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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 17:14
© Pascal SITTLER/REA

© Pascal SITTLER/REA

Emploi / Coronavirus  - Covid19 / Télétravail / Confinement / Conditions de travail / IRP / Négos / Syndicat / Médecine & Inspection du travail / CSE / CSSCT

 

CORONAVIRUS / COVID19

 

Avec le confinement, le télétravail s’improvise à grande échelle

 

  • Depuis l’entrée en vigueur du confinement le 17 mars, tous les salariés dont l’activité le permet sont amenés à télétravailler. Près de 8 millions de personnes sont ainsi contraintes de travailler de chez elles, la plupart du temps hors de tout accord collectif.

 

  • D’autres, qui craignent pour leur santé, se battent pour obtenir eux aussi de travailler tout en restant confinés.

 

  • Pour FO, cette crise illustre la nécessité de négocier un accord national interprofessionnel sur le télétravail.

 

 

 

Avec le confinement, le télétravail s’improvise à grande échelle


Depuis l’entrée en vigueur du confinement le 17 mars, tous les salariés dont l’activité le permet sont amenés à télétravailler. Près de 8 millions de personnes sont ainsi contraintes de travailler de chez elles, la plupart du temps hors de tout accord collectif. D’autres, qui craignent pour leur santé, se battent pour obtenir eux aussi de travailler tout en restant confinés. Pour FO, cette crise illustre la nécessité de négocier un accord national interprofessionnel sur le télétravail.

 

« Tous ceux qui peuvent télétravailler doivent télétravailler, c’est impératif ! », a insisté le Premier ministre Édouard Philippe. « Tous les salariés qui peuvent faire du télétravail doivent faire du télétravail, d’office et sans formalité », a lancé de son côté la ministre du Travail.

 

Avec la crise du Coronavirus et le confinement entré en vigueur le 17 mars, le télétravail s’est généralisé comme une traînée de poudre en France, dans le public comme dans le privé, souvent sans préparation. L’exécutif estime ainsi qu’environ 8 millions de personnes peuvent travailler à distance.

 

Selon le Code du travail, le télétravail consiste, pour un salarié, à exécuter de façon volontaire, hors des locaux de l’employeur, un travail qui aurait pu être exécuté sur le poste de travail habituel, en utilisant les technologies de l’information et de la communication. En cette période de confinement, il permet de rester chez soi tout en poursuivant tant bien que mal l’activité économique.

 

En temps normal, le refus du télétravail par un salarié n’est pas un motif de rupture du contrat de travail. Mais la loi prévoit que dans des situations exceptionnelles, notamment une menace d’épidémie, l’employeur peut imposer du télétravail pour permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et garantir la protection des salariés.

Dans ces circonstances, le salarié ne peut pas refuser. En revanche, un employeur ne peut pas demander à un salarié en chômage partiel ou en arrêt de travail de télétravailler. « C’est totalement illégal et ça va être lourdement sanctionné », a prévenu la ministre du Travail.

 

 

Seulement 3 % de télétravailleurs réguliers


Avec ce lancement à une échelle inédite, beaucoup de salariés découvrent le télétravail dans la précipitation, hors de tout cadre juridique, avec les moyens du bord. Selon un rapport de la Dares paru en novembre 2019, le télétravail reste un mode d’organisation très minoritaire. Seuls 3 % des salariés (et parmi eux 11 % des cadres) le pratiquaient régulièrement au moins un jour par semaine en 2017.

 

Parmi eux, seulement un quart était couvert par un accord collectif d’entreprise, tandis qu’un sur cinq (21,7 %) avait passé un accord individuel avec sa hiérarchie. Pour plus de la moitié des télétravailleurs, sa mise en place est informelle et non encadrée juridiquement.

 

Les ordonnances Macron de septembre 2017 ayant facilité le recours au télétravail et assoupli le cadre juridique (voir ci-dessous), plus besoin de recourir à un avenant au contrat de travail : un simple échange de mails entre l’employeur et le salarié suffit. Le télétravail a toutefois encore du mal à faire sa place en France, en raison notamment du manque de confiance des managers envers leurs salariés. Pour l’employeur, il est moins facile de tout contrôler à distance.

 

Surpris par l’urgence, beaucoup d’employeurs n’étaient pas préparés à cette généralisation du télétravail. Les salariés ont souvent dû attendre plusieurs jours avant de pouvoir accéder aux réseaux internes.

 

Et certains ont aussi dû s’équiper personnellement en matériel informatique.

 

 

Résultat, certains employeurs ont tendance à submerger de tâches les salariés. Les témoignages abondent sur une surcharge de travail en période de confinement. De leur côté, certains télétravailleurs, qui redoutent d’être soupçonnés de laxisme, n’hésitent pas à déborder de leurs horaires de travail habituels.

 

Le tout dans un contexte pas forcément idéal lorsqu’il s’agit de concilier télétravail et garde d’enfant et que les réseaux sont saturés, et un droit à la déconnexion mal géré. Selon plusieurs médias, l’entourage de la ministre du Travail aurait d’ailleurs appelé les employeurs à la tolérance.

 

Arrêter les pressions sur les enseignants


Un message qui ne semble pas avoir été entendu par l’Éducation nationale, où la situation est tendue. FO y dénonce une généralisation du télétravail sans respect du cadre réglementaire.

 

 

À la suite de la fermeture des établissements scolaires le 16 mars, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a promis d’assurer la « continuité pédagogique » pour les 12 millions d’élèves grâce à l’enseignement à distance.

