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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Julio CORTAZAR, grand écrivain argentin, est né le 26 août 1914, il y a tout juste 100 ans. Naturalisé français en 1981, il n’en continua pas moins son œuvre en langue espagnole. Passionné par le fantastique et la création stylistique, il compte parmi les plus grands écrivains du XXème siècle.
Lire et relire (entre autres) : Les armes secrètes, Marelle, Livre de Manuel, Cronopes et Fameux
« Là-bas au fond il y a la mort, mais n'ayez pas peur. Tenez la montre d'une main, prenez le remontoir entre deux doigts, tournez-le doucement. Alors s'ouvre un nouveau sursis, les arbres déplient leurs feuilles, les voiliers courent des régates, le temps comme un éventail s'emplit de lui-même et il en jaillit l'air, les brises de la terre, l'ombre d'une femme, le parfum du pain. »
Cronopes et Fameux (1962) traduit par Laure Guille-Bataillon – avec Mahedi Mossife.
24 août 1899, naissance du géant de la littérature argentine et mondiale Jorge Luis BORGES. Son œuvre, essentielle à la littérature moderne, influence encore la plupart des écrivains.
Maître de la nouvelle courte, il décline sans cesse les thèmes de l’identité, l’illusion, la perte.
Lire et relire : Fictions (1944), L’Aleph (1949), Le rapport de Brodie (1970), Le livre de sable (1975), Neuf essais sur Dante 1982)
« mais je soupçonne que l'espèce humaine - la seule qui soit - est près de s'éteindre, tandis que la Bibliothèque se perpétuera : éclairée, solitaire, infinie, parfaitement immobile, armée de volumes précieux, inutile, incorruptible, secrète. »
La bibliothèque de Babel (in "Fictions" 1944). Traduction de Roger Caillois, Nestor Ibarra, Paul Verdevoye – avec Mahedi Mossife et Marie-Paule Koulama.
23 août 1791 : en mémoire de l'insurrection des esclaves de la partie française de St Domingue
En souvenir de tous ces combattants de la Liberté, ci-dessous la proclamation de Louis DELGRES en Guadeloupe
En 1802, Louis Delgrès, Colonel de l’armée française, fait sécession. Il se bat pour empêcher le général Richepance de reprendre la Guadeloupe, pour y rétablir l’Esclavage décrété par Napoléon.
Refusant toute reddition, il écrit ce texte le 10 mai 1802 et préfère se donner la mort en se suicidant avec ses compagnons d’armes, le 28 mai 1802 à Matouba !
Louis Delgrès
Proclamation du 10 mai 1802
À l’univers entier
Le dernier cri de l’innocence et du désespoir
C’est dans les plus beaux jours d’un siècle à jamais célèbre par le triomphe des lumières et de la philosophie qu’une classe d’infortunés qu’on veut anéantir se voit obligée de lever la voix vers la postérité, pour lui faire connaître lorsqu’elle aura disparu, son innocence et ses malheurs.
Victime de quelques individus altérés de sang, qui ont osé tromper le gouvernement français, une foule de citoyens, toujours fidèles à la patrie, se voit enveloppée dans une proscription méditée par l’auteur de tous ses maux.
Le général Richepance, dont nous ne savons pas l’étendue des pouvoirs, puisqu’il ne s’annonce que comme général d’armée, ne nous a encore fait connaître son arrivée que par une proclamation dont les expressions sont si bien mesurées, que, lors même qu’il promet protection, il pourrait nous donner la mort, sans s’écarter des termes dont il se sert.
À ce style, nous avons reconnu l’influence du contre-amiral Lacrosse, qui nous a juré une haine éternelle... Oui, nous aimons à croire que le général Richepance, lui aussi, a été trompé par cet homme perfide, qui sait employer également les poignards et la calomnie.
Quels sont les coups d’autorité dont on nous menace ?
Veut-on diriger contre nous les baïonnettes de ces braves militaires, dont nous aimions à calculer le moment de l’arrivée, et qui naguère ne les dirigeaient que contre les ennemis de la République ?
Ah ! Plutôt, si nous en croyons les coups d’autorité déjà frappés au Port-de-la -Liberté, le système d’une mort lente dans les cachots continue à être suivi. Eh bien ! Nous choisissons de mourir plus promptement.
Osons le dire, les maximes de la tyrannie les plus atroces sont surpassées aujourd’hui.
Nos anciens tyrans permettaient à un maître d’affranchir son esclave, et tout nous annonce que, dans le siècle de la philosophie, il existe des hommes malheureusement trop puissants par leur éloignement de l’autorité dont ils émanent, qui ne veulent voir d’hommes noirs ou tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers de l’esclavage.
Et vous, Premier consul de la république, vous guerrier philosophe de qui nous attendions la justice qui nous était due, pourquoi faut-il que nous ayons à déplorer notre éloignement du foyer d’où partent les conceptions sublimes que vous nous avez si souvent fait admirer !
