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1er février 1805  Naissance de Louis-Auguste Blanqui
Le 150e anniversaire de la naissance d’Auguste Blanqui a été passé sous silence dans la grande presse.

 

 

Aussi nous voulons réparer cet oubli, en rappelant qu’il a consacré sa    vie entière à l’exaltation et à la propagation d’un idéal dont il était    l’incarnation vivante, et qu’il exerça une forte influence sur l’évolution de l’esprit de la classe ouvrière.
La destinée de Blanqui fut grandiose et malheureuse à la fois ; probablement la plus tragique et la plus émouvante dans la douleur, dans l’endurance, dans la ferveur révolutionnaire et dans la puissance extrême de la foi, qu’un homme ait connue et ait éprouvée au cours de son existence.

 

 

On ne peut le comparer à personne pour la fermeté de son caractère et la rigueur sociologique de ses idées. Il est exceptionnel dans l’histoire des grands révolutionnaires dont l’action et la pensée sont si intimement liées.
Sa vie exemplaire est l’irradiation même de sa propre philosophie, par le fait qu’il a conduit l’arme à la main des insurrections et qu’il passa 35 ans de sa vie en prison, ne voulant pas renoncer à la lutte et refusant d’abandonner la classe ouvrière dont la libération économique et morale constituait la pierre angulaire de sa théorie.

 

Blanqui fut entraîné dans le mouvement social par une vocation intérieure et par une force irrésistible de son tempérament.

 

 

Ce goût pour le combat, dont le but définitif à ses yeux était la réalisation d’un nouvel ordre moral de l’humanité, était si vif, qu’il délaissa bientôt ses études de droit et de médecine.

 

 

Le règne de Charles X qui touchait à sa fin, lorsque la Révolution de juillet 1830 éclata, Blanqui assoiffé de justice et de liberté, combattit avec le peuple pour le renversement de la royauté.
Il croyait à l’instauration de la démocratie, mais vite il s’aperçut que le trône avait seulement changé de monarque et que le régime d’oppression était le même. Blanqui prépara donc un nouveau soulèvement pour le triomphe de la République.
En tant que membre de la Société des Amis du Peuple, il déploya une intense activité pour la cause commune.

 

 

Le poète allemand Henri Heine, qui assistait en 1832 à une réunion secrète, écrivit dans La Gazette Universelle d’Augsbourg : « Blanqui fit un long discours, plein de sève, de droiture et de colère ». On y découvre le comportement futur de Blanqui à l’égard de la société bourgeoise qu’il ne cessera de combattre jusqu’à sa mort.

 

La conspiration contre la monarchie démasquée, il fut impliqué dans le procès des Quinze qui se déroula, en janvier 1832, devant la Cour d’Assises de la Seine. Blanqui exposa ses idées avec une franchise et une désinvolture qui stupéfièrent les juges : « On ne cesse de dénoncer les prolétaires comme des voleurs, prêts à se jeter sur les propriétés. Pourquoi ? Parce qu’ils se plaignent d’être écrasés d’impôts au profit des privilégiés. Et les possesseurs que la société entière doit couvrir de sa puissance, ce sont deux ou trois cent mille oisifs qui dévorent paisiblement les milliards payés par les voleurs... Le peuple fera des lois qui doivent le régir. Alors ces lois ne seront plus faites contre lui, elles seront faites pour lui. Voilà comment nous entendons la République, pas autrement. »

 

 

 

Dans cette interprétation fragmentaire de la justice sociale on reconnaît les contours fondamentaux de sa philosophie du monde futur. Il est condamné pour quelques mois de prison, mais lorsqu’il retrouve la liberté, il crée avec Barbès, la Société des Familles.
Dissoute peu après par le gouvernement de Louis-Philippe, Blanqui n’est pas désemparé pour autant, il fonde une autre organisation secrète : la Société des Saisons. Dès ce moment, il élabore le plan d’une nouvelle insurrection pour renverser la monarchie.
Sa théorie de la conquête du pouvoir est basée sur cette conviction qu’avec quelques centaines de militants armés et bien disciplinés, par une action rapide et ordonnée, on y peut parvenir. Il donna le signal du soulèvement pour le 12 mai 1839, qu’il dirigea lui-même. Ce fut une grave erreur théorique et stratégique et finalement un sanglant échec. Pour ce fait il fut condamné à mort, mais sa peine commuée en détention perpétuelle, on l’enferma dans la forteresse du Mont Saint-Michel ; où il y resta jusqu’à la Révolution de février 1848.

