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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

Le Blog-master (BM) se réserve le droit de suspendre, d'interrompre, ou de rejeter  la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers, d'enfreindre les lois et règlements en vigueur, ou serait de nature ou à caractère diffamatoire, et décline toute responsabilité quant aux opinions émises, qui n'engagent que leurs auteurs.

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FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

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DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

Merci

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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 21:42
Une tente FO sera installée au départ de chaque ville-étape facilitant ainsi la rencontre entre les salariés sous contrat saisonnier et les représentants FO du département ou de la localité.

Une tente FO sera installée au départ de chaque ville-étape facilitant ainsi la rencontre entre les salariés sous contrat saisonnier et les représentants FO du département ou de la localité.

Emploi saisonnier / COMMUNIQUÉ DE FO

FO reprend la route à la rencontre des travailleurs « saisonniers »

Comme chaque année à cette période, FO démarre sa campagne de communication, destinée à sensibiliser et à informer les travailleurs « saisonniers » de leurs droits.

Près de 200 000 salariés « estivants » sont recrutés lors de cette période estivale et tout particulièrement dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration.

La Confédération et ses structures locales (syndicats, fédérations professionnelles, unions départementales et locales) revendiquent et négocient pour que ces travailleurs soient reconnus partout comme des salariés à part entière.

Pour faire respecter ses droits il faut les connaître

Pour ce faire, la confédération FO a produit une série d’outils syndicaux dédiés : un dépliant « saisonniers ?

Vous avez des droits ! », une affiche à l’occasion d’actions publiques spécifiques, une affiche « parents/jobs d’été » à encadrer sur les panneaux syndicaux des entreprises à l’adresse des salariés parents de jeunes en contrat saisonnier, CDD ou stage d’été. Mais également une vidéo didactique et ludique : « Bienvenue dans le monde du travail même en été » réalisée par FO : Saisonniers, vous avez des droits !

A ces outils mis à disposition par la confédération s’ajoutent des actions de terrain d’ores déjà programmées par les structures FO concernées : conférences de presse, distributions du dépliant, affichages, prises de contacts directs sur les lieux de travail ou de résidence des salariés saisonniers, tournées des plages, permanences de juristes FO…

Comme par exemple : l’Union départementale (UD) de Vendée qui sillonnera, de la mi-juillet à la mi-août, les plages du littoral vendéen en camion avec à son bord un juriste ; l’UD de la Charente-Maritime quant à elle tiendra une conférence de presse en présence des fédérations FO du commerce et de l’agriculture le 10 juillet 2017 à 10h dans les locaux de l’UD.

De plus, FO présente sur le Tour de France depuis plusieurs années, renforce sa présence sur le parcours.

Une tente FO sera installée au départ de chaque ville-étape facilitant ainsi la rencontre entre les salariés sous contrat saisonnier et les représentants FO du département ou de la localité.

 

 

 

 

FO est à leurs côtés - été comme hiver - via sa campagne de sensibilisation et d’information sur leurs droits.

 

Même en été - Episode 22...

Avec FO

 La défense de vos droits ne prend pas de vacances !

FO présente sur le Tour de France depuis plusieurs années, renforce sa présence sur le parcours.
FO présente sur le Tour de France depuis plusieurs années, renforce sa présence sur le parcours.

FO présente sur le Tour de France depuis plusieurs années, renforce sa présence sur le parcours.

Même en été - Episode 22...
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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 18:05
Fatal explosion at Multifabs Limited factory shows need to expand Bangladesh Accord
Communication UNI Global Union

 

UNI Global Union

 Fatal explosion at Multifabs Limited factory shows need to expand Bangladesh Accord

