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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

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Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 15:41
Soupçons d’escroquerie sur une partie de la cession de Dia

Quarante-cinq anciens employés de l’enseigne Dia sont sans salaire depuis deux mois.
Le 10 septembre, le supermarché du 58, avenue des Frères-Lumière, à Lyon, aurait dû rouvrir. Mais le rideau de cet ancien Dia, tombé le 26 mai, est toujours fer
mé.

Quarante-cinq anciens employés de l’enseigne Dia en France sont sans salaire depuis plus de deux mois, depuis que leurs magasins ont été vendus par Carrefour au groupe polonais Gastt, avec la bénédiction de l’Autorité de la concurrence.

Selon nos informations, la société Gastt est convoquée, lundi 12 septembre, par le gendarme de la concurrence, pour s’expliquer et vérifier si cette « situation inédite », selon ses termes, ne relève pas d’une escroquerie.


Lorsqu’en 2014 Carrefour rachète, pour près de 650 millions d’euros, les 812 magasins du réseau français de l’espagnol Dia, l’Autorité de la concurrence lui impose de céder 56 supermarchés, dans des zones où le groupe se retrouverait en position dominante. Dans la foulée, Carrefour décide de se séparer d’une centaine de Dia supplémentaires.


Les banquiers d’affaires se mettent à
l’œuvre pour trouver des repreneurs.

A l’été 2015, plusieurs points de vente ont été vendus à Casino et à Auchan. L’enseigne Leclerc reprend un magasin, un autre est préempté par la ville de Drancy. Il en reste huit qui intéressent un repreneur étranger : un groupe polonais appelé « Gastt », qui projette de lancer une nouvelle enseigne de proximité en France, baptisée « Okey », centrée sur les produits frais. Ses activités en France se réduisent à un service de traiteur de spécialités polonaises et à l’exploitation d’un petit réseau...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/09/10/soupcons-d-escroquerie-sur-la-cession-de-dia_4995600_1656968.html#BDxQIWA8zBU83Vhk.99

Sourcing : LE MONDE

Par Cécile Prudhomme et Anne Rodier

Soupçons d’escroquerie sur une partie de la cession de Dia
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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 21:30
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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 21:11
Magasins repris par Gastt, rideaux baissés, pas d'enseigne, pas de salaire,
Magasins repris par Gastt, rideaux baissés, pas d'enseigne, pas de salaire,
Magasins repris par Gastt, rideaux baissés, pas d'enseigne, pas de salaire,

Magasins repris par Gastt, rideaux baissés, pas d'enseigne, pas de salaire,

Un supermarché Dia, le 8 mai 2014 à Paris - JOEL SAGET AFP
Un supermarché Dia, le 8 mai 2014 à Paris - JOEL SAGET AFP

Les 47 salariés de huit magasins Dia rachetés par Gastt au groupe Carrefour sont sans ressources depuis près de deux mois…


Elle n’a pas été payée depuis le 7 juillet.

« Au début, j’ai pioché dans mes économies mais maintenant, je n’ai plus rien », lâche Sila*, 33 ans, hôtesse de caisse.

« Je n’ai pas pu payer mon dernier loyer, j’ai dépassé mon découvert autorisé, je reçois des relances pour factures impayées et je ne peux même plus m’acheter à manger… C’est carrément l’horreur », se désole-t-elle.


Salariée depuis 2007 de l’enseigne ED devenue Dia (groupe Carrefour), Sila n’imaginait pas se retrouver du jour au lendemain sans aucune ressource – ni salaire, ni indemnité chômage. Et sans aucune structure pour l’aider.


« Ils nous promettaient de belles choses »


Pour Sila comme pour 46 autres salariés en France, tout a basculé le 26 mai dernier.

« Mon chef m’a appelée pour me dire que huit magasins Dia**, dont le nôtre, venaient d’être vendus au groupe Gastt. C’était une enseigne que je ne connaissais pas, mon chef non plus. Nous avons trouvé cela étrange, on s’attendait plutôt à être repris par Auchan ou Leader Price. Mais nous ne nous sommes pas inquiétés plus que ça, d’autant plus que le repreneur nous avait fixé une rencontre. »


Celle-ci se tient fin mai. Et tout se déroule à merveille. Deux hommes, dont l’un se présente comme étant Pierre-Edouard Traska et se disant « mandaté » par Gastt, exposent aux salariés le projet du groupe.

« Ils nous parlaient de vente de produits d’épicerie fine en provenance de Pologne [le patron de Gastt est polonais], ils nous disaient que nous allions être formés, que nous serions un temps en chômage partiel mais que les magasins rouvriraient vite, dès début septembre… Bref, ils nous promettaient de belles choses », se souvient Sila.


