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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 13:45
Travail contraint, esclavage moderne,   saisie de près d'un million d'euros chez les travailleuses missionnaires de Lisieux

EMPLOI / REMUNERATION / TRAVAIL CONTRAINT / ESCLAVAGE

 

C'est dans plusieurs restaurants catholiques « L'Eau Vive », une chaîne d’hôtellerie pour pèlerins,  à Marseille, Caen ou encore Lisieux qu'elles vont passer leur temps: elles y travaillent sans salaire, ni protection sociale parfois de 6h jusqu’à minuit.

 

Esclavage moderne

 

Exploitation des femmes & Proxénétisme religieux

("Offrande" librement consentie, répond l'organisation)

 saisie de près d'un million d'euros chez les travailleuses missionnaires de Lisieux •    

 

L'histoire a été révélée en 2014; 

 

Les Travailleuses Missionnaires de l'Immaculée (TMI), comme elles s'appellent, travaillaient au mépris de tout droit social dans un réseau d'hôtellerie de pélerins.

 

 

 


 

L'association qui gérait notamment celle du Sanctuaire de Lisieux vient de voir ses comptes saisis par la justice. 

 

Dernier épisode judiciaire dans l'affaire de travail dissimulé chez les Travailleuses missionnaires de l'Immaculée, la saisie de 950 000 euros.

 

Cette somme est une première estimation des arriérés de rémunérations et de cotisations auprès des organismes sociaux relatif à l'emploi " d'étrangers démunis d'une autorisation de travail" et de "recours à personne exerçant un travail dissimulé".

 

Qui sont les victimes?

 

Des femmes recrutées au Burkina Faso, à Wallis et Futuna ou encore aux Philippines, ces jeunes filles ont rejoint la famille missionnaire Donum Dei, créé en 1950 sous le nom des Travailleuses missionnaires de l'Immaculée.

 

Elle fonde une grande partie de sa spiritualité sur la vie de Sainte-Thérèse-de Lisieux.

 

Ces « vierges chrétiennes» sont motivées par un appel à la vie religieuse et une formation consacrée en Europe.

 

Mais en fait,  c'est dans plusieurs restaurants catholiques « L'Eau Vive », une chaîne d’hôtellerie pour pèlerins,  à Marseille, Caen ou encore Lisieux qu'elles vont passer leur temps: elles y travaillent sans salaire, ni protection sociale parfois de 6h jusqu’à minuit.

 

 

 

  • Processus d'emprise et embarras de l'Eglise.

 

Chronologie

 

En 2014, les dérives sectaires de ce groupe sont dénoncées dans un livre noir. Un processus d’emprise sur ces travailleuses missionnaires est décrit.

 

En 2015, une plainte est déposée par une membre de la communauté de Lisieux  pour exploitation d’une personne réduite en esclavage.

 

Reportage en 2015 :   les travailleuses missionnaires de l' Immaculée - Lisieux 2015.

 

En 2017, la convention qui liait le Sanctuaire de Lisieux à la Famille missionnaire n'est pas renouvelée, l’Eglise prend officieusement ses distances avec cette communauté.

" Par prudence, il valait mieux ne pas prolonger cette convention »,  expliquait le père Laurent Berthout, délégué à la communication du clergé en Normandie. en 2017: les travailleuses missionnaires de l' Immaculée- Lisieux

 

2017 Dossier hors norme. 

Les Travailleuses missionnaires font l’objet de deux enquêtes : une enquête canonique, mandatée par le Vatican, qui concerne l’aspect spirituel de leur association et une enquête civile à propos des conditions de travail des travailleuses.

 

L'association cherche à jouer sur le statut de communauté religieuse pour justifier que du fait de l'engagement spirituel de ses femmes, elles s'apparentent à des moniales et ne relèveraient pas de la justice ordinaire ;

 

 

 

Au Parquet d'Epinal,  où l'ensemble des procédures sont regroupées pour accroître l'efficacité (celles de Lisieux, Marseille, Ars-sur-Formans), on rappelle que l'association en question est une association de fidèles laïques, en aucun cas un ordre religieux.

 

En novembre 2017, la responsable légale de l'association est mise en examen en tant que personne morale et dernièrement, la justice vient de saisir 950 000 euros comme l'indique nos confrères de Vosges matin dans son édition du 10 août 2018.

