DEUX NOUVEAUX POINTS DE VENTE POUR LE RÉSEAU DIA
04/08/2013
L'enseigne Dia s'enrichit de deux nouvelles adresses dans le Var : depuis la fin du mois de juillet, le concept de supermarché discount est présent à Barjols, dans le quartier Lazare, et à Six-Fours-les-Plages, avenue du Maréchal Juin.

Originaire d'Espagne, Dia est arrivé en France en 2002, proposant dans ses magasins près de 3000 références de produits, dont 1700 sous sa propre marque. Le réseau offre deux formats de points de vente, en centre-ville ou en périphérie, et est accessible en franchise ou en location gérance.

Dia en baisse à l'Ibex-35
Le groupe de distribution espagnol Dia, numéro trois mondial du hard discount, a publié un bénéfice net en baisse de 5,1 % au 2e trimestre, à 33,4 M€, parvenant à croître en Espagne mais souffrant en France.

Le bénéfice net ajusté, qui exclut les éléments exceptionnels, a lui progressé de 13,5 % à 55,6 M€.

Dia est sorti du giron du français Carrefour en 2011 et est désormais coté à la Bourse de Madrid, dans l'indice des valeurs vedettes espagnoles Ibex-35.

Au 2e trimestre, ses ventes brutes (avant déductions des impôts indirects et marges concédées aux franchises) ont augmenté de 5 % à 2,93 Mds€ et son excédent brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 4,7 %, à 155,2 M€. Sur l'ensemble du semestre, le groupe affiche un bénéfice net quasi-stable, à 49 M€ (-0,7 %), pour des ventes brutes de 5,66 Mds€ (+3,4 %) et un Ebitda de 274,6 M€ (+4,5 %). "En Espagne, le climat de l'activité tout au long du 1er semestre a été compliqué", souligne Dia dans un communiqué.

Dans ce pays plongé en crise depuis l'éclatement de sa bulle immobilière et frappé par un taux de chômage record (26,26 %), la consommation des ménages est en berne. Mais dans ce contexte "de consommation difficile, nous continuons de gagner des parts de marché, en renforçant notre position concurrentielle et en accélérant le rythme d'ouvertures" de magasins, insiste Ricardo Curras, directeur général de Dia, dans le communiqué.

Dans l'ensemble de la zone ibérique (Espagne et Portugal), le groupe voit ses ventes progresser de 5,8 % au 2e trimestre, à 1,57 Md€.

Le groupe mise surtout sur les pays émergents pour trouver de la croissance et se félicite de son activité au Brésil, en Argentine et en Chine.

Dans les marchés émergents, il enregistre sur le trimestre un bond de ses ventes de 16,8 %, à 797,5 M€.

Mais en France, le groupe souffre, avec des ventes brutes en baisse de 9,6 % à 568 M€.

A fin juin, Dia comptait 7 070 magasins dans sept pays : Espagne, Portugal, France, Brésil, Argentine, Turquie et Chine.

Les salariés s'inquiètent de leur avenir - Messac

mercredi 17 juillet 2013

Alain Jogniau, responsable, et Amandine Bodiguel, hôtesse de caisse, s'inquiètent de leur avenir après l'annonce de la fermeture du magasin, samedi 20 juillet.

Fermeture le 20 juillet

Après l'annonce de la société espagnole de discount alimentaire Dia de fermer, le 20 juillet, le magasin situé en pleine agglomération de Messac, la question est sur toutes les lèvres : que vont devenir les employés ?

Le magasin emploie quatre salariés : un responsable de magasin et quatre hôtesses de caisse polyvalentes travaillant en deux-huit. Soit trois CDI et deux CDD.

Mutations à Cancale et Nort-sur-Erdre

« La mauvaise nouvelle nous est tombée dessus comme un coup de massue, il y a environ deux semaines, déplore Amandine Bodiguel, hôtesse de caisse. Nous ne nous attendions absolument pas à cela » En raison de la clause de mobilité qui figure sur le contrat d'embauche des salariés, la direction des ressources humaines de Dia leur a proposé des mutations à Cancale et Nort-sur - Erdre (Loire-Atlantique). « On ne leur donne pas le choix, s'agace le maire de Messac, Thierry Beaujouan.

Soit ils acceptent leur mutation, soit ils signent un accord de rupture conventionnelle. »

Des négociations en cours

Les salariés, eux, espèrent « qu'en cas de reprise par un autre groupe, celui-ci décide de garder les employés ». « Nous avions une bonne clientèle locale, assure le responsable du magasin Dia à Messac, Alain Jogniau, mais aussi de Bain-de-Bretagne, Pipriac, Lohéac... »

Impossible pour l'heure de savoir si le souhait des salariés sera exaucé. Le maire assure que « tous les groupes de la grande distribution ont été contactés. De potentiels repreneurs ont déjà visité les locaux. »

Des négociations sont en cours avec la société propriétaire des locaux, Klépierre. Celle-ci soutient que le loyer de 95 000 € pratiqué jusqu'ici est indexé sur les prix pratiqués dans le secteur. Il devrait toutefois être revu à la baisse par la société propriétaire lors des négociations.