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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
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Le Premier ministre Manuel Valls a dégainé l'arme du 49-3 dès l'ouverture des débats à l'Assemblée nationale, où le projet de loi Travail revenait en deuxième lecture le 5 juillet. FO dénonce l'autoritarisme du gouvernement et appelle à poursuivre le combat. Le débat sur le projet de loi Travail à l'Assemblée nationale est clos avant même d'avoir commencé.
Le Premier ministre, dans un entretien au JDD daté du 19 juin, a appelé les syndicats opposés à la loi Travail à « annuler eux-mêmes » les manifestations prévues les 23 et 28 juin et a laissé entendre qu’elles pourraient être interdites.
Dans Le Parisien daté du 20 juin, Jean-Claude Mailly estime qu’une interdiction serait « assez incroyable » et « poserait un sacré problème de démocratie ».
Si le droit de manifester n’est pas clairement inscrit dans la Constitution de la Ve République, il figure dans la Déclaration des droits de l’homme de 1789, qui lui sert de préambule. Ce texte stipule que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».
Recours auprès du tribunal administratif
Il est aussi consacré par la Convention européenne des droits de l’homme, qui protège « la liberté de manifester ses convictions », ainsi que « la liberté de réunion », dans la limite de la sûreté publique.
La liberté de manifester est régie par le code de la sécurité intérieure. La déclaration préalable en mairie (ou à la préfecture de police à Paris) au moins trois jours en amont est obligatoire.
Une manifestation peut être interdite si elle est « de nature à troubler l’ordre public ».
Or, ni l’objet de la manifestation « Contester le projet de loi Travail », ni les organisateurs (deux des principales confédérations syndicales représentatives) n’entrent dans cette définition.
L’interdiction peut, dès lors, légitimement être comprise comme une atteinte à la liberté de manifester cette contestation… que ne supporte plus le gouvernement !
Comme chaque année depuis 1980, FO est de la partie au sein de la caravane " publicitaire " et participe, à sa façon, à l'événement sportif populaire par excellence. Comme le souligne l'éditorial du Secrétaire général de la Confédération syndicale, Jean-Claude Mailly, " cet évènement revêt une caractéristique propre : celle d'articuler le collectif et l'individuel et d'incarner, malgré l'aspect compétition, la solidarité ".
Comment garantir les droits des travailleurs dans la myriade d’entreprises sous-traitantes des multinationales ?
Catelene Passchier, porte-parole sur cette question du groupe des travailleurs à l’OIT (Organisation internationale du travail), fait le point.
L’OIT a consacré une des commissions de sa conférence annuelle à la question du travail décent dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. C’est une première ?
Catelene Passchier :
Il s’agissait en effet d’ouvrir la discussion. Cela a été fait dans le cadre de ce que l’on appelle une « discussion générale », c’est-à-dire qu’à cette étape elle ne portait pas sur l’élaboration d’un outil normatif concret, convention ou recommandation. Il s’agissait plutôt de fixer un programme d’action de l’OIT et de ses trois composantes (les organisations des travailleurs, celles des employeurs et les gouvernements).
Quel est l’objectif du groupe des travailleurs ?
Catelene Passchier :
Les représentants des travailleurs sont convaincus que les outils existants, comme les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme, sont utiles mais insuffisants pour lutter contre le déficit de travail décent dans les chaînes d’approvisionnement. Ils considèrent qu’il faut prendre des mesures plus contraignantes et exécutoires pour garantir que les entreprises, en particulier les grandes marques et les entreprises dominantes, prennent davantage leurs responsabilités et que l’on puisse leur demander des comptes.
Comment ont réagi les employeurs ?
Catelene Passchier :
Ils refusaient d’admettre que le système des chaînes d’approvisionnement a des effets secondaires négatifs à grande échelle et de nature systémique, avec des entreprises dirigeantes qui profitent délibérément de salaires très bas et d’un manque de protection des travailleurs dans des pays où les gouvernements et la réglementation du travail sont faibles. Bien sûr, dans un premier temps ils ont refusé d’ouvrir la porte à de possibles normes (comme une convention) sur les chaînes d’approvisionnement.
Comment cela s’est-il terminé ?
Catelene Passchier :
Nous avons pu, avec le soutien de gouvernements, exercer une forte pression sur les employeurs et nous avons fini par trouver un accord sur un plan d’action ambitieux qui inclut, entre autres choses, la possibilité d’une nouvelle discussion sur des mesures plus contraignantes et de nouvelles normes. Nous estimons également positif que la question de la protection des droits fondamentaux des travailleurs dans les zones franches d’exportation ait été prise en compte, ainsi que celle de la promotion du dialogue social transfrontalier, par exemple dans le cadre d’accords-cadres internationaux.
