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17 mai 2020 7 17 /05 /mai /2020 14:49

 

1970 by ZUMA Press/ZUMA/REA

1970 by ZUMA Press/ZUMA/REA

Culture / Musique

 

[Musique]

 

L’inventeur du Rock’n roll est mort

 

 

  • Little Richard n’est pas l’un des pionniers du rock, il en est l’inventeur. Sans lui, quid d’Elvis Presley, d’Eddie Cochran, de James Brown, d’Otis Redding, voire de Prince qui lui a piqué son look.

 

  • Ce zébulon noir, ce génie flamboyant s’est éteint le 9 mai dernier à Los Angeles à 87 ans. Il fallait être sérieusement fêlé ou diabolique génial, en l’occurrence les deux, pour qu’un jour de pluie dans un petit studio d’enregistrement de New York à l’automne 1955, la lumière jaillisse, des éclairs qui allaient révolutionner la musique moderne.

 

 

Ce jour-là, le petit Richard enregistre à nouveau des blues, assez lents, qui n’arrivent ni à convaincre son producteur, ni lui-même. On commence à replier les gaules. Mais, à seulement 22 ans, il s’assoit à son piano et sans avoir rien préparé, il improvise une rythmique rapide et se met à hurler n’importe quoi. Un véritable possédé. Il commence deux onomatopées à rallonge qui feront bientôt le tour du monde : « A wopbop aloola, alopbamboom… ».

 

Une déferlante, un tsunami, un souffle nucléaire. « Tutti frutti » est né et plus rien ne sera comme avant. Jazz, blues, soul, peuvent se rhabiller, le bébé rock vient de pousser son premier cri. Il fallait aussi être bien givré, comme les crèmes glacées italiennes aux morceaux de fruits pour appeler ces deux minutes vingt-cinq secondes de furie « Tutti frutti ».

 

Entre Dieu et Diable, avec une préférence pour ce dernier

 


 

Richard Wayne Penniman, noir américain, est né en 1923 à Macon, non pas dans cet écrin des vins de Bourgogne, mais en Géorgie, état sudiste des États-Unis où les adeptes du port de la cagoule blanche s’adonnent régulièrement à la pendaison des « bloody niggers ».

 

Son grand-père et ses deux oncles sont des pasteurs baptistes. Lui est le troisième d’une fratrie de douze. Il chante du gospel à l’église, mais à treize ans, il est chassé de chez lui pour tendances homosexuelles, expliquera-t-il plus tard, sans jamais renier sa bisexualité. Il accompagne alors un bonimenteur qui fourgue aux gogos des potions à base d’huile de serpent. Il chante à ses côtés sous le nom de « Little Richard ». Ayant croisé la route du bluesman Billy Wright, il fait ses premiers enregistrements à la Nouvelle Orléans à 18 ans et monte son propre groupe, The Upsetters.

 

« Tutti frutti » sort en février 1956 et enflamme les ventes. Les tubes s’enchaînent : « Lucille », « Good golly miss Molly » … À 24 ans, Little Richard est une bête de scène hyper-sexuée qui chante debout en martelant son piano. Il crève l’écran au cinéma dans « La blonde et moi » avec Jane Mansfield.

 

Mais en 1957, lors d’une tournée avec Gene Vincent et Eddie Cochran, dans son sommeil, il se voit brûler en enfer. L’histoire ne dit pas ce dont les trois hommes ont abusé. Bref, pendant cinq ans, il abandonne « la musique du diable » et se fait prêcheur baptiste.


Mais le diable le tient par la baffeta (1). Et en 1962-63, grâce aux Beatles et aux Stones, il revient au Rock. En 1964, ayant besoin d’un guitariste, il embauche un jeune homme prometteur, un certain Jimmy Hendrix ! Sa deuxième heure de gloire dure jusqu’à la fin des années 70. Un tantinet usé par l’alcool et la coke, il revient vers les anges du gospel qu’il quittera à nouveau, mais cette fois pour revenir au cinéma : « Le clochard de Beverly Hills » en 1986, « King Ralph » en 1996…

 

  • Ses chansons ont été reprises par Elvis, Jerry Lee Lewis, Buddy Holly, Eddie Cochran, Gene Vincent, Queen et même Johnny Halliday !

 

(1)  - Fine moustache à l’italienne des séducteurs des années 1930.

