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dimanche 7 juillet 2019
Phase Premier quartier
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The cycle and pharmaceutical circus is on the road again !!
La personnalité du jour
Félicien Rops
Félicien Rops est un peintre, dessinateur, illustrateur et graveur belge, né à Namur le 7 juillet 1833 et mort à Essonnes (aujourd'hui Corbeil-Essonnes) le 23 août 1898.
Félicien Rops est le fils unique de l'industriel Nicolas-Joseph Rops (1782-1849) et de Sophie Maubille (1794-1872).
Son père produit et commercialise des tissus imprimés, il est passionné de musique et d'horticulture (Félicien hérite de ce goût pour l'horticulture, à laquelle il se consacrera, notamment, à la fin de sa vie, dans sa propriété d'Essonnes).
En 1837, alors que le jeune Félicien a quatre ans, la famille quitte le quartier du Vieux Namur où il est né et s'installe dans un hôtel de maître qu'a fait construire son père dans une autre partie de la ville correspondant mieux à leur statut de bourgeois aisé (la rue Neuve, actuellement nommée rue Pépin).
Dès 1838, Rops est scolarisé chez les Jésuites, au Collège Notre-Dame de la Paix. Il reçoit également un enseignement de précepteurs privés, à domicile. Au collège, il rencontre notamment le futur écrivain Octave Pirmez, d'un an son aîné, dont l'amitié se prolongera par une longue relation épistolaire. Il est bon élève et se voit récompenser en 1844 par le premier prix d'excellence. Il quitte cet établissement en 1849 et poursuit ses études à l'Athénée royal de Namur. Parallèlement, il suit des cours de peintures à l'académie, auprès de Ferdinand Marinus.
Nicolas-Joseph, son père, meurt le 7 février 1849. Félicien, alors âgé de quinze ans, est placé sous la tutelle de son cousin Alphonse Rops. Ses relations avec son parent, échevin de la ville de Namur, sont difficiles : dans ses lettres, Félicien décrit celui-ci comme intransigeant et sermonnaire, ce qui ne fait qu'accroître sa soif de liberté et d'évasion. De plus, il se sent étouffé dans cette ville qu'il estime envahie par la pensée bourgeoise.
Rops quitte Namur en 1851. Inscrit à l'Université libre de Bruxelles, pour une candidature en philosophie préparatoire au droit, il rejoint le cercle littéraire Les Joyeux, fondé en 1847 par une vingtaine d'amis dont l'écrivain Charles De Coster.
Si Félicien apprécie tout particulièrement l'effervescence créative et audacieuse de ce milieu estudiantin (en témoignent les efforts qu'il déploie pour créer l'hebdomadaire Uylenspiegel, sous-titré Journal des ébats artistiques et littéraires, qui parait dès février 1856 et jusqu'en 1863, faisant date dans l'histoire littéraire belge), il ne cherche nullement à décrocher un diplôme. Il continue en revanche à se former à la peinture par sa participation à l'Atelier Saint-Luc, animé par Ernest Slingeneyer et rassemblant des artistes d'avant-garde.
Ses premières œuvres publiées (notamment dans le journal Le Crocodile) sont principalement des caricatures. Parmi celles-ci, La Médaille de Waterloo (1858), charge contre les Belges arborant la médaille de Sainte-Hélène (créée l'année précédente)2, choque véritablement l'opinion publique et lui vaut une provocation en duel de la part du fils d'un officier de l'Empire.
Après ces débuts de caricaturiste, Rops entame une carrière d'illustrateur. Il contribue notamment à l'édition des œuvres de son ami Charles De Coster (dont La Légende et les aventures d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandre et ailleurs, parue en 1867) et — son succès l'ayant amené à Paris — de celles de Jules Barbey d'Aurevilly, de Joséphin Peladan, de Félicien Champsaur ou de Stéphane Mallarmé.
À Bruxelles, Rops est membre de la Société des agathopèdes et de la Société libre des beaux-arts dont il devient vice-président en 1868. Il y fonde également la Société internationale des Aquafortistes, dont les statuts sont rédigés le 4 décembre 1869. Cette entreprise, rapidement interrompue par la guerre franco-prussienne qui paralyse l'Europe, n'aboutit cependant pas, faute de parvenir à réunir des artistes issus d'autres nations que la France, les Pays-Bas et la Belgique.
Malgré une relance après la fin du conflit, le départ de Belgique de Rops, puis celui de l'imprimeur François Nys, son plus important collaborateur, provoquent la fin d'activité de cet embryon de société internationale, en octobre 1877.
En mars 1885, Rops, au même titre qu'Anna Boch, est admis comme membre du Groupe des XX en remplacement de Frans Simons et de Théodore Verstraete, tous deux démissionnaires. Rops avait participé au premier salon annuel des XX en 1884 en tant qu'artiste invité où il avait présenté sa Tentation de saint Antoine.
Féru de botanique, il s'y adonne en compagnie de l'éditeur français Auguste Poulet-Malassis, exilé à Bruxelles de septembre 1863 à mai 1871. Pour celui-ci, il réalise les frontispices des Bas-fonds de la société d'Henry Monnier (1864), du Diable au corps d'Andrea de Nerciat (1865), des Épaves de Charles Baudelaire (1866), des Jeunes France de Théophile Gautier (1866), de Gamiani d'Alfred de Musset (1866) ou encore de Point de lendemain de Vivant Denon (1867).
Il devient membre de la loge maçonnique namuroise La Bonne Amitié, le 1er juillet 1861. Pierre-Joseph Proudhon assistera à son initiation. Il y aurait même prononcé un discours.
(... / ...)
(wikisource)
Le 07 juillet 1937
Début de la guerre Sino-Japonaise
Le 7 juillet 1937 au soir, un incident met aux prises une poignée de soldats chinois et des troupes japonaises en manœuvre près du célèbre pont Marco Polo, aussi appelé pont de Lugou, à 15 kilomètres de Pékin (un superbe pont de pierre construit en 1189).
L’Empire du Japon a entamé depuis plusieurs années une politique expansionniste, qu’il compte bien poursuivre … Prétextant qu'un de leurs soldats aurait été enlevé par les Chinois (il s'était en fait attardé dans un bordel), les Japonais dès le lendemain entreprennent de fouiller la ville.
Cet incident est en réalité un prétexte pour envahir la Chine. Les Japonais profitent que le gouvernement chinois du Guomindang soit paralysé par la guerre avec les communistes et occupent en quelques mois près d'un million de kilomètres carrés peuplés de 60 millions d'habitants et mettent en œuvre une politique de terreur systématique pour tenter d'abattre la résistance intérieure.
Face à la résistance chinoise, les Japonais font venir les renforts. Le 28 juillet, Pékin sera entre leurs mains.
En réalité, l’armée japonaise était installée en Mandchourie depuis 1931, mais ce n’est qu’à partir de cette attaque qu’elle affiche sa volonté de conquérir la Chine.
Sa progression sera dès lors très rapide. Toutefois, elle sera fortement ralentie au nord par la guérilla menée par les communistes, tandis que le Kouo-min-tang livrera quelques batailles importantes.
Le fait du jour
7 juillet 1944
Dans la forêt de Fontainebleau, les miliciens assassinent Georges Mandel.
Georges Mandel est un homme politique de centre droit, disciple de Clémenceau. Républicain, dès les années 30 il essaie politiquement d'organiser la lutte contre l'expansion du nazisme.
Ministre dans tous les gouvernements à partir de 34, il incarne pour les nazis et pour les antisémites français la dégénérescence des droits de l'Homme. Il est sollicité dès 40 pour organiser la résistance depuis Londres, mais choisit de s'embarquer sur le Massilia avec entre autres Jean Zay et Pierre Mendès-France.
Il est incarcéré en France puis en Allemagne avec Léon Blum, et rapatrié en France par une décision unilatérale du Reich qui veut impliquer le gvt de Vichy dans son assassinat. Comme J. Zay, ce sont les miliciens qui l'assassinent.
1647, Italie :
Révolte des Napolitains contre la domination espagnole à l'occasion de la perception d'une taxe sur les fruits. Le pêcheur d'Amalfi Thomas Aniello, dit Masaniello prend la tête de la foule.
Le vice-roi, le duc d'Arcos, se retire dans la forteresse du Château-Neuf tandis que l'insurrection se répand dans la région de Salerne, dans les Pouilles et en Calabre.
Masaniello est assassiné le 16 juillet sur ordre du vice-roi. Il est remplacé par l'armurier Gennaro Annese, qui proclame la République napolitaine et la place sous la protection de la France. La flotte espagnole de don Juan d'Autriche paraît devant Naples.
Les insurgés font appel à l'ambassadeur de France à Rome (24 octobre).
1766 :
Naissance de Dominique-Jean Larrey, médecin français, père de la médecine urgentiste (mort en 1842).
7 juillet 1789
1789, Révolution française :
A Lyon, un Savoyard est condamné à la pendaison pour avoir incendié la barrière d’octroi de Perrache lors d’une émeute.
1790, Révolution française : institution dans chaque canton d’une justice de paix.
1791, Révolution française :
Représentation au théâtre Feydeau d’une nouvelle pièce, « Calas ou l’Ecole des juges », de Marie-Joseph Chénier, sur le thème de l’intolérance religieuse.
1792, Révolution française :
Afflux de fédérés vers Paris malgré le veto du roi.
1795, France :
A la Convention thermidorienne, Thomas Paine défend le principe du suffrage universel que les députés ont décidé d’abandonner dans la prochaine Constitution.
Né-es un 07 juillet
1528 :
Anne d'Autriche, princesse autrichienne, fille de l'empereur germanique Ferdinand Ier et épouse du duc de Bavière Albert V (Décédée le 19 octobre 1590).
1752 :
Joseph Marie Jacquard, inventeur français à qui l'on doit le métier à tisser semi-automatique (Décédé le 7 août 1834).
Joseph Marie Charles dit Jacquard, né le 7 juillet 1752 à Lyon, mort le 7 août 1834 à Oullins, est un inventeur français, à qui l'on doit le métier à tisser mécanique programmable dit métier Jacquard
1816 :
Johann Rudolf Wolf, astronome suisse, expert des phénomènes solaires (Décédé le 6 décembre 1893).
1887 :
Marc Chagall, peintre franco-russe (Décédé le 28 mars 1985).
Marc Chagall, né Moïche Zakharovitch Chagalov, est un peintre et graveur, né le 7 juillet 1887 à Liozna, près de Vitebsk, en Biélorussie, naturalisé français en 1937, et mort le 28 mars 1985, à Saint-Paul-de-Vence
Article initial du 07 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 07 juillet,
Le 07 juillet 2019, 18H37
samedi 6 juillet 2019
Phase Premier quartier
Age 4,07 jours
Visibilité 17,60 %
Distance Terre Lune 363 347 km.
