Le mouvement prit une extension considérable.
Pour briser l’action ouvrière et l’empêcher de se généraliser, le gouvernement fit arrêter tous les membres du comité de grève et les militants syndicalistes les plus en vue; ordonna du même coup la fermeture de l’occupation militaire de la Bourse du Travail et mit la ville en état de siège.
Mais en vérité, ni la persécution, ni la violence du pouvoir public ne firent renoncer les ouvriers brestois à leurs revendications.
Tous les procédés oppressifs qu’on usait alors à leur égard, renforçaient la volonté combative des travailleurs pour une vie plus humaine.
CgtFO.fr