Ah ! Sans doute un jour vous connaîtrez notre innocence, mais il ne sera plus temps et des pervers auront déjà profité des calomnies qu’ils ont prodiguées contre nous pour consommer notre ruine.
Citoyens de la Guadeloupe, vous dont la différence de l’épiderme est un titre suffisant pour ne point craindre les vengeances dont on nous menace, - à moins qu’on veuille vous faire le crime de n’avoir pas dirigé vos armes contre nous, - vous avez entendu les motifs qui ont excité notre indignation.
La résistance à l’oppression est un droit naturel. La divinité même ne peut être offensée que nous défendions notre cause ; elle est celle de la justice et de l’humanité : nous ne la souillerons pas par l’ombre même du crime.
Oui, nous sommes résolus à nous tenir sur une juste défensive ; mais nous ne deviendrons jamais les agresseurs. Pour vous, restez dans vos foyers ; ne craignez rien de notre part. Nous vous jurons solennellement de respecter vos femmes, vos enfants, vos propriétés, et d’employer tous nos moyens à les faire respecter par tous.
Et toi, postérité ! Accorde une larme à nos malheurs et nous mourrons satisfaits.
Le Commandement de la Basse-Terre : Louis DELGRÈS
Dans la nuit du 22 au 23 août 1791, les esclaves de la colonie française de Saint-Domingue (île d'Haïti dans les Antilles), se soulèvent contre leurs maîtres blancs.
Outre le 10 mai, date où la République Française commémore le souvenir de l'esclavage, de la traite négrière et de leurs abolitions, le 23 août est une autre date commémorative mais cette fois dans le monde entier.
La révolte du 23 août est menée par Boukman, un prêtre vaudou. Boukman périt au combat, à la tête de ses troupes. Malgré la riposte, la révolte ne fut pas vaincue.
D'autres chefs succédèrent à Boukman : ses lieutenants Jean-François et Biassou, ainsi que Toussaint qui ne s'appelait pas encore Louverture. C'est le début d'une guerre qui aboutira à l'indépendance d'Haïti le 1er janvier 1804.
L'UNESCO a fait du 23 août "la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition".
A l'époque du commerce triangulaire, Nantes était le premier port négrier de France et assurait 45% du trafic, principalement à destination de Saint Domingue. La ville connut un "âge d'or" économique en raison de son intense activité économique, dont la traite était l'un des puissants moteurs, de sa croissance démographique et de l'enrichissement des élites bourgeoises.C'est de Saint Domingue que partit, en 1791, l'insurrection des esclaves noirs menée par Toussaint Louverture. Un soulèvement qui sera à l'origine de l'abolition de la traite et de l'esclavage dans les colonies françaises, le 4 février 1794. Si la France est le premier pays à s'engager dans cette voie - un combat fondateur pour un pays qui se voulait déjà « Patrie des Droits de l'Homme » -, elle doit aussi savoir se souvenir que Napoléon rétablira l'esclavage sous le Consulat (1799 - 1804), avant que le décret d'abolition ne soit définitivement adopté en 1848.
Depuis lundi, impossible de se restaurer dans trois Mc Do de l’aire marseillaise : les sites de Sainte-Marthe, la Porte d’Aix et Vitrolles sont en effet à l’arrêt, à la suite d’un mouvement de grève des salariés. "On a laissé entrer les clients, on leur a expliqué, et ils ont compris", souligne Houcine Ben Chiha, délégué syndical CGT de cette entité de trois établissements, forte de 200 salariés et jusque-là détenue en joint-venture à 90 % par Mc Do France et 10 % par un franchisé qui a souhaité se retirer depuis peu.
Hier après-midi, les salariés en grève occupent le restaurant de Sainte-Marthe, dans le 14e arrondissement de Marseille.
Il n’en fallait pas plus pour susciter l’angoisse des salariés qui se demandent à quelle sauce ils vont être mangés et craignent pour l’avenir de leur emploi et de leurs conditions de travail.
Hier, Mc Do France, qui vient de récupérer la totalité de l’actionnariat de ces trois magasins en rachetant ses parts au franchisé, rappelait dans un communiqué "son attachement aux principes de respect mutuel, d’écoute et de correction nécessaires à la tenue d’un dialogue constructif avec les organisations syndicales. L’enseigne tient à rassurer les salariés de ces 3 restaurants concernant la préservation de leurs avantages sociaux. "
"Nous voulons que le grand patron nous réponde"
Durant la journée, des réunions se sont tenues dans les trois restaurants occupés par les salariés, avec la direction, au sujet des évolutions futures de l’actionnariat, dont pour l’instant, personne ne sait rien : Mc Do France peut conserver l’actionnariat à 100 %, ou décider de constituer un nouveau partenariat…
"Nous voulons que le grand patron de Mc Donald’s France nous réponde", indiquait hier Houcine Ben Chiha tandis que le syndicat FO, dans un tract, réclamait la garantie de conditions de travail identiques pour l’ensemble des salariés de Mc Do quel que soit leur lieu d’implantation, et bien sûr de l’emploi.