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 17 mai 2020, sad 16H09

 

 

 

Little Richard,   l’inventeur du Rock’n roll est mort

 

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 15:54

The Rolling Stones - Living In A Ghost Town par TheRollingStonesVEVO

Culture / Rock

 

CULTURE   /  [Musique] 

 

The Rolling Stones - Living In A Ghost Town
 

Le dernier tube prémonitoire des Rolling Stones

 

  • Le groupe mythique, les Rolling Stones vient de sortir une nouvelle chanson inédite : « Living in a ghost town », Vivant dans une ville fantôme [1]. Elle avait pourtant été préparée l’an dernier. Étonnant !

 

 Il y a cette chanson qui résonne étrangement avec la période que nous traversons, a déclaré Mick Jagger, le 24 avril, jour du lancement de ce nouveau tube qui est déjà classé numéro un dans une vingtaine de pays et qui préfigurerait la sortie d’un nouvel album.

 

Il y a un peu moins d’un an, les papys du rock se retrouvent à Los Angeles pour enregistrer une nouvelle chanson sur un thème de fin du monde (une ville fantôme), peut-être un clin d’œil à leur révérence prochaine ?

 

Allez savoir avec ces diables d’hommes. Ils ne pouvaient deviner que ce nouveau tube planétaire serait pour le moins prémonitoire. D’ailleurs, ils ont fini l’enregistrement et les mixages confinés chacun chez eux. Jagger, dans son château de Fourchette à Pocé sur Cisse, près d’Amboise, acquis en 1980. Ils en ont profité pour changer quelques vers, actualisés. Aujourd’hui, ils donnent des concerts caritatifs sur les réseaux sociaux.

 

« Living in a ghost town », c’est un riff lent et dansant, un gimmick de chœurs et un swing entre blues et funk.

 

 

Increvables, indémodables


Les Stones ont exactement l’âge de l’Algérie indépendante. Ils se sont formés en 1962 et ont sorti leur premier disque l’année suivante. Charlie Watts, c’est l’aîné, né en 1941. Ses deux complices, Mick Jagger et Keith Richards, plus jeunes de deux ans et enfin le bambin, Ron Wood né en 1947.

 

À eux quatre, ils défient toutes les lois de la médecine ! On les a enterrés musicalement de nombreuses fois. Ils se sont séparés, fâchés, retrouvés ; des départs, des décès, des arrivées.

 

En 2005-2006, ils entreprennent une grande tournée mondiale à l’occasion de la sortie de « A bigger bang ». Ils remplissent le Stade de France et le palais Nikaïa de Nice. Sur toute la planète on se presse, pensant que c’est la dernière fois qu’on les voit tous les quatre vivants et bondissants : 4,6 millions de spectateurs et la plus grosse recette mondiale d’une tournée musicale.

 

Mais les diables ont toujours du ressort. En 2011, ils sortent l’album « Some girls » avec douze nouvelles chansons et cinq ans plus tard « Blue & Lonesome ». Et en plus, ils sont toujours sur scène : tournées mondiales en 2012 et 2015, européennes en 2017-2018. Et pourquoi pas une prochaine en 2021 à la fin du confinement pour la sortie d’un nouvel album dont « La ville fantôme » ne serait que l’apéro ?

 

  • Les Stones, c’est aujourd’hui 240 millions d’albums vendus. Indestructibles.

 

Sourcing:    CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 


Notes


[1] « Living in a ghost town », un titre en digital, disponible en CD et 45 tours, à partir du 26 juin prochain.

 

smiley   Blog publication, 04 mai 2020, sad   16H58

 

 

 

 

 

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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 14:41
« Le réveil de l’utopie »     Rêve ou réalité ?

Culture / Livre


[Livre]

 

« Le réveil de l’utopie » 

 

Rêve ou réalité ?
 

  • Le néolibéralisme, qui depuis plus de trente ans s’attaque à tous les fondements sociaux de la planète, plongeant des millions de travailleurs dans l’incertitude et la précarité, est de plus en plus critiqué.
  • Mais cela sera-t-il suffisant pour changer le cours des choses ?

 

Depuis près d’un an, des pays aussi différents que le Chili et l’Irak, la Colombie ou le Liban se révoltent. Il ne s’agit pas seulement de soulèvements d’ordre politique, ethnique ou religieux, mais très largement de mouvements sociaux.