Le premier couac survient début juillet, lorsque le salaire de juin est versé avec sept jours de retard.

L’histoire se répète début août.

Gastt promet aux 47 salariés qu’ils recevront bientôt leur chèque, avant d’évoquer « un virement », puis un « mandat cash ».

Adam Kuzmicz, le patron de Gastt, fixe même aux salariés parisiens un rendez-vous le 19 août.


« Il est venu. Il n’arrêtait pas de regarder sa montre en disant que des convoyeurs de fonds étaient en route et qu’ils allaient nous donner notre argent. Il nous a dit qu’en les attendant, il allait à nouveau nous présenter son projet. Ça a duré 1h30… Et puis, tout d’un coup, il a dit que non, finalement, les convoyeurs de fonds n’arriveraient pas », raconte l’un d’entre eux.

Les salariés excédés retiennent Adam Kuzmicz et appellent les policiers. Qui laissent finalement le patron repartir.


« Elle ne peut même plus acheter une baguette de pain pour sa fille »
Depuis, les salariés de Gastt n’ont plus eu aucun contact avec lui, ni avec Pierre-Ed
ouard Traska.

« Nous avons été revendus sans être consultés et maintenant, nous ne sommes même pas payés ! On ne peut pas s’inscrire à Pôle emploi parce que nous n’avons aucun papier… Mais qu’est-ce qu’on va devenir ? », sanglote Sila.


Nathalie Lerouge, déléguée syndicale Force ouvrière dans le Pas-de-Calais, département où deux magasins Dia ont été rachetés par Gastt, est consternée : « J’avais vu beaucoup de choses dans la grande distribution, mais des employés de magasins à peine vendus qui ne reçoivent pas leurs salaires, c’est une première ! Ils sont dans des situations dramatiques, je pense en particulier à cette maman célibataire qui ne peut même plus acheter une baguette de pain pour sa fille ».

La FGTA-FO, qui suit de près le dossier, « a beaucoup de mal à comprendre ce qu’il s’est passé du côté de Carrefour. On parle quand même du premier employeur de France ! Ses responsables sortent des plus grandes écoles, ils négocient au centime près le prix d’un paquet de nouilles mais ils revendent huit magasins à un groupe qui ne paye déjà plus ses salariés alors que la loi l’oblige à les reprendre aux mêmes conditions pendant 18 mois… Ils ont fait preuve d’une négligenc
e coupable dans ce dossier ».


Qu’en dit Carrefour ?

A-t-il perçu la somme correspondant à la vente des huit magasins ?

Quelles suites compte-t-il donner à cette affaire ?

Nous avons contacté le groupe à plusieurs reprises mais il n’a toujours pas répondu à nos questions.

Rappelons que si Carrefour s’est séparé de ces magasins, c’était à la demande de l’Autorité de la concurrence. Et que cette dernière avait validé la candidature de Gastt.


Si ce groupe est quasiment inconnu en France – il possède trois petites boutiques « Syrenka » à Paris – son patron, Adam Kuzmicz, aurait créé 3 000 magasins en Pologne.

Contactée par 20 Minutes, l’Autorité de la concurrence estime n’avoir commis aucune faute : « Gastt remplissait toutes les conditions requises pour reprendre les huit points de vente. Il n’avait aucun problème de viabilité financière », nous assure une source proche du dossier.


« Je fais le virement demain ! »


Mais alors, que s’est-il passé ?

Gastt joue-t-il de « malchance » ?

C’est ce qu’Adam Kuzmicz plaide auprès de 20 Minutes : « Les fonds sont bloqués chez le notaire. J’ai tout fait pour les débloquer mais le notaire était en vacances… Vous savez, la France l’été, c’est compliqué ».

Il affirme également avoir réglé la « totalité » de ses dettes auprès de Carrefour.

Comment a-t-il obtenu le déblocage de ces fonds ?

« C’est différent, ce n’est pas comme pour les salaires… Mais je vais payer les salariés : les fonds doivent être débloqués ce jour, je fais le virement demain ! », nous assure-t-il.


Il ajoute que « cette histoire est médiatisée pour rien », affirme être un « bouc-émissaire » dans cette affaire – il ferait, selon lui, les frais « d’un conflit entre FO et Carrefour » – et se dit accablé « puisque [s] es nouveaux salariés vont être une famille pour [lui] ».


