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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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9 novembre 1989  La chute du Mur de Berlin
9 novembre 1989
La chute du Mur de Berlin
E Honecker
Le 19 janvier 1989, Erich Honecker, secrétaire général du parti communiste est-allemand et patron de la RDA, déclarait :

 

« Le mur restera aussi longtemps que les conditions qui ont conduit à sa construction n’auront pas changé. Il sera là encore dans cinquante ou cent ans. »
Erich Honecker, né le 25 août 1912 à Neunkirchen et mort le 29 mai 1994 à Santiago du Chili, est un homme politique d'Allemagne de l'Est. Erich Honecker dirigea la République démocratique allemande de 1971 à 1989
Un mois plus tard, quatre citoyens est-allemands forcent en voiture la porte de la représentation permanente de la RFA à Berlin-Est.

 

drapeau Allemagne de l'est
Le 6 février encore, un jeune homme est tué par les gardes frontières en tentant de franchir le"mur de la honte,"construit les 17 et 18 août 1961.

 

Durant l’été, les choses se précipitent.
Des milliers d’Est-allemands occupent les ambassades de République fédérale allemande (RFA) à Berlin-Est, Budapest, Prague et Varsovie.

 

les deux Allemagnes
Bonn est obligée de fermer ses ambassades. Sept cents Est-Allemands, réfugiés à Budapest, profitent d’une fête austro-hongroise pour passer en Autriche.
En effet, les Hongrois ont démonté leur rideau de fer depuis le 2 mai 1989. Des milliers de fugitifs passent alors par ce chemin de la liberté.
En septembre, 7.000 réfugiés dans les ambassades de RFA à Varsovie et à Prague, reçoivent l’autorisation d’émigrer dans la République fédérale. La fuite s’accélère. Bonn annonce qu’elle a accueilli 342 000 Est-Allemands pour la seule année 1989. Plus de la moitié ont moins de trente ans.

 

Parallèlement les manifestations se multiplient en RDA même.
De quelques dizaines de dissidents au début de l’année, les manifestations commencent à regrouper des milliers de personnes en mai.
En septembre, la contestation berlinoise s’étend à Leipzig et Dresde, regroupant des centaines de milliers de personnes tous les lundis soir.
Les autorités communistes envisagent une solution"à la Tien An Men", mais finissent par renoncer à l’usage des armes début octobre. Les opposants s’organisent, soutenus par l’église protestante.
En septembre ils fondent le Nouveau Forum, puis peu après le parti social-démocrate. Les 6 et 7 octobre, la RDA fête encore en grande pompe son quarantième anniversaire en présence de Gorbatchev.
E. Krenz
Mais celui- ci est aussi venu faire le ménage. Le vieux stalinien Erich Honecker démissionne le 18, remplacé par le gorbatchévien Egon Krenz. Ce dernier amnistie les réfugiés et les manifestants le 27. Une semaine plus tard, il se débarrasse de la vieille garde du parti communiste (le SED).

 

Egon Krenz est une personnalité politique est-allemande, né le 19 mars 1937 à Kolberg. Il fut le dernier secrétaire général du Parti socialiste unifié d'Allemagne.

 

Débordés par l’afflux de réfugiés, les autres pays du bloc de l’Est font pression sur Egon Krenz pour qu’il trouve une solution. Le 4 novembre, un million de personnes manifestent dans Berlin-Est.
Le pouvoir est débordé. Le 9 novembre 1989 au soir, il décide, dans la panique générale, de faire tomber le mur de Berlin qui sépare les deux Allemagnes.

 

Ce sont d’extraordinaires retrouvailles de centaines de milliers de berlinois. La ville est en liesse. Le 10 au matin le maire de Berlin-Ouest, après une nuit blanche, déclare : « La nuit dernière, le peuple allemand était le plus heureux du monde. »
Hans Modrow
Le 13 novembre, Hans Modrow, un"réformiste"du SED devient chef de l’état. Mais les manifestations continuent.

