Dernière mise à jour & documentation, 25 janvier 2019, 11H44
LE SYNDICAT ET LA SOLIDARITÉ SYNDICALE
Que peut m’apporter l’adhésion à un syndicat ?
Quand on est isolé dans son entreprise, on a besoin d’être soutenu et défendu. C’est une illusion de croire qu’on est assez fort pour se défendre seul.
On a besoin aussi d’être renseigné et conseillé. Un vrai syndicat est là pour ça.
Non seulement, le syndicat défend les droits des salariés au quotidien mais, sur un plan général, il fait valoir des revendications, négocie, discute avec le patronat et le gouvernement. Il fait entendre la voix des salariés afin d’obtenir l’amélioration du niveau de vie, des conditions de travail.
Le syndicalisme c’est avant tout la solidarité entre tous les salariés, quels que soient leur secteur d’activité, leur situation, leur qualification et leur âge.
Vos élus FORCE OUVRIÈRE
LE SYNDICAT C’EST QUOI ?
Un syndicat est un regroupement de salariés de toutes professions qui souhaitent améliorer les conditions de travail, les salaires, la protection sociale…
C’est grâce à leur combat que les organisations existent aujourd’hui et avec elles, de grands droits ont pu être acquis par la négociation ou la grève tels que la sécurité sociale, le droit aux congés payés, la convention collective, l’assurance chômage, etc….
- POURQUOI SE SYNDIQUER ?
Pour ne pas être seuls face à son employeur, pour connaître ses droits, pour se défendre en cas de litige, grâce à : Des responsables syndicaux et nationaux qui soutiennent les délégués syndicaux, les délégués du personnel et les salariés de chaque magasin, de chaque unité de travail, de chaque établissement et entreprise.
Pour pérenniser l’avenir de vos droits, votre défense et vous faire entendre ADHEREZ a FO
FO, une « organisation où existe la démocratie par délégation et non le centralisme ».
Force ouvrière est un syndicat français. Fondé en 1947, au début de la guerre froide, autour de Léon Jouhaux, c'est une scission de la CGT, alors politiquement inféodée au parti communiste.
D'où son nom officiel de CGT-FO. Robert Bothereau et André Bergeron en ont été les premiers secrétaires généraux, puis Marc Blondel, entre 1989 et 2004, et Jean-Claude Mailly, entre 2004 et 2018.
Élu en avril 2018, son successeur Pascal Pavageau a démissionné en octobre 2018. Le 22 novembre 2018, Yves Veyrier a été élu secrétaire général de Force ouvrière.
Billet d'humeur
A bâtons rompus, en vrac et pèle mêle
L'idée commune aujourd'hui, c'est que les jeunes sont individualistes, et qu'ils sont donc réticents à se syndiquer et à s'engager dans des mandats de représentant du personnel.
Ce n'est pas l'exacte réalité des choses. L'adhésion syndicale relève de plusieurs paramètres, mais en tout premier lieu, c'est la rencontre et les échanges sur le terrain entre des adhérents des délégués et des salariés qui fait la différence, ensuite la longueur du contrat de travail sera importante. Un-e salarié-e en cdd à temps partiel aura d'autres priorités que de prendre une carte syndicale sauf si le besoin ou la nécessité d'une aide se fait pressante ou ressentir. comme tel.
- La Charte d’AMIENS est la Charte de l’INDEPENDANCE DU SYNDICALISME à l’égard des partis politiques et des représentations parlementaires.
- La base du SYNDICALISME LIBRE DE REVENDICATIONS ET D’ACTION COLLECTIVE.
La transparence financière est assurée, pour les confédérations, les fédérations, les unions régionales, par des comptes certifiés annuels, établis suivant des modalités adaptées aux différents niveaux des organisations syndicales et conformes aux normes applicables aux organisations syndicales telles que fixées par la loi sur la certification et la publication des comptes de ces dernières.