Nous évoquons la rencontre du 19 août et l’interrogeons sur ces fameux convoyeurs de fonds : « J’ai fait tout mon possible pour ces pauvres malheureux [les salariés] ! Je voulais les payer en liquide, mais mes avocats m’ont déconseillé de le faire. J’ai parlé des convoyeurs sans réfléchir, c’était pour aider ces gens, ce n’était pas pour une quelconque malversation ».


« Nous avons peur »


L’avenir le dira. En tout cas, la présence de Pierre-Edouard Traska dans ce dossier ne rassure pas les salariés : « Son nom est connu sur Internet : il est associé à des fermetures douteuses d’entreprises… Ce monsieur a l’air spécialisé dans la faillite. Nous ne savons pas à qui nous avons affaire, mais nous avons peur », avance Sila.


Contacté par 20 Minutes, Pierre-Edouard Traska se présente comme un « conseil » qui n’a pas son mot à dire dans l’affaire. Adam Kuzmicz partage le même point de vue : « Traska est seulement l’un de mes conseillers, il m’a aidé uniquement pour parler aux salariés mais il n’a aucun statut officiel dans l’entreprise ».


La FGTA-FO a saisi le tribunal de commerce de Paris et déposé un référé devant le tribunal des prud’hommes. L’organisation syndicale va également verser, mardi ou mercredi, un bon d’achat de 500 euros à chacun des 47 salariés pour les aider à couvrir les frais immédiats.

Elle demande en parallèle à Carrefour de réintégrer ces employés.

Le groupe devait donner sa réponse le 25 août. Pour l’instant, Sila comme ses collègues sont sans nouvelle.


*Prénom d’emprunt – la jeune femme a voulu conserver l’anonymat, ne sachant pas à qui elle « a affaire » dans ce dossier.
** Ils sont principalement situés dans les Hauts-de-France, en Ile-de-France, en Rhône-Alpe
s et en PACA.

Sourcing : 20 Minutes / *Céline Boff

BM: Pas même un mot de regret pour les salariés ! Pitoyable, Infecte, profond mépris

NDR


Non Kuzmicz (monsieur est de trop, et non approprié à votre état), vos assertions sont mensongères;

Il ne s'agit en rien, selon vos propos des plus fantaisistes, d'une situation conflictuelle entre FO et la direction Carrefour, c'est tout simplement que vous êtes un pauvre pitre pitoyable, menteur, truqueur, dissimulateur, sans aucune reflexion, ni pensée pour la situation actuelle de vos salariés, dans laquelle vous les avez précipité, et dont vous êtes seul responsable.


Même une seule larme de crocodile (Lacoste) vous en êtes incapable devant le désarroi et la détresse des salariés.


La paupérisation et la précarité, voilà votre con
cept


Vous êtes indigne, et en tout point méprisable.


Kuzmicz, si ce que tu prétends repose sur un fond de vérité, que tu dis que les salariés sont ta famille, quitte les, fous leur la paix, paie les, et tire toi, vite et loin ! Et arrête de gémir sur tes propres turpitudes, tu me fais gerber.

( détrompe toi, Kuzmicz aucune erreur, tu n'as pas droit au tutoiement syndical, amical, que j'aurai commis pas inadvertance à ton endroit, mais au plus profond mépris que je porte aux gens de ta caste, tu n'es pas mon égal, ni celui des salariés, pour mériter un tutoiement, le vouvoiement à ton égard étant devenu fort insupportable)


BM

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21 août 2016 7 21 /08 /août /2016 11:23
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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 10:16
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18 août 2016 4 18 /08 /août /2016 18:30
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31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 10:32
Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
Dia Gasst ? Mais ou est donc mon patron ?
Dia Gasst ? Mais ou est donc mon patron ?

Le groupe Carrefour, qui a racheté Dia, revend une partie des magasins à l’enseigne polonaise Gastt.

Quatre magasins sont concernés dans l’Oise, sans nouvelles du repreneur.

À Margny-lès-Compiègne, l’enseigne Dia a été décrochée fin mai. Le parking est désert et un cadenas condamne le portail à l’entrée. Seules des rangées de chariots le long du bâtiment rappellent encore que le site accueillait récemment un
supermarché.

Le hic ? Attendu par les salariés fin mai, le repreneur ne s’est toujours pas manifesté pour ce magasin Dia, acheté par Carrefour, puis cédé au groupe polonais Gastt qui veut percer en France sur le marché de la distribution. « C’est bizarre pour un passage de relais qui devait avoir lieu en mai », s’inquiète une employée.