 

 

Pendant les huit années de sa détention, sa vie, dans cette prison immonde et pleine de vermine, était un véritable enfer.
Hippolyte Castille écrivait à ce propos : « On lui avait rivé des fers qui entraient dans sa chair et lui faisaient craquer les os. »

 

 

Voyant ses compagnons de lutte « pourris, couverts de plaies et de poux dévorants », Blanqui se révoltait contre la cruauté diabolique de la société civilisée, mais ne se laissa jamais aller au désespoir. Dans la prison humide et mortelle, il méditait sur les contrastes de la condition humaine, développait et approfondissait sa doctrine à laquelle il donna une forme définitive, d’où devait sortir ses ouvrages les plus importants : Critique sociale , Capital, et Travail.

 

 

En février 1848, quand il retrouva la liberté, sa popularité était telle, qu’on le désigna naturellement pour prendre part à l’œuvre de la rénovation nationale.

 

Blanqui constata que le gouvernement provisoire était désuni et qu’il s’écartait de sa véritable destination ; que le conflit entre le peuple et la bourgeoisie était inévitable, car cette dernière ne voulait nullement sacrifier ses privilèges et ses intérêts. C’est alors que Blanqui, en opposition avec le gouvernement, mena une violente campagne contre l’impôt extraordinaire des quarante-cinq centimes, très mal accueilli par le peuple et qui selon lui signifiait : « l’arrêt de mort de la République ».

 

 

Après la journée tumultueuse du 15 mai, qu’il avait organisée, lorsque les ouvriers envahirent le Palais Bourbon, il fut encore condamné à 10 ans d’emprisonnement. À peine sorti, Blanqui constitua encore des sociétés secrètes ; mais l’Empire le traqua impitoyablement et il dut se réfugier en Belgique, d’où il dirigea la lutte contre le régime de Napoléon III.

 

 

Il ne rentra à Paris qu’en septembre 1870. Son patriotisme lui suggéra un plan stratégique pour refouler les envahisseurs prussiens hors des frontières. Il tenta deux fois, le 31 octobre 1870 et le 22 janvier 1871, de renverser le gouvernement de Gambetta, par l’insurrection armée, mais chaque fois, il fut vaincu.
Après la signature de l’armistice, Blanqui malade et épuisé, est arrêté, par ordre de Thiers, juste à la veille de la proclamation de la Commune, dont il était membre.
Au lendemain de la Semaine sanglante le Conseil de guerre le condamna à l’incarcération à vie pour les faits du 31 octobre 1870.
Au moment de sa comparution, le journal parisien La République Française écrit : « Blanqui est pâle. La prison et la solitude achèvent de ruiner cette nature si puissante contre la douleur. Cependant il est toujours ferme et impassible. Rien n’ébranle la vivace énergie de son âme indomptable ».
L’amnistie de 1880, lui rend la liberté et le vieux lutteur reprend le combat qu’il poursuivra jusqu’à sa mort avec une farouche détermination et avec la passion idéaliste qui ne s’est jamais éteinte dans son âme.

 

 

Sur le plan sociologique, Blanqui était plus réaliste et plus logique que les théoriciens utopiques le sont en général. II tenait compte des faits tangibles de l’histoire de l’humanité et prévoyait l’inéluctabilité de la disparition du système capitaliste et affirmait que l’affranchissement de la classe laborieuse ne peut s’accomplir que par les moyens de l’éducation, à laquelle il attribuait une importance fondamentale.
C’est un peuple instruit et non ignorant qui sera seulement capable de conquérir le pouvoir de l’État et apte à la reconstruction de la société, où les notions de la liberté et l’égalité constitueront les règles quotidiennes de la vie.
 - L’égalité nécessairement créera la fraternité ;
 - La suppression des oligarchies et la répartition équitable de la richesse apporteront la vraie justice sociale.
Le progrès et la civilisation seront par surcroît, les instruments du bonheur général. Son axiome : « Ni Dieu, Maître », était tout un programme.

