Le 25 mars......
25 Mars :
Journée de la procrastination
Pour l’article sur la journée de la procrastination... si on remettait à demain ?
25 mars 1199
La bulle « Vergentis in senium » pose les bases de l'Inquisition
Le Pape Innocent III institue une procédure de lutte contre les hérétiques dans sa bulle « Vergentis in senium ».
Depuis le deuxième concile de Latran de 1139, la lutte contre les hérétiques est au cœur des préoccupations du Saint-Siège. Les mouvements manichéens, qui croient en l’existence séparée du bien et du mal, de Dieu et du Diable, tels les cathares, ont prospéré et représentent un risque pour l’unité sociale des pays.
Le 4 novembre 1184, le concile de Vérone donne ordre aux évêques de rechercher eux-mêmes les hérétiques
Le 25 mars 1199, Innocent III publie une procédure inquisitoire contre les albigeois, exposée dans la bulle « Vergentis in senium ».
Cette bulle annonce l’envoi de religieux dans la région d’Albi et pose les bases de l’Inquisition qui atteindra son apogée lors de la répression du catharisme.
Les premières commissions inquisitoriales composées de prêtres et de laïcs sont présentes au concile d’Avignon en 1200.
En 1207, le pape, dans une lettre aux évêques du Midi, expose pour la première fois les principes qui justifient l’extension de la croisade en pays chrétien : l’Église n’est plus obligée de recourir au bras séculier pour exterminer l’hérésie dans une région ; à défaut du suzerain, elle a le droit de prendre elle-même l’initiative de convoquer à cette œuvre tous les chrétiens, et même de disposer des territoires contaminés en les offrant, par-dessus le suzerain, comme butin aux conquérants.
Lotario Conti, élu 176e pape le 8 janvier 1198 sous le nom d’Innocent III, est considéré comme l’un des plus grands papes du Moyen Âge.
C’est sous son pontificat qu’eut lieu la quatrième croisade, qui échappa à son contrôle en s’achevant par le sac de Constantinople par les croisés, événement qui creusa le fossé entre orthodoxes et catholiques.
Le quatrième concile du Latran, réuni en 1215 par Innocent III, reprend toutes les dispositions antérieures au sujet de l’inquisition (du latin inquisitio = enquête) épiscopale, notamment la procédure inquisitoire.
25 mars 1901
L’extension de la grève des dockers au port de Marseille
Quelques mois auparavant, les ouvriers et les entrepreneurs avaient conclu une convention qui fixait le salaire des travailleurs du port à 6 frs par jour. Or, les patrons, prétendant que les dockers ne faisaient que cinq jours par semaine, réduisirent leur salaire à 5 francs.
Les dockers voyaient dans cet acte la violation du contrat et se mirent en grève pour revendiquer la journée de huit heures, c’est-à-dire « un nouveau régime de travail qui était le seul moyen de leur assurer les avantages inscrits dans la convention ».
Les entrepreneurs refusèrent l’arbitrage et la grève des dockers se tramsforma en grève générale, au cours de laquelle des grévistes furent blessés et arrêtés par la police parce qu’ils défendaient leur droit.
25 mars 1910
En France, suppression des économats par lesquels les employeurs arrivaient à ligoter leurs ouvriers pour des mois ou des années, parfois même de leur naissance à leur mort.
25 mars 1919
En France, une loi donne pour la première fois un statut juridique à la convention collective, qui devient applicable à tous les salariés des entreprises dont les employeurs sont membres d’un groupement signataire.
25 mars 1957
La Conférence intergouvernementale pour le Marché commun et l’Euratom se conclut par la signature à Rome du traité instituant la CEE et du traité de l’Euratom.
1982, France : une ordonnance abaisse l'âge de la retraite à soixante ans.
1983, France :
Le gouvernement Mauroy adopte un plan de rigueur, qui consacre la « conversion » des dirigeants du PS au libéralisme économique.
La France connait alors une période de Stagflation (14 % d'inflation et 1,3 % de croissance de PIB). Afin de remédier aux déséquilibres engendrés par le déficit de la balance des paiements (déficit à 3,3 % du PIB), le gouvernement Mauroy mène une politique de désinflation compétitive (hausse des prix fixée à 5 %).
Un alourdissement de la pression fiscale est décidé et un net freinage de la dépense publique est mis en œuvre. Hausse de la fiscalité de 68 milliards de francs (2 % du PIB). Instauration d'un prélèvement de 1 % (dit "Delors") sur l'ensemble des revenus des ménages (capital, remplacement).
Création d'une taxe supplémentaire de 15 % sur le tabac et les alcools. Hausse de 10 % la taxe intérieure sur les produits pétroliers. Hausse de 10 % de la TVA. Hausse de 16,5 % de l'impôt sur le revenu qui passe à 14 tranches (5 à 65 %).
Coupe de 45 milliards de francs dans les dépenses de l'État. Gel des embauches de fonctionnaires. Revalorisation salariale inférieure à l'inflation. Blocage des dépenses de santé. Diminution de la couverture et la durée de l'indemnisation du chômage.
Contrôle des changes pour limiter la fuite des capitaux. Instauration d'un emprunt obligatoire de 10 milliards de francs pour les contribuables gagnant plus de 5 000 francs mensuels.
Parallèlement, le gouvernement fixe de nouveaux objectifs pour le budget : baisse d'1 point des prélèvements obligatoires, stabilisation du déficit à 3 % du PIB, réduction de l'inflation à 5 %, etc.