Focus : Des « travailleurs cachés »
Selon un rapport de la CSI (Confédération syndicale internationale), cinquante des plus grandes sociétés au monde n’emploient directement que 6 % des travailleurs de leurs chaînes d’approvisionnement.
L’OIT estime que le nombre d’emplois y a augmenté, passant de 295 millions en 1995 à 453 millions en 2013, ce qui représente plus d’un cinquième de la population active mondiale.
Très souvent cette main-d’œuvre sous-traitante se compose de « travailleurs cachés », c’est-à-dire non déclarés par leurs employeurs et ne bénéficiant donc d’aucun droit ni d’aucune protection sociale.
Le mépris ça suffit ! Le gouvernement doit entendre !
Le mépris ça suffit ! Le gouvernement doit entendre !
La journée du 23 juin a démontré une nouvelle fois la grande détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d’emplois et retraité-es, à poursuivre la mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi Travail et des nouveaux droits.
De nombreuses actions multiformes ont eu lieu dans tout le pays, malgré toutes les tentatives du gouvernement pour discréditer le mouvement social, en agitant la peur et la remise en cause des libertés fondamentales à travers l’interdiction du droit à manifester à Paris.
Le climat social de notre pays se détériore, en témoigne les dégradations commises au siège de la CFDT hier soir. Les organisations syndicales et de jeunesses condamnent ces actes. Elles réaffirment leur attachement à la démocratie et au pluralisme d’expressions. Quelles que soient les positions des uns et des autres, les organisations syndicales représentent des salarié-es et à ce titre, elles doivent être respectées.
Le 23 juin a été également une journée importante de votation citoyenne.
C’est d’ores et déjà plusieurs centaines de milliers d’expressions des salarié-es, jeunes, privé-es d’emplois et retraité-es qui réaffirment très majoritairement leur opposition au projet de loi travail, particulièrement sur : l’inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l’emploi, les conditions de licenciement, le référendum d’entreprise, la médecine du travail.
C’est lors d’une nouvelle journée d’actions, de grèves et de manifestations, le 28 juin, que seront remises ces votations auprès des préfectures dans les départements et auprès de la présidence de la République. Les organisations tiendront une conférence de presse le 28 juin au matin.
Le Président de la République persiste dans son refus d’entendre le mouvement syndical et les 70% de français-es opposé-es au projet de loi travail. Un tel mépris est inqualifiable.
Le gouvernement a la responsabilité pleine et entière de trouver une issue à cette crise.
Si le gouvernement reste sourd, elles appelleront à poursuivre la mobilisation durant le débat parlementaire, début juillet. Elles se retrouveront le 29 juin.
Les organisations apportent leur soutien à la journée de mobilisation contre la loi Peeters de ce jour en Belgique et leur ont adressé un message de solidarité.
Plus de 120 rassemblements et défilés, ont eu lieu ce jeudi 23 juin dans toute la France. A Paris, la manifestation était très encadrée du fait du parcours choisi pour éviter les incidents. Elle s'est déroulée aussi sous haute surveillance. Au-delà de l'épisode interdiction puis autorisation du cortège, l'essentiel demeure le projet de loi Travail.
Dans la rue, dans les UD, dans les entreprises et les administrations, les votations se succèdent. Au centre des préoccupations, l’article 2 mais également les salaires et l’emploi.
Direction le Gers, où les syndicats se sont répartis, samedi 18 juin, vingt-deux mairies et chefs-lieux de canton. Objectif : faire voter un maximum de personnes. De nombreuses questions fusent sur la loi Travail, notamment sur l’article 2. Beaucoup en ont entendu parler dans la presse mais ils veulent savoir ce qu’on en pense à Force Ouvrière.
L’UD a d’ores et déjà prévu de remettre les bulletins au préfet lors d’un rassemblement place de la Libération à Auch.
Urnes tous azimuts dans le Puy-de-Dôme
Dans le Puy-de-Dôme, Fréderic Bochard, le secrétaire général de l’UD, est ravi. Le combat contre la loi Travail a donné une belle visibilité à Force Ouvrière dans le département. Les votations se multiplient depuis leur coup d’envoi, le 9 juin, place de Jaude à Clermont-Ferrand.
« Ces votations sont un excellent moyen de discuter du projet de loi et surtout d’organiser des actions », se réjouit-il. De nombreuses entreprises ont accueilli des urnes, comme chez Aubert et Duval, Auvergne aéronautique et Issoire aviation.