Trois autres magasins Dia dans l’Oise sont concernés par cette offre de reprise venue d’Europe de l’est, ce qui représente au total entre 25 et 30 salariés, selon le syndicat FO : Beauvais (point de vente rue Pierre-et-Marie-Curie), Gouvieux et Breteuil.


Coincés dans un entre-deux, les employés des supermarchés Dia fermés ont été redéployés pour l’heure dans les points de vente du groupe Carrefour.

« Les emplois et les salaires sont maintenus, c’était notre priorité », souligne une porte-parole du géant de la distribution.

« Carrefour ne nous lâche pas », confirme une salariée, affectée à un Carrefour Contact. Pour autant, la situation lui pèse : à la fois l’incertitude quant à l’avenir et ses conditions de travail actuelles.

« Je suis en prêt, résume-t-elle, baladée de magasin en magasin, je ne peux pas m’investir. Et mes temps de trajet ont été rallongés. »


À Breteuil, le magasin sur la route d’Amiens porte encore l’enseigne de Dia. Les quatre salariés continuent de faire tourner la boutique, mais pour combien de temps ?

« Au départ, nous avions entendu parler de fermeture de magasins pendant l’été. Finalement, nous n’avons pas été concernés », raconte Stéphanie Proust, agent de maîtrise qui travaille depuis 13 ans à Breteuil. « Nous avons connu plusieurs enseignes, mais c’est la première fois qu’il y a autant de flou », poursuit-elle.


En juin 2015, quand Gastt s’est porté acquéreur des fonds de commerce, les salariés de Dia ont pris connaissance du projet : « On nous a dit que nous aurions des formations, mais depuis, nous avons très peu de nouvelles », s’inquiète Stéphanie.

« Du coup, nous faisons des recherches pour essayer de savoir à quoi pourraient ressembler les futurs magasins », indique-t-elle en montrant des plans trouvés sur Internet.

On peut y voir la façade d’un magasin, un espace boucherie, une boulangerie et un rayon fruits et légumes. « Sur le papier, ça n’a pas l’air mal du tout », commente Stéphanie.


« Il y a un blocage administratif dans l’Oise »
Actuellement, la supérette de Breteuil écoule les stocks de produits estampillés Dia des autres surfaces de vente de l’Oise. Les rayons se vident peu à peu, le magasin se tourne donc vers la centrale d’achat de Carre
four.

« Les clients voient de plus en plus la marque dans nos rayons. Alors, ils nous posent des questions… », lâche Stéphanie, d’un air désabusé.

De nombreux bruits de couloirs circulent dans les allées des différentes supérettes sur la date exacte de la fermeture : « D’après les rumeurs, le magasin devrait changer d’enseigne ou fermer au plus tard fin novembre », avance l’agent de maîtrise.


Carrefour ne s’avance pas sur la suite, ne donnant ni nom ni calendrier : « Des discussions sont en cours pour vendre », commente le poids lourd de la grande distribution.

« Dans l’Oise, il y a un blocage administratif entre Carrefour et Gastt, décode Cyril Boulay, délégué central FO Erteco (ex-Dia). Les baux ne sont pas signés, les magasins ne seront pas cédés avant septembre. Cela devrait se débloquer à ce moment-là. On a pris contact avec la direction de Carrefour pour que les salariés gardent un travail et une paye, en attendant. » Gastt n’a pu être joint.

Sourcing: Courrier picard BOISSONNAT et PIERRIG GUENNEC

NDR/BM:

FO EF se préoccupe de la situation des salariés, et a obtenu que tous soient bien redéployés dans le réseau du groupe Carrefour, que leurs droits soient bien respectés, notamment en cette période CP.

FO a également interpellé l'ADLC, et la Direccte sur ces conditions de transfert. Le CCE EF, totu comme les inspections du travail des départements concernés par les transferts a également fait l'objet d'une requête sur une éventuelle violation des dispositions des articles L1224-1 et 2 du CT, objets des procédures d'information et consultation des IR. Le dossier est suivi et le syndicat informe les salariés avec qui le lien n'est pas rompu;

FO EF se préoccupe de la situation des salariés

FO EF se préoccupe de la situation des salariés

Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
Dans l’Oise, d’ex-salariés de Dia attendent toujours leur nouveau patron
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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 16:27
Dia, la braderie continue, Carros le neuf: Dia a fermé, Leaderprice le reprend
Enseigne démontée, rideaux tirés, aucune information n'était affichée sur le commerce.
Enseigne démontée, rideaux tirés, aucune information n'était affichée sur le commerce.


Le supermarché Dia de Carros le neuf, situé à deux pas de la mairie a fermé la semaine dernière.