 

 

Si certaines de ses affirmations sont aujourd’hui dépassées et si l’on n’est pas d’accord forcément avec méthode de la violence, en revanche ses considérations historiques sur l’origine de la richesse individuelle, sur la valeur créatrice de la science, sur la portée de l’éducation et l’instruction du peuple, sur la nécessité de l’émancipation économique la classe ouvrière restent toujours valables.

 

 

Auguste Blanqui, surnommé « l’enfermé » fut vraiment, comme le disait Garibaldi, le martyr héroïque de la liberté humaine.

 

 

Article de Théodore Beregi paru dans Force Ouvrière n°480, daté du 21 avril 1955.

1er février 1805  Naissance de Louis-Auguste Blanqui
1er février 1805  Naissance de Louis-Auguste Blanqui
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26 janvier 1886  La grève de Decazeville

26 janvier 1886 La grève de Decazeville

26 janvier 1886
La grève de Decazeville
L’histoire du mouvement ouvrier de la fin du XIXe siècle a enregistré comme un événement important la grève des mineurs et des métallurgistes de Decazeville, en 1886, comme celle d’Anzin, en 1884, qui ont profondément touché la classe laborieuse du pays à l’époque.

 

Sans doute, la loi de 1884 sur la liberté syndicale avait alors considérablement augmenté la tension entre le patronat et les salariés.

La situation matérielle et morale des ouvriers dans le bassin minier et dans les forges était particulièrement dramatiques, les femmes protestèrent : « Nous n’avons pas un morceau de pain à donner à nos enfants. »
Mais insensible à la misère des ouvriers, la Compagnie décida pourtant de diminuer encore les salaires, ce qui consterna la population. En effet, les salaires, au moment de la grève de 1878, variaient entre 150 et 200 francs par mois.
En 1886, par réductions successives, ils tombaient à 33 francs par mois !
Trois mille ouvriers se mirent en grève, pour mettre fin au révoltant système de diminution, mais aussi pour revendiquer une augmentation de salaire, la journée de huit heures, la paye à toutes les quinzaines, la réintégration de tous les anciens ouvriers, licenciés pour fait de grève en 1878, et la démission immédiate du sous-directeur Watrin, qui régnait sur les travailleurs en véritable despote.

Watrin n’accepta pas les doléances de la délégation syndicale et refusa de démissionner.
Alors la population ouvrière, au paroxysme de la colère, accueillit Watrin par une formidable clameur d’indignation et l’exécuta sur le champ. Lorsque le préfet de l’Aveyron apprit la tournure tragique de l’émeute, il déclara : « La Compagnie est coupable d’avoir conservé en place un aussi odieux personnage », mais elle était aussi la complice de Watrin pour « serrer les salaires ».

L’effervescence gagna toute la région industrielle. Le bassin houiller et les forges furent occupées militairement et des ouvriers emprisonnés. La Compagnie, craignant l’aggravation du conflit et la répercussion de la grève sur l’arrêt de la production, négocia avec les délégués syndicaux.

 

 

Elle semblait vouloir donner satisfaction à certaines revendications, mais se ravisa et soudain rompit unilatéralement la discussion. Les mineurs et les métallurgistes, soutenus par des fonds de solidarité, décidèrent de poursuivre la grève.

Entre temps, une enquête avait été ordonnée sur les agissements indélicats de Watrin à l’égard des ouvriers. C’est alors qu’on découvrit le pot-aux-roses. Selon un contrat conclu secrètement avec la Compagnie des Houillères et Fonderies de l’Aveyron, Watrin touchait un pourcentage de 10% sur la réduction progressive des salaires !

Cette révélation provoqua un scandale qu’aucune intervention complaisante ne put étouffer. Compromis et démasqué, le président de la Compagnie, M. Léon Say, ancien ministre des Finances, fut contraint de démissionner. De même, la Direction de la Mine et des Forges, qui auparavant refusait toute conciliation, uniquement pour maintenir son système de diminution des salaires, capitula et accepta les revendications des ouvriers.

C’est ainsi qu’après plus de trois mois de luttes, soutenus par Basly, les grévistes triomphèrent de la cupidité de la Compagnie.

