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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 14:23
Le bulletin de paie allégé évolue à nouveau

SALAIRE / BIEN COMPRENDRE SA FICHE DE PAIE


Le bulletin de paie allégé évolue à nouveau

 

Bulletin de paie simplifié




Un arrêté du 9 mai 2018 est venu modifier l’arrêté du 25 février 2016 qui fixait les libellés, l’ordre et le regroupement des informations figurant sur le bulletin de paie.

 

Ces adaptations interviennent dans le but d’intégrer au bulletin de paie plusieurs évolutions récentes ou à venir : hausse de la CSG, suppression des cotisations salariales d’Assurance maladie et d’Assurance chômage, prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, fusion de l’Agirc et de l’Arrco.

 

 

Document telechargeable

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 09:22
Assurance chômage     FO prête à négocier mais pas n’importe quoi

SOCIETE / INTERPRO / Assurance chômage


Assurance chômage

 

FO prête à négocier mais pas n’importe quoi
 

La renégociation de la convention Unedic voulue par Emmanuel Macron devrait être au cœur des discussions à l’Elysée ce 17 juillet 2018 entre le président de la République et les leaders des organisations syndicales et patronales.

 

Emmanuel Macron avait créé la surprise face au Congrès réuni à Versailles, le 9 juillet, en invitant les organisations syndicales et patronales à ouvrir une négociation autour de l’Assurance chômage pour une entrée en vigueur de nouvelles règles dès le printemps 2019.

L’objectif étant d’inciter à la création d’emplois de qualité.

 

Pour ce faire, un amendement gouvernemental a été déposé le 10 juillet au projet de loi Avenir professionnel déjà en cours d’examen par le Parlement, et qui réforme déjà l’Assurance chômage.

 

La ministre du Travail a précisé devant le Sénat que les interlocuteurs sociaux seront amenés à discuter sur la base d’un document de cadrage fixé par le gouvernement, après concertation.

 

Les thèmes porteront sur la lutte la précarité et l’incitation les demandeurs d’emploi au retour à l’emploi.

Les discussions pourraient démarrer dès septembre.

 

Le document de cadrage proposera aussi de revoir l’articulation entre assurance et solidarité, le cas échéant par la création d’une allocation chômage de longue durée. En matière de calendrier, l’amendement précise que les accords sont négociés dans un délai de 4 mois.

L’objectif est de ne pas attendre pour négocier l’expiration de la convention Unedic actuellement en vigueur, en septembre 2020.

 

Un amendement gouvernemental rejeté par les Sénateurs

 


Mais l’exécutif devra attendre le vote des députés. Les Sénateurs, qui examinent en première lecture le projet de loi Avenir professionnel, ont rejeté l’amendement le 13 juillet, à 303 voix contre 21.

 

Ce projet de loi prévoyait déjà une réforme de l’Assurance chômage, en l’ouvrant à certains indépendants et à davantage de démissionnaires. Il prévoyait aussi une négociation au niveau des branches sur la lutte contre l’abus de contrats courts.

 

En cas d’échec, le gouvernement se réservait la possibilité de mettre en place par décret un système de bonus-malus sur les cotisations selon la durée des contrats, une revendication portée par FO depuis des années.

 

Le projet de loi met aussi en place de nouvelles règles de négociation, sur la base d’un document de cadrage élaboré par le gouvernement à l’issue d’une concertation.

 

Interrogé sur RFI le 10 juillet, Pascal Pavageau s’est dit ouvert à la négociation mais pas à négocier n’importe quoi, tout va dépendre de la lettre de cadrage, a-t-il précisé.

 

Si c’est nous dire qu’on change totalement de système et on passe d’un système de droits assurantiels collectifs à une obligation individuelle avec des devoirs, nous ne l’accepterons pas.

 

En cas de lettre de cadrage innégociable, FO proposera aux autres interlocuteurs sociaux de rentrer dans la négociation comme nous le voulons, a-t-il prévenu.

 

 

Sourcing:  CLARISSE JOSSELIN, in FO Hebdo

Assurance chômage     FO prête à négocier mais pas n’importe quoi
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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 15:33

 

SOCIETE / PROTECTION SOCIALE

 

Pas d’argent pour les pauvres

 

Après plusieurs reports, le gouvernement présentera son plan pauvreté en septembre.