 

Les 850 000 enseignants disposent pour cela des ressources du Centre national d’enseignement à distance (CNED) avec des exercices en ligne et la possibilité de faire classe par visioconférence. Ils peuvent aussi continuer à utiliser les espaces numériques de travail (ENT) pour échanger avec leurs élèves.

 

Par ailleurs, le ministre a demandé aux enseignants d’appeler chaque famille une fois par semaine pour maintenir un lien et éviter le décrochage. Les enseignants peuvent aussi se déplacer pour remettre des documents aux familles qui n’ont pas accès à Internet, avec toutes les difficultés et risques qui sont induits.

 

La fédération FNEC FP-FO appelle les autorités académiques à arrêter les pressions et les injonctions sur les enseignants qui travaillent dans des circonstances difficiles, avec des outils inexistants ou qui fonctionnent mal à cause de réseaux saturés.

 

« Les personnels font ce qu’ils peuvent, en fonction de leur situation, explique Clément Poullet, secrétaire général de la fédération. Il n’est pas question de faire la classe normalement, le logiciel ne supporte pas la connexion et plante, beaucoup d’élèves ne sont pas connectés. Qu’on leur fiche la paix, même les parents disent ça suffit. Et des collègues craquent, il n’y a pas de respect du droit à la déconnexion ».

 

FO exige le respect des dispositions réglementaires d’avril 2018 sur le télétravail.

 

« Il est évident qu’aucune de ces dispositions (volontariat, matériel mis à disposition, formation, limitation à trois jours par semaine, consultation du médecin de prévention pour l’aménagement du poste de travail à domicile…) ne sont respectées dans la situation de crise sanitaire majeure dans laquelle nous nous trouvons », souligne la fédération.

 

Respect de la liberté pédagogique


Quant au plan de continuité d’activité invoqué par l’exécutif pour maintenir un niveau minimal d’activité en cas de survenance d’événements exceptionnels, « aucune base réglementaire n’indique clairement son cadre, poursuit la FNEC FP-FO. Les seules préconisations précisent qu’il doit être élaboré en amont du problème. Les personnels se retrouvent donc confrontés à une situation dans laquelle les décisions prises par le gouvernement n’ont pas été anticipées par l’Éducation nationale. »

 

 

Pour FO, aucun télétravail ne peut donc être imposé. D’autant que, selon Clément Poullet, « en l’absence de cadre, c’est tout et n’importe quoi localement ».

 

La fédération FO réaffirme donc que dans cette situation, il ne peut y avoir aucune exigence de la hiérarchie en termes de moyen ou de résultat.

 

Lors d’une visioconférence avec le ministre le 24 mars, la délégation FO a également demandé « un cadrage national clair », appelant à respecter la liberté pédagogique des enseignants.

 

La FNEC-FO rappelle enfin que les sorties, en contradiction avec les mesures de confinement, ne peuvent revêtir de caractère obligatoire. Elles ne doivent se faire que sur la base du volontariat et dans le respect des consignes sanitaires.

 

FO milite pour élargir le télétravail dans les banques


 

D’autres salariés, contraints de se rendre sur leur lieu de travail habituel alors qu’ils estiment être éligibles au télétravail, se battent aux côtés des syndicats pour faire appliquer les directives gouvernementales et protéger leur santé.

 

C’est notamment le cas pour certains métiers sensibles en lien avec les finances ou les données confidentielles. Avec la mise en place de réseaux sécurisés, ils pourraient être exécutés à distance mais les employeurs restent frileux.

 

Depuis le début du confinement, FO-Banques milite ainsi pour que toutes les mesures réduisant les interactions physiques entre salariés soient prises dans les meilleurs délais. Et cela passe par l’autorisation de télétravail dès que c’est possible. Or, le travail à distance reste peu développé dans ce secteur.

« Certaines fonctions sont éligibles mais les entreprises ne sont pas prêtes, explique Mireille Herriberry, responsable de FO-Banques. Il y a un manque de confiance des employeurs et pas assez de connexions sécurisées. »

 

Les revendications de FO ont fini cependant par être entendues dans certaines enseignes. « Il y a eu du gros travail de fait dans pas mal d’établissements, qui ont doublé leur capacité de lignes sécurisées et acheté du matériel, reconnaît Mireille Herriberry. Certains salariés ont même eu leur PC fixe installé chez eux. Comme quoi, c’est avant tout une question de volonté. » Mais certaines banques restent réticentes. FO, qui déplore une organisation au cas par cas, demande aux employeurs (AFB) des règles claires pour la branche, applicables sur tout le territoire.

 

 

Au centre d’appels Sonéo, les salariés ont exercé leur droit de retrait


Dans le centre d’appels Sonéo basé à Maxéville (Meurthe-et-Moselle), les salariés ont fait valoir leur droit de retrait le 17 mars. Pour eux, hors de question de retourner s’agglutiner côte à côte dans les open spaces. Ce site emploie près de 350 salariés et « il n’y a pas la distance de sécurité d’un mètre entre chacun », explique Lydie Voillemin, membre FO CSE et du CSSCT.

 

Avec le soutien d’une intersyndicale à laquelle participe FO, les salariés ont exigé de pouvoir télétravailler ou d’être placés en chômage partiel.

 

« On avait négocié en urgence un accord sur le télétravail lundi 16 mars, précise la militante FO. Ça faisait trois ans qu’on le demandait ». Dans l’entreprise, le télétravail peut désormais être mis en place, à condition que le donneur d’ordre soit d’accord. Or l’un d’eux a refusé.

