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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 10:58
Europe     Atteintes aux droits syndicaux en période de pandémie

Coronavirus - Covid 19 / Crise sanitaire / Droit du travail / IRP / CSE / Syndicat / Europe...Hongrie ..Pologne...Portugal

 

Europe

 

Atteintes aux droits syndicaux en période de pandémie


 

  • Le combat contre la pandémie a souvent bon dos.
  •  
  • Partout dans le monde, les syndicats ont fort à faire en ce moment pour que leur liberté et les droits des salariés ne soient pas détricotés en son nom. Quatre exemples européens en disent long ….

 

Le 27 mars, la Confédération européenne des syndicats (CES), alertée par ses affiliés Croates, est montée au créneau contre la réforme temporaire du Code du travail décidée par leur gouvernement au motif de faire face à la pandémie et à ses conséquences économiques.

 

Constatant que la Croatie n’est pas un cas isolé, la CES a également demandé aux institutions de l’Union Européenne (Commission, Parlement, Banque centrale) d’agir en urgence pour que les gouvernements des États membres s’abstiennent de prendre toute initiative visant à réduire les salaires, les droits et les protections des travailleurs, ou de saper le dialogue social.

 

 

Toute l’artillerie fournie aux employeurs croates


Le gouvernement du pays qui assure la présidence de l’Union européenne jusqu’au 30 juin prochain, a mis une boîte à outil très complète à disposition des employeurs. Et les outils ont tout de véritables armes contre les salariés.

 

Les entreprises Croates sont ainsi notamment autorisées à baisser les salaires en deçà du salaire minimum et à supprimer les primes exceptionnelles. En clair, les conventions collectives ont volé en éclat.

 

Les indemnités de licenciements diminuent lorsque la cessation d’activité est liée à la pandémie.

 

Les employeurs peuvent unilatéralement réduire le temps de travail et le salaire par un simple avenant au contrat de travail. Les entreprises peuvent aussi imposer un congé de quinze jours sans préavis. Elles peuvent délocaliser leur activité comme bon leur semble. Très logiquement, l’obligation pour l’employeur de consulter le comité d’entreprise est supprimée pour ce qui concerne ces mesures.

 

 

 

 

En poursuivant sur cette voie, la Croatie violera plusieurs des obligations qu’elle s’est engagée à remplir dans le cadre des conventions de l’Organisation internationale du travail, de la convention européenne des droits de l’Homme et de la Charte sociale européenne., écrivait la CES dans son courrier au gouvernement croate, lui demandant d’abandonner immédiatement la mise en œuvre de ces mesures.

 

La CES est également intervenue auprès des gouvernements hongrois et polonais.

 

 

Hongrie : de l’attaque contre le code du travail aux pleins pouvoirs


En Hongrie, le 30 mars, le Premier ministre Viktor Orban a fait voter une loi autorisant son gouvernement à légiférer par décret sur tous les sujets, à déroger à n’importe quelle loi.

 

Les droits du travail avaient été attaqués dès le 18 mars, dans le cadre de la loi de proclamation de l’état d’urgence sanitaire.

En vertu de celle-ci en effet, l’employé et l’employeur peuvent par accord déroger aux garanties du Code du travail. Une formulation quelque peu hypocrite puisque comme chacun sait qu’un employé et un employeur ne sont pas sur le même pied d’égalité. Fondamentalement, cela revient à éliminer la totalité du Code du travail et des conventions collectives, résumaient les quatre confédérations syndicales hongroises dans un communiqué commun du 21 mars.

 

 

 

 

En Pologne, une attaque contre le Conseil national du dialogue social


En Pologne, la loi adoptée par le Parlement pour prévenir et éradiquer le Covid-19 autorise le Premier ministre à démettre de leur mandat les membres du Conseil national pour le dialogue social (instance tripartite mise en place en 2015), et ce tant que durera la pandémie.

 

La majorité des syndicats et des organisations patronales se sont élevées contre cette grave atteinte à l’indépendance de cette instance majeure du dialogue social en Pologne, dans une déclaration commune.

 

 

Au Portugal, le droit de grève suspendu


Au Portugal, l’état d’urgence a été instauré le 18 mars et prorogé déjà deux fois. Il devrait donc durer jusqu’au 2 mai, à moins d’une nouvelle prolongation.