 

Hans Modrow, né le 27 janvier 1928 à Jasenitz, Landkreis Randow, en Poméranie (aujourd'hui Police en Pologne), est un homme politique allemand, plus connu pour son rôle de Ministre-président de la République démocratique allemande de novembre 1989 à mars 1990 ; par la suite il a été député au Bundestag et au Parlement européen. Il est actuellement le président honoraire de Die Linke.
Elles ne demandent plus le droit d’émigrer mais exigent des réformes en profondeur du régime, puis, à partir du 23 novembre, la réunification allemande.

 

Le 7 décembre, une table ronde réunit les autorités et les nouveaux partis d’opposition. Deux jours plus tard, Gregor Gysi remplace Egon Krenz, et le SED se transforme en parti du socialisme démocratique.

 

H. Kohl
Enfin, le 22 décembre, Helmut Kohl et Hans Modrow ouvrent ensemble la porte de Brandebourg.

Helmut Josef Michael Kohl, né le 3 avril 1930 à Ludwigshafen et mort le 16 juin 2017 dans la même ville, est un homme d'État allemand, membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne

 

Le 24, la liberté de circulation entre les deux Allemagnes est établie.

 

Le 13 janvier 1990, des manifestants saccagent le siège de la Stasi.
Le 28, l’opposition entre au gouvernement. Aux premières élections libres de la RDA, le 18 mars, les communistes sont battus.
Le 11 avril, le conservateur Lothar de Maizière forme le premier gouvernement non communiste de la RDA.

 

Lothar de Maizière
Lothar de Maizière, né le 2 mars 1940 à Nordhausen, est un homme politique allemand, membre de la CDU est-allemande, premier et dernier Premier ministre démocratiquement élu de la RDA du 12 avril au 2 octobre 1990, après les premières élections libres dans l'ancienne Allemagne de l'Est.

 

Ce sera aussi le dernier gouvernement de ce pays créé artificiellement par une aberration de l’Histoire.
Beaucoup assistent en direct à la télévision à cette nuit du 9 novembre et se mettent en chemin. C'est ainsi que le mur « tombe » dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989 , après plus de 28 années d'existence. Cet événement a été appelé dans l'histoire de l'Allemagne die Wende (« le tournant »).
Beaucoup assistent en direct à la télévision à cette nuit du 9 novembre et se mettent en chemin. C'est ainsi que le mur « tombe » dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989 , après plus de 28 années d'existence. Cet événement a été appelé dans l'histoire de l'Allemagne die Wende (« le tournant »).
Beaucoup assistent en direct à la télévision à cette nuit du 9 novembre et se mettent en chemin. C'est ainsi que le mur « tombe » dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989 , après plus de 28 années d'existence. Cet événement a été appelé dans l'histoire de l'Allemagne die Wende (« le tournant »).
Beaucoup assistent en direct à la télévision à cette nuit du 9 novembre et se mettent en chemin. C'est ainsi que le mur « tombe » dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989 , après plus de 28 années d'existence. Cet événement a été appelé dans l'histoire de l'Allemagne die Wende (« le tournant »).

Beaucoup assistent en direct à la télévision à cette nuit du 9 novembre et se mettent en chemin. C'est ainsi que le mur « tombe » dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989 , après plus de 28 années d'existence. Cet événement a été appelé dans l'histoire de l'Allemagne die Wende (« le tournant »).

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29 octobre 1811  Naissance de Louis Blanc
29 octobre 1811
Naissance de Louis Blanc

 

Naissance de Louis Blanc, historien et réformateur social français, auteur d’une étude sur l’Organisation du Travail qui eut, lors de sa publication, une grande répercussion dans le milieu ouvrier.
Louis Blanc était un des chefs de la révolution de février 1848 et membre du gouvernement provisoire. Il fit accepter les décrets relatifs à l’abolition de la peine de mort, à la constitution de la Commission du travail et aux ateliers nationaux.