 

Avec plus d’accompagnement et… moins d’argent,

 

Emmanuel Macron prône une politique sociale qui transforme les pauvres et les chômeurs en responsables de leurs difficultés. Les interlocuteurs sociaux doivent rencontrer le président le 17 juillet.

 

Le sujet de la pauvreté devrait figurer à l’ordre du jour.

 

+ 254 000
C’est l’augmentation du nombre de ménages pauvres en France entre 2008 et 2014.

 

Les chiffres sont décidément têtus. Le patrimoine des cinq cents premières fortunes françaises approche les 650 milliards d’euros : 13 % de progression en un an, 800 % depuis 1996.

Depuis 2008, leur fortune a doublé et les dix premières fortunes ont vu leur richesse quadrupler.

 

Aux antipodes de ces chiffres étourdissants, ceux de l’Insee sur la pauvreté : en 2015, le taux de pauvreté restait supérieur à son niveau de 2008. Aujourd’hui, 8,9 millions de personnes vivent avec moins de 1 015 euros par mois.

 

Entre 2008 et 2014, le nombre de ménages pauvres a augmenté de 254 000. La moitié des Français dispose d’un niveau de vie inférieur à 20 300 euros annuels, soit 1 692 euros par mois.

 

 

D’abord annoncé pour avril ou mai, puis pour la mi-juillet, le plan pauvreté du gouvernement ne sera finalement présenté qu’en septembre.

 

Toutefois sa philosophie a été égrenée dans deux discours du président de la République, celui du 9 juillet devant le Congrès et surtout celui du 13 juin au congrès de la Mutualité française.

Une position dure, qui annonce qu’aussi vrai que la réponse à la pauvreté ne saurait être monétaire, les solutions que nous devons apporter au problème ne sauraient être budgétaires.

 

Des droits qui disparaissent


 

Des paroles qui ont effaré Pascal Corbex, le secrétaire général de la fédération FO Action sociale.

 

D’autant que le président a annoncé que s’agissant du RSA, il fallait mettre les moyens dans l’accompagnement par les travailleurs sociaux et non plus dans une augmentation des allocations.

 

Tout ce qui est fait en ce moment dans les politiques publiques dans notre secteur est le contraire de ce qu’il annonce, tempête Pascal Corbex qui énumère les incohérences du discours présidentiel.

 

Alors qu’aujourd’hui les budgets sont en tension, que le secteur emploie des travailleurs pauvres, qu’il manque de moyens, que la charge de travail est augmentée, le gouvernement voudrait que les travailleurs sociaux s’occupent de personnes qui sont de plus en plus en difficulté. Et ce, sans moyens supplémentaires.

 

On donne moins d’argent aux chômeurs tout en leur expliquant que s’ils sont au chômage c’est de leur faute, dénonce Pascal Corbex.

 

Nous ne pouvons pas accepter ce processus général où les droits qui étaient ouverts sont en train d’être fermés. 

 

 

Sourcing:   NADIA DJABALI, in FO Hebdo

Pas d’argent pour les pauvres
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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 14:25
Des aides de dingue qui réduisent la pauvreté

SOCIETE / PROTECTION SOCIALE

 

Des aides de dingue qui réduisent la pauvreté
 


Une étude de la Drees publiée le 21 juin dernier vient s’inscrire en faux contre les déclarations d’Emmanuel Macron sur « le pognon de dingue » mis « dans les minima sociaux » — propos tenus dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, à la veille de son discours de politique sociale le 13 juin.

 

C’est donc un rapport d’un organisme officiel des ministères sociaux de l’actuel gouvernement qui le dit : la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale représente entre 1,8 % et 2,6 % de PIB en 2016, soit 40,5 à 57 milliards d’euros, selon le périmètre pris en compte.

 

Un chiffre à mettre en rapport avec les 32,1 % de PIB que représentent l’ensemble des prestations sociales en France (714,5 milliards d’euros en 2016).

 

Le périmètre « restreint » comprend les minima sociaux (RSA, allocation adulte handicapé, minimum vieillesse…) et d’autres prestations comme la prime d’activité et les allégements fiscaux en faveur des ménages pauvres.