 

Un décret présidentiel du 2 avril a renforcé les dispositions visant à restreindre les droits des salariés, au motif de contenir la propagation du virus, protéger les citoyens et garantir la capacité de réponse du service national de santé ainsi que des chaînes d’approvisionnement en biens essentiels.

 

Le paragraphe dédié aux droits des travailleurs permet notamment aux pouvoirs publics compétents de réquisitionner des agents publics, mais aussi des salariés du privé, pour accomplir des tâches différentes de celles prévues dans leur contrat de travail et en dérogeant aux conditions de travail (y compris en termes d’horaires) prévues par ce dernier.

Les employeurs, eux, sont autorisés à suspendre unilatéralement le contrat de travail.

 

D’autres dispositions avaient déjà été prises dès le début de l’état d’urgence. Il s’agit notamment de la suspension du droit de grève. Par ailleurs, le droit des instances représentatives du personnel, des syndicats et ainsi que des organisations patronales à participer à l’élaboration de la législation du travail est suspendu.

 

  • Modification arbitraire du contrat de travail, remise en cause des conventions collectives, affaiblissement du droit syndical, interdiction de faire grève… Autant de mesures qui, au Portugal comme ailleurs, viennent brutalement s’ajouter aux attaques déjà commises contre les acquis sociaux en amont de la pandémie. Or la situation exigerait à l’inverse que les droits des travailleurs et de leurs familles soient plus protégés et défendus que jamais.

 

 

 

Sourcing:    EVELYNE SALAMERO, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE - Rubrique internationale

 

 

smiley   Blog publication, 26 avril 2020, sad 12H37

 

 

 

 

 

 

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1 novembre 2019 5 01 /11 /novembre /2019 15:04
Brexit      Un nouveau report et toujours pas de garanties pour les emplois et les droits sociaux

Brexit / Europe / Grande-Bretagne / Trades Union Congress / TUCUE

 

ROYAUME-UNI

 

Brexit

 

 Un nouveau report et toujours pas de garanties pour les emplois et les droits sociaux

 

 

  • Et « re » rebelote.

 

  • Le Brexit a été reporté pour la troisième fois. D’abord prévu le 29 mars 2019, il avait été repoussé au 22 mai puis au 31 octobre. La nouvelle date butoir a été fixée au 31 janvier 2020.
  • Ce report est censé permettre aux députés britanniques et au parlement européen de ratifier l’accord conclu le 17 octobre entre le Premier ministre britannique Boris Johnson et les négociateurs de l’Union européenne.

 

Un accord que la centrale syndicale TUC rejette, appelant les députés à ne pas le valider, car, dénonce-t-elle, il n’apporte aucune garantie en termes d’emplois et de droits sociaux notamment. La perspective d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et son ex-État membre renforce les inquiétudes.

 

Alors que le Premier ministre britannique Boris Johnson visait, depuis son arrivée au pouvoir en juillet dernier, une sortie du Royaume-Uni de l’UE coûte que coûte le 31 octobre 2019, menaçant même de s’en retirer sans accord, les 27 autres membres de l’Union européenne ont donné lundi 28 octobre leur feu vert à un nouveau report de trois mois.

 

Les députés britanniques avaient en effet refusé d’examiner et de ratifier à marche forcée l’accord laborieusement conclu le 17 octobre entre Boris Johnson et l’Union européenne, tout en acceptant le principe.

 

 

Ce texte qui règle les modalités du divorce, dont le sort réservé à la province du Royaume-Uni l’Irlande du Nord, doit également être ratifié par le Parlement européen. Il s’accompagne d’une déclaration politique qui exclut toute renégociation de l’accord et pose le cadre de la deuxième étape des négociations.

 

Il reste en effet à définir les règles de la nouvelle relation économique et commerciale qu’entretiendront l’Union européenne et son ex-État membre.

 

  • Cet accord est pire que celui négocié par Theresa May

 

Cette déclaration politique fixe comme objectif la recherche d’un accord de libre-échange entre les deux parties. Un objectif qui fait bondir la confédération syndicale britannique, le Trades Union Congress (TUC).

 

Un accord de libre-échange, souligne l’organisation syndicale, entraînerait une contraction de l’économie du pays, détruirait des emplois et mettrait aussi en danger le système de santé et l’ensemble des services publics.

 

Ni l’accord, ni la déclaration politique qui l’accompagne, ne garantissent que que les droits des travailleurs britanniques seront protégés ni qu’ils progresseront au même rythme de ceux des autres travailleurs de l’Union européenne, a notamment dénoncé sa secrétaire générale, Frances O’Grady.