 

Ses ouvrages importants : Histoire de Dix Ans (1830-1840), Histoire de la Révolution de 1789, Histoire de la Révolution de 1848 lui valurent la célébrité.
Son idéalisme utopique et son humanisme sentimental lui ont inspiré toute sa doctrine sociologique, fondée sur ce principe : à chacun selon ses besoins à chacun selon ses facultés.
Il revendiquait le droit au travail et à une large rémunération.
Louis Blanc en opposition à la théorie de Marx sur les luttes des classes, conseille dans l’Organisation du Travail, une rénovation du système social et économique, non par un soulèvement, mais par une révolution pacifique.
Il dénonça la misère ouvrière due aux désordres économiques et aux privilèges, et critiqua vigoureusement l’organisation de la société capitaliste.
29 octobre 1811  Naissance de Louis Blanc
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Article mis à jour le 28 / 10, 16H55, repost le 16 aout 2019, 17H15

 

 

 

Voir notre article, sur le sujet, suivre le lien:

 

http://foed.over-blog.com/2018/08/12-aout-1946-creation-de-la-securite-sociale.html

A.Croizat

A.Croizat

Ambroise Croizat, créateur oublié de la Sécurité sociale

Qui ne connait pas une rue, une résidence ou un établissement scolaire « Ambroise Croizat » ?
Mais qui connaît réellement cet ancien ouvrier métallurgiste.
«Vivre sans l’angoisse du lendemain, de la maladie ou de l’accident de travail, en cotisant selon ses moyens et en recevant selon ses besoins.»
Ambroise Croizat définissait ainsi les principes qui allaient porter la création de notre Sécurité sociale !

 


En effet, ouvrier métallurgiste à treize ans, député communiste du Front populaire, Ambroise Croizat participe à l’élaboration, dans la clandestinité, du programme du Conseil National de la Résistance qui débouche sur les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 relatives à la création de la Sécurité sociale.
A partir de 1945, Ambroise Croizat est Ministre du Travail sous différents gouvernements successifs. Ministre du Travail du général de Gaulle du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946, puis Ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 26 janvier au 16 décembre 1946 (successivement gouvernements Gouin et Bidault) et du 22 janvier au 4 mai 1947 (gouvernement Paul Ramadier, fin de la participation communiste au gouvernement).

«Dans une France libérée, nous libérerons les Français des angoisses du lendemain.» déclarait Ambroise Croizat

Alors, nous devons rendre justice et hommage au père fondateur du plan de création de la Sécurité sociale, Ambroise Croizat.

 

En effet, si Pierre Laroque, haut fonctionnaire français est souvent présenté comme le père de la Sécurité sociale, c’est pourtant en collaboration avec Alexandre Parodi, Ministre du Travail de septembre 1944 à novembre 1945, et Ambroise Croizat, son successeur à ce poste, qu’a été élaboré cette réforme.
Ensuite, Pierre Laroque met en forme, réalise la synthèse du groupe de travail et contribue à l’écriture des ordonnances. Deux années à bâtir ce qui fera l’exception française.
Histoire sociale
Pierre Laroque aura d’ailleurs quelques mots pour Ambroise Croizat en 1947 :
« En quelques mois et malgré les oppositions, a été bâtie cette énorme structure, la Sécurité sociale, Il faut dire l’appui irremplaçable d’Ambroise Croizat. »

L’héritage laissé par Ambroise Croizat aux Français est immense.
En tant que Ministre du Travail, il s’engagea sur la création des comités d’entreprise, mais aussi sur la médecine du travail, la formation professionnelle, la réglementation des heures supplémentaires, ou encore sur le statut des mineurs, sur les retraites,… . Ambroise Croizat meurt à Paris, à 50 ans, le 10 Février 1951.
Un million de Français ont accompagné, au Père Lachaise, un des pères contemporain de l’innovation sociale.

 

A. Croizat
GEORGES BUISSON Père de la sécurité sociale Gérard Da Silva Préfaces de Jean-Claude Mailly et de Serge Legagnoa Mouvement social et Laïcité  HISTOIRE BIOGRAPHIE SCIENCES POLITIQUES EUROPE France 

GEORGES BUISSON Père de la sécurité sociale Gérard Da Silva Préfaces de Jean-Claude Mailly et de Serge Legagnoa Mouvement social et Laïcité  HISTOIRE BIOGRAPHIE SCIENCES POLITIQUES EUROPE France 