Distance Lune Soleil 152 098 619 km.
Inclinaison 0,548 °
Mépris de classe
Shame !
Dans la France du #PrésidentDesRiches, au sein de la classe dirigeante on a le droit d'humilier une caissière... C'est beau le mépris de classe... Sans aucune vergogne, ni honte, ni scrupule, décomplexé, irrespectueux, déshumanisé, ce mépris s’affiche sans aucune moralité......
Quelle leçon de la part des LRM, mais sommes nous réellement ( ?) surpris, étonnés ?
Une caissière est moins bien qu'un président qui ne respecte personne par sa politique autoritaire, répressive envers les migrants, anti sociale qui précarise encore plus la caissière!
Et bien merci pour vos mots qui montrent ce qu'est la République en Marche, un pouvoir pour le capital et les dividendes des actionnaires et non pas pour les caissières, les ouvriers, les fonctionnaires !!!
Juillet 2018
(BM)
Personnalité du jour
Thomas Moore
Thomas More, latinisé en Thomas Morus (7 février 1478, Londres – 6 juillet 1535, Londres), est un chanoine, juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique anglais.
Grand ami d'Érasme, érudit, philanthrope, il participe pleinement au renouveau de la pensée qui caractérise cette époque, ainsi qu'à l'humanisme, dont il est le plus illustre représentant anglais.
Nommé « Ambassadeur extraordinaire », puis « Chancelier du roi » par Henri VIII, il désavoue le divorce du Roi et refuse de cautionner le schisme avec Rome : il démissionne de sa charge en 1532. Devant la persistance de son attitude, il est emprisonné, puis décapité comme « traître ».
Béatifié le 29 décembre par l'Église catholique en 1886 sur ordre du pape Léon XIII, Thomas More est canonisé — saint Thomas More — le 19 mai en 1935 par le pape Pie XI.
Thomas More est le fils de l'homme de loi londonien John More (c. 1451-1530)1, et d'Agnes More2. Page du cardinal Morton, archevêque de Cantorbéry, de 1490 à 1492, il intègre grâce à ce dernier l'université d'Oxford à partir de 14923. En 1494, Thomas s'intéressant de plus en plus aux écrits grecs et latins, son père décide de l'envoyer dans une école de droit, New Inn, et à Lincoln's Inn4 ; parmi ses maîtres, John Colet et Érasme deviendront ses amis.
Inscrit à vingt-et-un ans au barreau des avocats, il enseigne le droit jusqu'en 1510. Il devient l'avocat des marchands de la City et est élu juge (under-sheriff) en 1510 par les habitants de Londres.
Vers 1503 il fait une longue retraite à la chartreuse de Londres, puis épouse Jane Colt en 1505, avec qui il a trois filles et un fils.
Selon Érasme, « il préféra être un mari chaste plutôt qu'un moine impudique. »
Au décès de sa femme en 1511, il se remarie avec Alice Middleton, veuve et mère de deux enfants. Une partie de sa célébrité de son vivant lui vient de l'éducation de haut niveau qu'il fait donner à ses enfants, filles comme garçons.
Membre du Parlement à partir de 1504, il s'élève contre les taxes demandées par le roi Henri VII pour la guerre d'Écosse. Le roi fait emprisonner son père et Thomas More se retire en France (1508). L'avènement d'Henri VIII en 1509 le fait revenir en Angleterre et marque le début d'une brillante carrière politique de plus de vingt ans.
D'abord au service du tout-puissant cardinal Thomas Wolsey, administrateur de ses biens, Thomas More est bientôt nommé par le Roi maître des requêtes, puis à son Conseil privé, et on l'envoie en missions diplomatiques et commerciales aux Pays-Bas (1515), où il rédige L'Utopie, puis à Calais (1517).
En 1521, il est nommé trésorier de la Couronne ; en 1523, il est élu, contre son gré, speaker du Parlement. La même année, il commence à participer à la polémique contre les thèses de Luther, ce pour quoi son ami l'évêque Tunstal le mandate en 1528 (il rédige en cinq ans, de 1528 à 1533, sept livres en anglais de réfutation de ces thèses).
Nommé chancelier du duché de Lancastre en 1525, il fait partie de la délégation qui négocie en 1529 la paix avec l'Espagne. La même année, la disgrâce du cardinal Wolsey le fait accéder à la plus haute charge, celle de Chancelier du Royaume, premier laïc nommé à ce poste.
En tant que chancelier, il fait emprisonner quarante personnes acquises aux idées de Luther. En 1531, il fait appliquer la sentence rendue contre Richard Bayfield condamné à être brûlé vif à Smithfield ; cinq autres condamnations suivent.
Mais la volonté du roi d'épouser Anne Boleyn, dont il s'est épris en 1527, afin d'avoir un fils légitime se heurte au refus du pape d'annuler le mariage royal avec Catherine d'Aragon, ce qui amène Henri VIII à rompre avec Rome.
More refuse de signer une lettre des dirigeants religieux et des aristocrates anglais demandant au pape d'annuler le mariage d'Henri et de Catherine. En 1531, il présente sans succès sa démission après avoir été obligé de prêter un serment déclarant le roi Chef suprême de l'Église d'Angleterre, auquel il ajoute la mention : « Autant que le Christ l'autorise ».
En 1532, il obtient du roi d'être relevé de ses fonctions, se prétendant malade et atteint de vives douleurs à la poitrine.
(... / ...)
(wikisource)
Le 06 juillet 1809
Napoléon victorieux à Wagram
Le jeudi 6 juillet 1809, à Wagram, sur un plateau qui domine le Danube et la plaine du Marchfeld, Napoléon 1er vainc l'archiduc Charles, frère de l'empereur d'Autriche.
Contexte :
Profitant de ce que Napoléon 1er était empêtré en Espagne, l'Angleterre a, au début du mois d'avril 1809, convaincu l'Autriche de reprendre la guerre contre la France quatre ans après sa défaite à Austerlitz et le traité de Presbourg qui l'avait suivie.
Cette cinquième coalition débute par quelques succès face à une Armée d'Allemagne sous les ordres du maréchal Berthier. Mais l'Empereur revient en hâte d'Espagne, reprend le commandement et redresse la situation. Le 13 mai, il peut pénétrer à Vienne mais c'est pour s'apercevoir que l'empereur François 1er et son frère Charles ont abandonné la ville et traversé le Danube en coupant les ponts derrière eux...
Napoléon 1er se dispose à poursuivre l'ennemi. Il décide de traverser avec son armée le Danube, à l'ouest de la capitale autrichienne, à un endroit où le fleuve se divise en de nombreuses îles dont la plus importante est l'île de Lobau.
L'armée échappe difficilement au piège de Lobau et, le 5 juillet, affronte enfin l'armée de l'archiduc Charles, frère de l'empereur d'Autriche.
Une charge de MacDonald, Davout et Bernadotte tente de prendre les Autrichiens de vitesse, mais elle est arrêtée net en raison d'échanges de tirs malencontreux entre alliés saxons et italiens ; ce sont les premiers signes de faiblesse d'une armée (ex-Grande Armée) constituée en bonne partie de conscrits étrangers et peu aguerris. La décision finale est reportée au lendemain.
Le 6 juillet enfin, une grande batterie de 102 canons sous les ordres du général Lauriston écrase les Autrichiens sous un orage de boulets (400 à la minute) avant que MadDonald et ses fantassins ne montent héroïquement à la charge. Incapable d'achever le travail, la Garde ne permettra pas de transformer la défaite autrichienne en déroute.
Wagram restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes batailles avec la présence de 300.000 soldats pour deux jours de combats et ses très nombreuses pertes humaines.
1535, Angleterre :
Décapitation de Thomas More. Juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique anglais.
Grand ami d'Érasme, érudit, philanthrope, il participe pleinement au renouveau de la pensée qui caractérise cette époque, ainsi qu'à l'humanisme, dont il est le plus illustre représentant anglais.
Il est aussi connu pour son essai politique et social : « L'Utopie ».
1573, France :
Un édit royal entérine la paix signée à La Rochelle. La liberté de conscience est reconnue et celle du culte est octroyée à La Rochelle, Nîmes et Montauban.
1788, Révolution française :
20 000 ouvriers du faubourg St Antoine sont sans travail et le prix du pain ne cesse de grimper. Redoutant des troubles, le gouvernement fait venir plus de 10 000 hommes de troupe autour de Paris.
1789, Révolution française :
Les compagnons et les artisans de Vitré s’en prennent aux autorités municipales accusées de favoriser la hausse du prix du pain.
1789, Révolution française :
A l’initiative de Mounier, l’Assemblée nationale élit la commission de 30 membres chargée de proposer une constitution à la France.
1791, Révolution française :
De Padoue, Leopold II appelle les souverains à entreprendre une action commune contre la Révolution en France.
1799, France :
A Paris, témoignant du renouveau jacobin, les Amis de la Liberté et de l’Egalité fondent le Club du Manège.
1885, France :
Louis Pasteur pratique la première vaccination contre la rage sur l'enfant Joseph Meister, après avoir découvert le vaccin dans la même année.
1886 :
Naissance de Marc Bloch, historien et résistant français. Fondateur avec Lucien Febvre des Annales d'histoire économique et sociale en 1929. Arrêté par la Gestapo puis exécuté le 16 juin 1944.
1934 :
Mort de Nestor Makhno, anarchiste ukrainien (° 26 octobre 1889).
Communiste libertaire, fondateur de l'Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne qui, après la révolution d'Octobre et jusqu'en 1921, combat à la fois les Armées blanches tsaristes et l'Armée rouge bolchévique. En 1910, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité pour « activités terroristes ».
Libéré après la révolution de Février, il rentre à Gouliaï-Polié et participe à l'organisation des soviets de paysans et d'ouvriers. En 1918, après la signature du Traité de Brest-Litovsk qui livre l'Ukraine à l'Allemagne, il organise un mouvement de résistance armée qui poursuit les combats contre l’Armée des volontaires du général blanc Anton Dénikine.
En 1919, les groupes de guérilla se transforment en une véritable armée, la Makhnovchtchina qui compte jusqu'à 50 000 hommes. Pour combattre les Armées blanches, il s'allie avec l'Armée rouge qui se retourne finalement contre lui en 1920. En 1921, vaincu, il fuit la Russie. Expulsé de plusieurs pays européens, il s'installe finalement en 1925 à Paris, où pour survivre il est contraint de travailler comme ouvrier chez Renault à Boulogne-Billancourt.