 

Le périmètre plus large inclut les allocations logement et les prestations familiales versées aux ménages les plus modestes. « Les prestations familiales et les allocations logement représentent respectivement 11 % et 14 % du revenu disponible des ménages pauvres (contre 13 % pour les minima sociaux) et participent activement à l’amélioration de leur niveau de vie », note la Drees.

 

La France fait mieux que ses voisins européens

 


Si les dépenses pour lutter contre la pauvreté ont augmenté de 3 % par an entre 2006 et 2016 — soit + 0,3 point de PIB —, elles ont permis de « réduire de l’ordre d’une dizaine de points la pauvreté et l’exclusion sociale en France », précise Romain Roussel, sous-directeur adjoint à la Drees.

 

Sans la redistribution sociale et fiscale, la pauvreté monétaire, c’est-à-dire la part de personnes vivant en dessous de 60 % du niveau de vie médian, soit avec moins de 1 000 euros par mois, se situerait à environ 24 % au lieu de 13,6 %.

 

Le taux de pauvreté et d’exclusion sociale en France reste l’un des plus bas de l’Union européenne.

 

La Suède affiche une proportion de personnes pauvres de 16,2 %, l’Allemagne de 16,5 %, le Royaume-Uni de 15,9 %, l’Italie de 20,6 % et l’Espagne de 22,3 %.

 

L’efficacité du système de protection sociale et des aides sociales en France n’est plus à prouver.

 

N’en déplaise aux premiers de cordée. 

 

Sourcing:  FRANÇOISE LAMBERT, in FO Hebdo

 

 

[Zoom] La Sécurité sociale en danger 

 

Le tollé a été d’une telle ampleur que le rapporteur général de la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale a dû faire marche arrière.

 

Le 28 juin, la commission des lois avait adopté une disposition transformant dans la Constitution le terme « sécurité » sociale en « protection » sociale. Le but affiché : intégrer la dépendance dans la loi de financement.

Un argument injustifié pour FO : Nul besoin de modification constitutionnelle pour mettre en place un risque dépendance.

 

Dans un communiqué intitulé Déconstitutionnaliser la Sécurité sociale, une faute historique, FO a fermement condamné cette tentative de reprise en main par l’État.

Il s’agit à nouveau de promouvoir une “déprotection” de tous au bénéfice de quelques-uns.

Un pays en ruine a su créer la “Sécurité sociale”, un concept unique au monde, socialement et solidairement exceptionnel, d’une rare modernité.

 

Une France riche peut et doit faire croître cette Sécurité sociale.

 

 

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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 13:11

SOCIETE 

 

Le décor de la rentrée sociale est déjà planté

 

Face à l’avalanche de réformes en cours ou annoncées, la rentrée risque d’être chaude. 


Dans ce contexte, fait exceptionnel, les leaders des huit organisations syndicales et patronales devaient se réunir le 11 juillet au Cese.

 

Emmanuel Macron a lui annoncé qu’il recevra, le 17 juillet, les interlocuteurs sociaux pour discuter des mesures de « transformation sociale ».

 

Résister,

                Revendiquer,

                                         Reconquérir

 

 Les trois derniers mots de la résolution générale du congrès confédéral donnent le ton de la rentrée sociale qui s’annonce. Une mobilisation interprofessionnelle dans la plus grande unité possible, y compris par la grève, est évoquée pour  fin septembre début octobre  par Pascal Pavageau dans les médias.

 

Dans cette optique, FO a pris contact avec l’ensemble des organisations syndicales, selon le mandat qui lui a été confié par le congrès. Les douze organisations syndicales et de jeunesse sont invitées à se retrouver au siège de la confédération fin août début septembre.

 

Au cœur des revendications pour FO, contrer la logique d’individualisation et de casse des droits collectifs portée par le gouvernement, et notamment défendre les principes fondamentaux des régimes de retraite (voir encadré ci-contre).


 Depuis un an, on fait face à un rouleau compresseur, a expliqué le secrétaire général de FO sur France Info le 29 juin. Il y a une régression carabinée en matière de droits sociaux et de droits collectifs, et en face le gouvernement refuse de nous écouter et de négocier. 

 

La réforme de la formation professionnelle donne l’illustration de cette mise à l’écart des organisations syndicales.

 

L’exécutif a fait fi de l’accord interprofessionnel signé en février 2018 par sept des huit organisations représentatives. Dans le projet de loi Avenir professionnel, examiné par les sénateurs du 10 au 13 juillet, il a décidé unilatéralement d’une individualisation des droits et de la mise en place de leur monétisation.