 

Article de René Gibère paru dans Force Ouvrière n°494, daté du 28 juillet 1955. ​​​​​​​

26 janvier 1886  La grève de Decazeville
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18 janvier 1803  Mort de Sylvain Maréchal
Pierre Sylvain Maréchal, né le 15 août 1750 à Paris, et mort le 18 janvier 1803 à Montrouge, est un écrivain, poète et pamphlétaire français.
Militant républicain, précurseur de la grève générale et de l’anarchisme, il participa avec Gracchus Babeuf à la conjuration des Égaux.
Fils d’un marchand de vin, Pierre-Sylvain Maréchal suit des études de droit et devient avocat à Paris.
A l’âge de 20 ans il publie Bergeries, un recueil d’idylles, dont le succès lui vaut d’obtenir un emploi de sous-bibliothécaire au collège Mazarin dont il retirera une grande érudition.
Admirateur de Rousseau, Voltaire, Helvétius, Diderot, il fréquente un cercle d’auteurs incroyants et développe une philosophie basée sur un socialisme agraire où les biens seraient mis en commun.
Ses critiques du pouvoir absolu (Livre échappé du déluge, 1784) et son athéisme lui font perdre son emploi. Sylvain Maréchal est alors obligé de vivre modestement de ses oeuvres littéraires. Il est condamné à quatre mois de prison pour son Almanach des Honnêtes Gens (1788) où il substitue aux saints, des personnages célèbres, annonçant ainsi le futur calendrier révolutionnaire.

Sylvain Maréchal s’enthousiasme pour la Révolution française et défend les pauvres, tout en se montrant un adversaire de l’autoritarisme. Son article de février 1791, « Des pauvres et des riches », où il évoque « dans toute son ampleur le problème social qu’il n’avait abordé jusqu’ici que sous une forme sentimentale et morale » (Dommanget) s’inscrit dans la lutte entre royalistes et républicains.
Dans la lutte entre Girondins et Jacobins, il ne prend partie pour l’un ni l’autre. Il montre son scepticisme sur le cours pris par la révolution dans son livre Correctif à la Révolution.
Après la chute de Robespierre, il s’approche des Conjurés de Babeuf et rédige le Manifeste des Égaux, où il montre les hommes dupés par les belles paroles des politiciens ambitieux, les nouveaux tyrans assis à la place des anciens : « Disparaissez enfin, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés ».
C’est à cause de cette phrase que le Comité directoire secret des Conjurés refuse de publier le manifeste.
Le manifeste prône encore une fois la communauté des biens, c’est-à-dire la terre. Son originalité réside, selon Dommanget, dans « la double réunion du principe révolutionnaire et de l’idée communiste au mouvement de la masse laborieuse ».
Ses écrits n’étant pas signés, Maréchal échappe aux poursuites judiciaires contre les Conjurés, et continue de publier jusqu’à sa mort survenue le 18 janvier 1803.
18 janvier 1803  Mort de Sylvain Maréchal
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Rosa Luxembourg

Rosa Luxembourg

Le 15 janvier 1919, la grande Rosa LUXEMBURG était assassinée par les soldats chargés de la conduire en prison – en même temps que son camarade Karl Liebknecht.
Ce fut la dirigeante du Parti Communiste Allemand et une importante théoricienne marxiste.
Sa correspondance constitue une œuvre littéraire de toute première importance par son style mais aussi par sa portée culturelle et historique.

« Au milieu des ténèbres, je souris à la vie, comme si je connaissais la formule magique qui change le mal et la tristesse en clarté et en bonheur. Alors, je cherche une raison à cette joie, je n'en trouve pas et ne puis m'empêcher de sourire de moi-même. Je crois que la vie elle-même est l'unique secret. Car l'obscurité profonde est belle et douce comme du velours, quand on sait l'observer. Et la vie chante aussi dans le sable qui crisse sous les pas lents et lourds de la sentinelle, quand on sait l'entendre. »
Rosa Luxemburg « Rosa la vie : correspondance »
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Le 15 janvier 1881  - Naissance de Pierre Monatte