 

Pour les auteurs, l’aspiration à l’émancipation renaît. Jean-Louis Laville est économiste et sociologue, chercheur au CNRS, auteur entre autres de L’Économie sociale et solidaire (Seuil, 2016).

 

Michèle Riot-Sarcey est historienne, spécialiste d’histoire politique et du féminisme.

 

Dans leur introduction, les auteurs soulignent qu’une partie de la population du monde, malgré la répression, s’est dressée contre la violence des pouvoirs et l’omnipotence de l’argent. Et les auteurs de décortiquer les ressorts du néolibéralisme dans des démocraties qui gouvernent « suivant la loi du plus fort ».

 

De la perversité du néolibéralisme


On voit que depuis près d’un an, sur quatre continents, des millions de personnes manifestent pour contester les lois d’airain du capitalisme financier. Malgré ces secousses, l’idée d’une irréversibilité de l’économie néolibérale avec son corollaire, l’assujettissement des citoyens, s’est si bien installée dans les esprits que ces soulèvements paraissent déplacés.

 

En effet, comme le montrent Laville et Riot-Sarcey, quand la révolte se transforme en manifestations, en grèves, en occupations, le pouvoir et ses porte-voix parlent d’expression de corporatismes obsolètes et la résistance ne peut être que la réaction immature d’une population mal informée.

 

C’est ainsi que les syndicats sont aujourd’hui traités de corps intermédiaires ! Intermédiaires de qui, de quoi ?

 

Et quand ils défendent les acquis sociaux chèrement conquis, ils deviennent des corporatistes passéistes. Pour les néolibéraux, le monde du travail ne serait fait que de pleurnichards attardés ne comprenant pas les joies de l’économie ubérisée, notamment !

 

Pour les auteurs : Un mot magique résume l’inanité de notre temps présent, celui de résilience qui sous-entend que l’on peut tout supporter.

 

La CGT-FO, elle, et depuis son origine, a placé la revendication et le refus de l’injustice sociale au cœur de son action.

 

  • Le réveil de l’utopie, Jean-Louis Laville, Michèle Riot-Sarcey ; Ivry-sur-Seine, Les Éditions de l’Atelier, 2020, 144 pages, 13,90 euros.

 

 

 

​​​​​​​
Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

smiley   Blog publication, 25 avril 2020, sad16H21

 

 

 

 

 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 16:01
[Bandes dessinées] « Intraitable 1 et 2 »

Culture / Littéraire / BD

CULTURE 

 

Bande dessinée

​​​​​​

Bandes dessinées

 

 « Intraitable 1 et 2 »

 

  • Ces deux tomes d’un auteur sud-coréen constituent une plongée dans le combat syndical d’un homme face à un géant mondial français de la grande distribution dans le contexte d’une Corée frappée de plein fouet par la crise financière.

 

Choi Kyu-sok est considéré comme l’un des plus brillants représentants de la BD d’auteur de son pays. Avec ses satires sociales nous sommes loin des mangas japonais pour adolescents. L’auteur est traduit en français depuis le milieu des années 2000. Cette fois, il s’agit de la traduction (par Kette Amoruso) de sa première série, dont un troisième volume est encore à paraître. « Intraitable » a déjà fait l’objet d’une adaptation audiovisuelle en Corée du Sud, sous la forme d’une série télévisée en douze épisodes réalisés par Kim Suk-yoon.

 

La péninsule coréenne a payé la guerre froide au prix fort. Coupée en deux en 1945, elle a vu les grandes puissances (URSS et Chine contre États-Unis sous mandat onusien) s’y affronter de 1950 à 1953, au prix de trois millions de morts.

 

Au nord, une dictature « stalinoïde » folle et paranoïaque continue de régner. Au sud, pendant longtemps le pays était dans la main d’une dictature militaire, marionnette des Américains. Le Sud s’est finalement démocratisé et développé économiquement, mais le contexte social y reste particulièrement rude, d’autant que cette région a été touchée par une grave crise financière dix ans avant celle de 2008.

 

 

 

 

Un combat syndical difficile

 


L’auteur écrit en introduction :

 

  • La lutte des travailleurs est un condensé d’histoires humaines extraordinaires…

 

J’espère néanmoins que mon livre apportera un peu de réconfort à ces combattants dont le courage et la volonté agissent comme des coups de poinçon sur notre société.

