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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 14:30
Le salarié lanceur d’alerte : quelles obligations pour les entreprises ?

SOCIETE / ENTREPRISE / DROIT / PROTECTION / Lanceur d'alerte

 

Une récente décision de justice à l'encontre d'un lanceur d'alerte nous a déterminé à parfaire la mise à jour de notre precédent article sur le sujet, qui éclaire cet épineux problème de la protection des lanceurs d'alerte.

 

Article initial de janvier 2018, mis à jour ce jour du 15/01 019 à l'aune de la recente décision de la Cour de cassation d'octobre 2018, qui annule les jugements antérieurs et remet l'inspectrice du travail dans ses droits, et renvoie l'affaire à la Cour d'appel de Lyon, pour être rejugée à la lumière de cette décision.

 

Nous citons ici l'affaire de l'inspectrice du travail, Laura Pfeiffer, courageuse et déterminée, face à sa hiérarchie, et à l'encontre de la société Tefal.

 

En l'espèce

 

La Justice reconnaît le statut de lanceuse d’alerte à une inspectrice du travail


Laura Pfeiffer, inspectrice du travail, vient de remporter une manche dans la bagarre judiciaire qui l’oppose à l’entreprise Tefal depuis cinq ans. Ce 17 octobre 2018, la cour de Cassation a annulé sa condamnation, en novembre 2016, pour violation du secret professionnel et pour « recel d’atteinte au secret des correspondances ».

 

La fonctionnaire s’était vu infliger une amende de 3 500 euros avec sursis. Son tort : avoir transmis à son syndicat des mails révélant des liens de connivence entre sa hiérarchie et la direction de Tefal. Le salarié de Tefal qui lui avait fait parvenir ses mails avait lui aussi été condamné à une amende avec sursis en première instance, puis en appel.

 

Pour justifier l’annulation de la condamnation, la cour de Cassation a pris appui sur un nouveau texte, la loi dite Sapin 2, qui assouplit la définition des lanceurs d’alerte, statut invoqué par Laura Pfeiffer mais que les juges avaient rejeté en première instance, puis en appel.

Selon la cour de cassation, « l’arrêt attaqué doit être annulé pour permettre l’examen des faits au regard de cette disposition légale nouvelle ».

 

« Ce jugement est un désaveu cinglant pour Tefal qui avait porté plainte contre notre collègue et le ministère du travail, qui ne l’a jamais soutenue et n’a jamais condamné publiquement les agissements de l’entreprise » », estime l’intersyndicale CGT, CNT, FO, FSU, SUD.

 

« La reconnaissance du statut de lanceur.euse d’alerte tant pour le salarié ayant transmis les documents révélant l’obstacle aux fonctions de notre collègue, est une première victoire.

 

Désormais s’ouvre une nouvelle phase juridique à l’issue de laquelle nous comptons bien obtenir une relaxe de notre collègue qui n’a fait que son travail et qui supporte depuis 2013 la pression instaurée par Tefal et relayée par le ministère du travail. »

 

L’affaire doit être rejugée par la cour d’Appel de Lyon, sans l’ex-salarié de Tefal qui s’était retiré de son pourvoi en cassation.

 

Sourcing: NOLWENN WEILER, article du  19 OCTOBRE 2018, in Basta

 

Note:

 

Le Blog avait relaté l'affaire et soutenu cette inspectrice du travail, en butte non seulement à un employeur  indélicat et récalcitrant mais également à sa hiérarchie, agissant dans l'interêt bien compris de l'entreprise, allant à l'encontre des observations de son inspectrice dans le cadre de ses attributions.

Nous saluons cette décision, suite d'un long combat pour que justice soit faite.

(BM) 

 

 

Lanceur d'alerte, CQFS


Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, ayant connaissance d'un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective.

La Loi dite Loi Sapin 2 a définit le cadre général du statut de lanceur d'alerte, et octroie une protection au salarié lanceur d'alerte inscrite dans le code du travail.

 

 

 

 

 

 

 

 

   
Le salarié lanceur d’alerte

 

 Quelles obligations pour les entreprises ?

 

Les affaires « Snowden», «Wikileaks», « Luxleaks », «Médiator» et plus récemment les « Panama Papers » ont mis en lumière le statut de lanceur d’alerte.

 

La loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique dite « Loi Sapin II » est venue poser un cadre général au statut de lanceur d’alerte en droit français.

 

Jusqu’à présent, les lanceurs d’alerte bénéficiaient de dispositions éparses notamment au titre de la lutte contre la corruption, de l’existence d’un risque grave pour la santé publique ou l’environnement, ou encore de la sécurité des produits de santé.

 

Que recouvre la notion de lanceur d’alerte ?

 

L’article 6 de la loi « Sapin II » définit le lanceur d’alerte comme une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l’intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance.

 

Quelles sont les grandes lignes de la procédure d’alerte ?

 

 

 

La loi instaure une procédure de signalement en trois étapes : 

 

Interne:

 

Un signalement effectué en interne dans l’entreprise au supérieur hiérarchique direct ou indirect, l’employeur ou un référent désigné.


Externe:

 

En l’absence de réaction à la suite du signalement interne dans un délai raisonnable, le signalement est adressé par le lanceur d’alerte à l’autorité judiciaire, à l’autorité administrative ou, selon le cas, aux ordres professionnels.


A défaut de traitement du signalement par l’autorité précédemment désignée dans un délai de 3 mois, celui-ci peut être rendu public et donc médiatisé.


Il est à noter que le signalement peut être porté directement devant les autorités et être rendu public en cas de danger grave et imminent ou en présence de dommages irréversibles.

 

Quelles sont les nouvelles obligations pour l’employeur ?

 

Une obligation de mettre en place une procédure d’alerte interne dans les entreprises d’au moins 50 salariés.


Une obligation de confidentialité à la charge de l’ensemble des destinataires du signalement quant à l’identité des auteurs du signalement, des personnes visées par le signalement et des informations recueillies.

 

Le manquement à cette obligation est puni de 2 ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende.

 


 

L’obligation à partir du 1er juin 2017 d’adopter un programme anti-corruption pour les sociétés d’au moins 500 salariés et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions d’euros, ou les sociétés appartenant à un groupe réunissant ces conditions et dont la maison mère a son siège en France.