Le 15 janvier 1881  - Naissance de Pierre Monatte

Le 15 janvier 1881  - Naissance de Pierre Monatte
Personnalité importante du syndicalisme révolutionnaire français, tout d’abord répartiteur dans les collèges, puis correcteur d’imprimerie.
En 1904, après sa rencontre avec Émile Pouget, il rentre au comité confédéral de la CGT comme représentant de la Bourse du Travail de Bourg-en-Bresse.
Durant l’année 1905, il remplace Benoît Broutchoux (alors emprisonné) à la rédaction de l’Action syndicale des mineurs de Lens. Le 5 octobre 1909, le premier numéro de La Vie Ouvrière voit le jour, il en est l’administrateur et le principal rédacteur.
En janvier 1915, il est mobilisé et envoyé en première ligne.
Démobilisé en 1919, il reprend son militantisme, fortifié par la révolution russe, il s’en fait un des propagandiste dans la Vie ouvrière qu’il fait reparaître. Le 3 mai 1920, il est arrêté avec d’autres militants et inculpé de « complot contre la sûreté intérieure de l’État », et reste emprisonné jusqu’en mars 1921. En mars 1922, il devient rédacteur à l’Humanité, puis adhère en mai 1923 au parti communiste, mais en est exclu en novembre 1924 après avoir dénoncé ses méthodes autoritaires.
En janvier 1925, il lance le numéro un de Révolution prolétarienne, revue syndicaliste révolutionnaire (fidèle à la Charte d’Amiens).
La revue s’arrêtera en 1939, pour reprendre en 1947 et pourfendre encore la main-mise des staliniens et le réformisme syndical.
Il meurt d’une hémorragie cérébrale le 27 juin 1960.

 

Il meurt d’une hémorragie cérébrale le 27 juin 1960.
Il meurt d’une hémorragie cérébrale le 27 juin 1960.

Il meurt d’une hémorragie cérébrale le 27 juin 1960.

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02 janvier 1788  Naissance d’Étienne Cabet

Étienne Cabet, réformateur social français, auteur d’une Histoire de la Révolution de 1789 et d’une Histoire de la Révolution de 1830.

 

 

Ses articles virulents dans son journal Le Populaire sur la politique sociale du gouvernement de Louis Philippe, le contraignirent à s’exiler en Angleterre.
Lorsqu’il revint en France, Cabet continua la propagation de ses idées, inspirées par Morus, Babeuf et Owen. Bien qu’il ne prit aucune part active à la Révolution de février 1848, il soutint moralement les revendications des travailleurs et proclama la légitimité du soulèvement ouvrier du 23 juin.
Il exposa sa doctrine sociale dans ses livres : Voyage en Icarie et Nouveau christianisme. Étienne Cabet émigra en Amérique pour réaliser la cité du bonheur, mais tant au Texas qu’en Illinois, sa tentative échoua. L’utopie de la communauté icarienne est basée sur la bonté, la coopération et la fraternité des hommes.
Cabet était persuadé que sans révolution, avec une volonté mystique on peut créer une nouvelle société où la propriété privée serait supprimée et que tous les hommes seraient égaux en droits civiques et dans la rémunération de leur travail.

 

L’art, la science et la civilisation mécanique concourant au bien-être de tous.
C’était uniquement par des facteurs moraux qu’il espérait édifier son rêve social.
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21 & 22 novembre 1831, Lyon Croix-rousse, la révolte des Canuts.Le drapeau noir fait son apparition revêtu de l'inscription : "Vivre en travaillant ou mourir en combattant". 

21 & 22 novembre 1831, Lyon Croix-rousse, la révolte des Canuts.Le drapeau noir fait son apparition revêtu de l'inscription : "Vivre en travaillant ou mourir en combattant". 

Le 21 et 22 novembre 1831, à Lyon, quartier de la Croix Rousse, débute "La révolte des Canuts" (ouvriers de la soie). La ville entre en insurrection. Suite au meurtre de plusieurs des leurs, les ouvriers prennent possession de la caserne du Bon Pasteur, pillent les armureries.
Plusieurs corps de garde de l'armée ou de la garde nationale sont attaqués et incendiés. La bataille est rude. Près de 600 victimes dont environ 100 morts et 263 blessés côté militaire, et 69 morts et 140 blessés côté civil. 

Le drapeau noir fait son apparition revêtu de l'inscription : "Vivre en travaillant ou mourir en combattant". 

Le 23 novembre, les ouvriers se rendent maîtres de la ville et occupent l'Hôtel de Ville.