 

À la suite du droit de retrait, une négociation a été lancée avec la direction. Elle a abouti le 19 mars à un accord basé, en fonction des donneurs d’ordre, sur le télétravail, le volontariat ou le chômage partiel. Mais le lendemain, la direction a fait brusquement machine arrière. « Certains sont un peu revenus travailler et la direction menace de ne pas payer les absents, dénonce Lydie Voillemin. Tout le dossier a été transmis à l’inspection du travail le 26 mars, on attend maintenant son retour. »

 

Réseau saturé à la CPAM du Maine-et-Loire


 

Dans le secteur public également, des syndicats doivent se battre pour obtenir la mise en place du télétravail. Dans le Maine-et-Loire, ça a tourné au bras de fer pour les agents de la CPAM et de la CAF.

 

« La CNAM n’a pas anticipé la crise, dénonce Pierre-Yves Landreau, délégué syndical à la CPAM 49 où FO est majoritaire. Il faut des lignes sécurisées pour travailler à distance, car il s’agit principalement de paiements. Mais la CNAM n’avait pas envisagé de demander des accès nomades supplémentaires pour généraliser le télétravail. »

 

Dès les annonces de confinement, le syndicat s’est battu pour faire fermer la caisse et renvoyer tous les agents chez eux, qu’ils puissent ou non travailler à distance, afin de protéger leur santé. « C’était très compliqué car quelques collègues étaient contaminés, poursuit-il. Mais deux services ont été maintenus en fonctionnement restreint durant une semaine. » Le syndicat a finalement été entendu et désormais seules quelques personnes se rendent encore au centre logistique pour ouvrir le courrier.

 

D’ordinaire, à la CPAM 49, le télétravail ne concerne que 10 % à 15 % des agents, selon le délégué FO. Désormais c’est presque tout le monde et le réseau est saturé. « Comme ça bugue, l’employeur veut élargir les horaires de travail, dénonce le délégué FO. Pendant la canicule on avait demandé à travailler plus tôt, ça n’était pas possible mais là, tout devient possible, et les IRP ne sont même pas consultées. »

 

 

Les agents de la CAF 49 en danger selon FO


À la CAF 49, le délégué FO Frédéric Neau bataillait toujours le 26 mars pour faire fermer les plates-formes téléphoniques de conseil et service aux usagers (CSU) et imposer le télétravail.

 

« Une directive de la CNAF indique qu’elles doivent rester ouvertes, dénonce-t-il. Le télétravail est possible pour le CSU de la CPAM, pourquoi pas chez nous ? Il y a eu deux cas de suspicion de Covid-19, à Angers et Cholet. En théorie, les agents qui ont côtoyé ces personnes auraient dû être confinés quatorze jours, mais la direction n’a pas pris de dispositions car elle ne veut pas fermer la plate-forme. »

 

Des agents, soutenus par FO, ont fait valoir leur droit de retrait.

 

« On a fait une enquête avec la CSSCT et on réaffirme qu’il y a un danger, poursuit Frédéric Neau. Le 25 mars, il y avait trois agents à Angers et quatre à Cholet au lieu d’une vingtaine, mais ils ne veulent toujours pas fermer. »

 

Pour FO, il est urgent de négocier un ANI sur le télétravail


« Ce confinement, c’est l’occasion de dire qu’il faut enfin négocier un cadre pour réguler le télétravail », explique Éric Peres, secrétaire général de FO-Cadres. FO revendique depuis des années la négociation d’un accord national interprofessionnel (ANI) sur ce thème. La confédération l’avait encore inscrit au dernier agenda social.

 

Actuellement, la législation sur le télétravail repose sur l’ordonnance Macron de septembre 2017. Il peut être mis en place dans le cadre d’un accord collectif ou à défaut d’une charte élaborée par l’employeur. Mais il peut aussi faire l’objet d’un simple accord individuel entre l’employeur et le salarié.

 

« Nous voulons un ANI pour faire sortir le télétravail de la zone grise du gré à gré, où le salarié n’est pas en position de force, explique Éric Peres. Il est parfois mis en place au mépris de certains droits. Il y a aussi beaucoup de situations de télétravail mis en place sans accord ni négociation. »

 

 

Pour FO, un accord sur le télétravail doit permettre d’imposer des garanties minimales pour les conditions de travail du salarié, notamment en termes de temps de travail et de charge de travail.

 

Conserver une présence au bureau

 


« Il y a souvent un manque de confiance de la part de l’employeur, mais cela ne doit pas aboutir à un contrôle excessif ni à un pistage intensif du salarié », ajoute Béatrice Clicq, secrétaire confédérale chargée du numérique.

 

 

Lors de la concertation de 2017, FO avait souligné un certain nombre de risques, confirmés en partie par l’enquête de la Dares de 2019 sur le télétravail. Il s’agit par exemple de la confusion des temps de vie et d’horaires de travail plus longs.

 

Selon la Dares, les télétravailleurs réguliers travaillent en moyenne 35 minutes de plus que leurs collègues et sont plus nombreux à dépasser 50 heures par semaine. Ils sont aussi davantage isolés et sont en rupture de contact avec les instances représentatives du personnel. Moins visibles, ils risquent aussi un ralentissement de l’évolution de leur carrière.

 

C’est pourquoi FO s’oppose au télétravail à temps complet et demande de conserver au moins un jour de présence physique au bureau.