Les grévistes, qui ont aussi rencontré la direction régionale, se disent prêts à poursuivre leur mouvement.
Chaque année, le "Jour du dépassement" tombe de plus en plus tôt.
CRÉDIT.
Ça y est. Depuis hier, lundi 18 août, la Terre vit à crédit. Nous avons consommé en huit mois l'équivalent des ressources naturelles que peut produire notre planète en un an sans compromettre leur renouvellement. Nous allons donc devoir finir l'année "à crédit".
Alimentation, matières premières mais aussi absorption des déchets et du CO2... Tous les ans, l'ONG Global Footprint Network calcule le "Jour du dépassement", date à laquelle la consommation de l'humanité en ressources naturelles excède ce que la nature est capable de générer en un an sans entamer son capital.
Le "seuil critique" franchi dans les années 1970
À la mi-novembre dans les années 1980, en octobre dans les années 1990, en septembre dans les années 2000... L'année dernière, cette date était intervenue deux jours plus tard, le 20 août. Le constat est donc implacable : chaque année, le "Jour du dépassement" tombe de plus en plus tôt.
Signe selon l'ONG, du niveau de vie de moins en moins soutenable de Terriens de plus en plus nombreux.
Si la Terre a été pendant très longtemps à même de répondre aux besoins des hommes sans s'épuiser, le "seuil critique" a été franchi dans les années 1970 avec la hausse de la consommation et de la population, rappelle Global Footprint Network, créé en 2003. Et notre "dette écologique" n'a depuis cessé de grossir.
Aujourd'hui, 86% de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler", poursuit-elle dans un communiqué.
Selon Global Footprint Network, il faudrait une planète et demie pour produire les ressources écologiques renouvelables nécessaires pour soutenir l'empreinte actuelle de l'humanité. Même si les chiffres sont mauvais, "nous pouvons encore prendre des mesures audacieuses et construire un avenir prospère, fondé sur l'utilisation durable des ressources. Mais il faut agir maintenant", déclare la directrice des programmes de conservation du WWF France, Diane Simiu.
16 août 1895, naissance d’Albert COHEN, immense écrivain suisse dont l’œuvre romanesque se situe au sommet de la littérature européenne du XXème siècle.
Il est l'une des plus belles plumes de l’amour en littérature.
Lire et relire (entre autres) : Solal (1930), Mangeclous (1938), Le livre de la Mère (1954), Belle du Seigneur (1968)
« O Dieu, du droit de mon agonie qui est proche, je Te dis qu'elle n'est pas drôle, Ta plaisanterie de nous donner cet effrayant et bel amour de la vie pour nous allonger ensuite, les uns après des autres, et faire de nous des immobiles que de futurs immobiles enfouissent sous terre comme de puantes saletés, des balayures trop répugnantes à regarder, de cireuses immondices, nous qui fûmes des bébés ravis en nos fossettes. »
À l'appel du PCF, du Front de gauche et du mouvement de la Jeunesse communiste, une quarantaine de personnes se sont retrouvées ce vendredi matin devant l'entrée du magasin Géant, à la sortie de Lorient.
www.lamontagne.fr
L’espace d’une vingtaine de minutes, hier, un orage d’une rare intensité s’est abattu sur l’agglomération clermontoise. Il n’y a pas de victimes, mais les locaux inondés se comptent par dizaines.
Le 12 août 1955 mourait Thomas MANN, grand écrivain allemand et l’un des plus grands écrivains européens de la première moitié du XXème siècle.
Ses œuvres, traduites en toutes les langues et encore universellement lues, déclinent les thèmes de l’amour, du temps, de la mort, de la condition humaine.
Sa nouvelle « La Mort à Venise » a connu une adaptation somptueuse au cinéma sous la direction de Luchino Visconti.
Lire et relire (entre autres) La mort à Venise, La Montagne Magique
« Aschenbach ne comprenait pas un mot de ce qu’il disait, peut-être les choses les plus banales du monde ; mais cela faisait une tendre et vague mélodie à son oreille. Ainsi parce que l’enfant parlait une langue étrangère, sa parole revêtait la dignité de la musique ; un soleil glorieux répandait une somptueuse lumière sur lui et la sublime perspective de la mer formait toujours le fond du tableau et en faisait ressortir la beauté. »
La Mort à Venise (Der Tod in Venedig). Thomas Mann. 1912. Traduction Charles Sigwalt – avec Mahedi Mossife.