Qu'on le veuille ou non, cette transparence-là permet d'asseoir le contrôle de l'Etat et du Medef sur les comptes des organisations syndicales à tous les niveaux, comptes que les congrès syndicaux ont coutume d'examiner à huis clos car ils ne regardent que les adhérents, qui cotisent.
La transparence est due aux adhérents, à personne d'autre ! Ici, la transparence financière sert d'alibi à tous ceux qui cherchent à aliéner l‘indépendance du syndicat et à les inféoder à l'Etat et au patronat.
Qui sommes nous ?
FO, Des femmes et des hommes libres dans une organisation indépendante, ensemble pour acquérir une force leur permettant de défendre leurs droits, d’en obtenir de nouveaux, de se faire respecter.
15 000 implantations syndicales réparties sur tout le territoire (métropole et DOM TOM avec 103 Unions Départementales), dans tous les secteurs d’activité avec des Fédérations nationales et regroupés au sein de la Confédération Force Ouvrière.
- Un rôle :
Regrouper les salariés (actifs, chômeurs et retraités) au-delà de leurs choix politiques, religieux ou philosophiques pour représenter leurs intérêts communs (adhésion en ligne sur les sites des UD, des fédérations et de la Confédération, ainsi que les sites de syndicats d'entreprise).
Les statuts de l’organisation constituent la charte commune, délibérément choisie (statuts de Force Ouvrière).
- Une conviction :
Le syndicat n’a pas vocation au pouvoir, son rôle est d’être un contrepoids à tout pouvoir.
- Des outils :
Le contrat, l’action, les revendications.
Au plan européen et mondial, Force Ouvrière est membre de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et de la Confédération Syndicale Internationale (CSI).
FO participe aux travaux du Comité syndical consultatif auprès de l’OCDE (TUAC). Elle est également impliquée dans les « Activités pour les travailleurs » de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Genève.
- Quelle est l’histoire de FO ?
Née en 1895 sous l’appellation CGT, la CGT-FO est apparue sous ce sigle en 1948 à l’initiative de militant(e)s refusant l’emprise du parti communiste sur la CGT.
Depuis ses origines, le principe et la pratique de l’indépendance syndicale sont au cœur de son comportement, de ses analyses, de son rôle. Cette indépendance vaut à l’égard des partis politiques, des gouvernements, de l’État, du patronat et des églises.
Ainsi, par principe Force Ouvrière ne prend pas position à l’occasion des consultations politiques électorales à tous les niveaux. L’exception, conforme aux statuts confédéraux, a eu lieu en 1969, à l’occasion d’un référendum parce que nous avions considéré que la mise en place d’un sénat économique et social conduirait au corporatisme et à l’intégration du mouvement syndical, deux éléments contraires à l’indépendance.
À l’origine, au plan syndical, de la création de nombreuses structures de protection sociale collective (UNEDIC - Retraites complémentaires notamment), la CGT-Force Ouvrière, communément appelée Force Ouvrière a toujours considéré que la pratique contractuelle était un outil important pour construire et développer des droits collectifs à tous les niveaux (interprofessionnel - branches d’activité - entreprises).
En ce sens, Force Ouvrière a toujours combattu le tout État comme le tout marché. Fondamentalement attachée aux valeurs républicaines (Liberté - Égalité - Fraternité - Laïcité), elle défend le service public et la sécurité sociale comme des structures assurant des droits égaux aux citoyens.
Cela explique le combat mené en 1995 contre l’étatisation de la sécurité sociale ou les conflits avec le patronat sur la refondation sociale, c’est-à-dire la livraison au marché de toutes les structures collectives et solidaires.
Ligne de conduite de Force Ouvrière depuis 1895, l’indépendance syndicale est aussi ce qui assure son avenir en tant que valeur fondamentale.
En témoigne en France ou ailleurs ceux qui s’y réfèrent ou tentent de s’y référer.
FO Force Ouvrière, La force syndicale
Blog publication, 24 décembre 2018, 15H50
Mis à jour le 07 janvier 2019. 16H15, le 14 janvier 2019, 14H35
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