 

Par ailleurs, FO revendique le remboursement obligatoire par l’employeur des frais engagés par le salarié (achat de matériel, logiciels, abonnements, frais de communication...), obligation supprimée par les ordonnances Macron. De même, la confédération souhaite le retour d’une indemnité spécifique pour l’utilisation de son domicile à des fins professionnelles. « Le télétravail permet à l’employeur de faire beaucoup d’économies », souligne Béatrice Clicq.​​​​​​​

 

 

  • FO souhaite également poser la question du contrôle par la médecine du travail car « tout le monde n’est pas armé pour télétravailler », estime Éric Peres.

 

Sourcing: CLARISSE JOSSELIN, in fo.fr 

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

smiley   Blog publication, 28 mars 2020, 18H00

 

 

Avec le confinement, le télétravail s’improvise à grande échelle  -  Quid des conditions de mise en oeuvre
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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 16:12
Parité aux élections professionnelles    tout est affaire d’équilibre !

JURINFO / ÉLECTIONS PRO


 

Parité aux élections professionnelles

 tout est affaire d’équilibre !

 

 

  • L’obligation de mixité qui s’impose en présence d’une liste comportant deux candidats ou plus nous prive-t-elle de la possibilité de présenter une candidature unique ?

 

La Cour de cassation doit prochainement se prononcer sur ce point dans une affaire FO.

 

Pour notre part, nous plaidons que le syndicat doit pouvoir, s’il le souhaite, présenter une liste avec un seul candidat (homme ou femme) dès lors que chaque sexe est représenté dans le collège et, dans la mesure où, un homme ou une femme peut être indistinctement présenté en tête de liste.

 

Ne pas admettre une telle solution serait de nature à créer un déséquilibre manifeste au profit de la promotion de l’égalité effective des sexes au détriment de la liberté syndicale (Cass. Soc., 13-2-19, n°18-17042).

 

  • Rappelons que la liberté syndicale est garantie par les articles 3 et 8 de la convention n°87 de l’OIT, 4 de la convention n°98 de l’OIT et 5 de la convention n° 135 de l’OIT ainsi que les articles 11-2 de la Convention européenne des droits de l’homme, 5 et 6 de la Charte sociale européenne, 28 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, pris ensemble.

 

 

L’arrêt du 9 mai 2018 (n°17-14088) ne saurait être étendu trop largement eu égard à la particularité du cas d’espèce. Dans cette affaire, la proportion femmes/hommes dans le collège avait pour effet d’exclure les candidatures masculines du processus électoral.

 

FO avait présenté une candidature unique masculine ce qui avait conduit la Cour de cassation, en se fondant sur l’esprit de la loi, à exiger dans un tel cas à présenter une liste comportant nécessairement deux candidats de chaque sexe.

 

 

Dans le cadre de notre question, nous ne sommes pas dans la situation ayant donné lieu à l’arrêt du 9 mai 2018 puisqu’aucun des deux sexes n’est, ici, totalement exclu de l’élection. Au cas présent, il n’est pas question de sexe sous-représenté puisque les deux sexes (homme et femme) ne sont pas exclus du processus des élections dans la mesure où ils font partie des sexes représentés dans le collège.

Ce qui justifie d’adopter une solution différente…

 

FO considère, dans la mesure où la Cour de cassation admet les listes incomplètes, que celles-ci puissent être composées d’un seul candidat afin de préserver la liberté syndicale dans l’établissement des listes.

 

 

Il revient à la Cour de cassation de tempérer sa solution dégagée dans l’arrêt du 9 mai 2018 : l’atteinte à la promotion de l’égalité effective des sexes étant moins forte dans notre question, le curseur doit être déplacé en conséquence afin d’assurer un juste équilibre avec le respect de la liberté syndicale.

 

 

Une publication du  SECTEUR JURIDIQUE

 

 

 

 

Documents joints
Veille juridique du 17 au 21 juin 2019
21 JUIN PDF441.4 KO

Parité aux élections professionnelles    tout est affaire d’équilibre !

smiley Blog publication, 28 juin 2019, 17H18

 

 

 

 

 

 

 

Parité aux élections professionnelles    tout est affaire d’équilibre !
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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 10:38
Quelles sont les nouvelles informations et consultations du CE, des DP nées de la Loi travail ?
Quelles sont les nouvelles informations et consultations du CE, des DP nées de la Loi travail ?

La Loi N°2016-1088 du 8 août 2016 dite Loi travail organise de nouvelles informations et consultations du Comité d’Entreprise ou des DP en l’absence de CE ;

Qu’en-est-il précisément ?


Plusieurs dispositions de la Loi travail nécessitent une information et une consultation pour avis du Comité d’Entreprise ou des Délégués du personnel en l’absence de CE préalablement à la décision de l’employeur.

Signée le 8 août par le Président de la République et promulguée au Journal Officiel dès le 9 août, la Loi travail apporte aux employeurs et aux salariés, à leurs représentants DP et élus des Comité d’Entreprises matière à travail.


Quelles sont les projets de changement de l’employeur cités dans la Loi travail qui nécessiteront l’information et la consultation préalable du Comité d’entreprise ou à défaut des DP.


RELEVE SYNTHÉTIQUE DES INFORMATIONS ET CONSULTATIONS PRECISEES DANS LA LOI TRAVAIL (article 8) :


• Contreparties aux temps d’habillage et de déshabillage à défaut d’accord (dispositions supplétives)
• Organisation et compensation des astreintes à défaut d’accord (dispositions supplétives)
• Demande d’autorisation à l’inspection du travail afin de déroger à la durée maximale hebdomadaire de travail dans le cadre d’un décret à venir, en cas de circonstances exceptionnelles
• Demande d’autorisation à l’inspection du travail afin de déroger à la durée maximale hebdomadaire de travail dans le cadre d’un décret en Conseil d’Etat à venir à défaut d’accord (dispositions supplétives). Cet avis est transmis à l’agent de contrôle de l’Inspection du Travail.
• Heures supplémentaires accomplies dans le contingent annuel ou en dehors dans le cadre d’un accord collectif
• En l’absence de délégué syndical dans l’entreprise, remplacement de tout ou partie du paiement des heures supplémentaires ainsi que des ma
jorations par un repos compensateur équivalent à défaut d’accord (dispositions supplétives).