Chez MSD-Chibret, la section CFDT s’est désolidarisée de la ligne de sa confédération et appelle à la votation.
Dans le secteur public votations également, comme au CHU de Clermont où des bureaux de vote ont été installés. Urnes dans les lycées aussi où les heures mensuelles d’information syndicale ont donné lieu à des débats sur les violences policières et l’autoritarisme du gouvernement.
Dans les locaux de l’UD, chaque réunion est une occasion de voter. Comme lors de cette assemblée générale, qui, le 11 juin, a rassemblé une cinquantaine d’assistantes maternelles.
Salaires et emploi sont au centre des préoccupations et, partout, le 49-3 et l’interdiction de manifester relancent la mobilisation.
À Paris, enfin, l’UD a sorti son grand parasol rouge les 13 et 21 juin. La première votation a eu lieu place Jules-Joffrin, en face de la mairie du 18e. Hasard ou non ? Myriam El Khomri y est élue depuis 2008. La seconde à la gare Saint-Lazare : les tracts s’y sont écoulés à la vitesse grand V, les personnes partant au travail s’attardant quand même quelques minutes avant de s’engouffrer dans le métro.
La remise des votations dans les préfectures et au gouvernement donnera lieu à des rassemblements dans toute la France le 28 juin.
Sourcing: FO Hebdo / NADIA DJABALI
Loi travail, journées d’action du 23 et du 28 juin 2016
Tant que le Gouvernement ne revoit pas sa copie, FO reste opposé à la loi travail, et continue d’appeler les salariés et retraités à se mobiliser contre ce texte anti-social.
La FGTA-FO soutient la Confédération dans cette démarche et demande aux salariés de ses secteurs de se rapprocher de leurs Unions départementales FO respectives pour participer aux journées d’action du 23 et du 28 juin 2016.
Lettre ouverte à M. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur
Courrier signé par les organisations syndicales en réponse au Ministère de l’Intérieur concernant la tenue de la manifestation du 23 juin.
Monsieur Bernard Cazeneuve
Ministre de l’Intérieur
Place Beauvau – 75008 Paris
Montreuil, le 20 juin 2016
Monsieur le Ministre,
Nous venons de prendre connaissance de votre courrier daté du 20 juin nous demandant de renoncer à la tenue de la manifestation prévue ce jeudi 23 juin.
Cette manifestation déclarée à la Préfecture de police par courrier daté du 16 juin devait se tenir de la place de la Bastille à la place de la Nation.
Vous nous avez proposé d’étudier l’alternative consistant à renoncer à ce parcours au profit d’un rassemblement statique.
Or, ceci est une remise en cause d’un droit fondamental, la liberté de manifester puisque votre proposition ne constitue par une réelle alternative. En effet, nul doute qu’un tel rassemblement serait beaucoup plus dangereux pour la sécurité de nos militants.
En effet, lors des dernières manifestations, il ne vous aura pas échappé que c’est dans les lieux d’arrivée des manifestations que les tensions ont été les plus vives. Les « casseurs » n’étant pas stoppé dans leur progression, ils se retrouvent face aux forces de l’ordre et à notre service d’ordre au point d’arrivée. Nous avons tous pu constater que les échauffourées les plus graves ont eu lieu à ce moment-là.
Nous réfutons d’ailleurs l’affirmation contenue dans votre courrier selon laquelle certains militants syndicaux auraient délibérément agressé des forces de l’ordre.
Ce semblant d’alternative n’est pas acceptable. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons de nous faire une nouvelle proposition de manifestation garantissant la sécurité de tous.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations distinguées.
Le guide pratique de la formation professionnelle 2016
Le guide pratique de la formation professionnelle 2016
De l’éducation ouvrière à la sécurisation des parcours professionnels, tel pourrait être le résumé historique, quoique trop rapide et simplificateur, de l’évolution de la formation professionnelle.
Cette question centrale du rapport de l’individu au travail a d’ailleurs toujours été au coeur de la confrontation sociale entre patronat et mouvement syndical.
Oeuvre émancipatrice, culture de soi pour les autres, déjà au temps des compagnonnages, les anciens assuraient la formation professionnelle des plus jeunes, organisaient les « leçons de trait », d’autant plus indispensables que la plupart de ces apprentis n’avait pas fréquenté l’école.
Ainsi, tout au long du XIXè siècle, la lente constitution du mouvement syndical s’organise, notamment, autour de l’éducation des travailleurs.
Lors de l’exposition universelle de Vienne en 1873, la délégation ouvrière écrivait dans son rapport : " Par l’instruction, l’ouvrier saura mieux comprendre ses véritables intérêts".