En 1926, il est l'un des cinq auteurs de la « Plate-forme organisationnelle de l’union générale des anarchistes » d'inspiration communiste libertaire, qui s'oppose à la synthèse anarchiste défendue par Voline et Sébastien Faure.
Il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise en présence de centaines de personnes dont Voline qui prononce son éloge funèbre.
(ndr: On ne rit pas)
06 juillet 1938
C'est le 6 juillet 1938, voici 80 ans, que s'ouvrait à Évian ce que l'on appela par la suite "la conférence de la honte", ou "conférence de la peur".
Un événement totalement passé inaperçu dans la presse de l'époque, où une trentaine de pays s'accordèrent pour......fermer leurs portes aux Juifs et aux opposants, persécutés par Hitler.
Comptes d'apothicaires, dénégations hypocrites, renvois de la patate chaude d'un président à l'autre : on dirait bien que rien n'a changé.
Pourtant, aucune guerre ne menace notre sol, ou l'Europe aujourd'hui. Pourtant, nos pays sont riches. Pourtant, les médias nous montrent et nous re-montrent ces images de détresse, que l'on cachait alors.
Et pourtant, notre monde reproduit les abjections du passé !
Et pourtant nous savons....
Décédé-es un 06 juillet....
6 juillet 1872
Mort de Pierre Lachambeaudie, poète, fabuliste et chansonnier
Avant la Révolution de février 1848, il appartenait au groupe des saint-simoniens. Ses fables populaires, publiées en 1839, traduisent ses fortes convictions démocratiques. Il devint par la suite un ardent défenseur du prolétariat et mit sa poésie au service de la liberté et de la justice.
Son poème La pauvreté c’est l’esclavage, publié quelques semaines après l’insurrection de juin 1848, sous la terreur, fit sensation.
1893 : Guy de Maupassant, écrivain français (Décédé le 5 août 1850) - (voir article ci dessus)
1952 : Maryse Bastié, aviatrice française (Décédé le 27 février 1898).
Maryse Bastié, née Marie-Louise Bombec, est une aviatrice française, gloire du sport, née le 27 février 1898, à Limoges et morte le 6 juillet 1952 à Bron. Elle fut la première aviatrice française à accrocher de nombreux records à son palmarès.
1963 : Geneviève Guitry, actrice française, quatrième épouse de Sacha Guitry (Décédé le 3 mai 1914).
1971 : Louis Armstrong, musicien américain (Décédé le 4 août 1901).
1974 : Francis Blanche, acteur et cinéaste français (Décédé le 20 juillet 1921).
Article initial du 06 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 06 juillet,
Le 06 juillet 2019, 19H17
HISTOIRE
Ces sanglants 1er Mai
Fourmies, 1891
C’est en 1886 que les syndicalistes américains préparent une grande journée de grève générale interprofessionnelle pour obtenir les 8 heures. Ils choisissent la date du 1er mai.
A Chicago, la grève se poursuit et au troisième jour des manifestations une bombe explose dans les rangs de la police à Haymarket. Huit dirigeants syndicalistes seront arrêtés, 4 pendus, 3 seront condamnés à perpétuité, un se suicidera en prison. Lors de la révision du procès en 1893, tous seront innocentés.
Le mouvement ouvrier international décide alors de faire du 1er mai la journée internationale de revendication lors de son « Congrès International » de Bruxelles. Le 14 juillet 1889, à Paris, le congrès fondateur de l’Internationale décide de faire du 1er mai 1890, la journée de grève pour les 8 heures. Succès mitigé.
Mais pour le 1er mai suivant, toutes les composantes qui allaient fusionner pour créer la CGT quatre ans plus tard se retrouvent pour un 1er mai grandiose. Elles ne savaient pas qu’il allait devenir tragique.
À Paris, au petit matin, le préfet installe la troupe place de la République et autour de la Tour Eiffel. À 9 heures une manifestation se déroule devant la bourse du travail et deux heures plus tard les postiers rejoignent la grève alors qu’elle est strictement interdite chez les fonctionnaires.
Mais c’est à 15 heures et à Clichy qu’auront lieu de graves échauffourées entre une manifestation d’anarchistes et la police. Des coups de feu sont échangés, un militant anarchiste est blessé et d’autres sérieusement tabassés. Des manifestations ont lieu dans toutes les villes ouvrières de France, grandes et petites. Le même jour, dans le Nord, c’est le sang qui coulera plus abondamment.
Fourmies, à huit kilomètres de la frontière belge, est une ville ouvrière de 15 000 habitants, comptant 37 filatures de textile. Ce secteur est en crise depuis 1885 et les conditions de travail s’y sont durcies. Ouvriers et ouvrières triment douze heures par jour dans la poussière.
Ce 1er mai 1891, les piquets de grève se mettent en place entre 5 et 8 heures du matin, appelant les équipes du matin à rejoindre le mouvement. Dès 9 heures, les gendarmes à cheval chargent le piquet de la manufacture « Sans Pareille », arrêtant sans ménagement quatre manifestants.
Outre la maréchaussée, le 84e régiment d’infanterie d’Avesnes est sur place et le sous-préfet apeuré fait venir de Maubeuge la moitié du 145e de ligne. A 11h30 les délégués des fabriques en grève sont reçus par le maire, Auguste Bernier. Ils lui remettent leurs revendications : libération des arrêtés du matin, les 8 heures, mais aussi la possibilité de créer des bourses du travail et des caisses de retraite, une meilleure hygiène dans les ateliers et l’abrogation des amendes pour retard et malfaçon.
Vers 18 heures, 200 jeunes manifestants, drapeau rouge en tête, se retrouvent place de l’église face à seulement 30 soldats, des jeunes conscrits apeurés, sous les ordres du commandant Chapus, un galonné qui n’aime guère la « racaille socialiste ».
La foule gronde, mais n’est ni violente, ni armée. Elle arrive au contact. Chapus a peur que ses hommes soient désarmés d’autant qu’ils viennent de toucher le nouveau fusil Lebel, une arme redoutable. En plus, l’officier n’a pas confiance dans ses hommes dont certains sont des appelés originaires de la région.
Il hurle : Feu, feu rapide, visez le porte drapeau. Neuf manifestants sont fusillés quasiment à bout-portant d’une balle en pleine tête : cinq femmes et quatre hommes de 11 à 30 ans. Neuf blessés sont arrêtés. Ils seront condamnés de deux à quatre mois pour entrave à la liberté de travail, outrage, violence à agent et rébellion.
Le pouvoir ajoute l’ignominie à la tragédie. Trois jours plus tard, des manufactures, des mines, des ateliers, des boutiques, ils seront plus de 30.000, drapeaux rouges au vent, à accompagner les neufs martyrs jusqu’à leurs dernières demeures. Le 8 mai, à la chambre, le député socialiste Georges Clemenceau, qui n’est pas encore le « briseur de grèves » dénoncé plus tard par la jeune CGT, rend un vibrant hommage aux victimes de Fourmies.
Mais la « justice de classe » ne s’arrête pas là. Le 5 juillet, elle juge en cour d’assises (aux assises comme des assassins et autres bandits de grand chemin) deux cadres du POF (Parti Ouvrier Français) : Hippolyte Culine, le responsable du POF de la région de Fourmies, qui prend six ans et Paul Lafargue, le gendre de Marx, l’auteur du fameux Droit à la paresse, responsable national du POF, qui prend un an.
FO La force de l’information
Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr
Blog publication, 06 juillet 2019, 17H05
66% de réduction d'impôts, ou crédit d'impôts à hauteur de 66% - (revendication initiale de FO)
Ce qui change
- Concernant les allocations chômage, sont revalorisés de 0,70 %, à partir du 1er juillet 2019, les montants de l’allocation minimale, de la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) et du seuil minimum de l’ARE pour les allocataires effectuant une formation.
FO avait proposé une revalorisation de 2% destinée à compenser la hausse de l’inflation (+0,9%), celle des carburants ainsi que celle de l’énergie.
- Le renforcement, lors du contrôle technique, du test anti-pollution sur les véhicules roulant au diesel est en vigueur depuis le 1er juillet 2019.
La personnalité du jour
Clara Zetkin
Clara Zetkin née Clara Eißner le 5 juillet 1857 à Wiederau, en Saxe et morte à Arkhangelskoïe, près de Moscou, le 20 juin 1933 est une enseignante, journaliste et femme politique marxiste allemande, figure historique du féminisme, plus précisément du féminisme socialiste.
Après avoir été membre jusqu'en 1917 de l'aile gauche du SPD, elle rejoint l'USPD (pacifistes) pour se retrouver dans le courant révolutionnaire que constitue la Ligue spartakiste.
Ce courant donne naissance pendant la révolution allemande au Parti communiste d'Allemagne (KPD), dont Clara Zetkin est députée au Reichstag durant la république de Weimar, de 1920 à 1933.
Clara Eißner naît fille d'un instituteur, Gottfried Eißner, et de la féministe Joséphine Vitale. Sa famille s'installe à Leipzig en 1872, à la retraite de Gottfried, et Clara rentre à l'institut Von Streyber pour l'éducation des femmes, ce qui lui donne accès à l'une des plus hautes éducations qu'une jeune femme pouvait obtenir à l'époque, l'accès aux universités étant encore impossible aux femmes à l'époque.
Elle eut notamment comme enseignante l'éducatrice et féministe Auguste Schmidt. Elle fréquente les mouvements féministes, participant aux discussions de l'Allgemeiner Deutscher Frauenverein (Association générale des femmes allemandes).
Une camarade de classe, une jeune Russe nommée Varvara, l'introduit auprès de la communauté narodnik de Leipzig, où elle rencontrera son compagnon Ossip Zetkin, révolutionnaire russe en exil. Elle découvre les idées du socialisme révolutionnaire et, par son frère Arthur, les publications de la social-démocratie allemande.
Son père décède en 1875, mais grâce à l'influence de sa mère dans les milieux féministes, en 1878, l'institut la dispense de payer les droits d'inscription en dernière année qu'elle ne peut plus s'offrir. Elle obtient ainsi son diplôme de professeur en langues étrangères.
Elle s'éloigne de sa famille et du féminisme « bourgeois » et adhère la même année au SAP, ancêtre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), interdit la même année par les premières lois antisocialistes du chancelier impérial Otto von Bismarck.
Malgré les lois antisocialistes, Clara Zetkin (qui a pris le nom de son compagnon sans mariage), participe clandestinement à la diffusion du journal du SPD, Der Sozialdemokrat. Ossip Zetkin est arrêté et expulsé d'Allemagne à l'été 1880, elle-même est bientôt expulsée de Saxe.