Idem en matière d’Assurance chômage : le gouvernement souhaite cadrer financièrement la renégociation de la convention Unédic, mettant à mal le paritarisme.

 

Négocier sans intrusion ni injonction du gouvernement.

 


Autre forme d’action demandée par le congrès confédéral, la relance de l’agenda social paritaire pour négocier librement au niveau interprofessionnel,  sans intrusion ni injonction du gouvernement .

 

De ce point de vue, le rendez-vous exceptionnel du 11 juillet au Cese entre les secrétaires généraux des cinq confédérations syndicales et des trois organisations patronales interprofessionnelles a été qualifié d’« acte majeur » par le secrétaire général de FO.

 

Les interlocuteurs sociaux devaient notamment tenter de déterminer des thèmes prioritaires de concertation ou de négociation, à mettre en œuvre dès septembre. L’objectif était aussi de s’affirmer face à l’exécutif.

 

Le président de la République ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Quelques heures après l’annonce de cette rencontre, son porte-parole faisait savoir qu’il recevrait les interlocuteurs sociaux une semaine plus tard. 

 

Sourcing:  CLARISSE JOSSELIN, in FO Hebdo

 

 

 

[Eclairage] Les retraites, un dossier majeur 


La réforme des retraites, annoncée pour 2019, sera l’un des dossiers les plus brûlants des mois à venir. Elle n’a été précédée d’aucune négociation interprofessionnelle.

 

Une concertation, pilotée par le Haut-commissaire à la réforme des retraites, s’échelonne jusqu’à fin 2018. Comme réaffirmé lors de son 24e Congrès, FO revendique le maintien de tous les régimes existants avec leurs dispositifs actuels de solidarité et de droits dérivés, tels que les pensions de réversion.

 

Elle refuse un régime unique par points ou en comptes notionnels, porte ouverte à la capitalisation et à l’individualisation, et à un système aboutissant à un taux de remplacement plus faible.

 

À plusieurs reprises, FO a demandé au gouvernement la traduction concrète d’un mécanisme par points, sans succès. La confédération s’alarme des conséquences qu’un tel système induirait, notamment pour les quarante-deux régimes existants, les femmes ou les travailleurs aux parcours hachés ou atypiques.

 

 

Le décor de la rentrée sociale est déjà planté
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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 16:28

SOCIETE / JOB ETUDIANT / Stages / STATISTIQUES

 

Travailler durant ses études peut nuire à la réussite aux examens
 


Près de la moitié des étudiants qui travaillent ont un emploi totalement déconnecté de leur cursus, ce qui réduit leurs chances de passer au niveau supérieur, selon la Dares.

 

Les enfants d’ouvriers seraient particulièrement pénalisés.

 

La seule fois où j’ai eu mon année du premier coup, sans passer par le rattrapage de septembre, c’est l’année où je n’ai pas travaillé, se souvient cette ancienne étudiante en relations internationales, surveillante dans un collège 30 heures par semaine.

 

Son expérience illustre un article publié le 25 juin dans la revue Travail et Emploi de la Dares, service statistique du ministère du Travail, et intitulé L’activité rémunérée des étudiants et ses liens avec la réussite des études.

 

La grde distri est une grde consommatrice de jobs étudiants: horaires décalés, WE, manutentions, fermetures tardives.......

 

On compte 2,4 millions d’étudiants âgés de 18 à 29 ans en France métropolitaine, cinq fois plus que dans les années 1960. La démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur a conduit à de nouveaux besoins de financement des études, constate la Dares dans une note de juillet 2017.

 

Près d’un quart (23 %) des étudiants sont actifs au sens du Bureau international du travail [1]. Ils travaillent avant tout pour l’argent, mais aussi pour gagner en autonomie ou acquérir une expérience professionnelle.

 

 

Pour un peu plus de la moitié d’entre eux, l’activité a un lien avec les études. Ils sont en apprentissage (29 %), en stage (9 %), salariés étudiants (11 % – internes en médecine…).

 

En revanche, 44 % ont une activité totalement déconnectée des études.