UNI Global Union extends its deepest sympathies to all those affected by the tragic boiler explosion at Multifabs Limited garment factory in Bangladesh on Monday 3 July that killed at least 11 people and injured more.
Deputy General Secretary of UNI Christy Hoffman said:
“This heart-breaking loss of life is the latest example why safety improvements in Bangladesh’s garment industry are literally a matter of life and death. The Bangladesh Accord has made significant progress in making work safer in this sector, but this explosion shows the need to expand the agreement’s scope to include boiler safety.”    
The Multifabs factory is covered under the Bangladesh Accord on Fire and Building Safety and has been inspected by Accord engineers. The facility installed fire separation of the boiler room and other fire and structural safety renovations. However, the Accord does not cover boiler inspections, which are monitored by the Bangladesh government.
In light of yesterday’s explosion, UNI along with IndustriALL Global Union are demanding that it be expanded to include boiler safety.
Since the Rana Plaza tragedy of 2013, the Accord has completed fire and building safety inspections at 1,800 garment factories supplying more than 200 signatory brands.
Accord engineers have identified over 118,000 fire, electrical and structural hazards at these factories. Today, 79 per cent of workplace dangers discovered in the Accord’s original round of inspections have been remediated. On 29 June, a new 2018 Accord was launched extending the safety programme until 2021.
So far fifteen brands employing more than 1,000 factories have signed the new Accord.
We urge and expect more brands to follow suit. 
Fatal explosion at Multifabs Limited factory shows need to expand Bangladesh Accord
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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 17:44
Déclaration de politique générale du Premier Ministre :  Première réaction de Force Ouvrière

COMMUNIQUÉ DE FO

Déclaration de politique générale du Premier Ministre 
 Première réaction de Force Ouvrière
A l’occasion de son discours de politique générale, le Premier Ministre a rappelé qu’au plan social la concertation était la règle, ce qui est actuellement le cas sur les projets d’ordonnance, ce qui ne préjuge en rien de l’issue de cette concertation qui, pour être efficace, doit être totale, loyale et tenir compte des lignes rouges.
Ce sera également le cas sur d’autres dossiers plus qu’épineux comme l’assurance chômage, la formation professionnelle ou les retraites.
Au plan global les annonces en matière de trajectoire financière, dite d’effort, apparaissent en contradiction avec la volonté affirmée d’investir et d’accroître certaines réductions de cotisations sociales ou d’impôt.
Si l’on y ajoute l’impact de la CSG sur le pouvoir d’achat des retraités et des fonctionnaires, qui plus est avec le gel de leur pouvoir d’achat et les impacts de cette fiscalisation sur la protection sociale, un flou inquiétant persiste.
Sur le service public comme sur la Sécurité sociale nous demandons des éclaircissements.
En effet, par exemple le discours du Premier Ministre laisse entendre une réduction dangereuse du périmètre du service public.
Or la république à laquelle se réfère à juste titre le Premier Ministre ne peut être efficace sans une consolidation du service public dans son ensemble qui, comme la Sécurité sociale, ne peuvent être dissous dans le marché.

 

Communiqué Cgt FO

Déclaration de politique générale du Premier Ministre :  Première réaction de Force Ouvrière
Déclaration de politique générale du Premier Ministre :  Première réaction de Force Ouvrière
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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 09:20
Géo Ablis, première victime de la Financière Turenne-Lafayette ?
Social / Emploi
« Géo Ablis, première victime de la Financière Turenne-Lafayette ? » Cette interrogation, en forme de signal d’alarme, avait été lancée, le 1er juin, par le syndicat FGTA-FO. Un mois plus tard, lundi 3 juillet, l’entreprise a déposé le bilan. La centaine de salariés de cette société de traiteur qui produit des salades à Ablis (Yvelines) attend toujours un éventuel repreneur.