Elle se réfugie à Zurich puis rejoint Ossip Zetkin en 1882 à Paris, où ils s'installent dans le 13e.
Alors qu'Ossip devient le secrétaire du premier mouvement d'ouvriers immigrés à Paris, majoritairement composé de Russes et de Roumains, elle devient correspondante de Der Sozialdemokrat.
Ils rencontrent Louise Michel, Jules Guesde, Laura Marx et son mari Paul Lafargue. En Suisse, elle influence l'Union suisse des ouvrières par son opposition au féminisme bourgeois, qui n'adhère pas à Alliance des sociétés féminines suisses.
Elle contracte la tuberculose et retournera quatre mois à Leipzig en 1886 pour s'y soigner. Clara Zetkin a deux enfants avec son compagnon, Maxime et Constantin.
En 1889, l'année du décès d'Ossip Zetkin, se tient à Paris le congrès fondateur de la Deuxième internationale, à la préparation de laquelle elle participe. Alors qu'il est attendu d'elle un rapport sur la situation des travailleuses en Allemagne, elle déclare devant ses camarades qu'elle ne l'effectuera pas, la situation des travailleuses étant « identique à celle des travailleurs », mais qu'elle parlera plutôt du principe même du travail des femmes, et de la place qu'elles doivent prendre dans la lutte des classes.
En effet, les socialistes sont encore divisés sur la question du travail des femmes : sa massification est accusée de faire baisser les salaires, et certains socialistes ont encore une vision conservatrice de la place « naturelle » de la femme au foyer, comme le défendaient les partisans de Proudhon lors de la Première Internationale.
Son discours à Paris plaide pour une émancipation de la femme en deux temps, le premier étant l'accès au travail.
« Libérée de sa dépendance économique vis-à-vis de l'homme, la femme [qui travaille] est passée sous la domination économique du capitaliste. D'esclave de son mari, elle est devenue l'esclave de son employeur. Elle n'avait fait que changer de maître. Elle a toutefois gagné au change : sur le plan économique, elle n'est plus un être inférieur subordonné à son mari, elle est son égale. »
Elle contrecarre les arguments contre le travail des femmes, dont elle attribue les conséquences néfastes au système capitaliste. Enfin, elle fustige le féminisme bourgeois (comme de tradition chez les marxistes de l'époque) dont elle considère que les priorités (accès aux études supérieures, droit de vote des femmes...) ne sont pas celles des travailleuses.
« Les pays dans lesquels existe le suffrage dit universel, libre et direct, nous montrent qu'en réalité il ne vaut pas grand-chose. Le droit de vote sans liberté économique n'est ni plus ni moins qu'un chèque sans provision. Si l'émancipation sociale dépendait des droits politiques, la question sociale n'existerait pas dans les pays où est institué le suffrage universel. L'émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s'émancipera du capital. »
Elle plaide enfin pour l'union des travailleurs et travailleuses au sein du mouvement socialiste.
« En marchant main dans la main avec le parti ouvrier socialiste, elles sont prêtes à partager toutes les peines et tous les sacrifices du combat, mais elles sont aussi fermement décidées à exiger après la victoire tous les droits qui leur reviennent. »
Il s'agit de l'un de ses premiers discours publics, mais celui-ci aura un fort impact : ralliant à ses arguments les représentants présents, elle fait inscrire dans la nouvelle ligne politique de l'Internationale la revendication de l'égalité économique, juridique et politique des femmes, le droit d'accéder librement au travail, et la recommandation pour les socialistes de tous les pays à inviter les femmes dans la lutte des classes.
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(wikisource)
"Cet acte comprend deux dispositions principales. La première reconnaît la suzeraineté de la France comme étant aux lieux et place de la cour de Hué. […] La seconde accorde à la France le droit de former un établissement dans le Cambodge, sur le Mei-Kong [...]. Le traité qui vient d'être conclu avec le roi du Cambodge est, à tous égards, un acte important et avantageux. Il consolide notre navigation sur la Basse-Cochinchine, et il nous rend maître d'une région vaste et riche qui, se gouvernant elle-même, nous soustrait aux difficultés que présente toujours la nécessité d'administrer avec des éléments étrangers un pays conquis par les armes."
Le 05 juillet 1943
Bataille de chars à Koursk
Le lundi 5 juillet 1943, autour de la ville russe de Koursk, commence la plus grande bataille de chars de l'Histoire.
Au printemps 1943, le front oriental s'étire du nord-ouest au sud-est de la Russie, de Leningrad à Kharkov, sur cette ligne régulière, le saillant soviétique de Koursk, qui pénètre dans les lignes allemandes, gêne tout particulièrement les mouvements de la Wehrmacht.
Dirigeant les opérations depuis la « Tanière du Loup », à Rastenburg, en Prusse orientale, le Führer décide dès le mois d'avril de percer le front à Koursk en y concentrant un maximum de forces : 25 divisions d'infanterie, soit 780.000 hommes, 20 divisions blindées, 2.000 chars de combat Tigre et Panther et 2.000 avions.
Baptisée « Citadelle », cette opération réunit deux fois plus d'hommes et de moyens que « Barbarossa », l'invasion de l'URSS, deux ans plus tôt.
Le maréchal von Manstein aurait voulu la lancer dès le mois de mai, mais elle est reportée à plusieurs reprises du fait de l'indécision d’Hitler.
Les Soviétiques, bien informés, mettent à profit ce retard pour consolider leurs positions. Contre l'avis de Staline, le maréchal Georges Joukov décide d'attendre l'offensive allemande, de laisser celle-ci se briser sur leurs défenses puis de lancer la contre-offensive.
Le saillant de Koursk finit par rassembler un total de 1.900.000 Soviétiques prêts au combat, solidement retranchés et équipés de redoutables chars T-34.
Quand l'offensive allemande est enfin engagée le 5 juillet, sous une chaleur torride, les généraux allemands sont surpris de ce que les Soviétiques soient si bien préparés. Les chars, en première ligne, tentent de prendre en tenaille la ville de Koursk mais ils sont écrasés sous un déluge de feu.
Au bout d'une semaine, les Allemands abandonnent la partie.
La Wehrmacht a perdu dans la bataille de Koursk un demi-million d'hommes tués ou blessés (l'Armée rouge, beaucoup plus). Elle a surtout perdu le tiers de ses blindés et laissé passer la dernière chance d'arrêter le « rouleau-compresseur » soviétique.
Le drapeau du Venezuela est constitué de 3 bandes horizontales de mêmes dimensions soit : jaune : représentant les richesses du pays; bleu : représentant l'océan séparant le pays de l'Espagne; rouge : représentant le sang versé par le peuple durant la guerre d'indépendance pour la liberté.
Article initial du 05 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 05 juillet,
Le 05 juillet 2019, 11H10
L'UE - l'Europe, image sans parole
La personnalité du jour
Thomas Jefferson
Thomas Jefferson, né le 13 avril 1743 à Shadwell (colonie de Virginie) et mort le 4 juillet 1826 à Monticello (Virginie), est un homme d'État américain, troisième président des États-Unis, en fonction de 1801 à 1809. Il est également secrétaire d'État des États-Unis entre 1790 et 1793 et vice-président de 1797 à 1801.
Né au sein d'une famille d'origine britannique, il fait ses études en Virginie. Il sort diplômé du collège de William et Mary et exerce un temps les fonctions de magistrat, défendant parfois des esclaves cherchant à recouvrer leur liberté.
Durant la révolution américaine, il représente la Virginie au Congrès continental et participe activement à la rédaction de la Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776 ; il est également à l'origine de la loi sur la liberté religieuse et sert en tant que gouverneur de son État pendant la guerre contre les Anglais de 1779 à 1781.
Jefferson occupe ensuite le poste d'ambassadeur en France de 1785 à 1789 puis devient le premier secrétaire d'État des États-Unis sous la présidence de George Washington. Au côté de James Madison, il fonde le Parti républicain-démocrate qui s'oppose au Parti fédéraliste quant à la politique du pays et conteste la position du gouvernement au sujet des lois sur les étrangers et la sédition.
En tant que président, Jefferson préserve les échanges maritimes et les intérêts commerciaux des États-Unis face aux pirates barbaresques et à l'hostilité des Britanniques.
Il négocie avec Napoléon la vente de la Louisiane, doublant la superficie du pays, et à la suite des négociations de paix avec la France, son administration procède à la réduction des moyens militaires. Réélu en 1804, Jefferson voit son second mandat ponctué par des difficultés majeures, incluant le procès du vice-président Aaron Burr et la chute du commerce extérieur des États-Unis à la suite de la mise en place des lois sur l'embargo en 1807, en réponse aux menaces exercées par les Anglais sur la navigation américaine.
Ayant déjà pris en 1803 la décision — controversée — de transférer des tribus amérindiennes vers la Louisiane, il ratifie la loi interdisant l'importation des esclaves en 1807.
Homme des Lumières et polyglotte, Jefferson se passionne pour de nombreuses disciplines, allant de la géométrie aux mathématiques en passant par la mécanique et l'horticulture, et se révèle également être un architecte confirmé de tradition classique ; en outre, son intérêt marqué pour la religion et la philosophie lui valent la présidence de la Société américaine de philosophie. Bien qu'opposé au principe d'une religion organisée, il est cependant influencé à la fois par le christianisme et le déisme.
Il fonde l'université de Virginie peu après sa retraite des affaires publiques et continue à entretenir une abondante correspondance avec des personnalités influentes du monde entier.
L'action politique de Jefferson a été commentée de façon très positive par les historiens, notamment sa contribution de premier ordre à la Déclaration d'indépendance des États-Unis, son positionnement en faveur de la liberté religieuse et de la tolérance dans son État de Virginie et l'acquisition de la Louisiane sous sa présidence.
Toutefois, certains spécialistes se montrent plus critiques sur sa vie privée, citant par exemple le décalage existant entre ses principes libéraux et le fait qu'il ait possédé des esclaves dans le cadre de la gestion de ses plantations.
Les études universitaires le classent systématiquement parmi les plus grands présidents de l'histoire américaine.
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(wikisource)
Klaus Barbie, 4 juillet 1987
perpète pour le boucher de Lyon
Klaus Barbie est condamné le 4 juillet 1987 à la réclusion à perpétuité pour crimes contre l’humanité.
L’arrestation en Bolivie
En 1952 et 1954, Klaus Barbie est condamné à mort par contumace par le Tribunal permanent des forces armées de Lyon.