L’employeur dans ce cas ne peut mettre en place cette disposition si le CE ou les DP s’y opposent.

Voici un nouveau droit de VETO du CE ou des DP !


• Une fois par an sur les modalités d’utilisation du contingent annuel d’heures supplémentaires et son dépassement à défaut d’accord (dispositions supplétives).
• Avant mise en place d’horaires individualisés à la demande de salariés.
• En cas de circonstances exceptionnelles, avant demande d’autorisation à l’Inspection du Travail pour dépassement de la durée quotidienne de travail de nuit selon des modalités détermines par décret en Conseil d’Etat à venir.
• Travail de nuit : avant demande d’autorisation à l’Inspection du Travail pour définir une autre période de travail de nuit, lorsque les caractéristiques particulières de l’activité le justifient.
• Une fois par an : communication du bilan du travail à temps partiel.
• Nombre de demandes de dérogation individuelles à la durée minimale de travail (temps partiel).
• Mise en place d’horaires à temps partiel à l’initiative de l’employeur.
• Journée de solidarité : ses modalités d’accomplissement à défaut d’accord (dispositions supplétives).
• Prise des congés payés.
En marge de ces données, nous précisons que la Loi travail ne modifie en rien les modalités de d’information et de consultation du Comité d’Entreprise préexistantes (ou à défaut des DP) issues de la L
oi de sécurisation de l’emploi de juin 2013.

Cependant, on notera que le Code du travail n’évoque pas les modalités de consultation des DP en l’absence de CE !


Aucune obligation de formation des DP élus n’est inscrite dans le Code du travail, sauf quand ces DP exercent les missions et obligations du CHSCT quelle que soit la taille de l’entreprise ou de l’établissement. Dans ce cas, la formation est obligatoire et règlementée, à la charge de l’employeur.

A noter que la Loi travail a prévu qu’un CE peut prendre en charge la formation des DP.


Nul doute que dans nombre d’entreprises de moins de 50 salariés les Délégués du Personnel vont se retrouver devant des informations de l’employeur et demandes d’avis avant changement sans pour autant être avertis et formés à ce rôle nouveau mis en place par la Loi travail.

D'où l'importance et la nécessité d'une présence syndicale dans toutes les entreprises.

Quelles sont les nouvelles informations et consultations du CE, des DP nées de la Loi travail ?
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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 19:28
 ⏱Nouveaux délais de consultation pour le CE et le CHSCT
 ⏱Nouveaux délais de consultation pour le CE et le CHSCT


📝Un décret du 29 juin 2016 fixe les délais dans lesquels, à défaut de précision de la loi ou d'accord entre l'employeur et les représentants du personnel, le comité d'entreprise et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail doivent rendre leurs avis.


Depuis le 1er juillet 2016, de combien de temps disposez-vous pour rendre un avis ?


🔶Lorsque le comité d'entreprise est consulté - au titre des consultations annuelles obligatoires et des différentes consultations ponctuelles du CE - il doit émettre son avis dans un délai maximal, convenu entre lui et l'employeur.

A défaut d'accord sur ce délai maximal, le CE est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négatif dans un délai de 1 mois (1).


🗓Ne laissez donc pas passer ce délai car si vous tardez trop, vous ne pourrez pas exprimer votre opinion et vous serez réputé avoir rendu un avis défavorable.


🗓Sachez toutefois que dans certaines circonstances, ce délai peut être allongé, pour être porté jusqu'à 4 mois, pour vous laisser le temps de recourir à une aide extérieure avant de rendre votre avis (appel à un expert, avis du CHSCT ou de l'instance de coordination des CHSCT).


📍Le décret du 29 juin 2016 (2) apporte une précision sur les délais de consultation lorsque l'employeur consulte à la fois le comité central d'entreprise et un ou plusieurs comités d'établissements : l'ensemble de ces délais (de 1 à 4 mois) s'appliquent au CCE.
Dans ce cas, l'avis de chaque comité d'établissement est rendu et transmis au CCE, au plus tard 7 jours avant la date à laquelle le CCE est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négati
f.

A défaut, l'avis du comité d'établissement est réputé négatif (1).


🔷Délais de consultation du CHSCT et de l'instance de coordination des CHSCT


🗓Depuis le 1er juillet 2016, le délai dans lequel les membres du CHSCT (3) (ou les membres de l'Instance de coordination des CHSCT) (4) reçoivent l'ordre du jour de leur réunion est réduit de 15 à 8 jours.

Vous disposez donc de moins de temps pour préparer la réunion.


A défaut d'accord fixant le délai maximal dans lequel le CHSCT doit rendre son avis, le décret fixe ce délai à 1 mois, comme pour le comité d'entreprise. Il en va de même pour l'instance de coordination des CHSCT (5).
Ce délai peut être allongé à :
2 mois si le CHSCT décide de recourir à un expert (6) ;
3 mois si l'instance de coordination des CHSCT décide de recourir
à un expert.


CHSCT : dans quels cas le recours à un expert est-il justifié ?


