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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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FO, Libre Independant Déterminé
Lanceur d'alerte
Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents, ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.
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Bienvenue dans le monde du travail Episode 33: Les dangers de la réforme du code du travail Producteur: Force Ouvrière http://www.force-ouvriere.fr Conception, réalisation: Pierre Wolf/SFJ Direction artistique, illustrations et animation 2D : Julie Huguen, studiotricot.com Conception sonore et mixage: Cyrille Louwerier Musique: Brice Cavallero
L’UPA (artisans) et l’UNAPL (professions libérales) ont accusé le gouvernement, le 25 février, de « donner les clés du dialogue social » au seul Medef et de « marginaliser » les petites entreprises.
L’article 20 du projet de loi Travail transcrit un accord conclu entre le Medef et la CGPME pour définir les futurs critères de la représentation patronale en 2017 : un calcul basé à 20 % sur le nombre d’entreprises adhérentes et à 80 % sur le nombre de salariés.
La loi actuelle, votée en 2014, tient seulement compte du nombre d’entreprises.
Ulcérée, l’UPA a claqué la porte de la négociation sur l’Assurance chômage.
Sur le site de la pétition #LoiTravailNonMerci, la ministre du travail a considéré nécessaire d'expliquer et de justifier le bien-fondé de ce qu'elle appelle " avant-projet de loi " Travail ". FO pour sa part, par la voix du secrétaire général, et encore par un tract récent (#LoiTravailFOditNon), a indiqué quelles en étaient ses analyses.
Après quelques articles de presse et nos interventions publiques sur le fait que le gouvernement travaillait avec la CFDT, la ministre du travail recevra en bilatérales les organisations syndicales.
La CFDT a été reçue ce jour. Elle annonce qu’elle a indiqué au gouvernement que la date du 9 mars pour le conseil des ministres était trop rapide.
Pour FORCE OUVRIERE la situation est la suivante :
− Ou le gouvernement est prêt à discuter au fond et sérieusement et il doit annoncer la suspension du projet de loi ;
− Ou il refuse et nous demandons le rejet de ce projet.
Dans ces conditions nous vous demandons d’être prudent sur les mobilisations à venir. Comme nous vous l’indiquions la date du 31 mars est dans les tuyaux.
Elle sera débattue, ainsi que ses modalités, le 3 mars après-midi avec les organisations syndicales prêtes à agir. Il ne s’agit donc pas de diluer nos forces.
Ce combat est important, il engage les travailleurs d’aujourd’hui et les générations à venir.
On vaut mieux que ça par On vaut mieux que ça !
Pétition en ligne, youtubeurs engagés, c’est indéniablement sur internet que se construit le rapport de force une semaine après les premières publications de ce projet de loi.
Plus de 500 000 signatures en moins d’une semaine pour la pétition du site loitravail.lol lancée sur la plateforme change.org.
Cette pétition, signée notamment par Michèle Biaggi, secrétaire confédérale de FO chargée de l’organisation, est rapidement devenue virale.
Au point d’obliger le gouvernement à réagir en réaction en publiant des outils de communication favorables à sa loi.
Un outil de communication qualifié de "petites manips" gouvernementale par le site de Libérationqui a montré que ce vrai/faux contenait nombre "d’approximations et contrevérités".
Quand les conditions de travail font le buzz
Puis c’est une dizaine de youtubeurs, vidéastes, blogueurs qui s’est emparé de ce projet de loi qualifié "d’abject et absurde". Initiant le hashtag (mot-clef) #OnVautMieuxQueCa ils ambitionnent de mettre en place une plate-forme de recueil des témoignages de "(mauvaises) conditions de travail" : le moment « où l’on s’est foutu de ta gueule »,« culpabilisé de partir du travail à l’heure ou d’être malade », où « on t’a demandé de bosser gratos ou celui où on t’a sucré ta paye ou ta prime », ou encore celui « où l’on t’a demandé un truc impossible et absurde ».
Et cela fonctionne très bien, #OnVautMieuxQueCa étant très rapidement devenu l’un des sujets les plus discutés sur le réseau social Twitter avec plus de 40 000 tweets dès la première journée.
Youtubeurs/Youtubeuses, vidéastes, blogueurs/blogueuses, face au projet abject et absurde de réforme du code du travail, nous pensons qu'il est temps de ne plus rester dans notre coin. Nous avons décidé de nous retrouver, d'en parler et de vous proposer de nous rejoindre pour montrer à ceux qui prétendent nous gouverner que, nous tous, #OnVautMieuxQueCa .
A l’âge de 35 ans, les ouvriers ont une en moyenne une espérance de vie inférieure de 6,4 ans à celle des cadres.
Ceci pour la période 2009-2013, selon les chiffres publiés le 18 février par l’Insee. S’ils ne sont pas morts avant, car ils ont 18% de chances contre 7% pour les cadres de décéder avant 65 ans.
Ce qui n’a guère changé depuis la fin des années 70 note l’Insee qui tient à souligner que depuis les hommes ont gagné 7 années d’espérance de vie sans rappeler cependant que la forte baisse du taux de mortalité infantile a contribué à améliorer ce chiffre, passant de 12,5 en 1976 à 3,3 en 2014.
Force ouvrière et 18 partenaires issus de 9 pays de l'Union européenne se sont réunis le 21 janvier à Rome pour la réunion de lancement du projet Rest@Work qui vise à prévenir et réduire le stress au travail.