 

Certaines de ces jeunes filles exerçaient dans le restaurant proche de la basilique de Domrémy, l ’association était en effet présente au restaurant « L’accueil du pèlerin », à Domrémy-la-Pucelle, juste à côté de la Basilique.

 

 

Au total,  une dizaine de plaintes, pour esclavage moderne, ont été enregistrées auprès du parquet d’Epinal (Vosges), qui suit l’affaire.

En attendant la fin de l'enquête, Vosges matin indique que les Travailleuses missionnaires de Domrémy ont quitté les Vosges pour Besançon.

 

FR3 Normandie déjà, ainsi qu' un article émanant de FR3 Rhônes Alpes que nous citons ici avait pointé dès 2015 ces très graves anomalies, et distorsions du droit du travail..

 

Citation :

 

Observant une règle de vie assez éloignée du droit du travail, les plaintes pour dérives diverses s'accumulent.

 

L'association Aide aux victimes des dérives de mouvements religieux et à leurs familles a consacré en 2014 un "livre noir" à ces Travailleuses missionnaires (TM)

"Exploitation", accusent certains.

 

  • "Offrande" librement consentie, répond l'organisation.

 

A son tour, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s'est intéressée à cette main-d'oeuvre étrangère recrutée très jeune au Burkina Faso, au Cameroun, au Vietnam, aux Philippines ou encore au Pérou.

 

Après avoir auditionné six anciennes TM, elle relève "des éléments qui caractérisent la déstabilisation mentale", pointant "la diabolisation du monde extérieur, les ruptures avec l'environnement d'origine, l'absence de soins et les atteintes à l'intégrité physique".

 

Cinq plaintes d'anciennes et anciens membres ont été déposées à Caen, Paris et Versailles, selon la Miviludes, qui en prévoit au moins deux autres prochainement.

 

Le président de la Miviludes, Serge Blisko, a défendu le 10 juillet auprès de la garde des Sceaux le regroupement des plaintes au tribunal de Caen, afin d'"augmenter les chances de (les) faire aboutir".

"Jésus n'a pas eu de diplôme" La litanie des accusations est longue.

 

Mesures vexatoires, déstabilisation, atteinte à l'intégrité physique, psychologique  et morale, absence de soins....Sont autant d'éléments relevés.....

 

En vrac et pèle mêle,

 

Aucun salaire ni cotisation sociale versés.

Pourboires confisqués.

Papiers d'identité mis sous clé.

Les femmes pesées chaque mois.

Les courriers ouverts avant remise aux intéressées, ceux à envoyer écrits sous la dictée.

Des promesses de formation en France non tenues au motif que "Jésus n'a pas eu de diplôme et n'a pas suivi d'études"...

 

"La prière et la messe étaient secondaires, on les sautait s'il le fallait.

 

L'essentiel, c'était de faire la cuisine et de servir le client du matin au soir.

 

C'était travaille d'abord, la prière, c'est le travail."

 

A Toulon, "deux-trois filles étaient déclarées pour faire bonne figure.

 

Quand un inspecteur du travail venait, on nous cachait". Danièl, TM pendant cinq ans, qui espérait devenir prêtre, décrit une expérience de "soumission totale": "J'en suis ressorti psychologiquement détruit".

 

Ce Camerounais a porté plainte en juin pour esclavagisme moderne, expression avancée également par la Miviludes.

 

"On peut parler d'exploitation", glisse une source proche du dossier.

 

"Caricature outrancière"; Selon la Miviludes, "les responsables de la communauté sembleraient entretenir volontairement une ambiguïté sur le statut des membres, tantôt religieuses tantôt laïques au gré des besoins".

 

Les Travailleuses missionnaires forment une communauté de "vierges chrétiennes", ce ne sont pas des soeurs, fondée par un prêtre, Marcel Roussel-Galle (1910-1984), "défavorablement connu pour abus sexuels", note la Miviludes.

 

Elles appartiennent à la Famille missionnaire Donum Dei (FMDD), association de fidèles reconnue par le Saint-Siège et canoniquement rattachée à l'ordre des grands carmes.

 

 

Dans un "memorandum", l'organisation décrit la "tâche librement acceptée" d'une TM comme "une offrande" et un "moyen d'apostolat".

"Son comportement et ses actes (...) échappent par nature à l'ordre civil", soutient-elle, qualifiant les critiques de "caricature outrancière".