 


Le programme anti-corruption devra comporter des mesures telles que l’intégration dans le règlement intérieur d’un code de bonne conduite, la mise en place d’un dispositif de recueil des alertes, un dispositif de formation du personnel exposé aux risques de corruption, l’institution d’un régime de sanctions disciplinaires en cas de violation du code de bonne conduite.

 

 

La mise en place de ces outils devra se faire dans le respect des règles de droit du travail et de protection des données personnelles.

 

Quelle protection pour le lanceur d’alerte ?

 

La loi Sapin II prévoit plusieurs mesures pour protéger le lanceur d’alerte.

 

le lanceur d’alerte bénéficie d’une protection contre les discriminations impliquant la nullité de la rupture du contrat de travail ou des sanctions fondées sur le signalement. Il incombe à l’employeur de prouver que sa décision est justifiée par des éléments objectifs étrangers à la déclaration ou au témoignage de l’intéressé.

(article 9 de la loi)


 

Il peut également bénéficier d’une immunité pénale en cas de divulgation protégée par loi et, ce, sous certaines conditions.

 

 
 

Est cependant exclue du régime de l’alerte et de l’immunité pénale, la divulgation d’informations couvertes par le secret de défense nationale, le secret médical et le secret des relations entre l’avocat et son client.

 


Toute personne qui fait obstacle à la transmission d’un signalement, effectuée conformément à la procédure d’alerte décrite plus haut, est punie d’un an d’emprisonnement et de 15.000 € d’amende.

 

De plus, le fait de saisir un juge d’une plainte pour diffamation contre un lanceur d’alerte peut être considéré comme un recours abusif ou dilatoire.

 

Ce comportement est sanctionné par une amende civile de 30.000 €.

 

 

 

Rappel

 

A compter du 1er janvier 2018, les entreprises d’au moins 50 salariés auront pour obligation la mise en place d’une procédure spéciale de recueil des signalements des lanceurs d’alerte. 

 

 

A partir du 1er janvier 2018, les entreprises de plus de 50 salariés auront pour obligation de mettre en place une procédure spéciale pour recueillir et faire remonter les signalements effectués par les lanceurs d’alerte. Les entreprises devront communiquer aux salariés par tout type de moyens (emails, affichage, courrier) la procédure du lanceur d’alerte.

 

 

 

Cette procédure sera chapeautée par un référent.

 

Le lanceur d’alerte


L’article 6 de la loi donne plusieurs détails concernant le lanceur d’alerte. Ce dernier peut être une personne physique agissant de manière désintéressée et de bonne foi, elle peut-être :

 

  • Un membre de l’entreprise
  • Un collaborateur extérieur

 

Le lanceur d’alerte peut signaler :


Un crime

Un délit

 

Le référent


Le référent sera obligatoire pour les entreprises dès le 1er janvier 2018. Il peut s’agir d’une personne physique ou d’une entité.

Il peut s’agir aussi d’un prestataire de service. La seule obligation, c’est que le référent possède :

La compétence
L’autorité
Et les moyens d’exercer son travail


La procédure


La procédure doit être confidentielle, autant sur l’identité du lancer d’alerte que sur les faits et les personnes visées.

 

 

Pour lancer une alerte, plusieurs étapes sont à respecter :

 

Il faut d’abord collecter les faits, les informations et les documents nécessaires pour justifier l’alerte.
Il faut ensuite adresser les preuves au référent ou supérieur hiérarchique

 


Par la suite, l’entreprise devra confirmer la bonne réception du signalement du donneur d’alerte et le renseigner sur la durée du traitement de l’information.


S’il n’y a pas de suite donné à l’alerte :

 

la destruction des éléments du dossier doit intervenir dans les deux mois
l’auteur et les personnes visées doivent être informés sur la clôture de la procédure


La protection du lanceur d’alerte, selon le code du travail

 

L’article L. 1132-3-3 du code du travail prévoit aussi que le lanceur d’alerte :

Ne peut être écarté d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation professionnelle
Ne peut être sanctionné ou licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire


À noter :

 

Le lanceur d’alerte qui effectue un faux signalement peut être poursuivi.

 

 

 

 

 

 

 

 

Publication:    FO CPF, service juridique

Blog publication 15 janvier 2018

Mis à jour le 15 janvier 2019, 14H32

 

 

Le salarié lanceur d’alerte : quelles obligations pour les entreprises ?
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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 16:03
L' adieu au CIF -  TOUT SAVOIR (ou presque) SUR LE CPF DE TRANSITION PROFESSIONNELLE

FORMATION /  CPF

 

TOUT SAVOIR SUR LE CPF DE TRANSITION PROFESSIONNELLE


Le CPF de transition professionnelle est un nouveau dispositif qui remplace le Congé individuel de formation depuis le 1er janvier 2019


Objectif

 

Le CPF de transition professionnelle permet à tout salarié, au cours de sa vie professionnelle, de suivre à son initiative et à titre individuel, une formation longue en vue de changer de métier ou de profession.

Le CPF de transition professionnelle vise à financer une action de formation certifiante.

 



Qui peut en bénéficier ?


Le salarié en CDI doit justifier d’une ancienneté de 24 mois, discontinue ou non, en qualité de salarié, dont 12 mois dans la même entreprise, quelle que soit la nature des contrats de travail successifs.

Le CPF de transition est accessible également au salarié en CDD, durant son CDD ou pendant une période de chômage.

Le demandeur doit se prévaloir d’une ancienneté, en qualité de salarié, de 24 mois, consécutifs ou non, au cours des 5 dernières années, dont 4 mois en CDD, consécutifs ou non, au cours des 12 derniers mois.

Attention le demandeur ex-CDD doit débuter sa formation 6 mois maximum après la fin de son dernier contrat en CDD.

 

Modalités d’inscription

 

Le salarié dépose sa demande au Fongecif qui va instruire la demande et autorise la réalisation et le financement du projet.

 

Cette décision est motivée et notifiée au salarié. Le salarié doit par ailleurs adresser à son employeur une demande écrite d’absence au plus tard 120 jours avant le début de l’action pour une absence supérieure à 6 mois, au plus tard 60 jours avant le début de l’action pour une absence de moins de 6 mois ou à temps partiel.

L’employeur ne peut refuser la demande si les conditions d’ancienneté et la procédure sont respectées. En revanche, il peut demander son report de 9 mois au maximum sous certaines conditions.


