Grde Distri / LACTALIS
Plusieurs milliers de boites auront été vendus dans les enseignes de la grde distri après l'annonce de retrait ou de destruction des produits incriminés.
Les enseignes de distribution défaillantes dans leur responsabilité ont mis en danger la vie de nourrissons.
Les distributeurs pris dans l'engrenage de l'affaire Lactalis.
Tout pour le profit, aucune précaution, entre colère et incompréhension des parents, les enseignes font profil bas........après coup, devant la réprobation générale, et pourtant elles connaissaient les risques encourus, et avaient obligation de retirer les produits incriminés.
Les grandes enseignes qui ont vendu des produits Lactalis visés par une procédure de rappel devraient être menacés de poursuites judiciaires.
« Il y a eu des trous dans la raquette » du rappel, a reconnu Michel-Edouard Leclerc. -
Après Leclerc, Carrefour, Casino, Système U, Cora, InterMarché et Auchan ont reconnu à leur tour avoir vendu des boîtes de lait infantiles Lactalis.
De nombreuses voix se font entendre pour demanderl a création d'une commission d'une enquête parlementaire.
« Un bug inadmissible » chez Leclerc, mais qui plonge toutes les enseignes françaises de la grande distribution dans l'embarras.
Plusieurs grands groupes ont reconnu avoir vendu des boîtes de lait infantile Lactalis qui auraient dû être retirées des rayons.
Déjà dans la tourmente depuis plusieurs semaines, Lactalis a dû suspendre, ce jeudi, toutes les activités à Craon, le site où les lots contaminés ont été repérés.
L'entreprise a annoncé une mesure de chômage partiel jusqu'au 4 février pour les 250 salariés du site.
Le scandale s'élargissant, des parlementaires commencent aussi à élever la voix. Comme le député Nouvelle gauche Boris Vallaud qui a appelé les ministères « concernés » à convoquer « dès aujourd'hui » Lactalis et les dirigeants de la grande distribution.
« Manifestement, il y a des dysfonctionnements dans les procédures et de contrôle et de mises en oeuvre des procédures de rappel », a-t-il déclaré sur CNews.
Même indignation de l'autre côté de l'échiquier politique. Geoffroy Didier, secrétaire général délégué des Républicains (LR), a demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire.
Les enseignes de distribution affichent leur engagement dans les contrôles, la dimension environnementale, et se donnent en exemple du commerce alimentaire !
« Je crois que les excuses commerciales qui ont déjà d'ailleurs commencé de la part de certains groupes de grande distribution, les rapports administratifs qui vont s'accumuler ne suffiront absolument pas et qu'il faudrait qu'une commission d'enquête parlementaire soit créée, et que les responsabilités soient non seulement prononcées mais aussi exercées, c'est-à-dire avec des sanctions exemplaires », a plaidé le député européen.
Plusieurs autres enseignes prises dans l'engrenage
Si Leclerc a été le premier à avouer avoir continué à vendre des lots contaminés, il a été suivi de près par ses concurrents.
Le groupe Auchan a lui aussi annoncé mercredi avoir vendu 52 boîtes de lait infantile Lactalis qui auraient dû être retirées de ses rayons.
« Malgré le retrait effectif de 36.000 produits, 52 produits supplémentaires - des boîtes de lait infantile - ont échappé à la vigilance de nos équipes et ont été vendus après la date du rappel sur 28 magasins (hypermarchés et supermarchés) », écrit Auchan, qui se dit « consterné et présente ses excuses pour ces erreurs subies par ses clients ».
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Intermarché a également fait amende honorable. Mis en accusation par une de ses clientes, qui dit avoir acheté le 3 janvier l'un des produits incriminés, le distributeur a déclaré ce mercredi qu'il arrêtait « définitivement » de commercialiser le lait infantile Lactalis de la marque Milumel. En parallèle, une enquête interne a été ouverte.
Système U a de son côté vendu 384 boites de lait qui auraient dû être retirées des rayons, selon un communiqué publié ce mercredi soir.
« Des trous dans la raquette »
Le groupe avait indiqué mener des « vérifications » pour s'assurer qu'aucun produit n'a échappé à sa vigilance. Face à la multiplication des accusations, les autres distributeurs font de même.
« L'incident chez Leclerc a attiré notre attention donc on mène actuellement des investigations, sous forme d'audit interne, pour vérifier que les procédures de rappel ont bien été appliquées dans chacun de nos magasins », a déclaré le porte-parole de Système U.
De son côté, Carrefour, qui affirme avoir été « très vigilant sur cette question », avec également la mise en place « d'un plan de contrôle renforcé pour s'assurer de la destruction des stocks des produits concernés », annonce désormais que 434 produits qui auraient dû être retirés de ses rayons ont été vendus.
Empêcher le scandale qui vient
« A partir d'une analyse des tickets de caisse, 602 acheteurs ont déjà été identifiés » et « la moitié d'entre eux ont déjà été appelés », a indiqué Leclerc, soucieux d'endiguer le scandale qui s'étend désormais au-delà de l'usine Lactalis.
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Ces dysfonctionnements sont désormais dans le viseur du Gouvernement.
Interrogé sur RTL, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement a estimé qu'« il faudra déterminer les responsabilités et cela sera fait avec la plus grande rapidité et sévérité si celles-ci sont avérées ».
COMMENT FONCTIONNE LA PROCÉDURE DE RAPPEL DE PRODUITS ?
La procédure est mise en place par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui, après un contrôle ou un signalement, se résout à retirer les produits de la vente.
C'est au fabricant des produits qu'incombe la responsabilité de mettre en place la procédure. La société informe alors ses clients et communique sur le sujet par voie de presse. Les associations de consommateurs relaient également ces informations auprès du grand public.
En parallèle, la DGCCRF
mène des contrôles aléatoires pour « vérifier l'effectivité des mesures ».
Sourcing: Agathe Mercante, in les échos.fr
@agathe_mercante
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0301129374199-les-distributeurs-pris-dans-lengrenage-de-laffaire-lactalis-2143851.php#x2mviAVWYDljTsLu.99
Billet d'humeur
Lait infantile : la crise s'accentue chez Lactalis.
Manque de vigilance, laxisme, appât du gain, marges et profits........La grde distri dans tous ses états avoue du bout des lèvres ses errances, après avoir été prise avec les mains jusqu'au cou dans la boite de lat !
La Grde distri évoque des dysfonctionnements pour les uns, un bug pour d'autre pour camoufler les insuffisances et le laxisme commerciale qu'elle affiche en la matière, alors que seul l'appât du gain la motive.
Entre omerta et opacité, toutes les enseignes ont commercialisé les produits incriminés après les avis de retrait, bien conscients des dangers encourus par les nourrissons. La tromperie une fois dévoilée, les enseignes tentent de jouer la transparence pour s'exonérer.
Qui pensent t'elles tromper?
Entre l'omerta des uns et des autres sur ce scandale sanitaire, il est évident pour les distributeurs, habitués de longue date à bafouer toutes les règles sociales, qu'ils ne trouvent rien à redire au fait de laisser sur le marché des produits nocifs, toxiques pour la santé des nourrissons.
L'appât du gain et le gavage d'actionnaires sont plus élevés que la notion de la prévention et de la sécurité sanitaire alimentaire.
Il faut se souvenir que ces délinquants veulent nous vendre des médicaments !
Irresponsables ils sont...
Indécrottables !
BM
Appât du gain, laxisme, délinquance sanitaire........tout est en place pour un scandale sanitaire alimentaire qui met en danger la vie de nourrissons. Tous coupables de ces comportements inacceptables !
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