Alors que le fonds d’investissement Lion Capital prépare la vente de Picard Surgelés, la Fédération FGTA-FO, le syndicat FO Picard s'inquiètent du manque de communication de la direction de l’enseigne envers les salariés et restent vigilants quant à la sauvegarde de l’emploi.

Force Ouvrière monte au créneau.

Fin novembre, des rumeurs couraient sur la vente de Picard par le fonds d’investissement britannique Lion Capital.

Selon le syndicat, les salariés auraient été avertis par des clients et des articles de presse, provoquant chez eux une vive inquiétude. Ce manque de communication de la direction de l’enseigne, qui n’a pas démenti la vente, a été jugée déplorable par les élus FGTA-FO.

CRAINTE DE DÉMANTÈLEMENT

Désormais, le syndicat est en veille pour s’assurer de la sauvegarde de l’emploi, des conditions de travail, du pouvoir d’achat mais également pour vérifier que le distributeur de surgelés ne subisse aucun démantèlement de ses différentes filières. Il demande donc à la direction de faire en sorte que le groupe ne soit pas le fruit d’une convoitise qui pourrait porter atteinte à sa structure actuelle et exige que les salariés soient associés financièrement à cette revente.

Source, les Echos.fr

Le numéro un français de la distribution s’est engagé à se séparer de 56 magasins pour pouvoir mener à bien l’acquisition dans l’Hexagone de son ex-filiale de hard discount.
C’est ce qu’a annoncé ce vendredi l’Autorité française de la concurrence, indique l’AFP, qui devait en particulier examiner l’impact de l’opération en région parisienne et dans le sud-est de la France ou Dia comme Carrefour sont très présents.

Etant donné que « l’opération renforcera significativement la présence de Carrefour sur le marché de la distribution alimentaire dans 56 zones de chalandise », dont douze à Paris, Carrefour « s’est engagé en contrepartie à se séparer de 56 magasins », précise l’Autorité.
Achat de 800 magasins
Le numéro un français de la distribution avait anoncé le 20 juin dernier négocier le rachat de son ex-filiale de hard discount dans l’Hexagone. L’opération porte sur plus de 800 magasins, soit 550.000 mètres carrés de surface de vente, pour une valeur d’entreprise de 600 millions d’euros. Carrefour avait précisé à l’époque que la valeur finale d’achat serait ajustée de la dette de Dia France.

Le sort d’environ 7.000 salariés est en jeu.




En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0203956496865-lautorite-de-la-concurrence-autorise-carrefour-a-racheter-dia-france-sous-conditions-1066860.php?xtor=RSS-2062&GCSWyUVO50bg4pr6.99

Vide depuis le départ de Dia, le magasin de l’avenue Jean-Jaurès, en face de Brico Dépôt à Maubeuge, va bientôt accueillir une nouvelle enseigne.

Le groupe Aldi vient de déposer un permis de construire.

Un transfert et un agrandissement de l’actuel magasin situé dans le quartier des Présidents.

L’enseigne Aldi s’installera dans les anciens locaux de Dia, avenue Jean-Jaurès, à l’entrée de Maubeuge.

Voilà qui devrait redonner un peu de vie et de couleur à l’entrée (bien triste) de Maubeuge, notamment depuis le départ du magasin Dia, en novembre de l’année dernière.

Fin octobre, le groupe Aldi a déposé un permis de démolir et de construire d’une surface de 1 600 m2, en cours d’instruction par la Ville. Une destruction de l’actuel local de 1 300 m2 liée à la vétusté des locaux, qui coûteraient trop cher à rénover.
La nouvelle construction permettra ensuite la fermeture, définitive, de l’actuel magasin situé dans le quartier des Présidents voisin, sans doute en raison des problèmes d’insécurité récurrents. Cette année, à quatre reprises, l’enseigne maubeugeoise a été visée par des braquages. Cette arrivée fait suite à celle de la boulangerie Marie Blachère, juste en face, dont la construction a débuté cet été et qui devrait ouvrir avant Noël.

Les parts de marché des enseignes de la grde distri sur la période T10

CHIFFRE D'AFFAIRES STABLE POUR DIA AU 3E TRIMESTRE
(Reuters) - Le distributeur espagnol Dia a publié lundi un chiffre d'affaires trimestriel pratiquement inchangé sur un an, son activité ayant souffert de la baisse des prix en Espagne et au Portugal, notamment pour les produits alimentaires frais.
Son chiffre d'affaires n'a augmenté que de 0,3% au troisième trimestre à 2,03 milliards d'euros et son bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciation et amortissement (Ebitda) ajusté a augmenté de 1,8% à 154,2 millions.

Douze analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre d'affaires de 2,0 milliards et un Ebitda de 149,3 millions.

Le bénéfice net ajusté trimestriel de Dia a augmenté de 4,5% à 70,6 millions d'euros.

(Sarah Morris, Marc Angrand pour le service français)