Contenu du dispositif


Les formations concernées sont des formations certifiantes, éligibles au Compte personnel de formation, destinées à permettre au salarié de changer de métier ou de profession.

 


Durée du dispositif


La durée de l’action suivie par le bénéficiaire varie selon le projet de transition professionnelle.


Validation du projet


Le projet de transition professionnelle est examiné par le Fongecif qui valide la pertinence du projet et du positionnement préalable et instruit la demande de financement.


Quelle mise en œuvre 


 

 

 

Pour bénéficier de ce dispositif, le salarié doit élaborer un projet de formation en respectant un cadre précis.

 

Positionnement du salarié : Il doit au préalable, à l’occasion d’un positionnement réalisé gratuitement par l’OF choisi identifier ses acquis professionnels pour définir la durée et le parcours de formation qui sera suivi.

 

 

Accompagnement : Pour préparer son projet, élaborer son plan de financement et le mettre en œuvre, le salarié a la possibilité de faire appel à un conseiller en évolution professionnelle.


Financement

 

La mobilisation des droits inscrits au Compte personnel de formation (CPF) permet de contribuer au financement de l’action de formation. Les frais pédagogiques et les frais liés à la formation sont assurés par le Fongecif.

 

La rémunération du salarié est (en partie) maintenue :


 salaire inférieur ou égal à 2 Smic, rémunération maintenue à 100 % ;
salaire supérieur à 2 Smic, rémunération maintenue à 90 % pour les formations s’étalant sur une année (ou d’une durée de 1 200 heures pour les formations discontinues ou à temps partiel), à 60 % pour les années suivantes ou à partir de la 1 201ème heure.

 


À noter enfin que pendant sa formation, le salarié bénéficie du maintien de sa protection sociale.
 

 

 

 

 

 

Blog publication, 13 janvier 2019, 16H21

 

 

 

 

 

 

 

 

L' adieu au CIF -  TOUT SAVOIR (ou presque) SUR LE CPF DE TRANSITION PROFESSIONNELLE
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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 17:13
La guerre des OPCO fait rage !

FPC / OPCO

 

Fédérations patronales et CFDT tentent de s’accaparer l’OPCO Santé et Médico-social !


La négociation de l’accord constitutif de l’OPCO [1] Santé s’est terminée mercredi 19 décembre 2018.

 

Après d’âpres négociations, les employeurs ont fait le choix de tourner le dos au pluralisme de représentation syndicale, et de ne signer qu’avec la seule CFDT.

Il faut noter que la CFDT n’a été signataire d’aucuns accord de désignation dans les Branches Professionnelles du champ des activités sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif dit BASS (CCNT51, CCNT66, CCNT CHRS, CCNT CLCC).

 

Il s’agit là d’un coup de force qui avait déjà connu un précédent en 2015, lorsqu’UNIFED [2] avait déjà décidé de signer avec la seule CFDT l’accord Formation Professionnelle de la BASS.

 

Malgré l’opposition entre autres de FO, cet accord avait vu le jour, et chacun aura pu apprécier ensuite comment UNIFAF [3] a connu des difficultés de fonctionnement, ainsi que la mise en œuvre désastreuse du « CIF [4] par points ».

 

 

 

 

Aujourd’hui, un scénario similaire pourrait se mettre en place, car les modalités de prise de décision décidées par la CFDT et les employeurs leur permettraient de tout décider entre eux, bafouant ce qui reste de paritarisme.

 

De plus, les signataires de cet accord scélérat font disparaître la représentation politique en Région, alors qu’elle existait jusqu’ici et que dans la plupart des OPCO nouvellement créés, cette déclinaison est prévue.

 

FO indique d’ores et déjà qu’elle utilisera son droit d’opposition dans chaque Branche Professionnelle et discute en ce sens avec les autres organisations syndicales afin d’obliger les employeurs à revenir à la table des négociations.

 

Ils doivent écouter et surtout entendre les positions et revendications des organisations syndicales de salariés.

 

L’enjeu est de permettre un fonctionnement de ce futur OPCO respectueux de la pluralité syndicale et de la démocratie sociale. Chaque organisation syndicale de salariés, dans le respect de ses prérogatives, doit disposer du même niveau d’information et avoir la possibilité de peser dans les prises de décision.

 

Non à la tentative de coup de force des employeurs et de la CFDT !
Reprise des négociations de l’OPCO Santé et Médico-social !

 

 

 

 

 

 

 

Communiqué de la FEC-FO, des Services Publics et de Santé FO et de la FNAS-FO

COMMUNIQUÉ FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE

 

 

 

 

 

 

 

 

Notes


[1] Opérateur de Compétences qui viendront se substituer aux Organismes Paritaires Collecteurs Agréés OPCA

[2] Cette Union d’employeurs regroupait Fehap, Synéas, Fegapei, Centres de Lutte Contre le Cancer et Croix-Rouge Française

[3] UNIFAF est l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé qui devrait devenir l’OPCO Santé et Médico-Social

[4] Congé Individuel de Formation

 

 

 

 

 

Sourcing:  https://www.cpformation.com/ 

Blog publication, 09 janvier 2019, 17H29

 

La guerre des OPCO fait rage !
La guerre des OPCO fait rage !
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4 janvier 2019 5 04 /01 /janvier /2019 14:25
Sinistralité au travail, les inégalités entre hommes et femmes persistent

SOCIETE / TRAVAIL /  / Egalité F-H / SINISTRALITE

 

15 ans d'évolution de la sinistralité au travail en France

 

 les inégalités entre hommes et femmes persistent
 

Depuis 2012, l'ANACT actualise chaque année une analyse des accidents du travail, de trajet et des maladies professionnelles pour les hommes et les femmes, réalisée à partir des données de sinistralité de la Caisse nationale de l’Assurance-maladie (CNAM).

 

 

Cette étude quantitative met en lumière l’évolution sur 15 ans (entre 2001 et 2016) des écarts entre hommes et femmes en matière de santé au travail en France. 

L'étude réalisée par l'ANACT met en évidence les différences méconnues d’évolution de la sinistralité au travail selon le sexe. La baisse globale des accidents du travail depuis 2001 masque ainsi la progression des accidents du travail pour les femmes.

Par ailleurs, les accidents de trajet, en baisse pour les hommes depuis 2001, sont en hausse pour les femmes.

