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Ocus,
Cette plateforme digitale qui défend enfin le droit du travail (!?)
- Fédérant 20.000 photographes free-lance, la plateforme Ocus se pose comme l'anti-Uber.
- Par une charte, l'entreprise fondée par Thibaud Lemonnier s'engage à promouvoir le dialogue social, fournir une protection sociale aux travailleurs free-lance et respecter le droit d'auteur. Un texte qui au passage renvoie à ses responsabilités sociales son principal concurrent Meero.
- Ocus réunit 10.000 photographes free-lance
- Ocus veut engager le dialogue avec les autorités européennes pour améliorer le statut des free-lance.
- Les plateformes digitales sont-elles condamnées à l’uberisation ?
- La paupérisation et la précarité associées à ce modèle sont-elles une fatalité ?
Thibaud Lemonnier, le fondateur d’Ocus, une plateforme regroupant 20.000 photographes et vidéastes freelance, est convaincu du contraire. A la recherche d’une troisième voie, européenne, respectueuse des droits du travail et de la propriété intellectuelle, Ocus a pris l’initiative de publier une charte d’engagements.
Un texte qui pose les jalons d’un nouvel équilibre entre les plateformes digitales et les travailleurs et déborde largement le champ de la photographie. "Nous souhaitons engager la réflexion la plus ouverte et la plus large possible dans l’ensemble des secteurs concernés par la révolution numérique", s’explique le fondateur d’Ocus dans une tribune publiée dans Les Echos.
- Principe d'une juste rémunération
C’est sur le sujet sensible de la rémunération – qui touche le modèle économique des plateformes - que la démarche Ocus se montre la plus novatrice. "Ocus travaille à la conception d’un système de rémunération plus juste et progressif, intégrant une rémunération plancher, combinée à un taux horaire minimum", affirme la charte.
Pour être précis, Ocus s’engage à construire un barème de tarifs en collaborant avec les organisations et les sociétés de droits d’auteurs : l’Union des photographes professionnels (UPP), la Société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe (Saif), la Fédération française de la photographie et des métiers de l'image (FFPMI).
Sourcing: Challenges.fr
Par Delphine Dechaux le 26.11.2019 à 17h55
En fait l'élaboration d'une charte (de bonne conduite salariale - sociale) en lieu et place de l'application du code du travail (jamais mentionné dans l'article de Challenges révérencieux fort bien disposé à l'endroit de la plateforme ) ou d'une CCN.
Les plateformes s'exonèrent à bon compte des obligations légales et sociales qui leur incombent, ce qui crée précarité, flou juridique sur la notion de lien de subordination du salarié.
Qui est le donneur d'ordre ? Qui rémunère ? Sous quelle forme? Quid des cotisations sociales?
L'enfer est pavé de bonnes intentions, dit-on !
Des mesures, des actes, des engagements, l'application du cadre légal et des obligations de l'employeur, voilà qui serait réaliste, légal et digne d'un engagement responsable.
(BM)
Blog publication, 27 novembre 2019, 14H24
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