 

Boris Johnson a négocié un accord qui enfoncerait l’économie, ferait perdre des emplois et jetterait par-dessus bord les droits des travailleurs. Cet accord est pire que celui négocié par Teresa May. Tous les députés doivent voter contre, a-t-elle déclaré dès le 17 octobre.

 

  • Des droits sociaux soumis aux aléas du commerce et de la concurrence

 

10 Downing street

 


De fait, la déclaration politique n’évoque la protection des emplois et des droits sociaux que pour indiquer que la nature précise des engagements en la matière (en vue d’établir des règles du jeu équitables) devra être proportionnelle à la nature de la relation économique. Plus celle-ci sera étroite, plus les droits et les droits seront élevés. Et inversement, donc.

 

Pour le TUC, cela revient à laisser les mains libres à ceux qui voudraient mettre à profit le Brexit pour faire du Royaume-Uni un pays de dumping social, à commencer par l’actuel gouvernement : Il est clair que si Boris Johnson veut un accord de libre-échange, ce n’est pas pour avoir une relation étroite (…)

 

Au vu des antécédents des conservateurs en matière de protection contre les licenciements abusifs, il semble certain que le gouvernement saisira cette occasion pour détériorer encore plus les droits du travail, explique Frances O’Grady.

 

  • Les revendications du TUC

​​​​​​​


 

Lors du référendum de 2016, le TUC avait appelé à voter contre le Brexit, ce qu’avaient fait 60% de ses adhérents. Un choix déjà motivé par la volonté de ne pas perdre les droits sociaux dérivés du droit communautaire (les quatre semaines de congés payés, la réglementation sur le licenciement, la protection des salariés à temps partiel…), dans ce pays où l’acquis social de départ n’a rien de comparable avec celui d’autres États membres de l’UE.

 

Au final, 52% de Britanniques avaient malgré tout voté en faveur d’une sortie de l’Union européenne. Un vote en partie motivé par les diktats de Bruxelles en matière d’austérité budgétaire.

 

House of Commons

 

Depuis, dans l’espoir de trouver un compromis raisonnable qui pourrait rassembler, le TUC a posé trois conditions que tout accord de Brexit devrait remplir.

 

Premièrement, l’organisation syndicale veut le maintien des droits acquis des travailleurs britanniques avec des règles du jeu qui garantissent que ces droits ne puissent pas dégringoler en deçà de ceux des autres travailleurs européens.

​​​​​​​

 

 

 

Deuxièmement, elle demande l’absence de droits de douane et un commerce de marchandises et de services exempt de tensions pour préserver les emplois.

 

  • Un new deal pour les travailleurs

 

Troisièmement, elle souhaite que l’accord garantisse la protection du commerce et des moyens de subsistance à Gibraltar et en Irlande, sans frontière dure entre l’Irlande et l’Irlande du Nord [province du Royaume-Uni, NDLR] et sans restrictions à la frontière entre Gibraltar et l’Espagne.

 

Enfin, refusant que les débats sur le Brexit occultent les préoccupations réelles et urgentes des travailleurs, le TUC vise un New deal pour les travailleurs qui inclurait l’interdiction des contrats zéro-heure (contrats de travail à la tâche), l’augmentation des salaires et une politique industrielle audacieuse, créatrice d’emplois de qualité.

 

 

 

Sourcing:   EVELYNE SALAMERO, in fo.fr

  • Journaliste à L’inFO militante - Rubrique internationale

 

 

no   Blog publication, 1er novembre 2019, 15H24

 

Brexit      Un nouveau report et toujours pas de garanties pour les emplois et les droits sociaux
Brexit      Un nouveau report et toujours pas de garanties pour les emplois et les droits sociaux
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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 14:39
A la recherche de l’Europe sociale

CULTURE / Livre

 

Livre 

A la recherche de l’Europe sociale
 

 

  • L’auteur est depuis 2008 le directeur général de l’Institut syndical européen, plus connu sous son acronyme anglais de « ETUI » (European Trade Union Institute).

 

Cette association à but non lucratif de droit belge, basée à Bruxelles, a été fondée pour mener des recherches et apporter un soutien scientifique, éducatif et technique à la CES (Confédération européenne des syndicats) et à ses affiliés dans le but de contribuer au développement de l’Europe sociale et du dialogue social.