Enseigne démontée, rideaux tirés, aucune information n'était affichée sur le commerce.


Il vient d'être vendu par le groupe Carrefour au groupe Casino, propriétaire de Leader Price.


Après des travaux de rénovation, le magasin de centre ville rouvrira à la mi-juillet sous cette enseigne... à quelques centaines de mètres du "vieux" Leader Price de la rue de l'Argilac.


Le personnel de Dia, une dizaine de salariés, ne subira pas de rupture de contrat selon la direction parisienne du groupe.


Il sera formé pendant cette qu
inzaine dans un autre Leader Price, avant d'intégrer son ancien lieu de travail.

Sourcing: PAR V.A.

BM: A suivre, car la réalité finit toujours par rattraper les paroles apaisantes, et ce sont les salariés qui en paient le prix. Le poids des maux et le choc des remèdes agissant de façon brutale sans retenus, violemment, sans discernement, ni parcimonies ;

Dia, la braderie continue, Carros le neuf: Dia a fermé, Leaderprice le reprend
Dia, la braderie continue, Carros le neuf: Dia a fermé, Leaderprice le reprend
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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 22:05
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19 juin 2016 7 19 /06 /juin /2016 19:48
L'enseigne Dia tombe, les couleurs de la façade changent.....Peu à peu Dia s'estompe, et disparaît du paysage
L'enseigne Dia tombe, les couleurs de la façade changent.....Peu à peu Dia s'estompe, et disparaît du paysage

En juin pour Comines, en juillet pour Halluin, les deux magasins Dia (rachetés par Carrefour) sont transformés en Contact pour le premier et Contact marché pour le second.

Des nouvelles enseignes qui se veulent de proximité.


Les travaux se terminent à
Comines.

Réouverture mercredi du magasin sous l’enseigne Carrefour Contact.


Le groupe Carrefour a racheté le groupe Dia, il y a deux ans.

Progressivement, les quelque 750 enseignes Dia sont transformées à travers le territoire.

Si celui de Linselles a déjà été transformé en Carrefour Contact, les Dia de Comines et Halluin sont en passe de changer d’enseigne.

Pour le magasin de Comines, rue du Vieil-Dieu, la réouverture sous enseigne Contact est d’ailleurs prévue ce mercredi 22 juin. Les travaux ont commencé depuis un peu plus de deux semaines pour aménager le magasin.


« Les Carrefour Contact se veulent être des magasins de proximité, explique le service communication du groupe. Il y a un accent mis sur le frais plus important que dans les magasins Dia ».

On y trouvera également des produits Reflets de France, à marques propres, mais aussi des marques nationales. Tous les collaborateurs sont repris.


Mais n’y aura-t-il pas concurrence avec le Carrefour Market, situé derrière l’église, et distant d’à peine 800 m ?

Selon le groupe, c’est un public un peu différent qui va dans les deux enseignes.

Le Contact, plus petit, vraiment ciblé sur la proximité, le Market disposant de plus de références. Reste à savoir si écart de prix il y aura pour des produits identiques…


Plus de proximité
À Halluin, les travaux n’ont pas encore commencé, mais la réouverture sous une nouvelle enseigne est annoncée pour le 20 juillet, en conservant les cinq salariés du magasin
.

Cette fois, l’enseigne est un peu moins connue et a été imaginée pour remplacer une partie des Dia. Il s’agit d’un Contact marché, qui se veut encore plus proche que le Contact classique et qui propose une zone de marché beaucoup plus importante. Une nouvelle enseigne qui a été réfléchie pour les environnements périurbains. On y retrouvera bien évidemment une offre de produits de grande consommation, mixant marques nationales et produits à marque propre.

Un choix stratégique pour concurrencer Grand frais, implanté à Roncq ?

Sourcing: Nordeclair / Florent Steinling

NDR/BM:

Trés régulièrement les délégués FO rendent visite aux salariés dans leur nouvelle enseigne, et font remonter les défauts de fabrication dus aux travaux, le plus souvent réalisés trop rapidement, qui consacrent le visuel client et sont oublieux des locaux sociaux, entre autres. FO s'assure du suivi.

FO s'assure du suivi des ouvertures des nouvelles enseignes
FO s'assure du suivi des ouvertures des nouvelles enseignes
FO s'assure du suivi des ouvertures des nouvelles enseignes

FO s'assure du suivi des ouvertures des nouvelles enseignes

Comines – Halluin: Les Dia en travaux et changement d’enseignes
Comines – Halluin: Les Dia en travaux et changement d’enseignes
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