 

Mais une association loi 1901, ce que sont les TM en France avec 360 adhérents, peut-elle échapper au droit commun?

 

"Leur nom est trompeur. En France, il y a une législation du travail, elles passent à côté pour l'instant", glisse un administrateur de la Cavimac, la caisse de Sécu des cultes.

 

Cotisations, couverture sociales: une régularisation est en cours depuis janvier, affirme-t-il. Les TM en mission en France ont reçu une carte Vitale, précise la Miviludes.

 

"Les Travailleuses missionnaires ont bien compris que la situation était sérieuse, que du côté de Rome comme des évêques de France on ne lâcherait pas", explique l'administrateur de la Cavimac.

 

"On a aussi des témoignages de femmes qui y sont et le vivent plutôt bien. Cela fait partie de la complexité du dossier", assure ce représentant ecclésial.

 

"Les membres de la communauté n'en sont pas salariées et ne sauraient l'être puisque ce n'est pas le lien qui les unit à la communauté ", elles "exercent une activité commune aux services des autres, comparable à celle des religieuses infirmières dans les hôpitaux", plaide l'Association des Travailleuses missionnaires dans un droit de réponse adressé en juin au quotidien La Croix.

 

"Depuis que les anciens ont commencé à témoigner, les carmes se sont ressaisis", estime Danièl.

S'il porte plainte, c'est pour ceux qui sont aujourd'hui aux TM, "pour une réforme de la communauté". Et "pour que justice soit rendue: nous sommes des êtres humains!".

 

Sourcings multiples

Stéphanie Potay, Publié le 14/08/2018 à 17:22 

Aussi Reportage Erwan de Miniac  / Reportage par Catherine Berra, avec FR3

 Isabelle GonzalezPublié le 30/07/2015 à 13:06 Mis à jour le 30/07/2015 à 15:22 -

La Croix  

Le quotidien Vosges matin

 

 

 

NOTE

 

Décidément, sans honte, ni reniement les religions monothéistes ont un grave problème relationnel et comportemental avec les Femmes, mais ne rechignent pas à les exploiter, se comportant en prédateurs sociaux, et le cas échéant s'accordant sur les codes du proxénétisme les plus éculés, pour s'assurer sous de fallacieux prétextes de leur travail et de leur dévouement sans bourse déliée.....

 

En l'espèce, la très sainte église catholique romaine et apostolique, qui se pose en paravent de la famille et de la morale, se positionne contre l’IVG, contre le mariage pour tous, contre la fin de vie, ne renie en rien ses rapports ambigüs plus que singuliers avec le nazisme, ayant soustrait pendant des décennies leur grand ami Touvier à la justice, s'est agenouillée devant le franquisme et les exactions de la dictature Pinochet, entre autres, ne se pose pas de questions sur ses rapports plus que spécieux avec la pédophilie qui la ravage à travers les siècles, ni sur ses penchants pour l’esclavagisme à travers les âges, les époques et les pays, et qui n’a cure de la dignité des personnes et des droits sociaux les plus éminents, perpétue sans sourciller au 21ème siècle ce qui a conditionné  ses fondements et fondamentaux ancrés en elle.......

 

Une simple prière n’est pas un salaire, ni une cotisation sociale. Le droit social, n'est pas le droit canon. Le respect et la dignité des personnes sont étrangement absents des rapports que cette religion entretient avec autrui, en totale antithèse des principes qu'elle défend à l'extérieur. 

 

Les respect de l'individu, la dignité humaine ne sont  en rien une vertu, ni une loi, ni une pratique chez ces gens là....qui à l'occasion ne s'exonèrent pas de prêcher la charité.....pour l'expiation de leurs propres turpitudes.

BM

 

 

 

Blog publication, 23 aout 2018, 15H59

 

Travail contraint, esclavage moderne,   saisie de près d'un million d'euros chez les travailleuses missionnaires de Lisieux
Travail contraint, esclavage moderne,   saisie de près d'un million d'euros chez les travailleuses missionnaires de Lisieux
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commentaires

B
un vrai scandale social, éthique et religieux !
Répondre
@
Je partage le propos, mais pourquoi scandale religieux? <br /> Les 03 religions monothéistes ont toujours maintenue le statut de la femme en fort état d'infériorité, leur accordant très peu de droits, ni de présence au sein de leurs églises, quelle qu'en soit le nom d'usage. <br /> Amic@lement