Le héros de Choi, Gu Go-shin est une sorte de mercenaire de la défense des travailleurs et du droit syndical.

 

Cette série raconte la lutte des travailleurs chez le numéro un de la grande distribution quand ce dernier a voulu s’implanter à Séoul, d’ailleurs sans succès. À noter que l’auteur prend soin de ne pas citer le nom de l’enseigne, remplacé par « Fourmis » ! Le management y est désastreux : pas de promotion, pas d’augmentation de salaire, harcèlement, dégraissage, utilisation de gros bras puis de la police, interdiction des syndicats, non-respect d’un droit du travail déjà a minima dans ce pays…

 

Ainsi, dans le supermarché, lieu de la BD, quand un employé est sauvé in extremis d’un licenciement abusif, les salariés, qui étaient apeurés et indécis, basculent et commencent à s’organiser. C’est comme cela que Gu, notre justicier, réussit, non sans mal et au péril de sa vie, à mettre sur pied une cellule syndicale d’entreprise, avec comme slogan inlassablement répété :

 

  • « Le syndicat défend les travailleurs ».

 

 

 

 

 

 

Choi Kyu-sok, « Intraitable », tome 1, 2019, 245 pages, 20 euros ; tome 2, 2020, 220 pages, 20 euros, éditions Rue de l’échiquier, Paris.

Troisième tome à paraître dans les prochains mois.

 


 

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr 

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

Libre & Indépendante

 

Intraitable, tel pourrait être l’adjectif qualifiant Gu  Go-shin, militant syndical. Il oeuvre auprès des employés sud-coréens et les épaule dans leurs conflits avec leurs patrons.

 

Choi Kyu-sok raconte ses combats dans Intraitable, une livre politiquement engagé et fort aux éditions Rue de l’échiquier.

 

 

 

GU GO-SHIN, DÉFENSEUR DES TRAVAILLEURS

 


Corée du Sud. Cheon-su est extirpé de sa torpeur par un homme âgé collectant des cartons. A ses côtés, Gu Go-shin tente de le rassurer.

Depuis deux jours, le jeune homme est à la rue. Son patron l’a renvoyé sans lui verser de salaire après qu’il a cassé le scooter de la société.

Gu l’emmène alors manger, puis ensemble, ils se rendent dans le restaurant où Cheon-su travaillait. Son patron ne semble pas très enclin à lui donner sa rémunération. C’était sans compter sur Gu du cabinet de conseil Bujin, défenseur des salariés…

 

LEE AU CŒUR DU TOURBILLON CARREFOUR

 


Lee travaille dans le rayon fruits et légumes d’un Carrefour. Ce jour-là, le patron du magasin vient inspecter le travail de ce groupe. Flanqué de M. Jung, il fait peur à ses salariés.

Quelques minutes plus tard dans le bureau de ce dernier, Lee apprend qu’il doit mener à bien une mission des plus sordides : pousser ses collègues du rayon à la faute ou les harceler afin d’être renvoyés.

Cet ancien caporal dans l’armée sud-coréenne ne l’entend pas de cette oreille. Sa conscience civique refait surface . Son engagement syndical correspond à sa rencontre avec Gu Go-shin…

 

 

ÊTRE INTRAITABLE AVEC LES PATRONS VOYOUS

 


Quel manga ! Politique et engagé, il met en scène le combat des salariés d’un Carrefour contre leur patron. En choisissant ce grand groupe de supermarchés, Choi Kyu-sok  le fait sciemment.

En effet, Carrefour tenta à partir de 1995 de s’implanter en Corée du Sud avec bien peu de réussite. Seulement onze ans après l’ouverture du premier magasin, la firme décidait de vendre ces 32 grandes surfaces pour une somme entre 1.5 et 1.8 milliards d’euros. Alors premier investisseur français dans le pays, il devait faire face à une concurrence acharnée.

  • Intraitable est donc un passionnant récit autour des luttes sociales et syndicales contre cette grosse multinationale.

 

 

GU ET LEE COMBATTANTS DU QUOTIDIEN

 


Pour incarner ce combat, le mangaka (Nouilles Tchajang chez Kana, L’amour est une protéine & Le marécage chez Casterman) a choisi Gu Go-shin, un redoutable négociateur, très (trop ?) sûr de lui, grand connaisseur du code du travail et incorruptible.

