La tournée des voeux
31 décembre 1959
Loi Debré sur l'enseignement privé
Le 31 décembre 1959 est promulguée en France, sous la présidence du général de Gaulle, la loi sur l'enseignement privé, dite loi Debré (du nom du premier ministre Michel Debré).
La loi n°59-1557 se présente comme une charte en quatre points, quatre formules de relations étant proposées aux établissements de l’enseignement libre : établissements hors-contrat, établissements sous contrat simple (l'État rémunère les maîtres), établissements sous contrat d'association (l'État participe aussi aux dépenses de fonctionnement et les familles ont en charge les liens avec le culte), établissements privés intégrés à l'enseignement public (écoles d'entreprise).
Cette loi instaure ainsi un système de contrats entre l'État et les écoles privées qui le souhaitent. L'État accorde une aide mais en contrepartie, les programmes doivent être les mêmes que dans l'enseignement public (le catéchisme devient une option).
L'inspection devient obligatoire et les enfants ne partageant pas la même religion que l'établissement ne peuvent être refusés. Les enseignants sont rémunérés par l'État selon les mêmes grilles indiciaires. En revanche, leurs retraites dépendent du régime général et de caisses de retraites complémentaires, ce qui induit une différence tant dans la rémunération nette (taux de cotisations plus fort) que dans les droits à retraite (retraites ordinairement nettement plus faibles).
La loi a été abrogée par l'ordonnance du 22 juin 2000 pour être intégrée au Code de l'éducation.
Voeux perpétuels depuis ........1905 !
Né-es un 31 décembre.....
378 : Calixte III, pape (Décédé le 6 août 1458).
1491 : Jacques Cartier, navigateur français, découvreur du Canada (Décédé le 1er septembre 1557).
1632 : Abbas II, septième chah Séfévide d'Iran (Décédé le 25 septembre 1666).
1763 : Pierre Charles Silvestre de Villeneuve, officier de la Marine royale française (Décédé le 22 avril 1806).
1776 : Johann Gaspar Spurzheim, neuroscientifique et phrénologue franco-allemand (° 10 novembre 1832).
1805 : Marie d'Agoult (Marie Catherine Sophie de Flavigny, comtesse d'Agoult), femme de lettres française, aussi connue sous le pseudonyme de Daniel Stern (Décédée le 5 mars 1876).
1838 : Émile Loubet, président de la République française de 1899 à 1906 (Décédé le 20 décembre 1929).
1869 : Henri Matisse, peintre fauviste français (Décédé le 3 novembre 1954).
1880 :
George Marshall, militaire et homme politique américain, Prix Nobel de la paix en 1953.
Il est à l'origine d'un projet auquel il laisse son nom : le plan Marshall, visant à apporter une aide économique à l'Europe (Décédé le 16 octobre 1959).
George Catlett Marshall, Jr. né le 31 décembre 1880 à Uniontown et mort le 16 octobre 1959 à Washington, est un général d'armée américain (General of the Army) au cours de la Seconde Guerre mondiale, et fut l'un des principaux conseillers et stratèges du président Roosevelt pour la conduite du conflit.
Après la guerre, George Marshall est chargé de mettre fin à la guerre civile chinoise avec la mission Marshall puis est à l'origine d'un projet auquel il laisse son nom : le plan Marshall, visant à apporter une aide économique à l'Europe.
1905 :
Guy Mollet, homme d'État français, secrétaire général de la SFIO de 1946 à 1969, président du Conseil sous la IVème République (Décédé le 3 octobre 1975).
1928 : Maurice Sinet, dit Siné, dessinateur et caricaturiste français (Décédé le 5 mai 2016).
1937 : Anthony Hopkins, acteur américain d'origine britannique.
1942 : Andy Summers, anglais, guitariste du groupe The Police.
1948 : Donna Summer, chanteuse américaine (Décédée le 17 mai 2012).
Donna Summer, née Andrea Gaines le 31 décembre 1948 à Boston et morte le 17 mai 2012 à Key West en Floride, est une chanteuse disco et pop-rock américaine. Elle est un mythe de la musique disco des années 1970 et 1980.
1951 : Tom Hamilton, bassiste du groupe Aerosmith.
Quelques tableaux d'Henri Matisse
Le 31 décembre....
1838 :
Naissance de Jules Dalou, sculpteur français, dans une famille d’artisans gantiers.
Ses parents protestants l’élèvent dans la laïcité et l’amour de la République. Ami d’Auguste Rodin. On le retrouve officier au 83e bataillon des fédérés en 1871.
Gustave Courbet que l’on vient d’élire à la Fédération des artistes de Paris, appelle Dalou auprès de lui et le fait nommer administrateur provisoire adjoint au musée du Louvre, au côté d'Henry Barbet de Jouy, avec pour mission de protéger les collections du vandalisme.
Le 17 mai, Dalou et sa famille, pour mener à bien sa surveillance, s’installent dans le musée. Au lendemain de la Semaine sanglante, Dalou, sa femme et leur fille sont menacés en tant que Communards, contraints à l'exil.
Le 1er mai 1874, le 3e Conseil de guerre de Paris le condamne aux travaux forcés à perpétuité par contumace pour ses fonctions d'officier dans la Commune et son poste d'administrateur adjoint du Louvre.