 

Pour les travailleurs réguliers (27 %), il s’agit souvent d’emplois peu qualifiés et à temps partiel – caissiers, manutentionnaires – avec une lourde charge de travail : en moyenne 23 heures par semaine pour 73 % d’entre eux.

 

 

Des formations construites pour des étudiants à temps plein

 


Or, en France, les formations sont construites pour des étudiants à temps plein et ceux qui exercent une activité rémunérée parallèle à leurs études ont généralement droit à peu d’aménagement, rappelle l’article.

 

Et de conclure, travailler durant la semaine réduit significativement la probabilité de passer au niveau supérieur, le temps de travail entrant en concurrence avec les heures de cours et de révision.

 

Cela augmente aussi le risque d’échec et de décrochage.

 

L’auteur situe le seuil d’impact sur la réussite des études à une activité occasionnelle d’au moins 10 heures par semaine, ou une activité régulière d’au moins 18 heures par semaine. En revanche, travailler le week-end n’a que peu d’effet.

 

 

Sociologiquement, la Dares rappelle aussi que les enfants de cadres sont surreprésentés dans l’enseignement supérieur, notamment dans les filières les plus élitistes, ainsi que dans les activités intégrées aux études, qui peuvent alors être facteur de réussite.

 

À l’inverse, les enfants d’ouvriers, sous-représentés dans tous les types d’études, ont aussi une plus grande probabilité d’exercer une activité éloignée des études.

 

Or leur réussite dans l’enseignement supérieur est souvent présentée comme fragile. Ils seraient ainsi particulièrement pénalisés.

 

(voir notre article precédent sur l'ascenseur social des enfants d'ouvriers et des classes populaires) :

Suivre le lien:

http://foed.over-blog.com/2018/07/50-des-enfants-d-ouvriers-restent-dans-les-10-les-plus-modestes.html

 

 

Sourcing:   CLARISSE JOSSELIN, in FO Hebdo

 

[Zoom] FO contre le recours abusif aux stagiaires 


Près d’un étudiant sur dix est en stage, selon la Dares.

 

 

Parmi eux, 38 % relèvent des professions intermédiaires et 26 % sont cadres d’entreprise ou de la fonction publique.

 

Dans sa résolution sociale, le Congrès dénonce certains employeurs publics ou privés qui recourent abusivement aux stagiaires étudiants ou jeunes diplômés, hors cursus, pour combler le manque de personnel et dans des tâches dévalorisantes.

 

Cette pratique augmente la précarité et accentue la fragilité des jeunes, main-d’œuvre corvéable à merci pour l’employeur. Le Congrès demande aussi la revalorisation de la gratification, dès les premiers jours de stage.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

La Grde distri, les enseignes de la proxi, et la junk food utilisent et exploitent  à tous de bras cette main d'oeuvre taillable et corvéable !

 

FO CPF a de tous temps dénoncé les abus des contrats de travail dits étudiants, dont la grde distri est friande, ainsi que les enseignes de junk food, qui en font une variable de la politique d'emploi.

Salariés non formés, accumulant fatigue, temps de trajet, jetés dans les magasins à la merci des organisations, conditions et horaires ne permettant pas de concilier durée, temps de travail et études, exposés aux tâches les plus pénibles dans des situations non optimales pour la réussite aux examens......

BM

 

 

Travailler durant ses études peut nuire à la réussite aux examens  
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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 16:15
Les enfants des cadres sup’ restent privilégiés

Les enfants des cadres sup’ restent privilégiés

SOCIETE


[LE CHIFFRE DE LA SEMAINE]


50% des enfants d’ouvriers restent dans les 10% les plus modestes
 

Les enfants d’ouvriers constituent la moitié de la catégorie des 10 % les plus modestes en France selon une étude de France Stratégie, un think tank relevant de Matignon.

 

 

Publiée le 8 juillet 2018 et intitulée « Nés sous la même étoile ?

 

Origine sociale et niveau de vie », elle s’est fondée sur l’analyse d’un échantillon de population, née en France et âgée de 27 à 44 ans, venant de l’Insee.

 

Les enfants des cadres sup’ restent privilégiés

 


 

 

Ainsi, « un enfant de cadre supérieur de cette génération a 4,5 fois plus de chances qu’un enfant d’ouvrier d’appartenir aujourd’hui aux 20 % les plus aisés et près de 20 fois plus de chances d’appartenir aux 1 % les plus aisés ». Il sont même près de la moitié des 1% les plus riches.