On y énumérait ses exactions, des crimes de guerres : tortures, exécutions, déportations, pillages. Mais Klaus Barbie est protégé par les services secrets américains qui l’ont engagé. Grâce à eux, il gagne la Bolivie et en acquière la nationalité.
Cependant, le pouvoir politique change en Bolivie et un mandat d’arrêt est émis le 5 novembre 1982 contre Klaus Barbie, qui s’est donné une nouvelle identité : Klaus Altmann. Klaus Barbie est arrêté. La nationalité bolivienne lui est retirée au motif qu’il a fait de fausses déclarations pour l’obtenir.
Dans la nuit du 4 au 5 février 1983, Klaus Barbie, est expulsé de Bolivie et se retrouve dans un avion vers la France, via Cayenne.
Son expulsion est annoncée le 7 février 1983, en France. Il sera emprisonné à Lyon, là-même où il a torturé naguère, à la prison Montluc, puis à celle de St Joseph, jusqu’à l’ouverture de son procès. L’instruction dure quatre ans.
Klaus Barbie lors de son procès avec Maître Vergès son avocat
Décédé-es un 04 juillet
1826 :
John Adams, second président des États-Unis, ayant exercé de 1797 à 1801 (Né le 30 octobre 1735).
1826 :
Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, ayant exercé de 1801 à 1809 (Né le 13 avril 1743).
1831 :
James Monroe, cinquième président des États-Unis, ayant exercé de 1817 à 1825 (Né le 28 avril 1743).
1848 :
François-René de Chateaubriand, écrivain et homme politique français (Né le 4 septembre 1768).
Révolution américaine : La Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, est approuvée et signée par 56 délégués réunis à l'Independence Hall.
Déclaration unanime des treize États unis d’Amérique
La Déclaration unanime des treize États-Unis d’Amérique1 (en anglais, The unanimous declaration of the thirteen united States of America), généralement appelée « Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique », est un texte politique par lequel les treize colonies britanniques d'Amérique du Nord ont fait sécession de la Grande-Bretagne le , pour former les « États-Unis d'Amérique ».
Ce texte est marqué par l'influence de la philosophie des Lumières et tire également les conséquences de la Révolution anglaise de 1688 : d'après les abus constatés, les délégués des colons estiment qu'ils ont le droit et le devoir de se révolter contre la monarchie britannique (en fait, le Parlement britannique a voté de lourds impôts et taxes frappant les colonies). Depuis, le 4 juilletest devenu la fête nationale des États-Unis : l'Independence Day (« Jour de l'Indépendance » en français)
Article initial du 04 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 04 juillet,
Le 04 juillet 2019, 18H50
Phase Croissant descendant
Age 0,69 jours
Visibilité 0,53 %
Distance Terre Lune 369 490 km.
Distance Lune Soleil 152 098 690 km.
Inclinaison 0,539 °
Aldous Leonard Huxley, né le 26 juillet 1894 à Godalming (Royaume-Uni) et mort le 22 novembre 1963 à Los Angeles (États-Unis), est un écrivain, romancier et philosophe britannique, membre éminent de la famille Huxley. Il est diplômé du Balliol College de l'Université d'Oxford avec une mention très bien en littérature anglaise.
Auteur de près de cinquante ouvrages , il est surtout connu pour ses romans, dont Le Meilleur des mondes roman d’anticipation dystopique ; pour des ouvrages non romanesques, comme Les Portes de la perception qui retrace les expériences vécues lors de la prise de drogue psychédélique ; et pour un large éventail d'essais. Au début de sa carrière, Huxley a dirigé le magazine Oxford Poetry et publié des nouvelles et des poésies.
Au milieu de sa carrière et plus tard, il a publié des récits de voyage et des scénarios cinématographiques. Il a passé la dernière partie de sa vie aux États-Unis, vivant à Los Angeles de 1937 jusqu'à sa mort.
En 1962, un an avant sa mort, il est élu Compagnon de littérature par la Royal Society of Literature.
Huxley était humaniste, pacifiste et satiriste. Il s'est également intéressé à des sujets spirituels tels que la parapsychologie et le mysticisme philosophique, en particulier l'universalisme. Vers la fin de sa vie, Huxley fut largement reconnu comme l'un des intellectuels prééminents de son temps.
Il a été nominé sept fois pour le Prix Nobel de littérature.
(Wikisource)
La personnalité du jour
Franz Kafka
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Franz Kafka naît en 1883 à Josefov dans le quartier juif de la ville de Prague, alors capitale de la province de Bohême, qui fait partie de l'Empire austro-hongrois.
Son nom de famille Kafka veut dire choucas en tchèque (kavka). Il est le fils de Hermann Kafka (de) (1852-1931) et de Julie Kafka, née Löwy (1856-1934), issue d'une riche famille de Poděbrady. Son grand-père paternel, Jacob Kafka, est venu d'Osek, une ville de province tchèque, pour installer à Prague un petit commerce.
Franz Kafka a deux frères, Georg et Heinrich, morts en bas âge, en 1885 et 1887, et trois sœurs plus jeunes, Gabriele (Elli) (de) (1889-1942), Valerie (Valli) (de) (1890-1942) et Ottilie (Ottla) (1892-1943), qui, lors de la Seconde Guerre mondiale, sont déportées au ghetto de Łódź. Elli et Valli sont probablement assassinées à Chełmno à l'automne 1942. Ottla meurt à Auschwitz en septembre 19438.
Kafka a une enfance solitaire. Sa langue maternelle est l'allemand, comme pour près de 10 % de la population de Prague à l'époque. Les Kafka sont juifs. Kafka lui-même et ses biographes décrivent son père, qui a des relations difficiles avec son fils, comme dominant et prétentieux. Bien qu'il n'ait pas un rapport intense avec sa mère, il s'identifie fortement avec la famille de celle-ci, réputée intellectuelle et spirituelle, contrairement à celle de son père, commerçante.
La maison à la Minute, la résidence de Kafka à Prague au 27 de la rue Dušní, de 1889 à 1896.
Entre 1889 et 1893, il suit l'école primaire au Fleischmarkt (aujourd'hui sur la rue Masná) à Prague, où il se montre bon élève11. Son éducation juive se limite à la célébration de sa Bar Mitsva à l'âge de treize ans et à sa participation quatre fois par an aux services de la synagogue.
Après l'enseignement primaire, il est admis au collège d'État à Prague, le Altstädter deutsches Gymnasium germanophone. Il finit son éducation en 1901. Très tôt, il s'intéresse à la littérature (ses premiers écrits ont disparu, probablement détruits par Kafka lui-même) et aux idées socialistes. Ses amis sont alors Rudolf Illowy, Hugo Bergmann, Ewald Felix Pribram, ou encore Oskar Pollak (en). Il passe ses vacances à la campagne, chez son oncle Siegfried, un médecin de Triesch.
Après son baccalauréat (1901), Kafka voyage à Norderney et Helgoland. En automne, il commence ses études à l'université Charles de PragueN 4. Après deux semaines de cours en chimie, Kafka décide d'étudier le droit. Il suit cependant aussi des cours de germanistique et d'histoire de l'art. Il voyage un peu. Il se joint au Lese- und Redehalle der deutschen Studenten, une association étudiante qui, parmi d'autres choses, organise des événements et des présentations littéraires.
En 1901, il fait la connaissance du poète Max Brod, qui sera son ami le plus influent et publiera la plus grande partie de son œuvre après sa mort. En 1906, il est reçu docteur en droit chez le professeur Alfred Weber et fait un stage d'un an, en service civil, au tribunal de Prague.
En 1909, il publie ses premiers essais de prose dans le magazine munichois Hyperion.
Le 1er novembre 1907, il entre au service de Assicurazioni Generali une compagnie d'assurance commerciale autrichienne avant 1919. Après n'y avoir travaillé que neuf mois, il en démissionne le 15 juillet 1908 parce que, d'après ses dires, les longues heures de travail l'empêchent d'exercer sa grande passion, l'écriture.
Deux semaines plus tard, il entre au service de l’Arbeiter-Unfall-Versicherungs-Anstalt für das Königreich Böhmen (Institution d'assurance pour les accidents des travailleurs du royaume de Bohême), où il travaille jusqu'à sa retraite prématurée en 1922. Bien qu'il qualifie péjorativement son travail de « gagne-pain », ses prestations sont évaluées très positivement par son employeur, ainsi qu'en témoignent ses promotions dans sa carrière.
Il a pour tâche la limitation des risques de sécurité encourus par les ouvriers qui doivent travailler sur des machines souvent dangereuses à l'époque ; c'est dans ce but qu'il se rend dans des usines et qu'il écrit des manuels d'information. Il est, de plus, responsable de la classification des usines dans des groupes de risques.
Le fait qu'il ait à contester des demandes d'indemnisation lui donne parfois mauvaise conscience, mais l'entreprise lui laisse souvent la possibilité d'être conciliant avec les victimes, parfois blessées et handicapées à vie.
En septembre 1909, alors en vacances à Riva del Garda avec Otto et Max Brod, il apprend par la Bohemia que le premier meeting aérien international en Italie, va avoir lieu à Montichiari, et décide de s'y rendre avec les Brod, car aucun d'eux n'avait encore jamais vu d’aéroplane. Franz Kafka y consacre un reportage, et dans une version abrégée, son texte intitulé « Aéroplanes à Brescia » a été publié dans le no 269 de Bohemia.
À côté de son travail pour la société d'assurance, Kafka continue d'écrire, et il suit pour ce faire un programme journalier particulier ; le matin, il travaille au bureau, à midi, il va dormir quelques heures, ensuite, il va se promener, manger avec des amis ou sa famille, pour se mettre à écrire le soir, une activité qu'il continue jusque tard dans la nuit. C'est pendant l'une de ces nuits que, « comme ivre », il rédige le récit Das Urteil (Le Verdict).
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(wikisource)
Le 03 juillet 1608
Samuel de Champlain fonde Québec
Samuel de Champlain, un grand navigateur, explorateur, cartographe, et géographe français, remonte le Saint-Laurent et débarque au pied du cap Diamant.
Le jeudi 3 juillet 1608, l'explorateur Samuel de Champlain débarque à Québec en compagnie d'une trentaine d'ouvriers et y fonde le premier établissement français permanent en Amérique. D'abord un comptoir de commerce, Québec est appelée à devenir le centre administratif et politique de la Nouvelle-France.
Québec va donner son nom à la province canadienne dont elle est aujourd'hui la capitale administrative.
Origine de la naissance de Québec
En 1535, lors de son deuxième voyage, Jacques Cartier est le premier Européen à passer l'hiver sur le site. Fréquenté depuis près de 10.000 ans par des peuples autochtones, l'endroit est occupé par le village iroquoien de Stadaconé.