 

Philippe Pochet a collaboré à l’Institut d’études européennes de Bruxelles, à l’Institut Jacques Delors. Il est également chercheur invité à la London School of Economics and Political Sciences et professeur à l’Université catholique de Louvain. Il publie aussi régulièrement dans le magazine Alternatives Économiques.

 

 

Dès la première ligne de son introduction l’auteur plante le décor : Le titre de cet ouvrage, À la recherche de l’Europe sociale, indique la quête d’un objet qui semble souvent difficilement identifiable.

 

Ce livre invite à un parcours historique au cours duquel sont observés et analysés des succès, des échecs, mais aussi des changements d’objectifs et de méthodes pour bâtir cette Europe sociale. Et d’ajouter très justement : Les résultats ont été limités et difficiles, mais pas inexistants.

 

Il s’agit donc d’une approche historique et chronologique en huit chapitres depuis la signature du traité de Rome en 1957 jusqu’à aujourd’hui. Au fil des pages l’auteur constate que depuis maintenant plus de soixante ans les facteurs défavorables à un rééquilibrage entre l’économique et le social sont de plus en plus nombreux.

 

P. Pochet

À commencer par les traités européens, précise Philippe Pochet.

 

Le politique ne pouvant être dissocié de l’économique et du social, force est de constater que la CEE, CE, UE a quasiment toujours été largement dominée par les partis politiques et donc les gouvernements, conservateurs-libéraux sur le plan national et européen.

 

Rares furent les périodes où les gauches dans leur grande diversité furent majoritaires. Et la vision d’une Europe sociale a été fort différente entre d’un côté une social-démocratie germano-scandinave rapidement attirée par les sirènes du social libéralisme et de l’autre un « socialisme méditerranéen » lui aussi largement divers et varié.

 

On pourrait en effet trouver des concordances sociales entre un PS français de 1981-1983, un PSOE sous Gonzales, un PASOK turbulent d’Andréas Papandréou, voire l’AKEL communiste chypriote ou la SYRIZA grecque étranglée dès son arrivée au pouvoir début 2015 par les diktats-mémorandums de la Troïka.

 

Dès son introduction l’auteur définit cette fameuse et funeste Troïka pour les travailleurs grecs qui furent les premiers cobayes : Au plan européen, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, constate la mort du modèle social européen (octobre 2013).

Des réformes des modèles sociaux nationaux sont imposées directement par la troïka – rebaptisée en 2015 les institutions (BCE, Commission européenne et Fonds monétaire international).

 

De manière globale, les injonctions européennes ont été de 2010 à 2015 de plus en plus contraignantes.

 

  • Une lente dégradation des modèles sociaux

 

Les bases des dispositions sociales du traité de Rome de 1957 se sont appuyées sur le rapport Ohlin de l’Organisation internationale du travail, comme le détaille l’auteur dès son premier chapitre. Mais si les fondations allaient dans le bon sens pour les travailleurs, Philippe Pochet montre qu’à chaque élévation de l’immeuble européen les choses se sont détériorées : 2005, 2010, 2015.

 

Le lobby européen, véritable contre pouvoir attentatoire à la démocratie

 

 

Ces trois tournants négatifs pour une Europe sociale voulue dès l’origine par l’ensemble des syndicats européens ne sont pas le fruit du hasard.

 

  • En avril 2003, lors du sommet d’Athènes, l’UE décide un vaste élargissement avec l’arrivée de dix nouveaux pays dont nombre d’anciennes « démocraties populaires ».
  • Au lieu de tirer ces pays vers le haut au niveau des avancées sociales, la commission a fait l’inverse, d’où d’après l’auteur le tournant de 2005.
  • En 2008, la folie spéculative des banques engendre l’une des plus grandes crises financières depuis 1929, d’où le tournant de 2010.

 

Profitant de sa position de force, le courant libéral enfonce le clou avec les directives comminatoires et incontournables pour les États – malgré nombre de refus dans les urnes des citoyens – à partir de 2015.

 

Et l’auteur de conclure :

 

La première leçon est que le projet d’Europe sociale a été confronté à trois changements radicaux qui ont marqué le tournant néolibéral du projet européen.

 

  • Pour Philippe Pochet il s’agit d’abord au début des années 80 de l’esprit de la révolution libérale (voir l’école de Chicago et du FMI de l’époque) qui s’est insinuée chez les politiques, puis deuxièmement de la libéralisation des services avec la fameuse directive Bolkestein et enfin, la politique d’austérité imposée qui a fait exploser les derniers filets de sécurité du contrat social.