Une tentative de gouvernement insurrectionnel voit le jour. Mais conséquence d'un manque de projet politique, les autorités reprendront le contrôle de la ville à partir du 2 décembre 1831.

 

Le 23 novembre, les ouvriers se rendent maîtres de la ville et occupent l'Hôtel de Ville.

Le 23 novembre, les ouvriers se rendent maîtres de la ville et occupent l'Hôtel de Ville.

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28 décembre 1914  Mort de Léon Bonneff
28 décembre 1914

 

Mort de Léon Bonneff

Léon Bonneff (1882-1914) fut avec son frère Maurice l’un des plus grands écrivains prolétariens français.
Au centre de leurs préoccupations, la question sociale à laquelle ils consacrèrent de nombreux reportages.
Léon Bonneff collabora à de nombreuses revues, liées pour la plupart au mouvement ouvrier : L’Humanité, La Vie ouvrière, La Guerre sociale, La Bataille... Ils décriront inlassablement à travers leurs livres la vie quotidienne du peuple, sa misère et ses conditions de travail : La vie tragique des travailleurs (1908), Les métiers qui tuent (1905), Aubervilliers, etc.
En 1909, ils racontent la manière dont on « racole » et on « surmène » des enfants (âgés de moins de treize ans) qui travaillent, de jour comme de nuit, dans les verreries du département de la Seine et militent pour la suppression du travail de nuit.
Les deux frères ont tragiquement disparu, encore jeunes, au début de la Première Guerre mondiale.
28 décembre 1914  Mort de Léon Bonneff
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20 décembre 1945  Parution du premier numéro de Force Ouvrière
20 décembre 1945
Parution du premier numéro de Force Ouvrière

Les débuts du journal qui devait donner son nom à la confédération créée pour préserver l’indépendance syndicale.
Créé dans la clandestinité en 1943, Résistance ouvrière reparaît le 29 novembre 1944.
Les « amis de Jouhaux » - qui ne reviendra de déportation qu’en mai de l’année suivante - se regroupent autour de Robert Bothereau. Ils animent l’hebdomadaire. Le journal devient rapidement un espace d’expression ouvert à tous. Il se veut alors unitaire : « Nous pouvons avoir des divergences de doctrine, de méthode et d’idéal avec d’autres camarades. Nous respectons toutes les opinions (...) On ne créera pas l’Unité française sans l’Unité ouvrière. »
La générosité de cette proclamation, au lendemain de la guerre, se heurte pourtant rapidement à la réalité, de jour en jour plus évidente, de la stratégie de noyautage de tous les rouages de l’appareil syndical.
« La machine à broyer communiste était en marche et le bureau de Bothereau était devenu le bureau des pleurs de tous ceux qui perdaient leur syndicat » se souvient André Viot.
Résistance ouvrière publie les lettres de nombreux militants : « l’unité proclamée par les unitaires avait un but : masquer la parenté avec le PC et donc dissimuler le sens de la bataille » écrit ainsi l’un d’eux en décembre 1945.
Le temps n’est plus à la résistance, mais à l’affirmation de la force de l’indépendance syndicale.

 

« Hier résistance, aujourd’hui force » affirment les ex-confédérés. Force ouvrière succède ainsi, le 20 décembre 1945, à Résistance ouvrière.

 

 

Jusque vers le milieu de 1946, Force ouvrière permet à tous ceux qui ne se résignent pas à laisser la CGT aux mains des ex-unitaires d’exprimer leurs positions. Il faut attendre le mois de septembre pour que Bothereau, Bouzanquet, Neumeyer, Delamare, Cappoci, Sidro et bien d’autres, franchissent le pas en créant des groupes « Les Amis de FO », qui, dans un premier temps, se contentent de distribuer le journal et d’organiser des conférences. Mais, assez rapidement, une véritable structure se met en place avec un groupe central FO, dont les responsables sont investis de fonctions au sein de la Confédération et dans les fédérations.

 

Une nouvelle étape est franchie avec la délivrance des cartes « Amis de FO » et la perception de cotisations.
Force ouvrière dresse alors chaque semaine le bilan des manœuvres des ex-unitaires. 
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18 décembre 1947
18 décembre 1947
En France, la conférence nationale des groupes Force Ouvrière décide de partir de la CGT colonisée par le parti communiste.
18 décembre 1947
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