 

Sa rencontre avec Lee, ex-soldat et d’une fidèle loyauté à ses camarades de fortune, est le cœur de cet excellent manhwa (manga sud-coréen). L’un est exalté et fort, l’autre est réservé et très réfléchi.

Dans ce premier volume – sur 6 – Choi Kyu-sok revient sur le glissement de Lee vers le syndicalisme et ses premiers pas dans la lutte.

 

D’ailleurs le deuxième chapitre qui termine ce premier volet, décrit avec force des scènes de lutte entre les salariés qui veulent entrer dans le magasin et les services de sécurité, ainsi que les forces de l’ordre. Des planches qui rappellent des moments de combats en France, voire les tensions entre la police et les Gilets jaunes, lors de ces derniers mois.

 

 

LE DESSIN COMME RÉSISTANCE

 


A l’image du poignant Le parfum des hommes de Kim Su-bak (Atrabile) qui montrait le combat entre les salariés malades et Samsung, Intraitable dépeint avec justesse de nouveau un pays ultra-libéral n’ayant pas peur de légitimer la casse sociale pour faire de gros profits.

 

Ainsi par le dessin, Choi Kyu-sok montre la résistance de ces femmes et de ces hommes contre le vrai visage de la finance. Si l’histoire peut paraître sombre, il y a une belle lueur par ces salariés qui ne baissent pas les bras et les deux protagonistes unis dans la lutte.

 

Le trait du mangaka est d’une grande élégance misant sur les cadrages serrés pour rendre au mieux les interactions entre les personnages. Même dans les scènes d’action et de tensions, le dessin est sobre et ne surajoute pas d’artifice.

 

Pour une première série, les éditions Rue de l’échiquier ont misé juste. Intraitable est un excellent manga sur les luttes sociales et la solidarité. Vivement la suite !

 

Sourcing: Article source, posté le mardi 05 novembre 2019 par Damien Canteau
 

 

heart  Blog publication, 05 avril 2020, 17H24

 

 

 

 

 

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29 février 2020 6 29 /02 /février /2020 17:29
[Anniversaire]     Zorro a 100 ans

CULTURE / Livres / Films / Série

[Anniversaire]

 

Zorro a 100 ans


 

  • Le personnage de Zorro a été créé il y a tout juste un siècle, fruit de l’imagination de l’écrivain américain Johnston McCulley. Mais pas uniquement de l’imagination car ce vengeur du peuple a bel et bien existé.

 

Un cavalier qui surgit hors de la nuit, court vers l’aventure au galop, son nom, il le signe à la pointe de l’épée, d’un Z qui veut dire Zorro. Les paroles de ce générique ont bercé l’enfance, la jeunesse de générations. Mais la majorité ignore que ce personnage de cape et d’épée a vu le jour fin 1919, sous la plume de Johnston McCulley, journaliste américain devenu écrivain à succès.

 

Les personnages de justiciers au grand cœur, redresseurs de torts, historiques ou purement fictionnels sont nombreux. Mais selon les spécialistes de Zorro, universitaires et chercheurs, Zorro est un personnage bien réel. Il s’agit d’un aventurier irlandais du XVIIe siècle, William Lamport.

 

Pour échapper à l’occupation et l’oppression anglaise, il quitte son île pour le Mexique où il prend le nom de Guillen Lombardo. Séduit par la culture indigène, il est vite révolté par les violences quotidiennes qu’infligent aux Indiens et aux « Négros », les envahisseurs espagnols. L’Irlando-mexicain va donc soutenir ces populations, dans la lignée des bandits d’honneur corses et des Balkans ottomans. Une sorte d’ancêtre du mouvement zappatiste du Chiapas.

 

  • Livres, films, série

 

McCulley publie ses trois romans sur Zorro de 1919 à 1935. En France, dès 1959, les éditions Hachette éditent le vengeur masqué dans ses Bibliothèques rose et verte pour la jeunesse. Rapidement, le cinéma s’empare de Zorro avec la sortie dès 1920 du Signe de Zorro de Fred Niblo, avec Douglas Fairbanks dans le rôle. Depuis, ce ne sont pas moins de 55 films qui vont vanter la gloire du cavalier en noir, sous les traits d’Alain Delon, d’Antonio Banderas, entre autres.