 

 

 

Si la progression des maladies professionnelles concerne tant les hommes que les femmes, elle est deux fois plus rapide pour celles-ci depuis 2001.

 

D’autre part, l’analyse par branches d’activité montre que les écarts d’évolution de la sinistralité pour lhommes et femmes, sont plus importants dans les secteurs mixtes ou à prédominance féminine en croissance d’effectifs.

 

La baisse globale des accidents de travail avec arrêt depuis 2001 masque la hausse significative des accidents du travail pour les femmes.


En 2016, les accidents du travail, déclarés et reconnus, concernaient deux fois plus les hommes que les femmes. Les accidents du travail avec arrêt ont nettement plus touché les hommes (64 %) que les femmes (36 %).

 

Pourtant, si les accidents du travail avec arrêt, déclarés et reconnus, ont globalement baissé entre 2001 et 2016, ils ont progressé pour les femmes. En 15 ans, ils ont augmenté de 30,5 % pour les femmes tandis qu'ils ont baissé de 29 % pour les hommes.

 

Les accidents de trajet avec arrêt en baisse pour les hommes, en progression pour les femmes depuis 2001

 


Depuis 2001, le nombre d’accidents de trajet, déclarés et reconnus, a diminué pour les hommes et a progressé pour les femmes. Entre 2001 et 2016, ils ont baissé de 13,3 % pour les hommes et augmenté de 18,6 % pour les femmes.

 

En 2016, le nombre d’accidents de trajet des femmes a légèrement dépassé celui des hommes aujourd’hui. Ils concernent un peu plus les femmes (54 %) que les hommes (46 %).

 

Les maladies professionnelles reconnues progressent près de deux fois plus rapidement sur cette période pour les femmes que pour les hommes.

 


Les maladies professionnelles, déclarées et reconnues, ont fortement augmenté (+ 101,3 %) pour les hommes et les femmes depuis 2001. Pour les hommes, on constate également une augmentation des maladies professionnelles (+ 71,5 %), sur la même période, moins forte que pour les femmes (+ 145,2 %).

 

Les maladies professionnelles, déclarées et reconnues, concernent quasiment autant les hommes (51 %) que les femmes (49 %).

 

Les branches d'activités les plus « accidentogènes » en 2016

 

En 2016, les services, la santé, l'action sociale, le nettoyage, le travail temporaire et les services, commerces et industries de l’alimentation ont continué d'enregistrer le plus d’accidents de travail avec arrêt pour les femmes.

 

Le BTP et les industries des transports, de l'eau, du gaz et de l'électricité ont comptabilisé le plus d’accidents du travail avec arrêt pour les hommes.

 

En 2016, les deux branches d’activités concentrant le plus d’accidents de trajet concernant des femmes étaient les services, la santé, le nettoyage, le travail temporaire et les secteurs de la banque, les assurances et les administrations.

 

 

Pour les hommes, c'étaient les secteurs des services, commerces et industries de l’alimentation et ceux de la santé, de l'action sociale, du nettoyage et le travail temporaire qui comptaient le plus d’accidents de trajet.

 

En 2016, les branches d’activités totalisant le plus de maladies professionnelles pour les femmes étaient encore les services, les commerces et industries de l'alimentation ainsi que les services, la santé, l'action sociale, le nettoyage et le travail temporaire. Pour les hommes, c'étaient les secteurs du BTP et de la métallurgie.

 

  • Prendre en compte les conditions d’exposition différenciées des hommes et des femmes

 


Hommes et femmes ne sont pas répartis également selon les branches d’activités : certaines sont à prédominance féminine, d'autres à prédominance masculine et d'autres encore sont mixtes.

 

Ainsi, les activités de services, de santé, du nettoyage et du travail temporaire (branche I) recouvrent la plus grande croissance d’effectif et on y observe le plus grand écart entre les tendances d’évolution de la sinistralité pour hommes et femmes.

 

 

Au-delà des secteurs, il existe aussi une répartition sexuée des emplois ; pour un même emploi, il peut exister une répartition sexuée des activités.

 

L’ANACT émet l’hypothèse que, depuis 2001, les femmes occupent des postes dont les activités sont exposées à des risques insuffisamment identifiés et reconnus, d’autant plus pour les secteurs à prédominance féminine.

Une telle hypothèse réinterroge alors la capacité d’adaptation et d’efficacité des politiques d’évaluation et de prévention des risques puisqu’elles ne s’adressent pas aux femmes dans leurs emplois alors que c’est le cas pour les hommes.

 

La prise en compte des conditions d’exposition différenciées des hommes et des femmes permet alors de progresser dans l’évaluation et la prévention des risques professionnels.

 

En mobilisant ce regard différencié sur les situations de travail des hommes et des femmes, les politiques de santé et de sécurité au travail pourraient faire progresser la prévention de la sinistralité pour tous à travers des pistes d'action préconisées dans la « photographie statistique des accidents de travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles en France selon le sexe entre 2001 et 2016 » réalisée par l'ANACT.

 

 

 

 

Sourcing: ANACT

Sinistralité au travail, les inégalités entre hommes et femmes persistent

L’explosion du Burn-out


Les chiffres ont de quoi donner le tournis. Selon le cabinet d'expert Technologia cité ici, près de 3,2 millions de Français seraient en risque élevé de burn-out. Derrière cet anglicisme (qui signifie littéralement "griller"), se cache un syndrome d’épuisement professionnel plongeant le travailleur dans un état dépressif, l’empêchant de mener ses tâches à bien, pouvant l’amener à une incapacité totale de travailler sur une période plus ou moins longue.

 

"Ce que l’on voit aujourd’hui dans nos cabinets, ce sont des effondrements somatiques, des AVC, des battements à moins de 40 pulsations. Nous n’en sommes plus seulement à des pathologies psychiques, mais à des épuisements physiques, raconte la psychologue Marie Pezé, l’une des pionnières sur le sujet. On assiste à une véritable aggravation de la santé des salariés français."

 

Un constat alarmant qui a conduit certains députés à proposer en février dernier (2018) la reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle. Ceci faisait également parti des projets électoraux de certains candidats à la présidentielle de mai 2017;

 

Sans succès à ce jour.

