Carrefour, la logistique est déjà dans le mouvement, de nombreux débrayages sont recensés

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Carrefour, le conflit fait tâche d'huile et s'étend à la logistique.

La Cfdt, suite à  l'appel à l'unité de de FO rejoint le mouvement de contestation

Conflit à Carrefour

 Cinq dépôts en débrayage, des arrêts de travail étaient recensés ce jeudi dans «une douzaine de plateformes».

L'appel à la «grève générale» lancé par FO et la CFDT pour le samedi 31 mars, en plein week-end de Pâques, est  maintenu.

Carrefour a fait une proposition, jugée fort insuffisante par les OS, dont FO, pour compenser la baisse de la participation pour les salariés, au lendemain de l’appel à la grève lancé contre les suppressions de postes, la location-gérance et la chute de la participation.

L'appel à la «grève générale» lancé par FO et la CFDT pour le samedi 31 mars, en plein week-end de Pâques, est  maintenu.

Lors d’une réunion sur le sujet ce mercredi, la direction a mis sur la table une somme de 350 euros par salarié, qui serait versée en mai sous la forme d’un complément d’intéressement, ont indiqué FO et la CFDT.

 - Une proposition qui ne satisfait pas les salariés, ni les syndicats du groupe. «On prend acte», a déclaré Michel Enguelz (FO), mais «notre demande porte sur 600 euros et c’est sur cette base qu’on veut discuter», a-t-il rappelé.

 - «On ne relâche pas la pression», a renchéri Sylvain Macé (CFDT).

La logistique au coeur des débrayages

95 % des salariés de Carrefour Supply Chain en grève Compte tenu de provisions passées pour dépréciation d’actifs, notamment pour les ex-magasins Dia qui doivent être fermés dans le cadre du plan annoncé en janvier par le PDG Alexandre Bompard la participation a, selon les syndicats, chuté à 57 euros en moyenne par salarié, contre 610 euros l’an dernier.

Des arrêts de travail étaient recensés mercredi dans «une douzaine de plateformes».

La logistique déjà très largement dans le mouvement social, n'a pas attendu le 31 mars pour faire valoir le mécontentement des salariés​​​​​​.

Ce qui pourrait entraîner des problèmes d’approvisionnement des magasins si le mouvement devait s’éterniser, selon Michel Enguelz, délégué national groupe Carrefour. 

La logistique dans le mouvement social, n'a pas attendu le 31 mars pour faire valoir le mécontentement des salariés