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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
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Pas moins d’une centaine de délégués étaient inscrits pour intervenir à la tribune en ce deuxième jour de congrès confédéral, qui se confirme particulièrement combatif.
Nombreux sont les délégués qui ont souligné la progression de FO aux élections professionnelles, tant dans la fonction publique, que dans le privé...
A Tours, Jean-Claude Mailly en lice pour un 4e mandat à la tête de FO
Jean-Claude Mailly, qui sera reconduit à la tête de FO à l'issue du 23e Congrès à Tours, dirige avec doigté depuis onze ans la troisième centrale française, qu'il a su rassembler, en préservant son audience et en améliorant son image.
23e congrès FO à Tours- Jean-Claude Mailly est seul en lice à sa propre succession pour un quatrième mandat.
Il est désormais le plus ancien des leaders syndicaux.
Ses formules font mouche
Mèche rebelle, petites lunettes rondes, un air juvénile, le secrétaire général de FO est l'un des syndicalistes les plus sollicités par les médias audiovisuels.
Ses formules font mouche: le gouvernement est prompt à "apporter la boîte de mouchoirs dès que le patronat éternue", dit-il en prévenant qu'"à faire de l'austérité, on va tous mourir avec des déficits zéro!". Quant aux syndicalistes FO, ils ne sont "ni des béni-oui-oui, ni des béni-non-non!".
Avec sa pointe d'humour, Jean-Claude Mailly est à l'opposé de son mentor et prédécesseur, Marc Blondel, connu pour ses coups de gueule.
"Il a réussi à unifier FO"
Né le 12 mars 1953 à Béthune, M. Mailly, dont les maîtres-mots sont la défense des valeurs républicaines, a effectué l'essentiel de sa carrière à la confédération à Paris, aux côtés de Marc Blondel (1989-2004).
Dès 2004, il a su pacifier et rassembler FO après le départ de Marc Blondel qui avait crispé l'organisation. Sa tâche n'était pas aisée puisqu'il était son dauphin. Sa prouesse est d'avoir su fédérer des adhérents de sensibilités très diverses. Outre une fraction trotskiste, on trouve à FO des proches du PS, d'autres de l'UMP ou du FN. Marine Le Pen a fait son meilleur score chez les sympathisants de FO à la présidentielle de 2012.
Ses relations avec ses homologues en dents de scie
En bons termes avec Laurence Parisot, l'ex-présidente du Medef, "attachée au paritarisme", il a un jugement nettement moins positif sur son successeur, Pierre Gattaz, qu'il situe "entre thatchérisme et poujadisme".
Avec son homologue de la CFDT, le réformiste Laurent Berger, le courant ne passe pas. En revanche, le départ de la CGT de Bernard Thibault - avec lequel il était en froid - lui a permis d'établir de bonnes relations avec son successeur, Thierry Lepaon, mais pas pour longtemps, ce dernier ayant dû démissionner après moins de deux ans de mandat.
Les militants réunis à Tours disent non à la Loi Macron
Nous voici à Tours pour le XXIIIe congrès confédéral, le congrès des syndicats Force Ouvrière.
Bienvenue à toutes et tous pour ces cinq jours de démocratie, de débats, de votes et de décisions à travers les résolutions.
Comme d’habitude, deux périodes dans nos congrès : l’une consacrée aux rapports d’activité et financier depuis notre XXIIe congrès, l’autre aux orientations jusqu’au XXIVe congrès.
Le rapport écrit sera complété à l’ouverture du congrès afin de tenir compte de l’actualité sociale et économique.
Celle-ci est riche et tendue, tant au niveau national qu’européen et international. Elle appelle à la plus grande attention et mobilisation des militants et des syndicats.
Le congrès est celui des syndicats, à travers ses militants présents ou les délégués qui ont reçu le mandat de ceux qui ne pouvaient être là.
Il leur revient de s’exprimer sur la conduite de l’action confédérale et de définir, à travers les résolutions qui seront débattues, les orientations et les revendications qui seront la feuille de route de la confédération pour les années à venir.
Plusieurs représentants d’organisations syndicales internationales, la Secrétaire générale de la CSI (Confédération syndicale internationale) et celle de la CES (Confédération européenne des syndicats), et d’organisations d’autres pays (Espagne, Belgique, Tunisie, Algérie, Maroc, Brésil, Sénégal, Suède, Japon…) seront là et, pour certains, interviendront.
En marge du congrès des ateliers seront organisés, centrés sur le développement, dans l’artisanat notamment, en direction des jeunes, des femmes, de l’implantation de sections syndicales et la syndicalisation.
Pour certains d’entre nous c’est le premier congrès. Pour d’autres ce sera le dernier en activité. Ce sera notamment le cas pour deux membres du bureau confédéral : la trésorière Rose Boutaric et le camarade chargé de la Sécurité sociale, Jean-Marc Bilquez. Nous aurons l’occasion de les remercier.
Ce lundi, s'ouvrira le XXIIIe Congrès Confédéral de Force Ouvrière aura lieu à Tours du 2 au 6 février 2015. 4 000 congressistes (3 500 délégués et 500 invités) sont attendus à cette occasion.En avant les reve
TOURS, La salle du congrès est prête et attend les délégués
Face à l’acte terroriste barbare contre la liberté, la démocratie et les valeurs républicaines dont la laïcité, le Bureau confédéral de Force Ouvrière, appelle ses militant(e)s et adhérent(e)s à participer en tant que militant(e)s et citoyen(ne)s aux marches démocratiques et républicaines qui auront lieu.
Pour sa part, le bureau confédéral participera à la marche parisienne.
