Le 07 juin...
1914, Italie : 7-14 juin : « Semaine Rouge »
Affrontement entre anarchosyndicalistes et forces de l’ordre à Ancône lors d’une manifestation contre les punitions infligées à deux militaires du contingent. La Confédération générale du travail (Errico Malatesta, Pietro Nenni) lance un appel à la grève générale pour toute l’Italie.
Pendant cinq jours, les grandes villes sont le théâtre de grandes insurrections réprimées par l’armée.
À Ancône et à Bologne, le drapeau rouge est hissé et la république proclamée.
1929 :
Ratification des accords du Latran qui matérialise la naissance de l'État de la Cité du Vatican.
Les accords du Latran, officiellement titrés « Traité entre le Saint-Siège et l’Italie », sont signés au palais du Latran le 11 février 1929 entre l'État italien, représenté par MUSSOLINI, et le Saint-Siège, représenté par le cardinal Gasparri, secrétaire d'État du pape Pie XI.
Ratifiés le 7 juin 1929, ils mettent fin à la « question romaine », survenue en 1870 après la prise de Rome et son annexion au Royaume d'Italie.
Ils réduisent la souveraineté temporelle du pape à la seule Cité du Vatican.
En contrepartie, le catholicisme devient religion d'État en Italie.
Avec l'arrivée du fascisme, cela se traduit par la réforme des lois ecclésiastiques de 1923–1925, favorable à l'Église, mais c'est le discours de Mussolini le 3 janvier 1925 qui marque la restauration de bons rapports entre le Vatican et le gouvernement italien.
Le pape est reconnu comme le chef d'État temporel du Vatican, avec tous les pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire cumulés.
Donc des pouvoirs dictatoriaux.
Le concordat fait du catholicisme la religion officielle de l'État fasciste italien. Les mariages catholiques et les jugements de l'Église en matière matrimoniale prennent effet civil. Les juridictions ecclésiastiques sont reconnues en matière spirituelle et disciplinaire, un prêtre apostat pouvant ainsi se voir refuser un emploi public.
L'enseignement religieux catholique devient obligatoire à tous les niveaux scolaires. Les relations restent relativement bonnes entre l'Église et le gouvernement fasciste jusqu'en 1945.
On aurait pu imaginer la fin des accords du Latran avec l'effondrement du gouvernement fasciste, mais une partie sera confirmée par la nouvelle république italienne qui reconnaît la partie des accords du Latran réglant la question romaine.
Le nouvel État italien reconnaît l'Église catholique et l'État du Vatican mais n'accepte plus formellement les lois catholiques (mais les actes d'état civil religieux, comme le mariage, continuent d'avoir un effet civil).
1933 :
Le pacte d’Entente et de collaboration, Pacte à Quatre modifié en raison de l’opposition des pays de la Petite Entente, est paraphé par les ambassadeurs de France, d’Allemagne hitlérienne, de Grande-Bretagne et par Mussolini.
Ce projet est destiné… à maintenir la paix en Europe dans le cadre de la SDN.
1941 :
Traité entre l'Espagne franquiste et le Vatican : Le Vatican restaure le droit de patronage assorti d’un « serment de fidélité à l’État espagnol » prêté par les nouveaux évêques.
1968,
France : violents affrontements à Flins entre les grévistes de la Régie Renault, épaulés par les étudiants et les forces de l’ordre.
Décès de Gilles Tautin (17 ans), lycéen venu soutenir les grévistes.
7 juin 1788
En France, « journée des Tuiles », à Grenoble.
Le peuple défend le parlement contre l’absolutisme royal.
7 juin 1908
Meeting des terrassiers grévistes à Villeneuve- Saint-Georges
Les terrassiers grévistes tiennent un meeting de protestation et revendicatif à Villeneuve-Saint-Georges où douze cents ouvriers manifestent en présence des troupes, contre le gouvernement et contre la politique de Clemenceau.
Ce fut une journée fiévreuse, chargée d’angoisse, et c’est grâce au sang-froid et à la sagesse des travailleurs que le sang n’a pas coulé.
7 juin 1936
En France, signature des accords de Matignon. Importantes concessions à la vague de grèves.
Comme conséquence de la grève générale de mai-juin 1936, signature des accords de Matignon en France.
Signés dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 à l'hôtel Matignon, sous la présidence du Conseil de Léon Blum (Front populaire), entre la Confédération générale de la production française (CGPF), la Confédération générale du travail (CGT) et l'État.
Ils ont été préparés par le ministre du Travail Jean-Baptiste Lebas.
À la suite de ces accords, en échange de l'évacuation des usines occupées, les ouvriers gagnent des acquis sociaux : Les salaires sont augmentés de 7 à 15 %.
Les ouvriers obtiennent des délégués pour les défendre, on ne peut pas les licencier sans autorisation de l'inspecteur du travail.
Les salariés obtiennent la liberté d'exercice du droit syndical.
Ils obtiennent enfin par les lois du 11 et 12 juin la création de conventions collectives, le passage de la durée du travail à la semaine de 40 heures et 15 jours de congés payés (13 jours de vacances + 2 du week-end).
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