Dejean Terglav, Secrétaire général FGTA FO

La société de traiteur Géo, à Ablis, a déposé le bilan
Propos repris ce jour par la presse, in Le Monde.fr
« Géo Ablis, première victime de la Financière Turenne-Lafayette ? » 
Cette interrogation, en forme de signal d’alarme, avait été lancée, le 1er juin, par le syndicat FGTA-FO. Un mois plus tard, lundi 3 juillet, l’entreprise a déposé le bilan. La centaine de salariés de cette société de traiteur qui produit des salades à Ablis (Yvelines) attend toujours un éventuel repreneur.
Faute d’être en mesure de payer ses fournisseurs, l’entreprise a cessé son activité début juin. La plupart des employés ont été invités à rester chez eux, la feuille de paie étant à la charge de l’assurance garantie des salaires (AGS).
Pour le mois de juillet, ils sont incités à poser leurs vacances. Des visites ont été organisées pour des entreprises qui pourraient être intéressées par tout ou partie du site. Mais le temps semble long aux salariés inquiets pour leur avenir.
La vente à la découpe bat son plein
D’autant que leur sort semble plus complexe à gérer que celui des employés des autres activités du groupe Financière Turenne-Lafayette.
Depuis l’annonce, mi-décembre 2016, du soutien de l’Etat pour faire face à la situation financière d’urgence du groupe d’agroalimentaire créé par Monique Piffaut, la vente à la découpe bat son plein.
La coopérative Cooperl a repris l’activité charcuteries-salaison et les marques Madrange et de Paul Prédault. Pastacorp, les pâtes fraiches. Cofigeo, associée à la coopérative Arterris, les plats cuisinés et les marques William Saurin, Garbit ou La Belle Chaurienne.
Restait deux sites, Géo, à Ablis, et Som’Baker, qui fabrique des pizzas fraîches, à Rancourt, dans la Somme. L’usine Géo, à Ablis, a déjà vécu des heures mouvementées.
Elle était dans le giron du groupe Madrange lors de la reprise de cette société charcutière par la Financière Turenne-Lafayette à l’été 2011.
Elle a subi des restructurations avant d’être repositionnée sur le marché du traiteur frais et des salades.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/07/03/la-societe-de-traiteur-geo-a-ablis-a-depose-le-bilan_5155028_3234.html#U8M48xvZsIJJi4Z8.99

 

Sourcing: Le Monde.fr

Géo Ablis, première victime de la Financière Turenne-Lafayette ?
Géo Ablis, première victime de la Financière Turenne-Lafayette ?
Géo Ablis, première victime de la Financière Turenne-Lafayette ?

AGROALIMENTAIRE

Géo Ablis, deux mois pour sauver une partie des emplois
 
Tribunal de Commerce, Paris (facade detail). Photographie de Peter Haas / , CC BY-SA 3.0

Le site Géo d’Ablis (ex-Turenne-Lafayette) a déposé le bilan hier devant le tribunal de commerce de Paris. Initialement, la procédure de liquidation judiciaire devait être lancée mais un sursis a été accordé aux salariés puisque l’entreprise sera placée deux mois en redressement judiciaire, le temps pour un repreneur potentiel de formuler son offre qui fera figure de dernière chance pour sauver le site et une partie des emplois après qu’un groupe américain a finalement jeté l’éponge.

Ce repreneur est un spécialiste des fruits secs qui s’est montré fortement intéressé par la situation géographique du site et sa superficie afin d’y faire du stockage et éventuellement du conditionnement. 30 à 40 salariés pourraient être conservés sur un total de 90.

En 2013, avant le premier PSE, 160 salariés travaillaient à Géo, puis 90 après un plan de formation avec des Certificats de qualification professionnelle (CQP) destinés à faire passer les salariés de la charcuterie aux salades et plats cuisinés. Malgré les efforts consentis, 50 d’entre eux au minimum vont donc se retrouver sous peu définitivement licenciés.

 

La FGTA-FO et le syndicat FO Géo restent entièrement mobilisés pour obtenir les meilleures conditions de départs pour les salariés concernés tout en essayant de sauvegarder le maximum d’emploi.

 

Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière

 
Géo Ablis, première victime de la Financière Turenne-Lafayette ?
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4 juillet 2017 2 04 /07 /juillet /2017 08:28
François RUFFIN" Ma première question : quand la...
François RUFFIN" Ma première question : quand la...
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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 17:50