 

Bref, ceux qui se lancent dans la vie avec un filet de sécurité réussissent mieux que ceux qui n’ont pas de matelas familial quand ils tombent.

 

Sourcing:  MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

50% des enfants d’ouvriers restent dans les 10% les plus modestes
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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 15:43
Dans son discours fleuve du 9 juillet dernier, le Président de la République a dit « la retraite n’est pas un droit pour lequel on a cotisé toute sa vie ; la retraite est [ce] que les actifs payent pour les retraités ».

Dans son discours fleuve du 9 juillet dernier, le Président de la République a dit « la retraite n’est pas un droit pour lequel on a cotisé toute sa vie ; la retraite est [ce] que les actifs payent pour les retraités ».

SOCIETE / RETRAITE

 

COMMUNIQUÉ DE FO


Non, monsieur le Président, la retraite n’est pas une prestation d’assistance !
 


Dans son discours fleuve du 9 juillet dernier, le Président de la République a dit « la retraite n’est pas un droit pour lequel on a cotisé toute sa vie ; la retraite est [ce] que les actifs payent pour les retraités ».

 

 

Le Président de la République fait donc de la retraite, non plus un droit à pension mais un « accès à un droit », comme il l’explique pour le chômage.

 

Le système selon lequel les « actifs paient pour les retraités » porte un nom : la répartition. L’autre forme connue pour verser une prestation retraite s’appelle la capitalisation.

 

La concertation qui se déroule en ce moment avait, semble-t-il, arrêté clairement le choix de la répartition, comme elle avait arrêté une « technique d’acquisition des droits » en points.

 

La déclaration présidentielle doit-elle être interprétée comme un changement radical dans la couverture du risque vieillesse ?

 

De même, la phrase pour le moins ambiguë au sujet de la réversion – « rien ne changera pour les retraités d’aujourd’hui » – va à l’encontre des propos de Madame BUZYN à l’Assemblée nationale le 11 juillet et amplifie l’inquiétude, voire le malaise, qui règne autour du traitement futur des réversions.

 

 

Force Ouvrière rappelle à cette occasion son opposition totale à toute mise sous condition de ressources dans le futur système universel et son attachement au système par répartition.

 

Paris, le 13 juillet 2018

 

 

Philippe Pihet
Secrétaire confédéral
Département des Retraites et de la Prévoyance complémentaire

Non, monsieur le Président, la retraite n’est pas une prestation d’assistance !
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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 12:34
La protection sociale : un gâteau que l’Etat a hâte de digérer !

SOCIETE / PROTECTION SOCIALE

 

La protection sociale :

un gâteau que l’Etat a hâte de digérer !

 


Un nouvel amendement au projet de loi constitutionnelle sur la Sécurité sociale vient d’être déposé.

 

Il confirme les intentions du gouvernement : mettre la main sur tous les régimes obligatoires qui ne sont pas directement au sein de la Sécurité sociale, en particulier les retraites complémentaires (Agirc-Arrco) et l’assurance chômage.

 

Un nouvel amendement au projet de loi constitutionnelle sur la Sécurité sociale vient d’être déposé. Il confirme les intentions du gouvernement : mettre la main sur tous les régimes obligatoires qui ne sont pas directement au sein de la Sécurité sociale, en particulier les retraites complémentaires (Agirc-Arrco) et l’assurance chômage.

 

 

L’argument est pernicieux : « la logique sous-jacente à chacune de nos politiques sociales est restée la même depuis la création de la Sécurité sociale ». Oui, car il s’agit de la logique fondamentale d’égalité et de solidarité, mise en œuvre par des assurances sociales sous gestion paritaire.

 

Et pourtant, aussitôt de balayer : « les défis sociaux et sanitaires auxquels nous sommes confrontés ne sont plus ceux de l’après-guerre ». Ces principes fondamentaux doivent-ils alors changer ?!

 

Encore une fois, sous couvert de « modernité », de dualité « ancien monde / nouveau monde », l’État veut nous faire croire qu’un changement constitutionnel est nécessaire pour améliorer la prise en charge des risques sociaux, notamment de la dépendance.

 

C’est faux.