Le Premier ministre et le ministre de l’économie, voire les « deux Premier ministres », ont présenté leur projet de loi « pour la croissance et l’activité » qualifié de loi « de progrès et de liberté » : pour FO c’est un texte idéologique, en dehors de la réalité et qui devrait s’intituler « loi de régression et de libéralisme ».
Le Conseil d’Etat vient de déplorer le caractère lacunaire et les graves insuffisances dans les fondements et analyses d’impacts des multiples dispositions de ce texte.
Il aurait pu aussi rappeler l’absence de réelle concertation préalable sur des sujets essentiels socialement (travail du dimanche et en soirée, réformes des prud’hommes, des professions réglementées, du permis de conduire, transport, l’épargne salariale, etc.) et pour lesquels les ministres concernés ont été clairement dessaisis de leurs prérogatives.
Preuve d’une loi fourre-tout libérale qui ne vise qu’à donner des gages aux marchés, au patronat et surtout à Bruxelles dans le cadre du pacte budgétaire européen avalisé par la France en matière d’accélération des « réformes » exigées.
Les conséquences de ce projet sont plus de dérèglementation, plus de privatisation, moins de droits et de protection collective pour les salariés : pour exemples banalisation-généralisation du travail du dimanche en contradiction avec les normes internationales du Travail, dépénalisation du délit d’entrave en entreprise, privatisation du permis de conduire.
Même sur le plan environnemental, il y a contradiction avec l’affiche politique du chef de l’Etat : le « bilan carbone » des effets de la loi mériteraient d’être calculé.
Au passage, le Premier ministre en profite pour annoncer qu’il va demander à revoir la loi dite de « sécurisation de l’emploi » dès janvier 2015 : mettre plus de flexibilité dans un texte déjà ultra flexible.
Pour Force Ouvrière doper la croissance et promouvoir l’emploi est antinomique de ce texte de régression libérale qui, au contraire accentuera récession et chômage tout en faisant perdre des droits sociaux.
C’est notamment ce que Force Ouvrière réaffirmera lors de son rassemblement national prévu le 16 décembre prochain.
Selon le Premier ministre « tout le monde doit accepter de changer ce qui ne fonctionne pas » : au gouvernement de se l’appliquer en changeant totalement de politique économique et en renonçant à ce texte.
Avec un ralentissement de la croissance et de l’inflation qui n’avait pas été anticipé (ou volontairement ignoré), dans un contexte de croissance européen lui aussi déprimé – l’Allemagne chute et l’Italie est de nouveau en récession dans des proportions inattendues –, pour la première fois depuis 2010, le déficit public est reparti à la hausse malgré l’augmentation spectaculaire de la pression fiscale des ménages en 2013.
Le pari ainsi fait par le gouvernement, celui de faire repartir la croissance en misant sur une politique de l’offre que financeraient exclusivement les ménages est un échec, tant sur le plan budgétaire, par manque de recettes fiscales, que sur ceux de l’emploi et de la croissance, par manque de débouchés.
Dans ce contexte, et alors que 50 Mds d’économies sont imposés d’ici 2017, dont 21 Mds en 2015, les autorités européennes poussent le gouvernement à accélérer davantage le rythme de son « ajustement budgétaire » qu’elles estiment insuffisant.
Si elles n’ont pas formellement le pouvoir de « retoquer », c'est-à-dire de refuser le projet de loi de finance 2015, les autorités européennes disposent désormais de moyens de pression réels sur la France pour que cette dernière le revoit ou, à tout le moins, entreprenne dans un horizon assez court de nouvelles « réformes structurelles » libérales – en théorie, si la Commission estime que le PLF n’est pas la réponse adéquate pour corriger la trajectoire budgétaire, des sanctions financières de l’ordre de 0,2% du déficit peuvent être exigées à l’encontre d’un Etat membre qui, comme la France, est en procédure de déficit excessif.
Pour pouvoir accorder à la France le délai supplémentaire qu’elle demande pour parvenir au 3% de déficit public en 2017 et considérer comme valables les « circonstances exceptionnelles » plaidées par Bercy, la Commission a donc besoin de gages, c'est-à-dire de réformes structurelles comme la flexibilisation du marché du travail et de nouvelles réductions de l’action publique (moins de missions publiques et moins de politiques sociales), des réformes libérales dont on sait qu’elles n’auront aucun impact favorable sur la croissance et l’emploi mais, à l’inverse, des effets délétères sur la qualité du travail et la cohésion sociale tout en poussant au dumping, à la récession, à l’augmentation du chômage, et au creusement des inégalités.
Inadmissibles pour ce qu’elles induisent, à savoir la remise en cause des droits en matière de salaire et de droits sociaux, les conditions de ce marchandage tel qu’il a lieu en ce moment même à Bruxelles sont quelque peu révoltantes.
Le cœur des discussions à savoir la mesure de l’effort déjà consenti par Paris repose en effet sur un indicateur, le déficit public structurel, que personne ne calcule de la même façon. En d’autres termes, la survie de notre modèle économique et social repose en ce moment même sur des positions dogmatiques et sur une discussion entre statisticiens !
Ces discussions ont beau être très théoriques et techniques, les conséquences des politiques d’austérité sont quant à elles bien réelles. A tel point que la FMI vient encore, dans son rapport d’automne sur les perspectives économiques mondiales, d’exhorter l’Europe et les Etats membres à réaliser des investissements publics afin de relancer à court terme l’activité économique et d’empêcher que le potentiel de croissance en Europe ne soit durablement dégradé.
Cet appel n’a pas été entendu par la France. L’objectif de réduction drastique des dépenses publiques, de l’ordre de 50 Mds € d’ici 2017 est maintenu.