EMPLOI / Conflit social /  SALAIRES

Veolia Eau
  Grève contre un nouveau plan social
Les salariés de Veolia Eau étaient appelés par FO, la CGT et la CFE-CGC à se mobiliser le 3 juillet pour s’opposer au quatrième PSE en trois ans.
La direction compte supprimer 572 postes, si besoin par des départs contraints.
Les syndicats craignent davantage de licenciements.
Une véritable douche froide.
Le 20 juin, la direction de Veolia Eau a annoncé lors d’un comité central d’entreprise extraordinaire la suppression de 572 postes d’ici fin 2019, dans le cadre d’un projet d’entreprise.
Si les mesures d’âges et les départs volontaires ne suffisent pas, elle n’exclut pas de recourir à des départs contraints. 
Ce serait le premier plan social avec des licenciements secs dans toute l’histoire de la Générale des eaux, depuis 1853, s’inquiète Jean-Luc Touly, délégué FO Veolia Eau en Ile-de-France.
Les syndicats FO, CGT, CFE-CGC, avec le soutien de l’Unsa et de la CFTC, ont appelé les salariés de l’entreprise à faire grève le 3 juillet pour s’opposer à ce plan de sauvegarde de l’emploi, le quatrième depuis 2014.
Ces PSE ont déjà supprimé 3 000 postes en trois ans selon l’AFP.
L’effectif global atteint désormais 10 166 salariés.
Près d’un millier de salariés poussés à la mobilité
Dans le détail, ce nouveau plan comprend la suppression de 1647 postes, dont 97 vacants, et la création de 987 postes en mobilité géographique ou fonctionnelle.
Il touche les salariés des fonctions hors exploitation et les métiers de la relation avec la clientèle. La majeure partie des centres d’appel vont être supprimés.
De leur côté, les syndicats estiment que ce plan pourrait entraîner le licenciement pour motif économique de 1 550 salariés, soit le nombre de postes supprimés moins le nombre de postes vacants.
Fortement opposés à tout départ contraint, ils demandent dans un communiqué plus de temps pour mettre en place une véritable gestion prévisionnelle des emplois et des compétences au sein de l’UES Veolia Eau.
Comme ils l’avaient fait lors des trois premiers PSE, les syndicats contestent les raisons économiques de ce plan social. 
La situation est loin d’être catastrophique, le cours de l’action s’est même amélioré ces derniers mois, poursuit Jean-Luc Touly.
Sourcing:  FO Hebdo /  CLARISSE JOSSELIN
Veolia Eau    Grève contre un nouveau plan social
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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 14:13
Les Congés payés, CQFS
Les Congés payés, CQFS
JurInFO / Les CP- CQFS
Quand et comment l'employeur peut-il légitimement refuser les dates choisies ?
Voici les moyens dont vous bénéficiez pour faire valoir vos droits en matière de congés payés.

Tout salarié a le droit chaque année à un congé payé à la charge de l'employeur (1). Votre employeur doit donc faire en sorte que vous puissiez bénéficier de vos congés annuels, à défaut, il engage sa responsabilité civile et encourt des sanctions pénales.

Le bénéfice des congés payés : un droit consacré

Vous bénéficiez du droit de poser les congés payés acquis au titre des heures travaillées : il s'agit d'une obligation pour votre employeur de vous faire bénéficier de ces jours de repos.

Il ne peut faire obstacle à la prise de vos congés (2), le cas échéant, il s'expose à devoir réparer le préjudice qu'il vous a causé.

Votre employeur ne peut s'arranger pour remplacer le droit à congé par le paiement d'une indemnité compensatrice (3).

Quelle qu'en soit la raison, si vous n'avez pas pu prendre vos congés payés à la date prévue, votre employeur devra vous permettre de prendre ces jours de repos à une autre date.

En pratique, cela consiste pour votre employeur :

  • à vous informer, vous et les autres salariés de l'entreprise de la période de prise de congés, 2 mois avant l'ouverture de cette période (4) ;
  • à afficher l'ordre des départs sur un panneau d'affichage accessible à tous ;
  • à aviser individuellement chacun d'entre vous du refus ou de l'accord donné aux demandes de congés et ce, 1 mois avant votre départ, sauf circonstances exceptionnelles (5).

 

    Ce que votre employeur peut vous imposer

Votre employeur bénéficie d'un pouvoir de direction : cela signifie qu'il peut fixer les dates de départ en vacance selon l'activité de l'entreprise.

Il peut donc tout à fait refuser une demande de congéproposer d'autres datesdifférer un départ, si cette décision n'est pas abusive.  Ce refus ne doit donc pas être motivé par des raisons subjectives ou discriminatoires. Ce serait par exemple le cas de l'employeur qui prendrait l'un de ses salariés comme « bouc émissaire » ou qui prendrait des mesures à l'encontre de tous les salariés syndiqués …

Vous pouvez donc demander des dates pour vos congés, mais votre employeur n'est pas obligé de les accepter : il peut vous proposer d'autres dates en raison de l'intense activité de l'entreprise, de la saisonnalité …



Exemples : un marchand de glace aura beaucoup plus d'activité durant les vacances d'été, un vendeur de prêt-à-porter aura plus besoin de ses salariés en période de soldes.