"Nous demandons que cette instruction soit professionnelle, car patrons et compagnies ont élevé la division du travail à la hauteur d’un principe ".
Face à l’appauvrissement du travail organisé par le patronat (qui verra son apogée avec l’avènement du taylorisme et du fordisme), le mouvement syndical doit s’approprier la question de l’éducation des travailleurs, élément central de l’émancipation de la classe ouvrière.
C’est en ce sens que Fernand Pelloutier, l’une des grandes figures du syndicalisme français, créera les Bourses du travail, lieu ouvert où l’ensemble des travailleurs peut se retrouver pour apprendre.
Les cours professionnels, l’effort pour le maintien de l’apprentissage, expriment pour Pelloutier la résistance des ouvriers qualifiés face au déclin des métiers professionnels.
Dans cette continuité historique, la CGT-FO a toujours fait de l’éducation permanente l’un des moteurs de son action pour la promotion sociale de l’ensemble des travailleurs.
Roger LOUET, secrétaire confédéral, rappelait, en 1960, la position de la Confédération sur le sujet : « À Force Ouvrière, nous considérons que la promotion professionnelle n’est qu’un élément d’une réelle promotion sociale, laquelle doit permettre en fait à chaque individu comme à chaque groupe d’individus, de donner la totale mesure de ses facultés ou de satisfaire ses aspirations, dans le but non seulement de se promouvoir matériellement à titre personnel, mais aussi de tendre collectivement à bâtir une véritable démocratie économique ».
Près de 50 ans plus tard, la crise économique, les multiples évolutions technologiques, l’essor de la mondialisation issue de la fin du bloc de l’est, ont profondément bouleversé la place de l’homme au travail.
Face à la montée du chômage de masse, le rôle de la formation professionnelle s’est considérablement transformé.
Malgré la place essentielle du paritarisme dans l’élaboration et la gestion de la formation professionnelle, les dernières évolutions législatives ont confirmé la volonté de l’État de reprendre en main le système en en faisant un instrument des politiques publiques de l’emploi.
Cependant, et malgré ce constat historique, l’ensemble des militants de la CGT-FO a toujours su s’approprier les fondements de l’action syndicale en matière de formation professionnelle : apprendre pour soi afin de maîtriser des outils et des dispositifs qui peuvent apparaître comme complexes, aider et revendiquer pour que les salariés puissent élever leur niveau de qualification.
Ainsi, connaître son rôle en tant qu’élu du personnel, décrypter les stratégies patronales, répondre aux salariés qui souhaitent partir en formation, tel est donc l’objet de ce guide pratique réalisé par la Confédération.
En définitive, il s’inscrit, modestement, dans la tradition de notre organisation, la CGT-FOrce Ouvrière, qui fait de l’action syndicale un moteur de l’émancipation et de la promotion sociale des travailleurs.
Formation professionnelle
20 JUIN PDF16.4 MO
PDF - 16.4 Mo
Le dossier étant trop lourd (138pages) pour être téléchargé sur le Blog, vous pouvez le retrouver sur site de la Confédération, ou nous adresser un E-mail, notre équipe de rédaction vous le fera parvenir dés retour de mail.
Cordi@lement
Téléchargez le dossier sur le site de la Cgt FO, en suivant le lien ci -après :
Pour la quatrième fois depuis qu’il est Premier ministre, Manuel Valls a recouru mardi 10 mai 2016 à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi sur le travail.
La Commission Exécutive de Force Ouvrière dénonce les propos du Premier ministre qui, face à un projet de loi multi minoritaire (contesté par 60% de syndicats représentatifs et imposé au 49.3 en première lecture à l’Assemblée Nationale), refuse tout dialogue social.
En surfant sur des violences inacceptables que Force Ouvrière a toujours fermement condamnées, en accusant les syndicats et en menaçant d’interdire les manifestations, le Premier Ministre manque de sang-froid et de responsabilité.
Depuis plusieurs mois Force Ouvrière met, en particulier, l’accent sur les points les plus dangereux du projet de loi dont l’inversion de la hiérarchie des normes qu’elle n’acceptera jamais.
La Commission Exécutive appelle les pouvoirs publics à se ressaisir et, plutôt qu’invoquer le dialogue social, à pratiquer sérieusement et concrètement la concertation indispensable dans une démocratie. Force Ouvrière a déposé des propositions précises.
D’ores et déjà la Commission Exécutive de Force Ouvrière prévient que s’il prenait l’idée au gouvernement de passer en force à l’Assemblée Nationale en juillet avec le 49.3, elle ne lâcherait pas, y compris à la rentrée.