Article initial du 10 avril 2019, 14H31
Mis à jour & documentation le 12 avril 2019, 14H51
PROTECTION SOCIALE / Santé au travail
Santé au travail
la discussion enfin sur les rails
- FO souhaite une véritable négociation et pas un simulacre de concertation.
- C ela fait des mois que le dossier était en suspens et que FO demandait son ouverture : le gouvernement vient enfin de lancer une pré-concertation sur la santé au travail, au sein du Conseil d’orientation des conditions de travail (COCT).
Dans une lettre d’orientation transmise aux interlocuteurs sociaux le 13 mars, il leur donne trois mois pour déterminer les points qui relèveront d’une négociation interprofessionnelle d’une part, et d’une concertation d’autre part. Ils s’appuieront pour ce faire sur pas moins de quatre rapports publiés cette année et en 2018 — portant respectivement sur les risques chimiques, les pathologies professionnelles dans l’industrie, les arrêts de travail et sur l’organisation du système de prévention.
Ce dernier rapport, dit rapport Lecoq, est très critiqué par FO car il propose la fusion des différents acteurs de la santé au travail dans une instance nationale unique, ainsi qu’une régionalisation de la prévention. Une telle évolution éloignerait les acteurs du terrain, explique Serge Legagnoa, secrétaire confédéral FO.
Seule la gestion paritaire du système de santé au travail peut garantir une véritable protection de la santé des travailleurs.
- Pour le renforcement de la médecine du travail
Pour FO, la question des moyens financiers et humains au service de la santé au travail est primordiale. La confédération revendique l’affectation des excédents de la branche Accidents du travail - maladies professionnelles (AT-MP) à une véritable politique de santé au travail.
Cela passe notamment par le renforcement de la médecine du travail.
Alors que le gouvernement évoque dans sa lettre de cadrage une négociation éventuelle et une concertation, FO appelle de ses vœux une véritable négociation et pas un simulacre de concertation. La confédération estime qu’un maximum de champs doivent y être abordés.
Parmi les priorités listées par l’organisation syndicale :
l’amélioration de la traçabilité des risques, les risques psychosociaux (prévention et prise en charge), la prévention de la désinsertion professionnelle, notamment pour les plus âgés, écartés du marché du travail, sans oublier le suivi médical des salariés.
Sur ce dernier chapitre, il s’agit de raccourcir le délai entre deux visites médicales, qui peut aujourd’hui atteindre cinq ans.
Sourcing: FRANÇOISE LAMBERT, in fo.fr
Dire que le travail est censé être notre « deuxième Maison » ! Et c’est la souffrance au travail qui épuise les femmes et les hommes 😟.
C’est par un travail qui nous plaît,
C’est par un travail bien managé,
C’est par des moyens humains suffisants,
C’est par un environnement de travail sain,
Que nous pouvons prétendre
à une bonne qualité de vie au travail.
Être sur un conflit de valeurs
citées ci-dessus entraînent
des impacts sur la santé des salariés,
D’où une situation d’isolement, d’incompréhension suivie d’un burn-out 😒
Burn-out qui peut conduire
à une inaptitude totale !
Résultat des courses ?
La deuxième maison du salarié
est « brûlée » !
Sa vie sociale s’en voit détruite !
C’est un divorce obligé
du salarié et de son métier !
Et cela va-t-il de mal en pis
Remerciements, texte source Aïcha Maçna Dadi
L’Assemblée Nationale vient de voter en 1ère lecture le projet de loi dit « d’organisation et de transformation du système de santé » une véritable machine à broyer l’offre de soins, l’hôpital public, le statut des médecins et tous les personnels.
Comme la loi travail, La loi santé prévoit le recours aux ordonnances.
C'est la conception du dialogue et de la démocratie selon Macron.
Parmi l’armada d’outils de destruction contenu dans la loi santé: - la labellisation de 600 hôpitaux publics qui deviendraient « Hôpitaux de proximité », où il n’y aurait plus, ni service d’urgence, ni bloc opératoire, ni maternité. -l’adhésion obligatoire au Groupement Hospitalier de Territoire pour tous les Hôpitaux Publics et l’ouverture au privé. L’accélération des fusions comme celle de St Nicolas et du CHU.
La fin du statut de Praticien Hospitalier actuel, véritable pilier de l’Hôpital Public.
C’(est la remise en cause de leur indépendance vis à vis des directions ! la ministre Buzyn ne remet pas en cause l’objectif annoncé de 1,2 milliards € d’économies sur la masse salariale des établissements de santé. Les hôpitaux, comme le CHU vont maintenir leur plan d'économies!! Ces mesures amèneront la fermeture de milliers de lits et la suppression de centaines de services (médecine, chirurgie, obstétrique).
- NON A LA LOI SANTE/BUZYN
- L’HOPITAL PUBLIC A BESOIN DE LITS ET D’EFFECTIFS SUPPLEMENTAIRES !!
Blog publication, 10 avril 2019, 14H46
Mis à jour & documentation le 12 avril 2019, 14H51
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