 

A noter, l’importance didactique des dix-sept tableaux statistiques de cet ouvrage dont ceux sur les attaques à l’échelle européenne contre les conventions collectives et les réductions-gels des salaires dans la fonction publique.

En fin de lecture on comprend mieux le titre choisit par l’auteur. [1]

 

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

A la recherche de l’Europe sociale, Philippe Pochet, Paris, PUF, 2019, biblio, 372 p., 26 euros.


Notes


[1] En complément lire absolument :

 

Pouvoir et société en Europe : essai critique sur l’intégration européenne, Maximos Aligisakis, Louvain-la-Neuve, Ed. Academia-L’Harmattan/Université de Genève, 2017, 268 p.

A la recherche de l’Europe sociale

smiley  Blog publication, 07 juillet 2019, 16H08

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 16:37
Arrestation de Carola Rackete © Meridionews/ROPI-REA

Arrestation de Carola Rackete © Meridionews/ROPI-REA

Migrants / EUROPE



Libération immédiate de Carola Rackete , capitaine du Sea Watch :

 

La FEETS FO exige le respect du Droit international

 

  • Soutien aux capitaines Pia Klemp et Carola Rackete et à leurs équipages : Sauver des vies et respecter le droit maritime international ne doit pas conduire en prison !

 


La capitaine allemande Pia Klemp, ancienne commandante des navires de sauvetage Iuventa et Sea Watch 3 et son équipage sont sous la menace d’un procès en Italie avec à la clef une peine encourue pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.

 

Le crime reproché à ces marins (capitaines et équipages) est d’avoir permis de sauver en mer des milliers de personnes notamment des enfants en 2016 et 2017. Le gouvernement italien les accuse d’avoir aidé et encouragé l’immigration illégale. Ils sont donc interdits de navigation au large des côtes italiennes, au risque d’être arrêtés et placés en détention.

 

A présent, c’est au tour de Carola Rackete, nouvelle capitaine du Sea Watch qui se voit contrainte de forcer le blocage italien pour faire débarquer sur le port de Lampedusa 42 migrants contraint depuis 14 jours à des conditions de vie dégradantes et inhumaines.

 

En criminalisant le sauvetage, le gouvernement italien rend l’immigration illégale passible de mort. Un naufrage en mer, qui plus est dans les conditions des traversées en question, est synonyme de mort. Il n’y a pas de demi-mesure.

 

C’est pour cela que le droit international condamne le marin qui, en capacité de secourir d’autres marins en péril, déciderait de ne pas agir. Car son inaction volontaire est mortelle.

 

Quelles que soient les circonstances d’intervention des navires de sauvetage Juventa et Sea Watch 3, Pia Klemp, Carola Rackete et leurs équipages ont sauvé des êtres humains d’une mort certaine. Le statut migratoire de ces personnes n’a en comparaison aucune importance.

 

Remettre ces principes en cause, comme le fait le gouvernement italien, comme l’a fait dans une moindre mesure l’actuel ministre de l’intérieur en accusant les ONG humanitaires de « faire le jeu des passeurs », c’est accepter de laisser mourir les migrants.

 

 

 

La FEETS-FO condamne ces poursuites politiques qui remettent en cause les droits humains et la solidarité entre individus.

De même la FEETS-FO salue les dockers Gênes qui ont déclarés le port ouvert pour le Sea Watch 3.

Dans les ports et sur les mers, la solidarité n’est pas un vain mot.

 

La FEETS FO rappelle qu’émigrer dans ces conditions c’est avant tout fuir. Fuir la guerre, fuir la dictature, fuir la misère, fuir les conséquences du changement climatique, fuir les persécutions, etc. Les individus émigrent pour vivre mieux, vivre libre et décemment de leur travail et offrir un avenir à leurs enfants, ce qu’ils ne peuvent pas faire dans leur pays.