Si vous estimez le refus abusif ou injuste, ne prenez pas le risque de partir tout de même en congé : cette attitude peut justifier une sanction, une faute, une faute grave, voire un licenciement.

Ainsi, le fait pour un cadre d'avoir pris un jour de congé le vendredi de l'Ascension, alors que l'employeur avait informé les salariés que cette journée serait travaillée, constitue une faute grave (6).

En conclusion, vous ne pouvez pas fixer vous-même vos dates de congé et partir sans autorisation préalable de votre employeur.

Cela étant, même si votre employeur dispose du pouvoir de direction, son pouvoir n'est ni discrétionnaire ni arbitraire : vous avez des droits

  Les droits dont vous disposez

La prise de congés payés est un droit et même une obligation pour les salariés. L'employeur ne pourra ni faire obstacle à la prise d'un tel repos, ni remplacer ces jours par une indemnité.

Votre employeur devra respecter les dispositions légales et réglementaires relatives aux congés payés, à défaut, vous pourrez lui réclamer des dommages et intérêts (7).

En outre, le non-respect des dispositions relatives aux congés payés par l'employeur est passible d'une amende de 5e classe, soit 1.500 euros (7.500 euros pour les personnes morales) prononcée autant de fois qu'il y a de salariés concernés par l'infraction (8). 

La récidive est punie de 3.000 euros (15.000 euros pour les personnes morales).Il peut par ailleurs être condamné à verser des dommages et intérêts au régime d'assurance chômage (9).


Il appartient à votre employeur de prendre les dispositions nécessaires pour vous mettre en mesure d'exercer effectivement votre droit à congé, et en cas de contestation de votre part, de justifier qu'il a accompli à cette fin les diligences qui lui incombent légalement (10). En effet, l'employeur engage sa responsabilité en ne prenant pas les mesures nécessaires pour que vous puissiez prendre vos congés annuels (11).

En pratique, ces dispositions sont par exemple les réponses individuelles faites aux salariés concernant leurs demandes de congés. Un employeur qui ne répondrait pas à une demande de congé, ne pourra sanctionner par la suite le salarié qui partirait dans ces circonstances.

La Cour de Cassation s'est souvent montrée compréhensive avec les salariés dans cette situation, puisqu'elle a par exemple admis que l'absence de réponse d'un employeur valait acceptation, il ne saurait donc reprocher au salarié d'être parti en congés sans autorisation dès lors qu'il pensait de bonne foi avoir obtenu l'autorisation de son supérieur (12).

L'accord, ou le refus du congé doit être exprimé dans les plus brefs délais : le licenciement, prononcé en raison d'une absence fautive du salarié, sera sans cause réelle et sérieuse si le refus de l'employeur à l'encontre du salarié est tardif.

En l'espèce, le salarié n'a eu connaissance du refus que la veille de son départ, à une date ne lui permettant plus de renoncer à la cure thermale prescrite justifiant la demande de congés à ces dates(13).

Si l'employeur est libre de fixer l'ordre de départ en congés des salariés, il ne peut pas refuser de vous accorder moins de 12 jours de congés consécutifs en été.

Si vous êtes en couple avec une personne travaillant dans la même entreprise que vous, vous avez la possibilité de prendre des congés au même moment. En effet, les conjoints et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité travaillant dans l'entreprise, ont droit à un congé simultané (14).

En revanche, il ne s'agit pas toujours d'un droit acquis : même si votre convention collective prévoit que l'employeur doit tenir compte du congé de votre conjoint pour arrêter ses décisions, cela n'implique pas pour l'employeur de chacun des époux, de calquer la date des congés si l'activité de l'entreprise ne le permet pas (15).

Un autre point primordial à noter : une fois que votre employeur a accepté votre demande de congés, il ne peut pas modifier ces dates moins d'un mois avant le départ prévu, hormis s'il justifie de circonstances exceptionnelles (16).