 

Mais ce n’est pas le grand écran qui va faire la gloire du vengeur des pauvres. C’est en effet une série produite par les studios Disney (78 épisodes de 1947 à 1961) qui va marquer des générations de spectateurs à travers le monde.

En scène, on retrouve les inoubliables Guy Williams en Don Diego de la Vega, Gene Sheldon en Bernardo et le savoureux Henry Calvin en sergent Garcia.

 

 

Ce trio, à la fois intrépide, attachant et comique va faire de cette série une icône culturelle majeure à travers des décennies au même titre que Superman ou Tarzan. D’ailleurs on peut encore aujourd’hui même regarder Zorro sur une chaîne de la TNT française.

 

Zorro et sa symbolique restent de nos jours un sujet inépuisable. Que ce soit en Amérique latine ou en Asie du Sud-Est, de nouvelles séries lui ont été consacrées et récemment tournées.

D’ailleurs, l’acteur mexicain Gaël Garcia Bernal se glissera prochainement dans la peau du héros dans une nouvelle version futuriste du mythe, intitulée « Z » (rien à voir avec Costa-Gavras !), réalisé par Jonas Cuaron.

 

 

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

smiley   Blog publication, 29 février 2020, 17H42

 

 

 

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 13:25
Expo,   Charlie Chaplin dans l’oeil des avant-gardes

Culture / Expo / Charlie Chaplin

 

CULTURE  - [EXPOSITION]

 

 

Charlie Chaplin dans l’oeil des avant-gardes


 

  • Cette exposition montre l’importance de l’œuvre cinématographique chaplinienne dans les productions des avant-gardes artistiques du début du XXe siècle et des convergences d’approches entre elles.

 

Charlie Chaplin (1889-1977), ou Charlot le Vagabond, n’est pas seulement un acteur britannique. C’est aussi un réalisateur, un producteur et un compositeur.

 

Issu d’une famille d’artistes pauvres, il a connu la misère qu’il ne cessera de dénoncer, tout comme l’exploitation capitaliste et les folies totalitaires. En 1913, il s’installe aux États-Unis où il tourne son premier film « Pour gagner sa vie ».

Dès le début, sa ligne est tracée. Avec la Guerre froide, il sera victime du maccarthysme et de la chasse aux sorcières. Expulsé du pays en 1952, il s’installera en Suisse où il finira sa vie.

 

Avec ses 200 œuvres, cette exposition témoigne de la présence continue de l’imaginaire chaplinien dans la création artistique de cette époque. Avec le cinéma comme fil conducteur, le musée propose une relecture des arts visuels de la première moitié du XXe siècle.

 

L’apparition de Charlot en 1914 sera un sujet de fascination pour les artistes du monde entier, car elle met en avant la problématique économique, sociale et politique de cette période troublée et sanglante. Le vagabond, l’ouvrier, tous deux opprimés, la montée des totalitarismes, cette thématique est aussi celle des avant-gardes artistiques.

 

  • L’intemporalité chaplinienne

 

Le musée présente 200 peintures, photographies, affiches, dessins, sculptures, documents et extraits de film, exposant les œuvres de Marc Chagall, Alexandre Calder, Fernand Léger, Man Ray, René Magritte, Claude Cahun, Frantisek Kupka, Meret Oppenheim, John Heartfield et bien d’autres, montrant la proximité du travail de ces artistes avec le cinéma de Chaplin.

 

L’exposition est organisée autour de quatre thématiques : l’homme-machine, la poétique du monde, le spectacle mis en abyme, l’absurdité de l’Histoire. Elle est construite autour d’un espace-atelier en plein centre du parcours : « l’usine à rêve », référence à l’univers du cinéma.

 

 

 

 

Cette « usine à rêve » s’ouvre sur les quatre sections de l’exposition, permettant au public de passer librement de la découverte des œuvres, aux activités interactives proposées : photocall, animations de personnages, conception d’un circuit avec des matériaux industriels…

 

Les problématiques abordées par le cinéma de Chaplin-Charlot et celles de l’avant-garde artistique se croisent, se rejoignent, s’enrichissent entre elles. Mais nous aurions tort de croire qu’il s’agit de problématiques du passé, passées et dépassées. Contrairement à ce que croient certains « penseurs », l’Histoire a une fâcheuse tendance à se répéter.