Alors qu'il faut se battre chaque jour en Europe pour que l'harmonisation des droits sociaux ne se fasse pas par le bas, l'Union européenne n'a de cesse d'engager les États membres dans des accords de libre-échange remettant toujours plus en cause le progrès social et les droits des travailleurs.
Communiqué de la Fédération de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services Force Ouvrière (FEETS FO)
Pour un grand nombre d’hommes et de femmes, le nom de Robert Badinter restera attaché à l’abolition de la peine de mort et aux innombrables combats menés au titre des droits de l’Homme et aucun ne remettra en cause les luttes portées et menées avec conviction par cet homme, le respect l’emporte.
Par contre, formés à la contestation au nom de l’Indépendance, nous ne serons jamais en dévotion devant quiconque à quelque titre que ce soit.
C’est donc fort de cette Liberté que les propositions faites à la Ministre du Travail en matière de Code du Travail sont à analyser.
Ce qui transparait au travers des 61 propositions, c’est le renoncement au concept majeur, base du Code du Travail actuel et source de toute la réglementation adjacente : la reconnaissance de l’inégalité ente les parties, salariat et patronat, base du lien de subordination.
Ignorer ce principe, c’est construire une réglementation où les parties seraient sur un pied d’égalité et tourner le dos à plus d’un siècle de réglementation édictées aux seules fins de protéger le salarié.
C’est remettre en cause les acquis d’un état de droit pour les salariés basé sur une loi protectrice.
Demain, sur ces bases, seul le contrat prévaudra basé sur un équilibre des forces donc une lutte perpétuelle entre les parties à tous les niveaux.
Pour la FEETS FO, les conclusions du comité Badinter ne peuvent être à la base d’une refonte de la réglementation du travail.
Au Gouvenement et aux parlementaires qui s’apprêteraient à oeuvrer en ce sens, la FEETS FO rappelle qu’effacer en droit le salarié, c’est le ramener à la servitude.
Au patronat qui pourrait s’en réjouir, la FEETS FO lui assène que faute de droits, aucun devoir ne saurait être exigé.
Dans ce contexte, la FEETS FO considère qu’un appel à la grève interprofessionnelle devient un passage obligatoire pour s’opposer réellement aux mauvais coups actés ou en préparation.
L’urgence pour le mouvement syndical, libre et indépendant, est de s’engager dans l’action.
Qui a déclaré le 20 octobre dernier sur l’antenne de France Inter : « Le référendum d’entreprise, je n’y crois pas », « je n’y suis pas favorable, je crois aux syndicats dans notre pays » ?
C’est Myriam El Khomri, la ministre du Travail, qui a finalement expliqué l’inverse le 26 janvier en détaillant son souhait d’introduire, dans la loi travail, la possibilité d’organiser un référendum « contraignant » des salariés pour faire valider des accords d’entreprise signés par des organisations syndicales recueillant 30 % des voix aux élections professionnelles.
L’opposition majoritaire à la Fnac de trois syndicats, dont FO, au travail du dimanche n’est probablement pas étrangère à ce revirement.
Cette volonté de contourner les organisations syndicales a été relayée le 28 janvier par Manuel Valls, appelant à « déverrouiller les accords majoritaires des syndicats », et précisant : « Inscrire le référendum des salariés [...] est une idée forte, moderne, et qu’il faudra aujourd’hui, dans une démocratie sociale, imposer. »
La juxtaposition des termes imposer et démocratie sociale montrant toute l’estime dans laquelle le gouvernement tient la négociation sociale.
Un outil de régression sociale
Quelques référendums se sont tenus à l’initiative d’employeurs depuis une dizaine d’années : Continental à Clairoix, General Motors à Strasbourg, puis à nouveau Continental en Midi-Pyrénées. En 2015, deux magasins sur les Champs-Élysées (Marionnaud et Sephora) organisent un référendum sur le travail en soirée et enfin, le mois dernier, l’usine Smart, en Moselle, sur le temps de travail. Des référendums qui proposent aux salariés de renoncer à une part de leurs acquis sociaux en échange du maintien de leur activité.
Le 27 janvier, Jean-Claude Mailly a rappelé avec force à la ministre son désaccord concernant ce nouvel outil de régression sociale : « L’objectif est de permettre de déroger à la règle sous couvert d’alibi démocratique. »
Il a donc rappelé l’attachement de FO au droit d’opposition : « La démocratie sociale en entreprise ne peut être comparée à la démocratie politique car la collectivité des salariés reste légalement subordonnée à son employeur. » Et pour Didier Porte, secrétaire confédéral chargé du secteur juridique, « c’est la légitimité des syndicats à représenter les salariés qui est mise en cause ».
Zoom :
Nouvelle hausse du chômage en 2015
Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 0,4 % en métropole en décembre, selon les chiffres publiés le 27 janvier par le ministère du Travail. La hausse est de 2,6 % sur l’année 2015. En prenant en compte l’activité réduite (catégories A, B et C), le chômage a augmenté de 0,6 % sur un mois et de 5 % sur un an. Et désormais, 45 % des inscrits sont demandeurs d’emploi depuis plus d’un an.
Dans un communiqué, FO fait le constat de l’échec de la politique libérale du gouvernement et « réaffirme qu’il est indispensable de changer de politique macroéconomique ».