  Retrouver notre article sur la sinistralité, et la baisse des AT

 

 

http://foed.over-blog.com/2018/12/une-baisse-des-accidents-du-travail-a-relativiser.html

Blog publication, 04 janvier 2019, 14H44

 

 

 

 

 

 

 

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2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 18:45
Démissionner. Est-ce irréversible ? (CQFS)

JURINFO / La démission

 

Peut-on revenir sur sa démission ?
 

Je suis en CDI, j’ai donné ma démission, puis-je revenir sur ma décision ?  Telle est la question 

 

Le principe veut que la démission doit être formalisée par écrit.

 

Sans que cela soit imposé par aucun texte, des raisons évidentes de preuve et de date imposent ce formalisme. Un employeur ne peut évidemment se contenter d’une démission orale dont il ne pourra pas rapporter la preuve de façon certaine. En outre, le préavis démarrera à compter de la date de remise de la lettre de démission.

 

Une fois votre démission donnée par écrit, pris de remord, vous souhaitez revenir sur votre décision.

 

  • Quelle peut être la position de votre employeur ?

 

La démission est une décision unilatérale du salarié sur laquelle l’employeur n’a aucune prise. Il n’a pas à l’accepter ou à la refuser.

 

 

 

Le principe veut que lorsque la démission est claire et non équivoque, elle est définitive.
Ce principe peut être tempéré dans certaines conditions.

 

Ainsi, si vous revenez sur votre décision le jour même, il serait prudent que votre employeur accepte ce revirement et considère votre démission comme nulle et non avenue. Le cas typique est celui d’une démission remise sous le coup de la colère.

 

Dans les autres cas, si votre revirement est plus tardif, vous ne pourrez compter que sur le fait que votre employeur ait lui-même regretté votre départ et qu’il ait envie de vous conserver à son service. Dans ce cas, il est prudent de formaliser par écrit l’accord des parties.

 

Mais s’il refuse, l'employeur pourra se prévaloir à votre encontre de votre démission et en tirer toutes conséquences de droit.

 

 

Démissionner. Est-ce irréversible ? (CQFS)

En droit

 

 

 

Définition

Le Code du travail catégorise la démission dans les sections qui relatent les modes de rupture de contrat émanant de l’employé.

 

La jurisprudence de son côté a donné cette définition :

« C’est est un acte unilatéral par lequel le salarié manifeste de façon claire et non équivoque sa volonté de mettre fin au contrat de travail ».

 

En principe, ce terme n’est utilisé que pour le départ volontaire d’un employé dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée. C’est pourquoi pour un contrat à durée déterminée, on parlera plutôt de « rupture anticipée »

 

  • (Article L1243-1 à L1243-4 du Code du travail).

 

  • Article L1237-1, code du travail

 

En cas de démission, l'existence et la durée du préavis sont fixées par la loi, ou par convention ou accord collectif de travail.

En l'absence de dispositions légales, de convention ou accord collectif de travail relatifs au préavis, son existence et sa durée résultent des usages pratiqués dans la localité et dans la profession.

Un décret en Conseil d'Etat détermine les modalités d'application du présent article.

 

Puisque la démission doit résulter d’une manifestation claire et non équivoque de la volonté du salarié, elle ne peut se présumer.

 

  • Volonté claire et non équivoque = libre et exempte de toute contrainte

 

En outre la volonté claire et non équivoque, la décision du salarié doit être libre et donc exempte de toute contrainte.

Enfin, la volonté claire et non équivoque du salarié de rompre unilatéralement son contrat de travail doit être sérieuse. Cette exigence exclut les démissions décidées dans un mouvement d’humeur et rapidement rétractées.

Lorsqu’ils constatent que la volonté du salarié a été donnée dans des conditions équivoques, les juges font produire à la démission les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Dans ce cas, le salarié est en droit d’obtenir le versement d’une indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, dont le montant est fixé à six mois de salaire au minimum ou à hauteur du préjudice qu’il a subi, selon son ancienneté et la taille de l’entreprise.

 

Blog publication, 02 janvier 2019, 18H54

 

 

 

 

 

 

 

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 18:35
Smic, impôts, revenus, cotisations sociales, formation pro, retraites, santé, environnement.......Ce qui change au 1er janvier

Actu sociale / Économie

 

Smic, prélèvement à la source, promotions: ce qui change au 1er janvier 2019.



Chaque année, le 1er janvier apporte son lot de changements qui concernent le travail, les habitudes de consommation ou la vie quotidienne.

 

Aperçus  - Tour d’horizon.

 

  • Les changements du 1er janvier


Smic, prélèvement à la source, promotions : le 1er janvier 2019 draine son lots de changements pour le quotidien des Français.

 

 

 

 

  • Salaires, revenus

 

- Le Smic horaire passe de 9,88 à 10,03 euros brut (+1,5%), et le Smic mensuel de 1.498 à 1.521 euros sur la base de 35 heures hebdomadaires. En net, la hausse sera de 16 euros à 1.204 euros.


- Les heures supplémentaires seront exonérées de cotisations salariales et d'impôt sur le revenu jusqu'à 5.000 euros nets par an. Tous les salariés, y compris les fonctionnaires, pourront en bénéficier.

- La CSG baissera pour 5 millions de retraités. Leur taux de prélèvement passera de 8,3% à 6,6%. La mise en oeuvre pourrait prendre plusieurs mois et les bénéficiaires seront remboursés rétroactivement.

- La prime d'activité va augmenter de 90 euros et sera élargie de 3,8 à 5 millions de foyers éligibles. Les CAF verseront cette prime revisitée à partir du 5 février, y compris aux nouveaux allocataires s'ils font une demande avant le 25 janvier.

 

 

  • Retraites


- Les retraites de base seront revalorisées de 0,3%, nettement moins que l'inflation. Cette sous-indexation concerne aussi certains régimes complémentaires (travailleurs indépendants, salariés du BTP, contractuels de la fonction publique), ainsi que les pensions d'invalidité et les prestations pour accident du travail ou maladie professionnelle.


- Les cotisations retraite des salariés du privé vont augmenter légèrement, sans ouvrir de droits supplémentaires sur leurs futures pensions. Ils seront en outre incités à travailler plus longtemps, jusqu'à 63 ans au moins, via un nouveau système de "bonus-malus".