Les experts du CHSCT


Si le CHSCT est sollicité dans le cadre d'une consultation du CE (que le CHSCT soit saisi par l'employeur ou par le comité d'entreprise), il rend son avis au plus tard 7 jours avant la date à laquelle le CE est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis négatif.

Cela laisse donc 7 jours aux membres du CE pour pouvoir examiner l'avis du CHSCT et rendre ensuite leurs avis en connaissance de cause lorsqu'ils sont consultés par l'employeur (7).


📍Le décret du 29 juin 2016 apporte une précision sur les délais de consultation lorsque l'employeur consulte à la fois l'instance de coordination des CHSCT et un ou plusieurs CHSCT : l'ensemble de ces délais s'appliquent également à l'instance de coordination.


Dans ce cas, l'avis de chaque CHSCT est réputé avoir été rendu et transmis à l'instance de coordination au plus tard 7 jours avant la date à laquelle l'instance de coordination est réputée avoir été consultée et avoir rendu un avis négatif.

R
éférences :


(1) Article R2323-1-1 du Code du travail
(2) Décret n°2016-868 du 29 juin 2016 relatif aux modalités de consultation des institutions représentatives du personnel
(3) Article R4614-3 du Code du travail
(4) Article R4616-5 du Code du travail
(5) Article R4616-8 du Code du travail
(6) Article R4614-5-3 du Code du travail
(7) Article R461
4-5-3 du Code du travail

Sourcing: Juritravail

 ⏱Nouveaux délais de consultation pour le CE et le CHSCT
 ⏱Nouveaux délais de consultation pour le CE et le CHSCT
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26 juin 2016 7 26 /06 /juin /2016 13:27
CCE EF, réunion du 23 juin
Vous trouverez en pièce jointe, comme à notre habitude, le compte rendu succinct de la réunion établi par Cyril, RS FO au CCE EF.
Vous trouverez en pièce jointe, comme à notre habitude, le compte rendu succinct de la réunion établi par Cyril, RS FO au CCE EF.

Au cours de cette réunion furent débattus de nombreux points, notamment relatifs à la future absorption d'Erteco dans la structure économique et juridique Carrefour Proxy France.

Les élus FO ont fait valoir de nombreuses questions, et portées au débat les observations liées aux différentes présentations et thèmes soulevés.

Vous trouverez en pièce jointe, comme à notre habitude, le compte rendu succinct de la réunion établi par Cyril, RS FO au CCE EF.

Ci après, le développement du point 2 de la réunion

Suite à la présentation du rapport d’expertise il en ressort plusieurs éléments importants :


A savoir,


- Apporter un éclairage social complet sur le cadre juridique et économique du transfert d’activité.
- Accompagner les partenaires sociaux dans leurs réflexions prospectives sur le sort des accords collectifs et des IRP à l’issue du transfert.
- Emettre une série de préconisations destinées à garantir les droits individuels et collectifs des salariés concernés.
- Il peut s’agir des restructurations impliquant une réorganisation, une fermeture d’établissement, des licenciements, des réductions d’effectifs et des délocalisations engendrant des risques sanitaires sur la santé des salariés, pour cela tous les CHSCT ont été consultés afin de définir le niveau de risque de tous ces projets.
- Une réorganisation comme celle de l’espèce induit nécessairement des modifications potentielles des conditions et d’organisation du travail.
- Le sort des accords d’entreprise et des accords de groupe (la mise en cause, concours de normes, sort de l’accord mis en cause à l’issue du délai de survie, accord d’adaptation ou de substitution, le maintien des effets de l’accord mis en cause....).
- La loi prévoit la mise en cause des accords pour les salariés concernés par le transfert des activités d’ERTECO. Mais, les accords collectifs applicables au sein de l’entreprise bénéficiaire du transfert ne sont pas mis en cause.
- CARREFOUR PROXI, SUPER AZUR, CAF appartenant au groupe CARREFOUR, les accords groupe resteront pleinement applicables.
- Le maintien provisoire des effets de l’accord mis en cause (un délai de préavis de 3 mois et un délai de survie des effets de l’accord pendant 12 mois maximum, soit la règle des 3+12).
- Pendant ce délai minimum, tous les avantages individuels et collectifs sont donc maintenus, et aucune renonciation individuelle ne peut valablement intervenir.
- Pendant une période totale de 15 mois et sauf à conclure un nouvel accord après les 3 mois de préavis, le nouvel employeur est tenu de continuer à appliquer les accords collectifs antérieurs dans leur intégralité.
- La négociation de substitution a vocation à traiter non seulement des accords collectifs d’entreprise, mais également des conventions de branche mises en cause.
- Les négociations peuvent être engagées avant la réalisation de l’événement entraînement la mise en cause de l’accord collectif.
- Seuls les salariés déjà embauchés au jour de la dénonciation bénéficient du maintien des avantages individuels acquis.
- En revanche, bien qu’ils se voient appliquer l’accord dénoncé durant son délai de survie, les salariés embauchés après la dénonciation ne peuvent prétendre au maintien des avantages individuels acquis.
- Lorsque survient une modification dans la situation juridique de l’employeur, notamment par succession, vente, fusion, transformation du fonds, mis en société de l’entreprise, tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’entreprise, selon dispositions L.1224-1 et 2 du CT.
- Sont ainsi concernés : les contrats de travail à durée déterminée, les contrats de travail à durée indéterminée, les contrats d’apprentissage, les contrats de qualification, les contrats de formation en alternance.
- Aucune modification du contrat de travail ne peut être imposée à un salarié. S’il la refuse, l’employeur doit prendre ses responsabilités : renoncer, pour le dit salarié impacté, à l’application de son projet à sa situation individuelle ou licencier le salarié pour un motif qui restera à établir.
- Les éléments qui structurent l’architecture du contrat de travail, et qui vont à ce titre faire l’objet de l’exploitation juridique ci après sont dans ce cadre : le lieu de
travail, la durée du travail, les fonctions du salarié et la rémunération du salarié.

