Lever de lune 03h23
Coucher de lune 11h38
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Ascension Lune montante
Phase Dernier quartier
Visibilité 54,80 % du disque illuminé
Age de la Lune 21,70 jour(s)
Distance Lune-Terre 387 053 km
Distance Lune-Soleil 150 095 804 km
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La personnalité du jour
Abraham Ortell
Abraham Ortell [Ortel, Ortels, Ortelius], né à Anvers, en Belgique, le 14 avril 1527, et mort dans cette ville le 28 juin 1598, est un cartographe et géographe brabançon.
La famille Ortels ou Wortels était originaire d’Augsbourg.
Le grand-père d’Abraham, Guillaume Ortels, était pharmacien. Installé à Anvers, rue Kipdorp, il jouissait d’une honnête aisance.
Il eut plusieurs enfants : Hubert, qui hérita de l’officine paternelle ; Odile, qui épousa Nicolas van der Voorden, mercier à Bruxelles, et, en secondes noces, Jacques van Meteren et enfin Léonard, né en 1500, le père d’Abraham.
Léonard Ortels avait reçu une éducation soignée. Il parlait le grec et le latin ; il concourut, avec son beau-frère Jacques van Meteren, à la traduction de la célèbre Bible anglaise de Miles Coverdale.
En 1535, accusés de posséder des livres suspects, ils furent tous deux l’objet de poursuites. Les perquisitions ne donnèrent rien et l’affaire se termina par un non-lieu.
Léonard Ortels possédait un fond d’antiquaire et la vente d’objets rares lui permit d’élever honorablement sa famille. Il mourut jeune, en 1539, laissant à sa femme trois enfants : Abraham, Anne, qui resta la fidèle compagne de son frère, et Élisabeth, qui épousa Jacques Cools, marchand.
À la mort de son père, Abraham avait douze ans. Son oncle Jacques van Meteren partagea toute son affection entre son fils Emmanuel et son neveu Abraham ; mais, tandis qu’Emmanuel poursuivait ses études d’humanités à Tournai et à Duffel, son cousin devait abandonner celles qu’il venait d’entamer et commencer son apprentissage dans un atelier de graveur de cartes.
Dès 1547, il est inscrit à la guilde de Saint-Luc en qualité d’enlumineur de cartes. Il reprit aussi l’affaire d’antiquaire de son père. Chaque année, Abraham se rendait à Francfort où se tenait la plus grande foire aux livres d’Europe. Il y achetait des cartes et des objets précieux qu’il revendait à ses clients. Travail, études, mais études complétées par le bienfaisant contact avec la vie et les voyages, telle est la jeunesse d’Ortelius.
En 1550, son oncle meurt et Abraham se trouve dès ce moment chef de famille. Il a 23 ans. François Sweerts, qui l’a connu, le présente ainsi :
« Ortelius était d’une haute taille et avait les manières faciles et gracieuses ; ses yeux étaient bleus, sa barbe blonde ainsi que sa chevelure de même teinte, que relevait la blancheur de sa peau et la beauté de son front. D’un abord agréable, il avait aussi une conversation variée et affable – signalons ici qu’Ortelius parlait et écrivait couramment le néerlandais, le français, l’allemand, l’espagnol, le latin et avait des notions de grec. Grave sans pédantisme, sa conduite se ressentait continuellement de son éducation éminemment chrétienne. »
Abraham Ortelius, homme instruit et curieux, se devait d’élargir le cercle de ses connaissances et d’augmenter aussi celui de ses affaires. Parmi ses nombreuses relations, Hubert Goltzius occupe une place importante.
(wikisource
14 avril 1988
Les Soviétiques promettent de se retirer d'Afghanistan
Le jeudi 14 avril 1988, à Genève, Soviétiques et Afghans signent un accord par lequel Moscou accepte de retirer ses troupes du pays.
Conclu en présence des ministres des Affaires étrangères afghan, pakistanais, américain et soviétique, ainsi que du secrétaire général de l'O.N.U José Perez de Cuellar, cet accord consacre l'échec de l'intervention armée soviétique huit ans plus tôt.