 

  • Energie


- Baisse des tarifs réglementés du gaz de près de 2%

- Le chèque énergie sera augmenté de 50 euros et bénéficiera à 5,8 millions de ménages pour payer leurs factures d'énergie ou des travux de rénovation énergétique.

 

 

 

 

  • Impôts


- Le prélèvement à la source est mis en place et se concrétisera sur les feuilles de paye des 38 millions de foyers français concernés fin janvier. Les taux prélevés ont été révélés en avril-mai dernier.

 

Chez les salariés, l'impôt sera prélevé directement par l'employeur: il apparaîtra sur la fiche de paie au même titre que les cotisations sociales.

Chez les retraités, la collecte sera réalisée par les caisses de retraite.

 

Les travailleurs indépendants verseront un acompte mensuel ou trimestriel, calculé par l'administration en fonction de leurs revenus des mois précédents, puis ajusté selon leurs revenus effectifs.

 

 

  • Travail / Formation / Apprentissage 


- Le compte personnel de formation sera désormais alimenté en euros et plus en heures. Ce sera à hauteur de 500 euros par an (800 euros pour les peu qualifiés et handicapés) dans la limite de 5.000 euros (8.000 euros). Les heures déjà acquises sont converties au taux de 15 euros.

- Réforme de l'apprentissage: la limite d'âge maximum passe de 26 à 29 ans. La durée du travail des apprentis est assouplie. Création d'une aide unique pour les entreprises de moins de 250 salariés. Aide au permis de conduire de 500 euros pour les apprentis qui pourront entrer en formation tout au long de l'année.

 

 

  • Santé et environnement


- Le prix de vente des prothèses auditives sera plafonné à 1.300 euros. Le remboursement minimum par la Sécu et les mutuelles passera de 199,71 à 300 euros. Pour les enfants jusqu'à 20 ans révolus, ces deux montant seront alignés à 1.400 euros.

- L'achat, l'usage et le stockage de produits phytopharmaceutiques (pesticides de synthèse) seront interdits aux particuliers et jardiniers amateurs. Les produits pourront être récupérés pour retraitement par les filières de recyclage spécialisées.

-Le prix du paquet de 20 Marlboro Red (groupe Philip Morris) passe de 8 à 8,20 euros.

 

 

  • Promotions


- Les promotions sur les produits alimentaires dans la distribution ne pourront pas excéder 34% du prix de vente au consommateur.

 

De facto, les promotions du type "un acheté, un gratuit" seront donc interdites au profit des "deux achetés, un gratuit".

Il s'agit d'essayer de rééquilibrer le rapport de forces entre producteurs et distributeurs et lutter contre la guerre des prix, accusée de tuer les agriculteurs.

 

Sourcing:  Challenges.fr - (Avec AFP)

Smic, impôts, revenus, cotisations sociales, formation pro, retraites, santé, environnement.......Ce qui change au 1er janvier

Blog publication, 31 décembre 2018, 18H53

 

 

 

 

 

 

 

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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 17:02
Le discounter Dia est au bord du gouffre

Grde Distri / Dia

 

Le discounter Dia est au bord du gouffre
 


 Rénovation (trop) tardive des magasins, hausses de prix traduites années après années,  recul de 9 % des ventes marque distributeur, le plus gros du chiffre d'affaires Dia.


Rénovation tardive des magasins et hausses des prix se sont traduites cette année par un recul de 9 % des ventes de la marque distributeur, qui fait le gros du chiffre d'affaires de Dia. 


Les banques exigent de connaître les intentions de l'actionnaire russe du distributeur espagnol avant de débloquer des financements.


 

 

  Le discounter espagnol Dia est au bord de l'asphyxie.

 

Les banques ne lui prêteront plus un centime sans la présentation d'un plan stratégique. Selon la presse, Santander, CaixaBank et BBVA refusent de refinancer à l'aveugle et exigent d'y voir clair avant de débloquer les 900 millions d'euros vitaux pour la survie du distributeur.

 

Les trois banques veulent connaître les intentions du fonds LetterOne, son actionnaire principal (à 29,9 %) et bras investisseur du magnat russe Mikhail Fridman.

 

 

  • Va-t-il lancer une OPA ou augmenter le capital ?
  • Et avec quels objectifs ?


Ultimatum des banques

 

Cet ultimatum tombe après le départ surprise, mardi, du président de Dia, Stephan DuCharme, qui, à son arrivée il y a deux mois, était présenté comme l'homme du redressement. Il s'en va à l'heure où l'action du groupe est entraînée dans une  spirale baissière à la Bourse de Madrid.

 

Le titre a déjà perdu plus de 80 % de sa valeur depuis le début de l'année et les analystes multiplient les avertissements. Ceux de S & P écrivent dans une note prévoir « que la sous-performance de Dia va se poursuivre jusqu'en 2019. »

 

Ils soulignent aussi la « très haute probabilité » de voir la compagnie ne pas respecter ses clauses bancaires à la fin de l'année.

 

La chute est rude pour cet ancien fleuron de la distribution espagnole.

 

Né en 1979 sous l'aile de Carrefour Espagne, le discounter avait le vent en poupe avec son format de petites surfaces de proximité, situées en centre-ville et développées essentiellement sous forme de franchises.

 

Mais l'introduction en Bourse en 2011 et le changement de l'actionnariat ont marqué un tournant.

Le groupe s'est alors lancé dans une série d'acquisitions, en 2013 celle de la chaîne de droguerie parfumerie allemande Schlecker (devenue Clarel), puis en 2014 celle des supermarchés espagnols El Arbol (devenu Dia Plaza).

 

Succession d'erreurs

 


Pour le consultant Javier Perez de Leza, directeur de Future Retail, c'est à partir de ce moment que les problèmes ont surgi. « Dia s'est retrouvé sur des terrains qui n'étaient pas le sien, avec une équipe qui n'était pas préparée à faire face à la complexité », explique-t-il.

 

 

Rénovation tardive des formats de magasins et hausses des prix, quand ses concurrents les tirent au contraire à la baisse, ont ainsi provoqué cette année un recul de 9 % des ventes de sa marque distributeur, laquelle fait en principe le gros de son chiffre d'affaires.

 

En outre, Dia, qui compte près de 7.400 magasins essentiellement en Espagne mais également au Portugal, au Brésil et en Argentine, se trouve exposé à la volatilité des devises des pays latino-américains.