 

FEETS FO

 

Paris, le 28 juin 2019

 

 

LUNDI 1ER JUILLET 2019


Communiqué de la FFETS-FO

Libération immédiate de Carola Rackete, capitaine du Sea Watch : La FEETS FO exige le respect du Droit international

La rédaction du Blog s'associe pleinement et soutient les condamnations exprimées par les camarades de FEETS FO, et salue l'action des dockers Génois.

smiley  Blog publication, 1er juillet 2019, 

 

 

 

 

 

 

Libération immédiate de Carola Rackete, capitaine du Sea Watch : La FEETS FO exige le respect du Droit international
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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 12:19
Trafic d’êtres humains, agressions sexuelles, racisme et exploitation abusives, les droits de ces femmes sont bafoués quotidiennement

Trafic d’êtres humains, agressions sexuelles, racisme et exploitation abusives, les droits de ces femmes sont bafoués quotidiennement

Europe / Emploi /  Exploitation / Conditions de travail / Misère sociale / Espagne / Maroc / Fraise

 

#Femmesexploitéesviolées

 

Femmes exploitées et violées

 

 Le vrai coût des fraises importées d’Espagne


 Trafic d’êtres humains, agressions sexuelles, racisme et exploitation abusives, les droits de ces femmes sont bafoués quotidiennement.

 

  • Début de semaine, le Guardian (que nous citons ici)  révélait les conditions intolérables dans lesquelles les femmes sont exploitées au sein des entreprises produisant les fraises venues d’Espagne.
  • Un produit qui se retrouve par la suite dans tous nos supermarchés.

 

Alors que son coût est au plus bas et qu’elle se retrouve dans toutes les grandes surfaces d’Europe, la fraise espagnole, qu’on surnomme « l’or rouge » dans la péninsule ibérique, vous sera sûrement moins goûtue à la lumière des révélations faites par le Guardian dimanche dernier.

 

Son marché colossal, avec 400 000 tonnes de fraises exportées chaque année et 580 millions d’euros rapportés au pays, représente un enjeu de taille au royaume.

 

  • Mais le prix à payer par les femmes marocaines qui travaillent dans les cultures est des plus douloureux : exploitées, sexuellement agressées, privées de nourriture et d’eau et victimes de racisme, elles vivent dans des conditions tout bonnement inhumaines.

 

 

 

  • Des droits bafoués

 


Dans « Rape an abuse :

 

The price of a job in Spain’s strawberry industry ? », les journalistes du Guardian livrent des témoignages accablants d’employées de plantation de fraisiers. Immigrées marocaines venues gagner de l’argent en Espagne, grâce à un système de visa de travailleur saisonnier mis en place par les gouvernements espagnol et marocain depuis 2001, elles racontent un quotidien qui fait froid dans le dos.

 

« Avant de quitter ma maison, j’étais vue comme une héroïne pour tout le monde, raconte Samira Ahmad au Guardian. Personne dans mon village n’avait jamais eu la chance d’aller travailler dans un pays aussi riche que l’Espagne, mais cela s’est avéré être la pire décision de ma vie ».

 

 

Trafic d’êtres humains, agressions sexuelles, racisme et exploitation abusives, les droits de ces femmes sont bafoués quotidiennement. Des shifts de travail de 12 heures sans interruption qui ne sont finalement pas payés, privation de nourriture et d’eau lorsque la productivité n’est pas atteinte : l’inhumanité dans toute sa splendeur.

 

  • Scandale écologique, sanitaire et social

 


Sans compter que les fraises cultivées hors sol sous serre, en grande partie à Huelva sont  pesticidées  jusqu’à la moelle.

Et je ne parle pas des conditions de travail atroces des travailleurs venus des Pays de l’Est, du Maroc ou du Sénégal pour les ramasser.

 

Et c’est sans compter sur les conditions insalubres dans lesquelles ces femmes vivent, logées dans des conteneurs étroits et sales, obligées d’utiliser des douches et des toilettes défectueuses.

 

« Certaines racontent avoir été violées, d’autres ont subi des pressions pour obtenir de la nourriture et de l’eau en échange de relations sexuelles (…) certaines femmes avaient également reçu l’ordre de se prostituer avec des hommes qui venaient attendre dans leur voiture devant la ferme chaque nuit », rapporte le quotidien.

 

  • Un système misogyne et raciste bien ficelé

 

Alicia Navascues, activiste au sein du groupe de défense des droits des femmes Mujeres 24, dénonce un système d’exploitation misogyne et raciste bien ficelé :

 

« Ils recherchent délibérément de la main-d’œuvre vulnérable et peu couteuse au Maroc. À savoir, des femmes venant des zones rurales, ayant de jeunes enfants, qui ne comprennent que l’arabe et, donc, qui ne peuvent pas comprendre les contrats écrits en espagnol, ni faire valoir leurs droits ».