 

Votre congé a été reporté et ce, moins d'1 mois avant votre départ supposé ? Vous pouvez contester !

S'il fait fi de ce délai sans justifier de circonstances exceptionnelles et que vous partez tout de même en congé, sans avoir eu l'autorisation écrite de votre supérieur, aux dates initialement fixées, vous ne commettez aucune faute et vous ne serez pas sanctionné !
Ainsi, si votre employeur vous licencie pour ce motif, n'hésitez pas à faire appel à un délégué FO de votre établissement, ou de l’union départementale FO la plus proche!
Un licenciement intervenant pour ce motif sera jugé sans cause réelle et sérieuse et vous pourrez prétendre à des dommages et intérêts

 

Références :

 

(1) Article L3141-1 du Code du travail
(2) Cass. Soc. 3 Novembre 1994, n°93-42331 ; Cass. Soc. 6 Mai 2002, n°00-43655
(3) CJCE 6 Avril 2006, aff. 124/05, RJS 8 Septembre 2006, Cass. Soc 13 Juin 2012 n°11-10929
(4) Article D3141-5 du Code du travail
(5) Article L3141-6 du Code du travail
(6) Cass. Soc. 1er juillet 1998, n°96-42824
(7) Cass. Soc. 27 septembre 2006, n°04-47431 ; Cass. Soc.18 juin 2008, n°06-46478 
(8) Article R3143-1 du Code du travail
(9) Article D3141-2 du Code du travail
(10)  Cass. Soc. 13 juin 2012, n°11-10929,
(11) Cass. Soc. 21 Mars 1985, n°82-41199
(12)  Cass. Soc. 14 novembre 2001, n°99-43454
(13)  Cass. Soc. 23 janvier 2002, n°99-46143
(14) Article L3141-14 du Code du travail
(15) Cass. Soc. 19 juin 1997, n°94-44997
(16) Article L3141-16 du Code du travail

 

Publication: FO CPF, service juridique

Sourcing: Juritravail

Les Congés payés, CQFS

Avec FO, la défense de vos droits ne part pas en congé

 

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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 13:44
Les salariés veulent conserver plusieurs instances représentatives du personnel
Les salariés veulent conserver plusieurs instances représentatives du personnel

ÉTUDE - IRP

Les salariés veulent conserver plusieurs instances représentatives du personnel

Selon une récente étude du cabinet Technologia, les salariés estiment que les rôles et les moyens des instances représentatives du personnel (IRP) doivent être préservés. Ils sont aussi majoritairement opposés au référendum à l’initiative du seul employeur.

Que pensent les salariés de leurs représentants du personnel ? C’est l’objet de cette étude, datée du 20 juin 2017, et menée en mai dernier auprès d’un millier d’actifs non élus travaillant dans des entreprises du secteur privé de cinquante salariés et plus.

Alors que le gouvernement souhaite fusionner les IRP en une instance unique, la grande majorité des répondants (83%) se dit favorable à l’existence de plusieurs instances, notamment pour permettre de mieux défendre l’intérêt des salariés.

Un salarié interrogé sur quatre affirme solliciter un ou plusieurs représentants du personnel dans une année. Lorsque cette démarche est collective, elle concerne prioritairement les conditions de travail, la santé et la sécurité, devant l’emploi et les rémunérations.

Le référendum d’entreprise, un moyen d’imposer une décision contestée
Les deux tiers (68 %) des répondants jugent positif le rôle des IRP. Une majorité estime que leurs représentants sont autant impliqués et dignes de confiance qu’autrefois, tout en reconnaissant que leur rôle s’est complexifié.
Un quart des sondés envisage d’ailleurs la possibilité de se présenter aux élections du personnel.
Autre opposition aux projets de réformes du droit du travail, pour plus de la moitié des répondants (60%), l’employeur ne devrait pas avoir la possibilité d’utiliser le référendum à sa seule initiative.
Si pour 84% des salariés le référendum d’entreprise constitue une avancée démocratique, ils sont 65% à estimer qu’il peut aussi être un moyen d’imposer une décision contestée.

