Quand BRICORAMA prend ses rêves pour des réalités !
Par voie de presse ce jour, 28 février 2013, au travers de déclarations de son PDG J.C. BOURRELIER, BRICORAMA tente un passage en force voulant influencer l'instruction en cours de ses demandes dominicales auprès des pouvoirs publics, le Préfet du VAL DE MARNE, qui a opposé un démenti formel rappelant la procédure administrative.
L'Union Départementale FO du VAL DE MARNE tient fermement à condamner cette attitude de pression et de bluff d'obtention de "pseudo-demandes" de classement de PUCE car les demandes BRICORAMA du 18/01/2013 pour ces 4 enseignes de Villiers, Thiais Ivry et Fontenay portent sur une dérogation annuelle tout comme Nogent S/m en date du 14/02/2013, encore faut-il les obtenir par arrêté préfectoral !
En ce sens FO 94 a donné un avis négatif les 28/01/2013 et 22/02/2013 comme le syndicat attend le résultat de la décision préfectorale rappelant au passage que le développement de PUCE n'était pas à l'ordre du jour pour les pouvoirs publics lors de la discussion de la loi Mallié en 2009, lors du bilan parlementaire et de l'audition des partenaires sociaux, et que la majorité et le gouvernement actuels avaient voté contre la loi Mallié à l'époque .
Quoiqu'il en soit, FO 94 demeure constant dans le respect du droit et s'opposera si besoin à toute velléité de le contourner dans des ouvertures illégales comme l'Union Départementale FO 94 adonné mandat lors de sa Commission Exécutive du 17/01/2013 d'ester en justice au besoin contre la généralisation du travail dominical.
Si toutes les enseignes de bricolage opposaient une dérogation dominicale, alors le commerce de proximité les quincailleries, les plombiers, etc... par exemple, sera réduit à sa plus simple expression dans les communes .
FO 94 sera très vigilant à l'égard de ses enseignes Bricorama, Leroy merlin et Castorama, qui comme
à FRESNES où les ouvertures illégales du dimanche ont mis à mal l'emploi :
-17 CDI en moins d'un an avec la précarité en plus, augmentation salariale limitée de +0.7%!!!
Le travail du dimanche détruit des emplois permanents avec l'instauration de cdd ou cdi à temps partiel du VSD vendredi/samedi/dimanche, alors qu'un véritable statut de l'étudiant et des bourses d'études supérieures répondraient à la nécessité des ressources estudiantines.
Le travail du dimanche fragilise la vie de famille comme les activités culturelles, sportives ou de loisir et il se met au service d'un consumérisme aveugle !!
OUI AU REPOS DOMINICAL, NON A LA CONSOMMATION MERCANTILE 7/7 JOURS !