 

Ces difficultés se sont traduites par une révision des comptes de 2017 et un recul de 24 % de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) sur les neuf premiers mois de l'année.

 

Sourcing:   ANTOINE BOUDET, in Les Echos.fr

Article source du  06/12 à 18:06Mis à jour à 19:01

 

 

 

En pleine crise, Dia change de dirigeant  - (voir ci dessus)

 

 Le groupe espagnol de grande distribution Dia, en grande difficulté, a annoncé vendredi l'éviction de son directeur général Antonio Coto, nommé il y a peine quatre mois.


M. Coto, nommé fin août à la place de Ricardo Curras, est remplacé à ce poste par Borja de la Cierva.

 

A la Bourse de Madrid, cette annonce a entraîné un bond de 7,75% à 0,47 euro de l'action qui a perdu environ 90% de sa valeur depuis le début de l'année.

 

  • Augmentation du capital

 

Le groupe a par ailleurs annoncé la convocation prochaine d'une assemblée générale afin d'approuver l'augmentation de capital déjà annoncée d'au moins 600 millions d'euros. Il est par ailleurs parvenu à un accord de refinancement lui permettant d'obtenir environ 200 millions de liquidités.

 

 

Dia va par ailleurs, comme envisagé, céder ses magasins de vente en gros Max Descuento et de produits de beauté et d'hygiène Clarel, ajoute le groupe dans son communiqué. Née en 1979 et célèbre pour ses petits prix, la chaîne de supermarchés est en grande difficulté depuis des mois.

 

  • Crise aigüe


En octobre, Dia a procédé à un avertissement sur résultats et annoncé qu'il ne verserait pas de dividende. L'agence d'évaluation financière Moody's avait dans la foulée relégué le groupe dans la catégorie des émetteurs "spéculatifs" (Ba2).


Mi-décembre, les représentants de son premier actionnaire, le milliardaire russe Mikhail Fridman qui détient 29% à travers le fonds luxembourgeois LetterOne, avaient claqué la porte du conseil d'administration de Dia, rendant la crise encore plus aigüe.

 

 

Standard and Poor's a pour sa part abaissé la semaine dernière la note de Dia à CCC+ et estimé que "sans un financement en temps et en heure", le groupe faisait face à un "risque accru de manque de liquidités au cours des sept prochains mois".

 

 

 

 

(Crédits source: Reuters / Avec AFP) 

Article source in latribune.fr | 29/12/2018, 17:39

 

Le discounter Dia est au bord du gouffre

Blog publication, 29 décembre 2018, 18H06

Article mis à jour le 30/12 018, 17H02

 

 

 

 

 

NB

 

 

Situation bien connue des ex salariés français du discounter qui en ont payé le prix fort, spin-off de 2011, licenciements, forte modération salariale, franchise, location gérance, rachat en 2014, avec la fermeture des magasins, et les pertes massives d'emploi.

Le crash qui s'annonce était prévisible, les méthodes n'ont pas changé, paupérisation des magasins, hausses tarifaires exagérées et hors concept, intermittence sociale, incompétences managériales....

(BM)

 

 

 

 

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27 décembre 2018 4 27 /12 /décembre /2018 16:38
Certificats de compétence professionnelle pour les représentants du personnel, c'est la reconnaissance et la valorisation des compétences acquises

VAE / IRP

 

 

 

6 certificats de compétence professionnelle du Ministère du travail

 

Le 26 juin 2018 était publié au Journal Officiel la possibilité à toutes les personnes justifiant de l’exercice d’un mandat de représentant du personnel ou d’un mandat syndical au cours des cinq années de candidater à 6 certificats de compétence professionnelle du Ministère du travail.

 

  Ils permettent ainsi la prise en compte des compétences acquises au cours d’un mandat syndical ou de représentant et de pouvoir les valoriser.  

 

 

Après une première expérimentation dans la région Pays de la Loire, des réunions d’informations sont organisées en Ile-de-France par l’AFPA qui est chargée par le Ministère du travail, d’aider les candidats à élaborer et présenter leurs dossiers de certification.  

 

La FGTA vous invite à venir nombreux à ces trois réunions qui auront lieux, le lundi 21 janvier 14h à Créteil, le jeudi 24 janvier 13h30 à Champs-sur-Marne, et le vendredi 25 janvier 9h à Paris.   Nous vous informerons début janvier sur les conditions de participation.  

 

  • N’hésitez pas à contacter Brahim Messaouden, notre chargé de mission VAE pour plus d’information, vae@fgta-fo.org .  

 

Le tableau ci-dessous reprend la liste des certificats de compétence, le bloc de compétence rattaché à ce certificat, le titre professionnel associé, et pour plus de renseignement le référentiel du titre.

 

 

Le site de référence:

 https://travail-emploi.gouv.fr/dialogue-social/le-comite-social-et-economique/certification-mandates

 

 

Blog publication, 27 décembre 2018, 16H47

 

 

 

 

 

 

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25 décembre 2018 2 25 /12 /décembre /2018 17:52
Prime d'activité : comment est-elle calculée ?

SOCIETE / ACTU SOCIALE / Prime d'activité   


 

Prime d'activité

 

 comment est-elle calculée ?


La Prime d'activité est versée par la Caisse d'Allocations Familiales (CAF). Elle remplace, depuis 2016, le RSA activité (Revenu de Solidarité Active) et la prime pour l'emploi.

Créée pour inciter les travailleurs aux ressources modestes, qu'ils soient salariés ou travailleurs indépendants, à l'exercice ou à la reprise d'une activité professionnelle.

 

 

Vous travaillez mais percevez de faibles revenus ?

Comment est-elle calculée ? 

 


La Prime d'activité est une aide sociale créée par la Loi Rebsamen du 17 août 2015 (1) et versée, sous conditions, par la Caisse d'Allocations Familiales (CAF).

 

Le montant de la Prime d'activité dépend (2) :

 

  • des ressources que vous percevez (issues de votre activité professionnelle, vos revenus de remplacement comme votre allocation chômage, l'avantage en nature que constitue la disposition d'un logement à titre gratuit (déterminé de manière forfaitaire), vos prestations et aides sociales, l'ensemble de vos revenus imposables) ;

 

  • mais aussi de votre situation familiale (célibataire sans enfant, famille monoparentale …).