Six ans plus tard, Cartier est de retour à titre de guide de Jean-François de La Rocque de Roberval. Mandatés par le roi François 1er, les deux hommes tentent d'établir une colonie permanente à l'embouchure de la rivière du Cap Rouge. Ce projet colonial est abandonné en 1543 après que la guerre franco-espagnole force Roberval à rentrer en France.
L'idée d'implanter une colonie permanente sur le site de Québec refait surface au début du XVIIe siècle. Le commerce des fourrures ayant pris de l'importance, il devient de plus en plus intéressant d'installer un poste de traite au bord du fleuve Saint-Laurent, loin de la concurrence et près de zones riches en fourrures.
En 1608, Pierre Du Gua de Monts, détenteur du monopole de la traite en Nouvelle-France, commandite l'expédition de Champlain et le charge de fonder un comptoir permanent.
Le choix de s'établir à Québec n'est pas un hasard. De 1603 à 1608, Champlain est à la recherche du lieu idéal pour fonder un établissement le long de la côte atlantique et autour du Saint-Laurent.
Au terme de cette prospection, après qu'il ait considéré plusieurs sites, notamment celui de Trois-Rivières, Champlain conclut que : « Aucun lieu ne peut être plus commode ni être mieux situé que la pointe de Québec, ainsi appelée des sauvages, laquelle est remplie de noyers ».
Il le choisit en raison de son emplacement stratégique à proximité des voies commerciales de la traite des fourrures, de son climat relativement tempéré, de la fertilité de ses sols et de l'avantage militaire que confère le promontoire constitué par le Cap Diamant.
Durant les années qui suivent la construction de la première habitation, Québec n'est guère davantage qu'un comptoir de commerce fortifié dépendant de l'approvisionnement transatlantique.
Douze ans après sa fondation, seulement une soixantaine de colons y vivent.
Le Québec est une province majoritairement francophone à l'est du Canada. Elle comprend 2 villes dynamiques au sud, reliées par le chemin du Roy, route qui longe le Saint-Laurent. La métropole de Montréal doit son nom au mont Royal, colline aux trois sommets située au cœur de la ville. Fondée en 1608, la ville de Québec a conservé son ancien centre colonial, la Place-Royale, et son port historique, le Vieux-Port, désormais réputé pour sa vie nocturne.
Boris Nikolaïevitch Eltsine ou Ieltsine, né le 1ᵉʳ février 1931 à Boutka et mort le 23 avril 2007 à Moscou, est un homme d'État russe, président de la Fédération de Russie de 1991 à 1999
Jim Morrison, né James Douglas Morrison le 8 décembre 1943 à Melbourne et mort le 3 juillet 1971 à Paris, est un chanteur et poète américain, cofondateur du groupe de rock américain The Doors, dont il fut membre de 1965 à sa mort
Juste avant le vote de la loi de séparation le 3 juillet 1905, Aristide Briand, son rapporteur, la défend dans un discours adressé à la fois aux opposants de gauche et à ceux de droite.
3 juillet 1905. C'est un vote historique qui s'apprête à avoir lieu à la Chambre : celui de la séparation des Églises et de l’État [voir notre dossier].
Juste avant le vote, Aristide Briand prend la parole. Âgé de 43 ans, le député socialiste, proche de Jaurès et partisan d'une laïcité sans excès, a été désigné en juin 1903 rapporteur de la commission dédiée au projet de loi.
La tâche s'avéra complexe, tant les divergences autour de cette question étaient vives. Pendant deux ans, Briand a dû user de tout son pragmatisme pour aboutir à une loi qui ne fut ni anticatholique, ni trop conciliante avec la gauche radicale qui souhaitait en finir avec le « bloc romain » favorable au clergé.
Ce jour-là, c'est à ces deux courants qu'il s'adresse en cette séance cruciale, alors que les tensions ne sont pas toutes apaisées
1911, France : loi sur les retraites ouvrières.
1933, Allemagne nazie : les Juifs sont exclus de la fonction publique.
2009, Rwanda :
Un prêtre catholique rwandais est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par le tribunal populaire de Gihundwe (sud-ouest) après avoir été reconnu coupable de participation au génocide perpétré contre les Tutsis en 1994.
Il a été notamment condamné pour « incitation aux massacres des Tutsis qui s’étaient réfugiés à la paroisse de Shangi ».
Article initial du 03 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 03 juillet
Le 03 juillet 2019, 18H10
Nouvelle lune
Lune éclairée à 0,22%
Age 29,09 jour(s)
Tendance Décroissante
Distance avec la terre 373 488 km
Distance avec le soleil 152 097 215 km
Inclinaison 0,53°
Prochaine nouvelle lune le 02/07/2019 à 21:17:10
On avance, c'est une évidence !
No comment !
La personnalité du jour
Olivier de Serres
Olivier de Serres, né à Villeneuve-de-Berg en 1539 et mort le 2 juillet 1619 au même endroit, est un agronome français, protestant actif et auteur d'un vaste traité, le Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs, qui connut 19 rééditions de 1600 à 1675.
Il étudia de manière scientifique les techniques agricoles et en rechercha l’amélioration par l'expérimentation. De ce point de vue, il est généralement considéré comme le père de l’agronomie française, bien que les termes « agronome » et « agronomie » datent de la seconde moitié du XVIIIe siècle ; on parle alors de « gestionnaire de terres agricoles » (« mesnager des champs », selon les termes de son époque).
La famille Serres est originaire du Vivarais, et fait fortune dans le commerce du drap. Jacques de Serres eut deux filles, Claude et Delphine, puis trois garçons, Olivier, Jean et Raymond. La famille est protestante, de façon militante. Jean fut pasteur puis historiographe d'Henri IV, Olivier sera diacre de l'église réformée de Villeneuve-de-Berg.
Olivier de Serres n'a que sept ans à la mort de son père. La position de sa famille lui permet de bénéficier des meilleurs enseignements et d’un précepteur privé. Il étudie le grec et le latin, peut-être à Valence. Il complète sa formation par de nombreux voyages en France, Italie, Allemagne et Suisse ce qui lui permettra de donner des exemples toujours précis et variés.
En 1557, Olivier de Serres acquiert les moulins du Pradel à un propriétaire désargenté qui lui cède pour 3 828 livres le reste de la propriété, soit une centaine d'hectares et une maison fortifiée, l'année suivante. À 19 ans, Olivier de Serres devient « seigneur du Pradel » et porte les armes suivantes « D'argent au chevron d'azur, chargé de trois étoiles d'or, accompagné de trois trèfles de sinople. Couronne de marquis. Supporté par deux aigles ». La devise Cuncta in temporeN 2 qui figure sur la 15e édition n'est pas d'Olivier de Serres mais c'est celle de son éditeur, Jean Berthelin à Rouen.
Le 11 juin 1559, Olivier de Serres épouse Marguerite d'Arcons (ou d'Harcours), fille d'un licencié en droit. Le couple aura sept enfants. L'aîné, Daniel fut docteur en droit et juge à Villeneuve-de-Berg, le second, Gédéon, devint avocat ; le troisième, Pierre fut aussi docteur en droit. Jacques ne fit guère d'études et servit le roi du Piémont. Bonne épousa un clavaire du Roi, Isabeau un bourgeois de Montélimar et Marie un procureur au parlement de Castres.
En 1571, Olivier de Serres achète « la juridiction du Pradel contre cinq sestiers bled froment de rente annuelle » et acquiert ainsi le droit de rendre justice sur ses terres.
En 1561, l'église réformée de Berg n'a pas de pasteur et le 4 janvier 1561, à la sortie de l'office, Olivier de Serres est chargé par l'assemblée de se rendre à Genève pour chercher un « fidèle ministre pour les enseigner en la parole de Dieu ».
Le pasteur Jacques Beton (ou Béton), sans doute Jacques Besson, sa femme et sa fille arrivent le 15 mars 1561 et seront logées au Pradel jusqu'au 15 août. Besson était par ailleurs mathématicien et ingénieur. Olivier de Serres engage quelques dépenses pour habiller le ministre et sa famille, réparer un logement et acheter une corde neuve pour la cloche du temple, dépenses qu'il consigne soigneusement dans son « livre de raison ».
En 1562, la France est agitée par des guerres de religion et le 2 mai, les consuls de Villeneuve-les-Berg procèdent devant notaire à la « cancellation », c'est-à-dire à la rupture du contrat par lequel le curé de la paroisse s'était vu confier, par son prédécesseur, l'usage des vases et ornements sacrés de l'église catholique romaine.
Les objets (calices, croix, reliquaires et chasubles ornées d'or) sont donc saisis et confiés à Olivier de Serres puis vendus en 1567 pour 380 livres à un orfèvre de Montélimar car personne ne voulait en assurer la garde. La somme fut confiée à Olivier de Serres qui ne la rendit jamais, fort d'un mémoire détaillant les diverses dépenses qu'il avait engagées pour la communauté de Villeneuve-de-Berg. La somme ne fut réclamée qu'après sa mort et sa famille la livra donc au prieur de la ville.
Le 2 mars 1573, il participe à la prise de Villeneuve-de-Berg en aidant le commandant des troupes à entrer dans la ville, comme en atteste Agrippa d'Aubigné dans son Histoire universelle publiée en 1626. Sa participation dans le massacre d'une trentaine de prêtres catholiques réunis ce jour là pour un synode diocésain reste incertaine.
Le nom d'Olivier de Serres figure cependant sur la liste des notables protestants qui se réunirent la veille de l'attaque pour décider de la somme à verser au traître qui devait ouvrir de l'intérieur les portes de la ville. Le lendemain de l'attaque les mêmes notables devaient se réunir pour savoir ce qu'il fallait faire de la somme promise au feu capitaine Pouchot (ou Ponchot). Un créancier se présenta et fut payé.
En 1628, sa propriété fortifiée, située au Pradel, assiégée par Montmorency, puis Ventadour, où il avait toutes ses plantations expérimentales, fut rasée sur ordre de Richelieu. Son fils Daniel édifia les bâtiments actuels.
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(wikisource)
1961 :
Suicide de l’écrivain Ernest Hemingway, écrivain américain, prix Nobel de littérature en 1954 (°1899).
Ernest Miller Hemingway, né le 21 juillet 1899 à Oak Park dans l'Illinois aux États-Unis et mort le 2 juillet 1961 à Ketchum, est un écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain
1964, USA :
Vote du « Civil Rights Act » par le Congrès américain. Signé par le président des États-Unis, Lyndon Baines Johnson, a déclaré illégale la discrimination reposant sur la race, la couleur, la religion, le sexe, ou l’origine nationale. Il était conçu au départ pour protéger les droits des Afro-américains.
