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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 16:24
Dia Franchise, un monde impitoyable, ils racontent l'envers du décor

Dia : des franchisés racontent l’envers du décor
Jennifer Matas


Dia, qui se revendique 10ème franchiseur mondial par le nombre de collaborateurs franchisés appartenant à son réseau, laisse un goût amer à plusieurs locataires-gérants. A quelques semaines ou mois de la vente des magasins français du hard discounter espagnol à Carrefour, ces entrepreneurs ont interpelés les Echos de la franchise.
Des franchisés Dia racontent l'envers du décor

Le 8 mai dernier, les dirigeants de Dia monde annonçaient la vente de l’ensemble du parc de magasins fran
çais.

C’est Carrefour qui, au terme de plusieurs semaines de flou, remporte la totalité du parc Dia, soit environ 800 magasins, dont 200 franchisés, pour la somme de 600 millions d’euros (sous réserve de validation de l’Autorité de la concurrence). Une annonce qui ne semble pas avoir surpris les franchisés et locataires-gérants du réseau, dont certains ont profité de l’occasion pour dénoncer les pratiques du franchiseur en France.

« Nous avons été abusés »

Anciens et actuels locataires-gérants, ils sont plusieurs dizaines à s’être réunis autour du syndicat professionnel Sefag pour interpeler les médias, dont les Echos de la franchise, quant à leur mésaventure avec la tête de réseau Dia. Tous pointent des écarts entre ce qui leur a été promis à la signature de leur contrat de franchise ou de location-gérance et la réalité du terrain. En particulier, les marges évoquées par le franchiseur et celles réellement payées par les locataires-gérants à la sortie entrepôt. « Dans un prévisionnel fourni avant la signature de mon contrat de location-gérance, Dia mettait en avant des marges "sortie entrepôt" sur les produits de l’ordre de 20 % en moyenne, totalement en décalage avec la réalité à laquelle j’ai été confronté », témoigne Julien*, ancien locataire-gérant Dia en région parisienne. Même constat pour Frédéric*, locataire-gérant toujours engagé auprès de l’enseigne pendant encore plusieurs mois : « Avec mon épouse, nous nous sommes rendus compte que l’entrepôt de Dia était en fait un véritable centre de
profit. »

Pour pallier ces déséquilibres, cet entrepreneur a choisi de s’approvisionner en direct sur une majorité de produits plutôt que de continuer à se faire livrer par l’enseigne. « Aujourd’hui, cela représente 60 % de mes sorties de caisse, ce qui m’oblige à passer un temps considérable chez des grossistes. Mais si je ne l'avais pas fait, nous aurions dû déposer le bilan », analyse-t-il.

Rachid Hamdaoui, ex-franchisé à Drancy (93) est même allé jusqu’à relever des prix chez la concurrence pour s’assurer des décalages entre les tarifs du marché et ceux qu’il payait aux entrepôts Dia. « J’ai relevé des prix notamment chez un Carrefour Market situé près de mon fonds de commerce et j’ai pu constater que sur plusieurs produits de base, j’étais plus cher. Complètement illogique pour un hard discounter. Idem en ce qui concerne l’emplacement des magasins : les locataires-gérants interviewés ont tous repris des points de vente qui étaient exploités en propre par l’enseigne et tous soupçonnent le franchiseur d’avoir voulu se « débarrasser des unités les moins rentables », précise le S
efag.

« La tête de réseau a essayé de nous imposer certains magasins en nous expliquant que les zones de chalandise étaient intéressantes ou encore qu’il n’y avait pas de concurrence. Or, en tant qu’ancien salarié du réseau, je connaissais le manque de rentabilité structurel de ces points de vente », témoigne Eric*, locataire-gérant Dia jusque début 2013.

En résumé, ce sont d’importantes informations pré-contractuelles que ces franchisés dénoncent comme manquant de sincérité. « Nous avons été abusés, la plupart des locataires-gérants ne sont pas aguerris pour lire entre les lignes d’un contrat de franchise », conclut Ju
lien.

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 19:09
 Dia, la franchise en question, ou une question de franchise ...

Vannes. Le supermarché du quartier Kercado passe sous pavillon G20
En 2007, le magasin généraliste de proximité avait rouvert sous l'enseigne Ed. Son propriétaire vient de changer de fournisseur pour pérenniser l'activité.

Jeudi matin, les chalands de Kercado qui ont leurs habitudes au supermarché Ed ont franchi les portes d'un G20. « Ed, c'est du passé », résume d'une formule Claude Thomas, patron de ce magasin de proximité de 500 m2.
Propriétaire des murs et du fond depuis 2007, il a apposé des autocollants G20 sur l'enseigne de la franchise avec laquelle il est en contentieux depuis plus d'un an. « Un indépendant franchisé, ça ne les intéresse pas. Ils veulent des locataires gérants. Ils ont essayé de me faire fermer. Mais ce magasin, j'y suis attaché et j'y crois. »
1 500 références discount
À condition de pouvoir en vivre et de ne pas voir la clientèle le déserter peu à peu en raison d'une politique tarifaire imposé. C'est sur ce chapitre entre autres, qu'il est en froid. « Depuis que Carrefour a revendu Ed au groupe Dia il y a deux ans, je perds de l'argent, jusqu'à 80 000 € par an. Les prix augmentent, les clients me le disent, et nos marges baissent. C'est intenable. »
Claude Thomas cherchait une autre enseigne lorsqu'il a eu le contact avec G20. « C'est un regroupement de grossistes avec une marque de distributeur attrayante. J'ai adhéré parce que j'apprécie leur état d'esprit, leurs produits, leurs tarifs et la liberté qu'ils me laissent de faire les promos dont j'ai envie quand j'en ai envie. Je ne pouvais pas le faire avant. »
Au catalogue de son fournisseur, Claude Thomas dispose de près de 13 000 références, dont près de 2 000 produits discount. « Je devrais en prendre au moins 1 500. C'est capital d'avoir une offre discount dans un quartier comme Kercado. La clientèle est très sensible au prix. Le 15 du mois, on sent qu'il y a moins d'argent. Ça se lit dans les chiffres du magasin. »
Le commerçant pense démarrer avec 6 000 à 6 500 références, quitte à s'adapter en fonction de la demande, et en maintenant son offre d'avant en produits en halal et légumes turcs. G20 va également lui donner accès à la marque Belle France, « une référence nationale », apprécie Claude Thomas.
« Avec cette montée en gamme, la complémentarité discount, des fruits et légumes frais d'un grossiste local, le magasin devrait attirer au-delà du quartier », anticipe le propriétaire.
G20 met à disposition de ses adhérents des prospectus de promotion. Le magasin de Kercado a prévu d'en faire distribuer quelque 7 000 à partir de la mi-janvier pour mieux se faire connaître et étendre sa zone de chalandise.
« Cela devrait rebooster le magasin. J'espère conforter l'emploi en dopant certains contrats horaires, voire
crée
r un poste. »
Denis RIOU.





 Dia, la franchise en question, ou une question de franchise ...
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