L'accord comporte deux déclarations signées par l'Afghanistan et le Pakistan sur « la non-interférence et la non-intervention » et sur « le retour volontaire des réfugiés », une déclaration signée par les États-Unis et l'U.R.S.S. sur les garanties internationales et une déclaration signée par les quatre pays sur le calendrier du retrait soviétique.
Des observateurs de l'O.N.U. seront chargés de veiller au retrait des troupes soviétiques et au retour des cinq millions de réfugiés afghans du Pakistan.
Pour l'Afghanistan, ce n'est qu'une éclaircie dans une suite de conflits interminables.
Le retrait définitif a lieu le 15 février 1989, l'URSS sort épuisée moralement et financièrement par défaite (même si elle ne le reconnait pas). La crédibilité du régime communiste soviétique est terriblement ébranlée.
1,2 millions d'afghans (dont 80% de civils) sont morts, 6 millions ont fui dans des camps de réfugiés, essentiellement au Pakistan. Dès que les soviétiques sont partis, une guerre civile éclate pour le nouveau pouvoir (et d'abord pour se débarrasser des derniers communistes afghans qui contrôle toujours la capitale).
Les américains, qui estiment qu'une fois les soviétiques repartis leur tâche est terminée se désengage de la région et laissent leurs anciens alliés se débrouiller entre eux.
En 1996, les talibans, fondamentalistes religieux menés par le Mollah Omar et inspirés par Ben Laden vont s'imposer et mettre en place un régime basé sur la Charia, recueil de lois religieuses interprétées à partir du Coran, téléviseurs, cinéma et théâtre sont interdits, les femmes doivent porter la burqa
Le 14 avril....
14 avril 1834
Le massacre de la rue Transnonain
A la suite de l’insurrection de Lyon, le Paris populaire se révolte contre Louis-Philippe. Lors de l’attaque d’une barricade par l’armée, rue Transnonain, un officier est tué d’un coup de feu parti d’une maison voisine : les soldats pénêtrent dans la maison et tuent tous les habitants (hommes, femmes, vieillards et enfants).
14 avril 1931
En Espagne, proclamation de la République. Les élections municipales du 12 avril avaient pris l’allure d’un désaveu massif contre le roi, les républicains l’emportant dans presque tous les chefs-lieux de provinces. Alphonse XIII se décida à quitter l’Espagne.
14 avril 1948
En France, Léon Jouhaux est élu président de la Cgt-FO, Robert Bothereau secrétaire général.
2018
Décès du cinéaste Milos Foreman
Le cinéaste tchèque Milos Forman, dont les films américains «One Flew Over the Cuckoo’s Nest» et «Amadeus» ont remporté une flopée d’oscars, est décédé samedi à l’âge de 86 ans.
M. Forman s’est éteint vers 2 h du matin à l’hôpital Dansbury situé près de sa résidence de Warren, dans le Connecticut, selon un communiqué publié par son ancien agent, Dennis Aspland.
C’est la femme du réalisateur, Martina Zborilova, qui a informé M. Aspland du décès.
Né en 1932 à Caslav, dans l’ancienne Tchécoslovaquie, Milos Forman est arrivé aux États-Unis à la fin des années 1960. Il n’avait pas d’argent et parlait à peine anglais, mais il avait déjà réalisé plusieurs films dans son pays natal, comme «Black Peter», «Loves of a Blonde» et «The Fireman’s Ball», qui lui avaient valu une reconnaissance internationale pour leur originalité et leur désinvolture.
M. Foreman, dont les parents sont morts dans des camps nazis, avait quitté sa patrie après que les troupes communistes l’eurent envahie en 1968 au terme d’une brève période de liberté politique et artistique surnommée le «Printemps de Prague».
Article initial du 14 avril 2011, régulièrement mis à jour tous les 14 avril
Le 14 avril 2020, 11H50
Les premières floraisons
2020, pandémie mondiale du Coronavirus - Covid19
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