À la suite d'un amendement déposé par Howard W. Smith, la protection fut élargie à tous, hommes et femmes. Cette loi contribua à réformer la société américaine dans la mesure où elle interdisait la discrimination dans les bâtiments publics, dans l’administration et les emplois.
1976, Vietnam : réunification officielle.
1990, Arabie saoudite : 1 426 pèlerins meurent piétinés après un mouvement de panique à La Mecque. Dieu est grand…
1993, Turquie :
Massacre de Sivas.
Le 1er juillet 1993, avec le soutien du ministre de la Culture, le traditionnel festival de Pir Sultan Abdal commence à Sivas.
Ce festival suscite des tensions dès le début de l’événement, en raison de la participation de l'écrivain turc sunnite Aziz Nesin qui a publié le livre de Salman Rushdie, « Les Versets sataniques », au nom de la liberté d'expression.
Le 2 juillet 1993, après la prière du vendredi, un rassemblement se forme pour protester contre le festival. La foule surexcitée, qui scande des slogans radicaux, arrive dans le centre de Sivas en fin d'après-midi et encercle l’hôtel Madımak.
Les forces de sécurité turques (armée et police) comptent plusieurs milliers d'hommes dans la ville et à sa proximité directe. Puis les émeutiers prennent d'assaut le bâtiment et y mettent le feu.
Les forces de police n’interviennent que 8 heures plus tard. On retrouve le lendemain les corps de 35 personnes, principalement des intellectuels et artistes alévis venus participer au Festival.
Aziz Nesin a réussi à s'échapper, car les assaillants ne l'ont pas reconnu avec 51 autres personnes.
Article initial du 02 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 02 juillet,
Le 02 juillet 2019, 17H51
Retraite, la réforme, les perdants
Nouvelle lune
Lune éclairée à 2,60%
Age 28,01 jour(s)
Tendance Décroissante
Distance avec la terre 378 042 km
Distance avec le soleil 152 095 012 km
Inclinaison 0,53°
Prochaine nouvelle lune le 02/07/2019 à 21:17:10
Nos lointains ancêtres..
Brexit......!
La personnalité du jour
François-Jean Lefebvre de La Barre
Le chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre, né le 12 septembre 1745 au château de Férolles-en-Brie et mort le 1er juillet 1766 à Abbeville, est un jeune homme français issu d'une famille noble condamné à mort pour blasphème et sacrilège par le tribunal d'Abbeville, puis par la Grand-Chambre du Parlement de Paris.
Après avoir été soumis à la question ordinaire et extraordinaire, il dut faire amende honorable, avant d'être décapité puis brûlé.
Son honneur fut défendu post mortem par Voltaire.
François Jean Lefebvre naît à Férolles, à l'époque dans le diocèse de Paris ; il est baptisé deux jours plus tard, le 14 septembre 1745, en l'église Saint-Germain-d'Auxerre de Férolles. Il est le fils de Jean Baptiste Alexandre Lefebvre, chevalier et seigneur de La Barre, et de Claude Charlotte La Niepce.
Ses parents se sont mariés le 29 janvier 1738 en l'église Saint-Germain-d'Auxerre de Férolles. Sa mère meurt alors qu'il a neuf ans, son père quand il en a dix-sept.
Il est l'arrière-petit-fils de Joseph-Antoine Le Febvre de La Barre (1622-1688), qui fut notamment gouverneur de la Nouvelle-France de 1682 à 1685 à la suite du rappel de Louis de Buade, comte de Frontenac en France.
Son père, après avoir dilapidé une fortune de plus de 40 000 livres, en rentes héritées de son propre père, lieutenant général des armées, meurt en 1762.
François-Jean, dix-sept ans et son frère aîné, Jean-Baptiste, tous deux encore mineurs et désargentés sont envoyés à Abbeville, en Picardie, où ils sont recueillis par une parente, Anne Marguerite Feydeau, abbesse de l'Abbaye Notre-Dame de Willencourt.
La seconde moitié du xviiie siècle est marquée par la querelle qui oppose les parlements et la monarchie absolue. Les parlements sont, en outre, vigoureusement opposés à l’Encyclopédie et aux philosophes.
De plus, la bulle Unigenitus (1713), du pape Clément XI, condamne le jansénisme. Le cardinal de Fleury la rend exécutoire en France en 1730. Cette condamnation fait gagner du terrain au gallicanisme parmi le clergé catholique en France.
En 1751, le Parlement de Paris interdit la publication de l’Encyclopédie qui est éditée clandestinement. En 1764 paraît un livre de petit format, intitulé Dictionnaire philosophique portatif, sans nom d’auteur, qui est rapidement identifié comme étant l’œuvre de Voltaire et mis à l’Index par le Parlement de Paris.
Dans les années 1760, en France, trois groupes s’opposent au sujet des prérogatives de la monarchie absolue : les pro-jansénistes gallicans, les pro-jésuites ultramontains et les philosophes.
L’expulsion des jésuites du royaume de France, en 1763, marque la victoire du camp janséniste anti-absolutiste. Cependant, les parlements sont traversés par ces courants, et leurs membres prennent souvent fait et cause plus ou moins ouvertement pour l’un ou pour l’autre.
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(wikisource)
L'offensive va se poursuivre envers et contre tout jusqu'au 18 novembre.
George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire française, journaliste, née à Paris le 1ᵉʳ juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876
Décédé-es un 1er juillet
1523 : Henri Voes et Jean Van Eschen, moines, premiers martyrs protestants brûlés vifs à Bruxelles.
1784 :
Wilhelm Friedemann Bach, organiste et compositeur allemand, premier fils de Johann Sebastian Bach et de sa première épouse Maria Barbara (Né le 22 novembre 1710).
1860 : Charles Goodyear, chimiste américain, inventeur du procédé de vulcanisation (Né le 29 décembre 1800).
1876 : Michel Bakounine, philosophe et révolutionnaire russe (Né le 30 mai 1814).
Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine (en russe : Михаил Александрович Бакунин, prononcé [mʲɪxɐˈil ˌbaˈkunʲin]), francisé en Michel Bakounine, né le 18 mai 1814 (30 mai 1814 dans le calendrier grégorien) à Priamoukhino près de Torjok (gouvernement de Tver, Empire russe) et mort le 1er juillet 1876 à Berne (Suisse), est un révolutionnaire, théoricien de l'anarchisme et philosophe qui a particulièrement écrit sur le rôle de l'État.
Il pose dans ses écrits les fondements du socialisme libertaire.
1934 :
Ernst Röhm, militaire allemand, fondateur de la Sturmabteilung (SA) nazie, assassiné à la prison de Stadelheim, à Munich (Né le 28 novembre 1887).
1961 :
Louis-Ferdinand Céline (né Louis Ferdinand Destouches - nom de plume généralement abrégé en Céline), écrivain et médecin français. Connu pour son antisémitisme, il était proche des milieux collaborationnistes et du service de sécurité allemand (Né le 27 mai 1894).
1963 : Camille Chautemps, homme politique français, plusieurs fois président du Conseil sous la IIIe République (Né le 1er février 1885).
1974 : Juan Perón, militaire et homme politique argentin (Né le 8 octobre 1895).
1996 : Margaux Hemingway, actrice et top-modèle américaine, petite-fille d'Ernest Hemingway (Née le 16 février 1954).
1997 : Robert Mitchum, acteur américain (Né le 6 août 1917).
2004 : Marlon Brando, acteur américain (Né le 3 avril 1924).
2009 : Karl Malden (né Mladen Djordje Sekulovic), acteur américain (Né le 22 mars 1912).
1833, France :
Marseille, les républicains font paraître un journal « Le Peuple souverain », tirant à 650 exemplaires.
1er juillet 1998
Création la Banque centrale européenne.
1er juillet 2019
La FGTA FO emménage dans ses nouveaux locaux (voir ci dessous)
Article initial du 1er juillet 2011, régulièrement mis à jour, tous les 1er juillet,
Le 1er juillet 2019, 18H17
30 juin 1968
Large victoire de l’UDR aux législatives
Les événements de mai 1968 amènent le président de la République, Charles de Gaulle, à annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale le 30 mai. Il a formé un nouveau parti : l’Union pour la Défense de la République.
Le second tour des élections législatives correspond aux départs en vacances, mais les Français se déplacent nombreux le 30 juin 1968 pour donner une large majorité au général de Gaulle.
Pendant la campagne électorale, les Gaullistes, groupés dans l'UDR (L'Union pour la Défense de la République) dénoncent le complot communiste : l'anticommunisme fait recette, même si les communistes ont été bien loin d'agir sur les événements de mai 68.
Les partis d'opposition sont pour leur part fort embarrassés : ils souhaitent à la fois rassurer les électeurs inquiétés par les événements de mai, sans désavouer les manifestants et les grévistes.
La peur anime en fait les électeurs qui votent massivement pour la majorité gaulliste et donnent au gouvernement la première majorité absolue de la Cinquième république.
L’UDR obtient une victoire sans appel avec 293 sièges sur 487 (60,2 %).
La personnalité du jour
Christopher Marlowe
Christopher Marlowe (baptisé le 26 février 1564 à Cantorbéry – mort le 30 mai 1593 à Deptford) est un dramaturge, poète et traducteur anglais de l'ère élisabéthaine.
Tragédien élisabéthain contemporain de Shakespeare (qui est né en avril de la même année), il est connu pour sa maîtrise du pentamètre iambique, pour ses protagonistes emblématiques, ainsi que pour sa mort violente, prématurée et entourée de mystère. Il passe pour l'un des précurseurs de la tragédie moderne, pour le créateur du vers blanc, et pour le père fondateur du drame élisabéthain.
Christopher Marlowe est le fils de John Marlowe, un cordonnier franc-bourgeois de Canterbury, et de sa femme Catherine Arthur. Cet artisan n'est pas riche, mais son métier lui procure cependant suffisamment de ressources pour élever correctement sa famille, qui est nombreuse.
À sa mort, il lègue à sa femme, entre autres, quelques bagues en or, des couverts en argent et une centaine de shillings, et chacune des trois filles reçoit un trousseau. Peu de temps avant son quinzième anniversaire, date limite d'admission, Christopher entre comme boursier à la King's School, école secondaire où on apprend à parler et écrire le latin. On ignore pourquoi il y entre si tard, puisque l'admission peut se faire dès l'âge de neuf ans. Il y est inscrit les trois derniers trimestres de l'année scolaire 1578/79, et il y reste aussi sans doute l'année suivante.