Ayant refusé de demander grâce, ce n’est qu’en mai 1879, après avoir été amnistié sous la présidence Jules Grévy que Dalou et sa famille rentrent enfin d’exil. Dalou retourne en France après avoir concouru pour une statue monumentale de la République destinée à la place de la République à Paris. L’envoi de Dalou ne correspondant pas aux critères requis, le jury choisit finalement le projet des frères Morice, le Monument à la République.
Cependant son groupe Le Triomphe de la République est commandé par la municipalité pour être érigé sur la place du Trône, renommée place de la Nation en 1880. Le Salon de 1883 le révèle enfin au grand public français. Il y expose les plâtres de ses deux haut-reliefs: La Fraternité des Peuples (également connu sous le titre la République) et Mirabeau répondant à Dreux-Brézé, pour lequel on lui remet la médaille d'honneur.
Aujourd'hui le bronze du Mirabeau répondant à Dreux-Brézé, achevé en 1890, acquis par l'État, orne la salle Casimir-Perier du Palais Bourbon à Paris. En hommage au peintre dont il admire l'œuvre, Il exécute le Monument à Eugène Delacroix, Jardin du Luxembourg (1890). Il réalise entre autres, les monuments à Charles Floquet au cimetière du Père-Lachaise (1897), à Lazare Hoche à Quiberon (1902).
Il conçoit un projet de Monument à Victor Hugo au Panthéon (1886), un projet de Monument à la Justice pour le Palais Bourbon (1892), et un projet de Monument aux Orateurs destiné au Panthéon (1896-1898), tous les trois non réalisés.
On lui commande les gisants d'Auguste Blanqui (1885), celui de Victor Noir (1890), et le médaillon en bronze de Charles Amouroux (1885), tous visibles au cimetière du Père-Lachaise. Il n'a pas le temps de mener à bien son dernier grand projet, un Monument aux Travailleurs (ou Monument aux Ouvriers), dont l'idée lui vient en 1889 au lendemain de la première inauguration du Triomphe de la République.
Le formalisme de la cérémonie et les défilés militaires avaient tenu le peuple à l'écart de cette manifestation officielle. Dalou en avait été déçu. Fidèle à son idéal républicain, il eut souhaité que cette inauguration soit l'occasion d'une grande fête populaire et démocratique (ce qu'elle fut lors de l'inauguration du bronze en 1899).
Son idée est de rendre un hommage au monde des ouvriers, des artisans et des paysans en leur dédiant cette œuvre dont ils constituent le sujet central. À la fin de sa carrière il décrit ce projet en ces termes : « Je crois avoir enfin trouvé le monument aux Ouvriers que je cherche depuis 1889.
La disposition générale tiendrait de l'insigne de Priape, Dieu des Jardins, emblème de la création, de la borne, berceau et tombe du pauvre, enfin du tuyau de l'usine, prison où se passe sa vie. Sobre, sans moulure ni ornement, je désire qu'il ait l'aspect grave et imposant, s'il se peut, que le sujet comporte. L'exécuterai-je ? Là est la question. Je suis bien âgé et de plus ma santé est bien débile ». (Mort en 1902).
31 décembre 1936
En France, loi sur la conciliation et l’arbitrage obligatoire des conflits du travail.
31 décembre 1958
En France, convention collective entre le Conseil national du patronat français (CNPF) et les organisations syndicales de salariés représentatives au plan national pour mettre en place le régime d’assurance chômage.
31 décembre 1990
En France, publication au Journal Officiel de l’institution par la loi de Finances de la Contribution sociale généralisée (CSG).
FO a dénoncé cet "impôt masqué" qui vise à étatiser la Sécurité sociale
En effet, la CSG est intégrée au budget de l’État, contrairement aux cotisations qui financent traditionnellement les caisses de Sécurité sociale et qui constituent un salaire différé.
Ce caractère salarial des cotisations de Sécurité sociale donnait sa légitimité au contrôle exercé par les organisations syndicales de salariés sur son utilisation par les Caisses.
2010, Tunisie :
Des avocats ont été malmenés — « frappés, pourchassés et insultés » — par la police à Tunis et dans plusieurs villes de Tunisie — Grombalia, Sousse, Monastir, Mahdia, Gafsa et Jendouba —, alors qu'ils tentaient d'exprimer leur appui à la population de Sidi Bouzid, région en proie à des troubles sociaux.
Le Conseil de l'ordre dénonce «un usage sans précédent » de la force et « une sauvage agression visant à faire taire les avocats » et affirme que ceux-ci « sont déterminés à défendre la liberté d'expression » et « le droit des habitants de Sidi Bouzid et d'autres régions démunies à l'emploi, à la dignité ».
Article initial du 31 décembre 2011, régulièrement mis à jour tous les 31 décembre,
2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018
Le 31 décembre 2019, 17H48
Dernier article éphéméride 2018. Merci pour vos connections et votre fidélité à nos articles, avec les meilleurs voeux pour 2019 de l'équipe rédactionnelle.
Prochain rendez-vous le 1er janvier 2019
Tous nos meilleurs voeux pour 2020
2019
Réforme des retraites, mobilisations, grèves et manifs......
Chaque jour, on nous annonce à la télé le coût de la grève, quotidiennement réadapté en fonction des aléas de la météo et de l’enneigement des pistes de ski.
Et les délocalisations, les entreprises fermées, les régions abandonnées, les emplois supprimés, les jobs sous payés, les services publics étranglés, ça ne coûte rien car c’est offert par le contribuable ?
C’est beau comme un conte de nouvel an.
Quelques belles tables de réveillon & Risoto aux St. Jacques pour finir l'année
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