 

Ces dernières années, les médias locaux et internationaux ont fait état de nombreux cas d’abus sexuels et d’exploitation à l’encontre de travailleuses marocaines, notamment l’édition allemande de Buzzfeed.

 

Et sur place aussi, les femmes concernées ont voulu agir pour se sortir de cette situation insoutenable, en allant porter plainte. Mais selon Samira Ahmad, cela a été sa plus grande erreur, après le fait d’être venue en Espagne : « Nous pensions que lorsque nous irions voir la police pour porter plainte, nous obtiendrions justice, mais au lieu de ça, nous avons été abandonnées ».

 

Belén Luján Sáez, avocate bénévole de ces femmes, confirme que la police nationale était légalement tenue d’enquêter sur les plaintes des ramasseuses exploitées, mais a refusé de le faire. Les tribunaux provinciaux d’Andalousie, région où sont majoritairement cultivées les fraises, ont quant à eux fait obstruction et n’ont pas ouvert d’enquête comme ils l’auraient dû, arguant d’un manque de preuve.

 

Du côté du gouvernement, les témoignages ont également été minimisés : « Bien que de nombreuses plaintes pour exploitation et viol ont été relayées dans les médias, le ministère marocain du Travail, chargé de recruter et de délivrer les visas aux travailleurs migrants, a nié l’an dernier que des plaintes formelles avaient été déposées », rapporte le Guardian.



 Cette semaine, des milliers de Marocaines sont attendues pour travailler dans les récoltes de fraises dans le sud de l’Espagne.

En 2018, nous en avions rencontré plusieurs qui alertaient sur le non-respect de leurs contrats et des agressions sexuelles.
Cette année, le #Maroc annonce la création d’une commission “pour effectuer des visites dans les exploitations” et suivre “les conditions de travail”.

L’Espagne, 1er producteur de fraises en Europe, employait 200 Marocaines en 2001. En 2019, plus de 19 000 sont attendues.

 

 

 

  • Depuis qu’elles ont porté plainte, les accusatrices n’ont plus ni logement, ni aucune ressource. Leur visa de travail saisonnier est arrivé à expiration, mais elles refusent de quitter le pays tant qu’elles n’auront pas obtenu justice, mais aussi, car elles n’en ont plus les moyens.

 

  • Certaines confiant avoir été désavouées par leurs parents ou mari au Maroc. Au cours des prochains mois, environ 20 000 femmes marocaines arriveront en Espagne pour contribuer à la récolte de fraises de cette année.

 

 

Sourcing:   Rédaction Paris Match Belgique  - Graziella Msl   @GraziellaMls, avec The Guardian

 

Publié le 19 avril 2019 | Mis à jour le 19 avril 2019

S’il n’est pas toujours évident de consommer bio et local, les fraises importées d’Espagne seraient à bannir de votre panier de courses.

 

Dans la région de Huelva, plus de 400 000 tonnes de fraises sont exportées chaque année en direction du Royaume-Uni, de l’Allemagne, ou encore de la France.

 

Durant la saison de la récolte, plus de 20 000 femmes, venues notamment du Maroc, demandent un visa de travailleur saisonnier pour participer à la cueillette de ce fruit. Un système mis en place en 2001 par les gouvernements espagnol et marocain. Cette main d’oeuvre considérable contribue à l’essor de l’industrie d’exportation de la fraise, devenue "l’or rouge" du pays. 

 

Interrogées par The Guardian, dix femmes marocaines, ayant quitté leur pays pour participer à la récolte de fraises, ont confié leur expérience dans les champs. Un récit poignant sur fond de maltraitance qui révèle des conditions de travail insoutenables dans les exploitations du sud de l’Espagne.

 

Si elles sont nourries et logées, pour 40 euros par jour, ces femmes ont choisi de quitter leur famille le temps d’une saison. Mais ce travail temporaire ne s’est pas passé comme prévu.

 

Certaines d’entre elles sont encore en Espagne, sans nouvelles de leur famille. Privées de nourriture et d'eau lorsqu’elles ne travaillaient pas "assez dur", les femmes ont révélé avoir été forcées à vivre entassées par centaines dans des petits conteneurs sales, partageant douches et toilettes défectueuses.