Deux ans plus tard, en 1581, il entre au Corpus Christi College de l'université de Cambridge grâce à l'une des trois bourses créées par l'archevêque Matthew Parker. L'obtention de cette bourse contredit l'impression défavorable laissée par son entrée tardive à la King's School, et si son montant ne lui permet pas le train de vie des fils de famille qui vivent aux frais de leurs parents, elle lui évite l'existence misérable des sizars, qui doivent se faire domestiques pour subsister.
Il reçoit 1 shilling par semaine de présence réelle à l'université, et les comptes de l'université permettent ainsi de connaître son assiduité, qui n'était pas fameuse (présence de 15 à 19 semaines par an), mais qui correspond à celle des autres boursiers.
On ignore où il passe ses périodes d'absence de l'université, et, les chercheurs en sont réduits aux conjectures pour imaginer comment il subvient alors à ses besoins. Certains pensent qu'il se met au service du gouvernement de la reine ou de quelque grand personnage. Il obtient le diplôme de Bachelor of Arts à Pâques 1584, 199e sur 231, et son diplôme final de Master of Arts le 31 mars 1587 avec un rang meilleur, mais pour lequel il faut l'intervention du Conseil Privé de la reine.
En 1587, l'université dont il suit les cours — le Corpus Christi College de Cambridge — hésite à lui accorder son diplôme de Master of Arts à cause d'une rumeur selon laquelle il se serait converti au catholicisme romain, et aurait essayé de s'inscrire au lycée anglais de Reims, pour y suivre des études de théologie en vue de devenir prêtre.
Il faut que le Conseil privé de la reine intervienne en sa faveur, pour que ce diplôme lui soit finalement remis en même temps qu'aux autres étudiants, lors de la cérémonie solennelle d'investiture du Commencement Day de juillet 1587. Le Conseil privé est alors la plus haute institution du royaume, sorte de ministère responsable, non devant le Parlement, mais seulement devant la reine.
Cette intervention se traduit par une note du Conseil privé, écrite par les « Seigneuries » le composant, adressée à la direction de l'université et datée du 29 juin 1587, que le Dr Hotson a retrouvée dans les archives du Public Records Office — Acts of Privy Council. Cette note dit ceci :
« Attendu qu'on a rapporté que Christopher Morley s'était résolu à traverser les mers pour se rendre à Reims et y demeurer, Leurs Seigneuries ont jugé bon de certifier qu'il n'avait jamais eu une telle intention, et qu'il avait toujours agi par ordre et discrètement, rendant ainsi bon service à sa Majesté, et méritant d'être récompensé pour sa conduite loyale. Leurs Seigneuries demandent que cette rumeur soit dissipée par tous les moyens possibles, et qu'il soit confirmé dans le grade qu'il doit recevoir au prochain Commencement Day. En effet, il n'est point du plaisir de sa Majesté que quiconque employé, tel qu'il l'a été, dans des domaines touchant les intérêts du pays, soit calomnié par ceux qui ne connaissent rien du type d'affaires qu'il a traitées. »
Ce document a provoqué d'autant plus de spéculations, qu'on ignore toujours ce qu'il a réellement fait et où il s'est rendu. Fernand Danchin évoque soit l'accompagnement comme secrétaire d'un haut personnage, soit le port d'un message important, soit son appartenance au réseau d'espionnage de Sir Francis Walsingham, « maître-espion » d'Élisabeth Ire, ou du Conseil privé, favorable à la paix et antagoniste des plans de Walsingham.
Vu le jeune âge de Marlowe à cette époque, Danchin privilégie dans ses hypothèses plutôt un rôle mineur, tout en reconnaissant son ignorance. De même, il propose comme hypothèse de lieu un voyage en France, d'où Marlowe aurait recueilli de la documentation sur la Saint-Barthélemy, qui lui aurait permis d'écrire ensuite son Massacre à Paris (1593), ou bien en Espagne, comme laisseraient supposer les bribes d'espagnol de son Juif de Malte (1589).
Le fait concret et important, qui demeure inexpliqué, est qu'un fils de cordonnier de Cantorbéry a trouvé moyen, à 23 ans, d'intéresser à son sort la plus haute institution du royaume.
L'écrivain Charles Nicholl avance l'hypothèse selon laquelle Marlowe aurait été recruté alors qu'il était à Cambridge. Les registres de l'époque indiquent effectivement que Marlowe avait à son actif plusieurs séries d'absences de l'université sur des périodes étonnamment longues — plus longues que ce que le règlement de l'université permettait — à partir de l'année académique 1584-1585. Les registres du restaurant scolaire de l'école indiquent qu'il commençait à dépenser des sommes considérables en nourriture et en boisson — plus que les dispositions financières de sa bourse n'autorisaient.
On[Qui ?] a parfois émis l'idée selon laquelle Marlowe aurait en fait été le véritable Morley, tuteur d'Arbella Stuart en 1589. John Baker[Lequel ?] pense que seul Marlowe pouvait être le tuteur d'Arbella du fait de l'absence d'autre Morley diplômé de Cambridge à cette période.
Si Marlowe était effectivement le tuteur d'Arbella, cet élément tendrait à prouver que Marlowe était effectivement espion, puisque Arbella, nièce de Marie reine d'Écosse, cousine de Jacques VI d'Écosse, plus tard Jacques Ier d'Angleterre, était à l'époque un candidat prééminent à la succession au trône d'Élisabeth.
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(wikisource)
Simone Veil, née Jacob le 13 juillet 1927 à Nice et morte le 30 juin 2017 à Paris, est une femme politique française. Une vie hors norme.
1607 : Caesar Baronius, cardinal italien, historien ecclésiastique de renom, bibliothécaire du Vatican (Né le 31 octobre 1538).
1649 : Simon Vouet, peintre français (Né le 9 janvier 1590).
1670 : Henriette d'Angleterre, fille du roi Charles Ier d'Angleterre, première épouse de Philippe d'Orléans, belle-sœur de Louis XIX (Née le 20 juin 1644).
1934 : Kurt von Schleicher, militaire et homme politique allemand, chancelier de la République de Weimar de 1932 à 1933 (Né le 7 avril 1882).
1934 : Gregor Strasser, homme politique allemand, directeur de la propagande du NSDAP de 1926 à 1928 (Né le 31 mai 1892).
2012 : Yitzhak Shamir, homme politique israélien, ancien Premier ministre de 1983 à 1984 puis de 1986 à 1992 (Né le 15 octobre 1915).
2012 : Olivier Ferrand, haut fonctionnaire et homme politique français, fondateur de Terra Nova (think tank) (Né le 8 novembre 1969)
30 juin 2017:
Décès de Simone Veil, (89 ans), ancienne déportée, rescapée des camps de la mort nazis, icône de la défense des droits des femmes, membre de l'Académie Française.
Ministre de la santé sous la présidence Giscard en 1974 fit voter la Loi sur la dépénalisation de l'IVG.
Présida le parlement Européen.
« Venus de tous les continents, croyants et non-croyants, nous appartenons tous à la même planète, à la communauté des hommes. Nous devons être vigilants, et la défendre non seulement contre les forces de la nature qui la menacent, mais encore davantage contre la folie des hommes. » (Simone Veil, "Une vie")
Fut membre du Conseil constitutionnel de 1998 à 2007.
Article initial du 30 juin 2011, régulièrement mis à jour tous les 30 juin,
Le 30 juin 2019, 16H30
HISTOIRE
Les aléas de la décentralisation
Le royaume de France commence son expansion territoriale à partir du XIIe siècle par des mariages, des guerres contre les pays voisins et l’annexion de régions indépendantes. Le roi doit aussi faire face à l’autonomie de ses propres vassaux, grands seigneurs qui prélèvent les impôts à leur seul profit.
Avec les débuts de l’absolutisme sous Louis XIII, ces derniers se révoltent entre 1648 et 1652 (la Fronde).
Sous Louis XIV et Louis XV, le Nord, la Lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon et la Corse passent sous la domination de Paris, ou plutôt de Versailles. Sous l’Ancien Régime, la Nation est structurée en provinces, qui gardent leurs propres privilèges et libertés.
En septembre 1789 les provinces d’Ancien Régime sont abolies et remplacées, en janvier 1790, par quatre-vingt-trois départements divisés en cantons et communes (41 000 à l’époque, moins de 35 000 aujourd’hui).
La Révolution se divise entre Jacobins et Girondins. Les seconds s’opposent à ce que toutes les décisions soient prises uniquement à Paris, sans concertation. Napoléon Ier accentue, lui, la centralisation bureaucratique du pays.
Pour une nouvelle gestion du territoire, la Ve République gaullienne va dessiner les prodromes de la décentralisation (décret du 14 mars 1964).
La loi du 5 juillet 1972 crée, elle, les vingt et une « Régions programmes », mal découpées historiquement et économiquement, qui deviendront vingt-deux avec la Corse.
Au 1er janvier 2016 elles seront regroupées en seulement treize régions, ce qui ne gomme pas les aberrations de 1972 et crée qui plus est des superstructures, chefs de file du développement économique sur le territoire régional.
C’est en 1982 que les lois Defferre transforment les régions en collectivités territoriales dotées de leurs propres budgets et dont les conseillers seront élus au suffrage universel à partir de 1986.
Au fur et à mesure des réformes (dont la loi MAPTAM en 2014 ou encore la loi NOTRe en 2015, qui a supprimé la clause générale de compétence des régions et des départements au profit de spécialisations), les collectivités territoriales, notamment les régions, voient leurs prérogatives augmenter : transports, ports, aéroports, formation professionnelle, apprentissage, éducation, gestion des déchets et de la qualité de l’air, protection du patrimoine…
Dans le cadre de ces transferts de compétences marquant une volonté de désengagement de la part de l’État, la compensation budgétaire apportée par l’État aux collectivités s’avère toujours insuffisante. Résultat, les collectivités territoriales, qui ont de plus en plus de missions à gérer mais avec de moins en moins de moyens, sont amenées à trouver des parades, en augmentant les impôts locaux par exemple.
En 1768, le royaume de France annexe la République de Corse qui a pris son indépendance de la République de Gênes depuis 1755. Au XXe siècle, avec la création des régions, la Corse est d’abord intégrée à la région PACA. Elle deviendra une région à part entière en 1970, puis sera dotée de deux départements en 1976.
Conséquence notamment des lois Defferre, l’Assemblée de Corse, élue à la proportionnelle intégrale, voit le jour en 1982. En 1991 ses pouvoirs ont été renforcés (statut Joxe).
Blog publication, 30 juin 2019, 15H42