La Sécurité sociale a été créée par ordonnance en 1945, et c’est une autre ordonnance, en 1967, qui a créé ses branches actuelles (Maladie, Famille, Vieillesse, Recouvrement des cotisations).

 

Il n’y a pas eu besoin de modifications constitutionnelles.

 

Pour Force Ouvrière, il est évident que cette modification ne vise pas la Sécurité sociale directement, mais tous les cadres collectifs qui ont été créés.

Non pas pour améliorer la prise en charge ou « créer » le nouveau risque Dépendance, mais bien pour casser ces constructions paritaires.

 

Cette modification constitutionnelle serait lourde de sens pour les réformes des retraites et de l’assurance chômage à venir, en privant notamment les interlocuteurs sociaux de leur liberté de négocier.

 

 

 

Il restera les soi-disant droits universels a minima pour les plus démunis, et la soi-disant liberté, de fait imposée, de se protéger comme chacun le peut … Arbitrer entre s’acheter des « points » retraite ou des « points » santé ?

 

Exit la solidarité collective, faites place à la « débrouille » individuelle au nom de la « solidarité » nationale !

 

Pour Force Ouvrière, l’émancipation de chacun, c’est ce que permettent justement nos institutions collectives de protection sociale. Ce serait une erreur historique de vouloir les détruire.

 

Communication Cgt FO

Sourcing:   PHILIPPE PIHET, SERGE LEGAGNOA, in FO Hebdo

 

 

La protection sociale : un gâteau que l’Etat a hâte de digérer !
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11 juillet 2018 3 11 /07 /juillet /2018 13:22
INTERVENTION PRESIDENTIELLE DEVANT LE CONGRES : UNE RECETTE DE GATEAU BIEN INDIGESTE !

INTERVENTION PRESIDENTIELLE DEVANT LE CONGRES : UNE RECETTE DE GATEAU BIEN INDIGESTE !

SOCIETE / Congrès de Versailles

 

Intervention présidentielle devant le congrès

 

Une recette de gâteau bien indigeste !

 

« Si l’on veut partager un gâteau, il faut qu’il y ait un gâteau ».

 

Par ces mots, le Président de la République assume le choix d’une domination de l’économique sur le social. Alors qu’il y a un an il s’était engagé à marcher sur deux jambes – flexibilité et sécurité – il affiche que le volet social pourra attendre encore longtemps avant d’avoir voix au chapitre.

 

Se défendant de mener une politique non pas pour les riches mais pour les entreprises, le chef de l’État va jusqu’à conditionner un projet de société à la « force de l’économie française ».

 

Pour cela, la recette est simple : libérer les freins à la croissance dans les entreprises, délivrer ces dernières de toute règlementation contraignante, et sans une dose de social dans la défense des salariés.

 

Alors que dans la cinquième puissance économique du monde, la valeur du patrimoine des milliardaires atteint un record jamais égalé avec une explosion de 13% sur la première année du quinquennat, c’est d’un cynisme absolu que de sous-entendre qu’il n’y aurait pas de gâteau : il y en a un, et c’est visiblement l’anniversaire des plus riches tous les jours !

 

« Si l’on veut partager un gâteau, il faut qu’il y ait un gâteau »

 

La théorie des 10% de premiers de cordée que Force Ouvrière n’a eu de cesse de condamner est érigée en modèle de société où il ressort de la responsabilité de chacun de s’en sortir seul par « son talent, ses efforts, son mérite ».

 

Au prétexte de liberté et d’émancipation, est instauré le règne de l’individualisation et de la responsabilisation, avec pour seule protection un filet minimal de sécurité censé lutter contre les « inégalités de destin ».

 

A vouloir gérer la France comme une entreprise, le Président de la République est cohérent avec sa vision en souhaitant conclure avec les interlocuteurs sociaux un « nouveau contrat social ».

 

Force Ouvrière sera présente le 17 juillet, pas pour contractualiser mais pour rappeler les principes mêmes de la démocratie sociale ainsi que le rôle des organisations syndicales, et surtout continuer à revendiquer pour que, du gâteau, il ne reste pas que le noyau de la cerise sur lequel les travailleurs se casseront les dents.

 

 

 

 

Paris, le 9 juillet 2018
Pascal Pavageau
Secrétaire général

« Si l’on veut partager un gâteau, il faut qu’il y ait un gâteau ».
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