 

Sourcing :   FO HEBDO /  CLARISSE JOSSELIN

Les salariés veulent conserver plusieurs instances représentatives du personnel
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2 juillet 2017 7 02 /07 /juillet /2017 11:24
Du soutien pour Simply Market à Amiens

Du soutien pour Simply Market à Amiens

Social
Du soutien pour Simply Market à Amiens

La résistance s’organise chez les soutiens des salariés de Simply Market.

Près de 80 personnes ont manifesté leur soutien aux salariés du pôle logistique de Simply Market basée dans la zone industrielle nord d’Amiens ce vendredi en milieu de journée devant l’hôtel de ville.

Plus de 800 salariés du groupe sont menacés de licenciements à la suite d’une réorganisation liée à la fusion entre Auchan et Atac, auquel appartenait Simply Market. À Amiens, près de 70 personnes seraient concernées par ce plan social.

Parmi les soutiens présents devant la mairie, des syndicalistes (CGT, FO), des élus ou d’anciens élus marqués à gauche (Thomas Hutin, Laurent Beuvain, Cédric Maisse, etc.), des militants de la Jeunesse communiste ou encore des travailleurs venus d’autres entreprises comme Prima France.

Deux représentants des salariés de Simply Market ont été reçus en mairie par Patrick Pigout, adjoint au maire chargé du commerce et son délégué Paul-Éric Dècle.

 

Le député Ruffin solidaire

 

Leader du mouvement et membre de la CGT, Claude Leclercq ne cachait pas vraiment sa colère juste avant le rendez-vous : «  On est là pour dénoncer un plan social qui se fait en catimini. On est venus ici pour chercher des contacts avec la Ville. On veut savoir ce qui se trame. On pense que la Ville est au courant de ce que veut faire Auchan à Amiens. On est donc venus chercher des réponses. »

Au sortir du rendez-vous, le ton se voulait un peu plus mesuré : «  Nos interlocuteurs se sont engagés à remonter nos craintes au maire. Nous avons demandé à la rencontrer au plus vite avec le président de Région, Xavier Bertrand. Car la situation devient urgente. »

Le député de la Somme François Ruffin (LFI) était également de la partie. Accompagné par quelques militants de Picardie Debout, il a pris la parole en expliquant aux manifestants qu’il avait interpellé le gouvernement sur ce dossier en posant une question écrite et argumentée la semaine dernière. « Je n’ai pas encore eu de réponse, confiait-il, d’ici à deux mois peut-être. »

«  Mon rôle est d’être aux côtés de ces salariés, a souligné le néo-député. Je souhaite être en quelque sorte leur porte-voix. J’en parle lorsque les médias m’interrogent. C’est un plan social que le groupe de la famille Mulliez veut mettre sous le tapis. Si des gens comme moi mettent un coup de projecteur sur ce problème, il sera beaucoup plus mal à l’aise. »

D’autant que pour le député de la Somme, le groupe, largement bénéficiaire du Crédit impôt compétitivité emploi (CICE), et dont les dividendes ont augmenté de 75 % à hauteur de 350 millions d’euros, n’est pas vraiment exemplaire : « Aujourd’hui Gérard Mulliez est entre guillemets la troisième fortune de France avec 26 milliards d’euros. Entre guillemets, car la famille s’applique à déposer ses économies en Belgique. La justice les a d’ailleurs perquisitionnés, les soupçonnant de fraude fiscale et de blanchiment. »

 

Auchan évoque un projet créateur d’emplois en France et peu nuisible à Amiens

Du côté du groupe Auchan Retail France, l’analyse est toute autre. «  Au niveau national, ce projet entraînerait la création d’au moins 780 emplois notamment dans les supermarchés prenant la nouvelle enseigne, indique le responsable des relations presse.

 Des réductions de postes (de l’ordre de 240) dans les services d’appuis du fait du regroupement des collaborateurs dans une équipe unique et des fermetures de bureaux ou de sites dont les emplois seraient regroupés à Villeneuve d’Ascq (Nord).