 

 

« Charlie Chaplin dans l’œil des avant-gardes », Musée d’Arts de Nantes, 10 rue Georges Clémenceau, 44000 Nantes, jusqu’au 3 février 2020. Lundi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche 11h-19h, jeudi 11h-21h.

  • Tarif de 4 à 8 €.

 


Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

heart   Blog publication, 19 janvier 2020, 13H37

 

 

 

 

 

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 12:29
Soulages, l'oeuvre au noir

Idées / Culture / Livre / Expo

 

IDÉES  / [Livre] 

 

 

L’œuvre au noir

 

  • À l’occasion des presque 100 ans de l’artiste, le Louvre rend hommage à un homme et à une œuvre d’une longévité exceptionnelle.

 

Superbe ouvrage à la couleur de l’artiste, le catalogue de l’exposition s’ouvre sur des photos de l’atelier de Soulages, vaste espace lumineux, d’une sobriété monacale, où la plupart des toiles sont retournées, où l’artiste paraît, enfin.

 

Aujourd’hui, on associe Soulages à l’Outrenoir, comme il a lui-même défini son style pictural depuis 1979. Les experts évoquent à ce moment-là une rupture dans sa peinture. Pourtant, depuis ses premiers traits, il cherche à saisir la lumière, faisant des expériences pour mieux la sublimer : C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche. D’abord avec le brou de noix puis le goudron et enfin la peinture, il explore le contraste, la transparence, la superposition pour inventer une nouvelle façon de la contempler.

 

L’abstraction totale est pour Soulages un moyen de laisser artiste, œuvre et spectateur dialoguer sans filtre, convention ou sens préétabli. Et ce qui pourrait être difficile à saisir est parfois d’une évidence absolue. Car ses tableaux parlent ; ils dégagent une émotion ; ils invitent à la méditation. Regarder un Soulages, c’est faire une expérience qui engage l’être entier ; c’est se laisser envahir par le trouble du néant qui n’est pas vide, du noir qui est parfois multiple, qui révèle une lumière « transmutée ».

 

Il y a comme une aventure alchimique dans l’œuvre de Soulages, une découverte. Alors qu’il travaille sur une toile où d’habitude il laisse un espace blanc, il en vient, malgré lui, à remplir le champ entier en noir… L’Outrenoir est né, dans un instant de sérendipité*.

 

 

 

Soulages au Louvre, Collectif, sous la direction d’Alfred Pacquement.

  • Éditions Gallimard, 160 pages, 35 euros.

 


Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 *

La sérendipité est, au sens strict original, la conjonction du hasard heureux qui permet au chercheur de faire une découverte inattendue d'importance ou d'intérêt supérieurs à l'objet de sa recherche initiale, et de l'aptitude de ce même chercheur à saisir et à exploiter cette « chance ».

(wikisource)

heart   Blog publication, 19 janvier 2020, 12H41

 

 

 

Le Louvre

 

 

 

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12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 17:31
IDÉES   ​​​​​​  [Revue]     De l’art de travailler

Société / Travail / Revue / CSE  / EDF

 

IDÉES

​​​​​​

[Revue]

 

De l’art de travailler

 

  • On pourrait penser que rien n’est plus opposé que travail et culture : le monde de l’obligation, de la peine, contre celui du plaisir et de la détente.
  •  
  • En fait, rien n’est moins vrai : l’activité créatrice permet un mélange des genres absolu et les façons de travailler construisent une réelle culture, comme expression d’un partage commun.

 

Les articles qui composent ce cahier présentent de nombreux exemples de rencontres entre ces deux mondes : la notion de transmission chez EDF, la réalité de la culture cheminote, le théâtre chez les « Samsonite », les actions autour du livre et de l’écriture réalisées par les CSE, la réflexion sur le travail de l’artiste au cinéma ou en peinture, les expositions sur le lieu de travail (par et pour les salariés)

 

Ils abordent aussi le rôle des CSE, chargés des activités sociales et culturelles : à la base outil d’émancipation et de démocratisation culturelle, ils évoluent parfois vers des pratiques davantage associées au pouvoir d’achat pour répondre aux attentes des salariés.