 

 

Le goût saumâtre des fraises venues d'Espagne: Femmes marocaines exploitées, spoliées, et violées dans les centres de culture de l'or rouge

Ce sont les mêmes enseignes des grands groupes de  distribution qui exploitent, de par la sous traitance dans des pays fort peu regardant sur les droits sociaux et les droits humains, la misère sociale, le travail des enfants, et spolient les ouvriers, en très forte majorité des femmes, ici en Espagne pour la récolte des fraises, et là en Inde, au Pakistan, en chine, en Ethiopie, pour la confection, le textile, la chaussure, les articles de sport des grandes marques, au Ski Lanka ou en Thaïlande pour le conditionnement des crevettes, au Qatar sur les chantiers du foot ball........

 

Ceci ne se passe pas necéssairement à des milliers de kilomètres de chez nous, mais à nos portes, en Europe, à nos frontières communes!

 

Les morts du Rana plaza n'ont en rien servi d'exemples!

 

Usines de crevettes en Thaïlande : des migrants torturés, des enfants réduits en esclavage
La société CP Foods, principale productrice mondiale de crevettes, installée en Thaïlande, est visée. L'entreprise achète de la nourriture à des bateaux impliqués dans un réseau d'esclavage.

 

Trafic d’êtres humains, travail des enfants, agressions sexuelles, racisme et exploitation abusives, voici entres autres les lots de l'exploitation de la misère humaine par ces esclavagistes qui oeuvrent pour nos enseignes de distribution, pour caler les marges, optimiser les bénéfices, garantir les dividendes.........qui seront vites délocalisés dans des paradis fiscaux où l'argent n'a pas d'odeur, encore moins celle de l'exploitation humaine qu'elle ne regarde pas dans les yeux.

 

Ce n'est pas la première fois que notre Blog reporte, dénonce ces criminels et fait état de ce scandale humanitaire qui s'attaque aux droits des personnes, à leur dignité.

 

(BM)

 


 

crying  Blog publication, 02 juin 2019, 16H56

 

 

 

 

 

 

 

 

Le goût saumâtre des fraises venues d'Espagne: Femmes marocaines exploitées, spoliées, et violées dans les centres de culture de l'or rouge
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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 14:19
Semestre européen    le social doit primer !

Europe / Protection sociale  

COMMUNIQUÉ DE FO du 1er mars 2019

Semestre européen

 le social doit primer !
 

Dans le cadre du semestre européen, processus d’évaluation et de coordination des politiques économiques au sein de l’Union Européenne, la Commission Européenne a présenté ce mercredi 25 février son rapport concernant les réformes proposées par le gouvernement français pour répondre aux critères du pacte de stabilité, pour lequel les États Membres ont pour obligation de prévenir les désordres macroéconomiques et soutenir l’assainissement des finances publiques, peu importe si le tout conduit à de graves désordres sociaux.

 

Si le rapport met en évidence l’efficacité globale du modèle social, et notamment la Sécurité sociale ou le fait que les transferts sociaux contribuent à réduire la pauvreté, la Commission Européenne approuve et encourage les projets de réforme du gouvernement, notamment sur la réforme des retraites et de la santé.

 

 

Elle demande une précision des mesures du programme CAP22, de façon à réduire la dette publique.

 

Pour FO, cette vision purement comptable est inacceptable. De même que le souhait de la Commission de renforcer la concurrence dans le secteur des services.

 

 

Force Ouvrière dénonce le paradoxe majeur du rapport qui reconnaît l’efficacité du modèle social français tout en appelant à réduire le périmètre des services publics, garants de la redistribution des richesses et de l’égalité républicaine sur l’ensemble du territoire.

 

 

 

 

Sur les questions d’emploi, FO souligne le paradoxe d’un rapport qui souligne l’augmentation des contrats courts et des temps partiels involontaires mais reste muet l’augmentation du nombre de travailleurs pauvres.

 

Le gouvernement français présentera son Programme National de réforme (PNR) avant le 30 avril. Dans le contexte social actuel, FO a mis en garde le gouvernement depuis de nombreux mois contre le danger de ne pas entendre les revendications portées par les syndicats, notamment sur les salaires, la fiscalité ou la prime transport.

 

FO a demandé que le gouvernement suspende les réformes controversées sur la fonction publique et les retraites et appelle les salariés du privé et du public à cesser le travail le 19 mars.

(BM)

 

 

 

Sourcing:   MARJORIE ALEXANDRE, in fo.fr

Semestre européen    le social doit primer !

smileyyes Blog publication, 1er mars 2019, 14H27

 

 

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