Ces évolutions se feraient progressivement de 2017 à 2019. Tous les salariés dont le poste pourrait être concerné se verront proposer une solution d’emploi dans leur bassin de vie. Par ailleurs, un accompagnement très complet et individualisé sera proposé avec pour objectif le maintien dans l’emploi. L’ensemble des mesures d’accompagnement sont en train d’être discutées avec les partenaires sociaux. »

Concernant les salariés amiénois, le responsable évoque 72 personnes concernées par le projet : «  Sur ces 72 personnes, 22 verraient leur poste supprimé ou regroupé sur le siège de Villeneuve d’Ascq. Elles pourraient soit postuler sur le site de Villeneuve d’Ascq soit bénéficier de l’accompagnement personnalisé prévu par l’entreprise. Elles se verront entre autres proposer une solution d’emploi (en interne à l’entreprise en priorité) sur leur bassin de vie. Les 50 autres salariés pourront continuer à travailler sur le site, dans le même métier, avec les mêmes conditions sociales. »

 

 Sourcing : BAKHTI ZOUAD, In le courrier Picard

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2 juillet 2017 7 02 /07 /juillet /2017 11:10
Carrefour, suicide d'une employée, la famille porte plainte
Société / Vie au travail / Grande distri
Suicide d'une employée du Carrefour de Thiers (63)
 La famille porte plainte
La famille d'une salariée d'un hypermarché Carrefour à Thiers (Puy-de-Dôme), qui s'est suicidée en avril, va déposer plainte pour homicide involontaire contre l'enseigne de grande distribution, a-t-on appris jeudi 29 juin, lors d'une conférence de presse.
La famille d'une salariée d'un hypermarché Carrefour à Thiers (Puy-de-Dôme), qui s'est suicidée en avril, va déposer plainte pour homicide involontaire contre l'enseigne de grande distribution, a-t-on appris jeudi 29 juin, lors d'une conférence de presse.
Viviane Monier, hôtesse d'accueil de 46 ans qui travaillait dans ce supermarché depuis 27 ans, avait mis fin à ses jours le 3 avril. Cette mère d'un enfant avait laissé sur elle un courrier dans laquelle elle mettait en avant "des pressions" de sa hiérarchie.

Dans sa lettre, "elle pointe très concrètement ses conditions de travail pour expliquer son geste et cite nommément son responsable hiérarchique. On va dénoncer les faits auprès du procureur de la République et verser un certain nombre d'éléments au dossier. A charge ensuite au procureur de diligenter une enquête pénale, faire la lumière sur les circonstances du décès et dans un second temps d'identifier les responsables éventuels et de les poursuivre devant la justice", a précisé l'avocate de la famille, Me Clémence Marcelot.

Outre la plainte au pénal, une autre procédure sera lancée devant le tribunal des affaires de sécurité sociale en vue de faire reconnaître "la faute inexcusable" de l'employeur.

"Les alertes ont été nombreuses sur la situation de ce magasin. La CGT avait alerté le CHSCT de la situation de plusieurs salariés du Carrefour de Thiers en situation d'extrême souffrance, dont Viviane", a ajouté le délégué syndical CGT du Puy-de-Dôme, Dominique Holle, pointant "la baisse des effectifs" et la "surcharge de travail" dans le magasin.

Le groupe Carrefour avait contesté en justice une demande d'expertise du CHSCT, selon les conseils de la famille. 
"Au-delà des procédures, il faut véritablement qu'on mette sur la place publique les conditions de travail dans ces grandes enseignes. Chez Carrefour, ce n'est pas la première fois qu'il y a ce genre d'accidents. On pointe plusieurs dizaines de suicides", a assuré le syndicaliste.

"C'est avec beaucoup de tristesse qu'en avril dernier la direction du magasin de Thiers et ses équipes avaient appris le décès d'une collaboratrice et qu'ils avaient présenté leurs condoléances à la famille et à ses proches", a déclaré une porte-parole du groupe Carrefour, contactée par l'AFP.
"Une assistance psychologique avait alors été mise en place auprès des collaborateurs du magasin", a ajouté le groupe.
Il assure "être très attentif au bien-être au travail et à la prévention des risques psycho-sociaux" et recourir "très régulièrement" à des enquêtes d'opinion.
 

Sourcing :   France.info, par AFP / © PHILIPPE HUGUEN 

Carrefour, suicide d'une employée, la famille porte plainte
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