Retrouvez et téléchargez le compte rendu succinct de la réunion établi par Cyril, RS FO au CCE EF.

CCE EF, réunion du 23 juin
CCE EF, réunion du 23 juin
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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 22:05
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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 16:43
UNI Global Union Alliance at IKEA
UNI Global Union Alliance at IKEA

Les travailleurs du département de réception des marchandises d’ IKEA USA à Stoughton aux Etats-Unis veulent un syndicat.

A trois reprises déjà, ils ont manifesté publiquement leur vif désir d’être représentés par l’ UFCW. Mais IKEA USA aux Etats-Unis refuse de reconnaître l’UFCW comme leur représentant sans passer par une élection.


La direction d’IKEA au niveau mondial et la direction d’IKEA aux Etats-Unis ont assuré à UNI Global Union, à l’UFCW ainsi qu’aux travailleurs de Stoughton qu’elle « veillerait à ce que les propres principes d’IKEA applicables à ses salariés soient appliqués durant la procédure d’élection et à ce que que les travailleurs puissent profiter d’un environnement sain pour participer à la procédure et exercer librement leur droit de vote aux
élections syndicales ».

La direction d’IKEA Etats-Unis a par ailleurs promis d’engager un dialogue constructif avec le syndicat si les salariés votent pour être représentés par l’UFCW, afin de développer des relations constructives entre les salariés et la direction aux Etats-Unis.


En dépit de toutes ces assurances, IKEA Etats-Unis mène une campagne coordonnée et explicite de désinformation en prélude aux prochaines élections syndicales. Elle oblige les travailleurs à assister à des réunions de 2 heures devant un public captif au cours desquelles la direction les inquiète en leur faisant croire que la représentation syndicale pourrait détériorer leurs prestations et leurs salaires actuels, et où elle présente ces élections comme un choix à faire entre l’ent
reprise et le syndicat.

IKEA Etats-Unis a fait venir à Stoughton des travailleurs de tout le pays pour la période pendant laquelle les travailleurs de Stoughton doivent quitter leurs postes de travail pour assister à ces réunions où le public est captif.


IKEA Etats-Unis continue à refuser de dialoguer avec l’UFCW ainsi qu’à désinformer et à effrayer les travailleurs. Au lieu de laisser le syndicat parler directement aux travailleurs, ce sont les cadres qui répondent aux questions des travailleurs à propos du syndicat. IKEA Etats-Unis a même commencé à mener des actions anti-syndicales dans un autre magasin à Fort Lauderdale.


Avec UNI et l’UFCW et surtout les travailleurs d’IKEA Stoughton, elle a été induite en erreur par la direction d’IKEA Etats-Unis qui a choisi d’emprunter la voie anti-syndicale en suivant le modèle discrédité d
e Walmart consistant à s’opposer aux syndicats.

A l’échelle mondiale, IKEA ne peut pas se permettre de voir sa réputation ternie et doit intervenir pour déclencher un changement afin de mettre un terme à la propagation de cette culture anti-syndicale de plus en plus répandue.

UNI Global Union Alliance at IKEA
UNI Global Union Alliance at IKEA
UNI Global Union Alliance at IKEA
UNI Global Union Alliance at IKEA
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7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 18:50
Le syndicat FO Erteco France interpellera la direction Carrefour, sans beaucoup plus d'avancées.

Le syndicat FO Erteco France interpellera la direction Carrefour, sans beaucoup plus d'avancées.

Rachat de Dia, l'arnaque Gastt !

Rachat de Dia, l'arnaque Gastt ! Les salariés trinquent...

Le 15 décembre 2015, notre blog informait sur le projet de cette société quant à la reprise d'une centaine de magasins Dia, suite au rachat de l'enseigne espagnole par le groupe Carrefour.

http://foed.over-blog.com/2015/12/le-groupe-gastt-se-positionne-pour-la-reprise-de-magasins-dia.html

Petit rappel de situation

Par décision du 21 novembre 2014, l’Autorité de la concurrence a autorisé l’opération du rachat de Dia France par Carrefour. Autorisation assortie de mesures.

Dès l'annonce de la vente, F0 s'était positionnée pour la mise en oeuvre d'une clause sociale, notamment du maintien des emplois.

Depuis fin 2014 Carrefour s'activera pour d'une part redéfinir et déployer sa logistique enrichie des 09 plateformes reprises dans le rachat de Dia, et répartir ses 8OO magasins entre ses diverses enseignes, et concepts commerciaux.

Carrefour décidera de mettre 100 magasins sur le marché.

Seront notamment concernés par cette vague de vente, la région Sud, Nord, Rhône Alpes, et Paris IDF.

Gastt se positionnera comme potentiel repreneur et recevra l'aval de l'ADLC.

La direction Erteco ayant assorti ses informations sur une probabilité (!?) de voir un groupe Russe, 0'KEY, s'implanter en France dans le sillage de Gastt, profitant de cette aubaine.

Dans ce cadre, Gastt, soit un poisson pilote, soit un faux nez?

Bigre c'était déjà pas très clair !

Les informations très embrouillées de la direction d'Erteco sur ce projet, ce qui est un euphémisme, n'encourageaient pas les élus, ni les salariés à y voir plus clair. Impossible de se projeter plus avant.