 

Ce qui peut paraître surprenant, c’est que « dire le travail » n’est pas chose aisée : le travail, c’est « faire ». Néanmoins, ce savoir-faire est investi en émotion et en fierté et peut devenir un objet de reconnaissance, d’appartenance, de culture.

 

 

  • « La culture au travail », Cahiers de l’Atelier – numéro 561, Collectif.


Les éditions de l’Atelier, 104 pages, 12 euros

 

Sourcing: CORINNE KEFES, in fo.fr

IDÉES   ​​​​​​  [Revue]     De l’art de travailler

heart   Blog publication, 12 janvier 2020, 17H43

 

 

 

IDÉES   ​​​​​​  [Revue]     De l’art de travailler
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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 14:33
IDÉES  / Livre    Des lendemains qui chantent ?

Idées / Livre

 

IDÉES  / Livre

 

Des lendemains qui chantent ?

 

  • Créée en 2011, la Fondation pour les sciences sociales lance chaque année un appel à projets sur une thématique particulière. En 2018, le sujet portait sur les mutations du travail.

 

Le présent ouvrage regroupe les travaux des chercheurs doctorants lauréats de cet appel et s’inscrit dans les nouveaux champs disciplinaires des sciences sociales qui ouvrent sur des chantiers théoriques innovants.

 

Ces travaux sont regroupés sous trois thématiques qui évoquent les modifications des conditions de travail en raison des contraintes économiques actuelles (capitalisme et mondialisation, entre autres).

 

Ainsi, au travers des effets de l’innovation technologique, des nouvelles formes d’organisation du travail et du management, et enfin des mutations des relations au travail, les analyses font état de la crise profonde que traverse ce dernier : un emploi devenu rare ; qui se transforme, et ce dans tous les domaines d’activité, dont les mutations sont souvent subies et conduisent à une détérioration des conditions de travail.

 

Cette évolution a une incidence sur le droit du travail (précarité, hausse des inégalités, statut indépendant/salarié…) et sur les relations collectives de travail. Les syndicats doivent donc eux aussi faire face à ces mutations et réinventer des moyens d’action et de lutte pour faire aboutir leurs revendications.

 

Le travail définit l’être humain depuis longtemps : à la lecture des différents articles, on peut se demander à quoi ressemblera le travailleur de demain : un Homme remplacé, augmenté, dominé, réhumanisé ?

 

  • De toute évidence, transformé…

 

 

 

  • Les mutations du travail, sous la direction de François Dubet, Éditions La Découverte, 263 pages, 23 euros.

 


Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 

IDÉES  / Livre    Des lendemains qui chantent ?

"Toutes les personnes que nous rencontrons dans la vie nous apprennent quelque chose... Certains nous apprennent à ne pas être comme eux".

Jack London

enlightened   Blog publication, 03 janvier 2020, 14H47

 

 

 

IDÉES  / Livre    Des lendemains qui chantent ?
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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 16:21
Livre,   Jeux de mots et autres malices

IDÉES /  Livre

 

Idées / [Livre]

 

Jeux de mots et autres malices

 

  • Avis aux amateurs avertis, vous allez trouver au fil de ces pages tout un florilège de curiosités issues de la langue française. Comme dans un sac à malices, vous pourrez piocher des mots et leur sens, des expressions et leur vocabulaire, et découvrir la richesse de notre idiome, ce qui en fait le sel.

 

Mieux vaut s’accrocher néanmoins car entre les exceptions qui confirment la règle, les expressions et proverbes imagés, les étrangetés diverses et variées, les jeux sur la langue, les mots venus d’ailleurs, la ponctuation et les registres insolites ou encore les figures de style, nous voilà embarqués dans une bien belle galère intellectuelle.

 

On en ressortira amusé et étourdi, plein de nouveaux mots et de doubles sens, ayant percé le mystère du pangramme, de l’anagramme, du tautogramme ou du lipogramme. Alors, plus fou ou plus sage, plus savant sûrement, homophones, paradoxes, aptonymes ou oxymores n’ont qu’à bien se tenir, on est prêt à les entendre.

 

 

  • La langue sur le bout des doigts, Marc Hillman, Éditions Librio-Flammarion, 140 pages, 3 euros.

 

 


Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 

 

 

heart   Blog publication, 1er janvier 2020, 16H30

 

 

 

Livre,   Jeux de mots et autres malices
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