 

Le montant des droits est en effet majoré pour les personnes isolées qui assument la charge d'un ou plusieurs enfants, les femmes enceintes isolées (3).


Il est fixé tous les 3 mois et reste inchangé durant cette période. Son montant ne peut varier en fonction des changements de situation familiale et professionnelle du bénéficiaire que tous les 3 mois (4).

 


La Prime d'activité est calculée en réalisant la différence entre (5) :

 


un montant forfaitaire dont le niveau varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfants à charge, augmenté d'une fraction des revenus professionnels des membres du foyer, et qui peut faire l'objet d'une ou de plusieurs bonifications,

et ;


les ressources du foyer, qui sont réputées être au moins égales au montant forfaitaire.


La fraction des revenus professionnels à prendre en compte est égale à 61 % (6).


La formule de calcul est la suivante :

 

Montant de la prime d'activité = (montant forfaitaire éventuellement majoré + 61% des revenus professionnels + bonifications individuelles) - les ressources prises en compte du foyer.


 

Le montant forfaitaire applicable à un foyer composé d'une seule personne est égal à 551,51 euros depuis le 1er août 2018 (7).

Ce montant est majoré en fonction de la composition du foyer et/ou en cas de situation d'isolement.


Pour connaître le montant de la Prime d'activité auquel vous pouvez prétendre, établissez dès maintenant une simulation gratuite sur le site internet de la CAF (caisse d'allocations familiales).

 

 

 

 

 

Références :


(1) Loi n°2015-994 du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l'emploi
(2) Article L842-4 du Code de la sécurité sociale
(3) Article L842-7 du Code de la sécurité sociale
(4) Article L843-4 du Code de la sécurité sociale
(5) Article L842-3 du Code de la sécurité sociale
(6) Article D843-3 du Code de la sécurité sociale
(7) Décret n°2018-836 du 3 octobre 2018 portant revalorisation du montant forfaitaire de la prime d'activité et réduction de l'abattement appliqué aux revenus professionnels

Blog publication, 25 décembre 2018, 18H13

 

 

 

 

 

 

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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 14:13
La période des fêtes est cruciale pour les grandes surfaces, et tendue pour les salariés

Grde Distri / Carrefour

 

La période de fêtes est la plus tendue pour les employés des grandes surfaces
 

A 4 jours de Noël, c'est le rush dans les grandes surfaces. Si vous allez dans les rayons, vous verrez que le personnel ne chôme pas !  Les réveillons des 24 et du 31 rajoutent toujours  un peu plus de pression. 

 

Les rayons sont bondés. Entre la dinde et le foie gras, les cadeaux et les décorations, la folie de Noël gagnent les hypermarchés. "C'est la période la plus tendue, explique Jérôme Berson, délégué Force Ouvrière de l'hypermarché Carrefour Centre Sud au Mans.

 

"Cela génère un flux important de marchandises. Les livraisons ne se font pas forcément le dimanche. Du coup, on est obligé de stocker en amont, c'est de la manutention en plus, le personnel des entrepôts sont au taquet !"  

 

Il y a aussi le personnel du magasin qui est sous tension avec des clients parfois extrêmement nerveux. " Il y a toutes les réclamations des clients... les caissières sont habituées à gérer ce genre de situation mais vu l'affluence exceptionnelle lors de ces périodes de fêtes, c'est forcément plus stressant".

 

J Berson, Délégué FO

 

 

2017, Carrefour a annoncé un vaste plan de restructuration. 

 

Avec le plan de restructuration annoncé par Carrefour, les employés craignent de perdre leurs acquis sociaux devant le spectre des transferts vers un format de gestion délocalisé, pour la franchise et la location gérance.

 

De nombreux emplois ont ainsi été sacrifiés sur l'autel du profit, notamment au sein de la structure de la proxi, qui a vue plus de 250 fermetures, et 2 700 licenciements. Le phénomène de dégraissage a aussi percuté les sièges qui voient partir leurs forces vives.

Ces magasins ex Dia, sous enseignes Carrefour city, Contact, ou autres, à travers le pays furent repris par Carrefour en 2014, après une période d'errance managériale qui s'étira durant un peu plus de trois années  depuis le spinn off de 2011, ou l'on vit une entreprise ballotée de systèmes en systèmes de concepts en concepts sans politique tarifaire ni commerciale, le règne de l'absolu n'importe quoi en matière sociale avec une conscience professionnelle dans l'erreur qui force le respect.

Depuis 2014, aucune amélioration notable n'est venue renforcer la compétitivité des sites commerciaux rachetés à rands prix. 

A près la fermeture des magasins intervenue en juillet dernier, un véritable bain de sang social s'est déroulé dans le groupe de distribution sous la férule de son nouveau Pdg, afin de renforcer les dividendes et de conforter les demandes des actionnaires.

 

 

 Les caissières gagnent à peine plus du SMIC en début de carrière; " 1 200 euros net par mois. A cela s'ajoute les primes et les avantages qui varient selon les grandes surfaces : 13e mois, réduction sur les articles en magasins..."


Des primes et des avantages que les salariés craignent de perdre.


Le groupe souhaite transférer une partie de ses magasins en location-gérance. C'est à dire louer son fonds de commerce à un entrepreneur en échange d'une redevance. Le nouvel entrepreneur fixe ensuite les règles. Les salariés sont isolés, et doivent subir.

 

tract 2018

 

 

La location gérance, mortifère pour l'emploi, représente un véritable mouroir social pour ses salariés.

D'autres formats sont en train de voir le jour, drive urbain, magasins connectés sans employés, magasins ouverts 7/7 - 24/24, abandons progressifs des postes d'encaissement subordonnés à la présence d'une hôtesse de caisse..........Et le développement du e-commerce qui amène une ubérisation de la société !

 

Sourcing:    

CE CARREFOUR ANNECY, Le Mans, C. Boulay, délégué de groupe Carrefour sièges

 

 

Campagne tractelle décembre 2018

Blog publication, 21 décembre 2017, 18H54

Mis à jour et modifié le 21 décembre 2018, 14H21

 

 

 

Ouverture nocturne  7/7, 24/24

La période des fêtes est cruciale pour les grandes surfaces, et tendue pour les salariés
La période des fêtes est cruciale pour les grandes surfaces, et tendue pour les salariés
La période des fêtes est cruciale pour les grandes surfaces, et tendue pour les salariés
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