Les élus du CE de Paris diligentèrent une enquête de terrain, prolongée par des recherches sur cette société. Le résultat sera mince.

Le syndicat FO Erteco France interpellera la direction Carrefour, sans beaucoup plus d'avancées.

Le projet prit du retard sur le calendrier prévisionnel, faute d'éléments et surtout de l'absence d'interlocuteur de Gastt, aux abonnés absents.

Le 25 mai dernier, nous publiions un article, stipulant que des salariés de Dia étaient sans nouvelle de leur repreneur à Margny:

http://foed.over-blog.com/2016/05/des-salaries-de-dia-sans-nouvelle-de-leur-repreneur-a-margny.html

Le repreneur en question était la société Gastt, apparemment évanoui dans la nature, laissant des salariés dans l'expectative et sans emploi.

FO avait déjà alerté la direction Carrefour sur le manque de fiabilité de ce groupe, dont toutes les adresses connues, n'étaient en fait que des boites aux lettres, hormis une petite boutique de très faible surface dans le 11ème arrondissement de Paris, proche de Nation, spécialisée dans les produits d'épicerie Polonais, dont la photo de la devanture illustre notre article de décembre.

Aujourd'hui, l'histoire s'accélère, et l'arnaque se fait jour.

Le CE d'Erteco France a été informé et consulté sur l'éventualité de la reprise d'un certain nombre de magasins sous enseigne Dia par cette société purement familiale, fort peu développée, parfaitement inconnue du public, et des médias de la Grande distribution.

De nombreuses questions restèrent en suspends

Les magasins devant être repris ferment au public, laissant dans l'expectative les salariés.

Maintenant le dossier s'épaissit, et d'autres éléments sont portés à notre connaissance.

En fait la société Gastt ne reprendrait pas les magasins, et revends les sites à d'autres enseignes, notamment le groupe de supérettes G20.

C'est ce que viennent de découvrir avec effroi les salariés du 17ème à Paris, qui ont vu arriver un repreneur, qui s'est présenté comme un maxi franchiseur de cette enseigne, et a tout aussitôt indiqué que rien ne serait préservé des contrats de travail des salariés repris. Depuis deux jours ils sont chez eux sans aucune autre nouvelle.

Il s'agit ici d'une violation des dispositions des articles L1224- 1 et 2 du CT. Egalement de la décision de l'ADLC qui avait autorisée la reprise des magasins par Gastt, qui manque cruellement à ses obligations encaissant au passage de larges plus values, sur le saucissonnage des magasins repris. Le tout au détriment des salariés, qui servent de variable dans ces transactions.

FO EF a aussitôt saisi la direction Erteco, sur la violation des dispositions des procédures d'information et consultation des CE concernés, lesquels avaient été instruits sur l'objet d'un transfert chez Gastt, et non d'un ersatz.

Procédure déloyale, violation des textes légaux en la matière, cette infraction relevant d'un délit d'entrave au fonctionnement régulier des IRP.

FO envisage et étudie une saisine rapide des instances judiciaires sur ce sujet.

Egalement l'ADLC sera saisie de ce qui représente une fraude;

FO suit les salariés, et fera valoir leurs droits.

Les salariés sont dans l'expectative quant à leur avenir
Les salariés sont dans l'expectative quant à leur avenir

A ce jour, les salariés sont chez eux en attente d'informations. Ils n'ont aucun contact avec ce repreneur, aucune adresse, aucun contact, et ne savent de quoi demain sera fait, comment et quand ils percevront leur salaire, pourront bénéficier d e la mutuelle.

Le magasin ne devrait pas rouvrir avant fin aout.

Que va t'il se passer d'ici la?

Rachat de Dia, l'arnaque Gastt !
Rachat de Dia, l'arnaque Gastt !
Rachat de Dia, l'arnaque Gastt !
Rachat de Dia, l'arnaque Gastt !
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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 07:15
CCE ERTECO France, FO monte en ligne

Cyril Boulay:

"Face à ce calendrier fixé pendant la période estivale, FO redoute une désorganisation dans la mise en place de ce projet de fusion, avec de surcroît le changement de régime de frais de santé, qui pourrait aussi être problématique, si mal régulé, justement par manque de temps et de recul, pour cause de précipitation.


Pour Force Ouvrière, la date du 1er juillet 2016 choisie par la Direction manque indéniablement de discernemen
t
social."

Finalement la direction reculera sur son planning, renvoyant la mise en oeuvre de son projet à la rentrée de septembre

Salut confraternel aux camarades FO de la région Nord

Salut confraternel aux camarades FO de la région Nord

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 07:00
ODJ d ela réunion du 11/05
ODJ d ela réunion du 11/05

Le CCE Erteco France s'est réuni hier après midi, sur l'ODJ ci dessus.

La délégation FO a fait valoir ses revendications sur le renvoi à une date ultérieure, et de toute façon après la rentrée de septembre, de la fusion absorption d'Erteco dans Carrefour Proxy.

Après de vifs débats sur ce sujet, assortis de quelques interventions musclées et plusieures demandes de pause des uns et des autres, ce point a été acté.

En effet, il était apparu que la direction voulait avancer à marche forcée pour la réalisation de son projet, ce qui pour FO n'était pas acceptable, et représentait de graves menaces sur l'intégration des salariés, et la maîtrise des services, si c eprojet avait été mené dans la précipitation, c'eut été un non sens social.

Après plusieurs allers/retours FO a été entendu, le projet est repoussé à la rentrée de cet automne;

Retrouvez le texte complet de la déclaration de Cyril Boulay.

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