Il est impossible de parler d'A.Croizat, sans évoquer l'immense contribution de Georges Buisson comme Père de la Sécurité Sociale

 

Georges Buisson, employé de commerce devenu secrétaire de la Fédération CGT des employés de 1920, puis un des secrétaires de la CGT, s'engage pour les assurances sociales dès 1922.
Cet ouvrage, lui rend hommage pour les 70 ans de sa disparition.
Il révèle et reproduit in extenso le texte fondateur de la sécurité sociale du 24 juillet 1945, depuis lors occulté et passé sous silence.
Pour cet hommage, une injustice est réparée, comme est rendue à la CGT confédérée et au syndicalisme libre et indépendant, une de ses plus glorieuses victoires : la Sécurité sociale avec la Libération.
Et l'on peut dire légitimement : « Georges Buisson, père de la Sécurité sociale » !

 

G. Buisson

Georges Buisson, né le 2 décembre 1878 à Évreux, dans l'Eure, mort le 31 janvier 1946 à Paris, est un des « pères fondateurs » de la sécurité sociale, un syndicaliste et un homme politique français
Ambroise Croizat, créateur de la Sécurité sociale avec Georges Buisson et Pierre Laroque
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03 août 1546:   Mort d’Étienne Dolet
L'anniversaire de la mort d’Étienne Dolet a été à peine marqué.

 

Cependant, par son érudition et ses œuvres linguistiques, il a contribué au développement de la culture française et il est hors de doute que son esprit révolutionnaire a préparé la libération de la pensée de la tutelle théologique.
En combattant le fanatisme, l’ignorance et la superstition avec un rare courage intellectuel, ainsi que les excès de l’intolérance religieuse et les préjugés sociaux, il a aidé au progrès et au bonheur de l’humanité. Athée ou non, Dolet était la conscience universelle de son époque.
Il était hostile aux injustices politiques, sociales et religieuses dont les iniquités le révoltaient.

 

Non conformiste, il critiquait la magistrature, les puissants, la tyrannie avec tant de témérité qu’il devint leur plus grand ennemi. Ainsi, Dolet, qui méprisait la poltronnerie, était l’homme le plus inquiétant et le plus célèbre de son temps.
Ce n’est pas seulement sa sensibilité, mais son amour fervent de la justice qui explique son attitude noble et courageuse à l’égard des opprimés. Cette belle figure de la Renaissance française était un humaniste, un érudit, un agitateur et un homme d’action qui considérait le bien, après Plotin, comme le but essentiel de la vie.
Tel était Dolet lorsqu’en 1538, à Lyon, tous les ouvriers d’imprimerie s’étaient mis en grève parce que les patrons imprimeurs avaient refusé les revendications des compagnons : l’augmentation du salaire et une meilleure nourriture – car, à cette époque, les ouvriers étaient nourris.

 

Cette grève était si puissante qu’elle révolutionna toute la région lyonnaise et produisit une répercussion imprévisible sur la vie sociale. Étienne Dolet s’était insurgé contre toutes les formes de l’oppression, la cupidité et l’égoïsme. Il approuva la grève et la légitimité des revendications ouvrières.

 

Sans se soucier de sa vie et de son avenir, il se jeta dans la bataille. Guidé uniquement par son sens profond de la justice, il se fit le défenseur des ouvriers et lutta pour leur cause. Mais comme les patrons imprimeurs avaient refusé toute augmentation, les compagnons cessèrent le travail. Dans les réunions, ils proclamèrent la résolution de ne reprendre le travail que lorsqu’ils auraient satisfaction.

 

 

Pour étouffer la grève, la « justice » royale poursuivit et emprisonna les grévistes. L’effervescence, cependant, continua, et la situation s’aggrava à tel point que François Ier intervint et, à Moulins, promulgua un arrêt qui adoucissait un peu la condition des ouvriers.

 

Mais les patrons protestèrent contre les décisions du roi et menacèrent de quitter Lyon avec leur imprimerie si l’arrêt qui accordait des avantages minimes aux grévistes n’était pas aboli.

 

François Ier, devant la pression patronale, signa à Fontainebleau, le 28 décembre 1541, un règlement qui rétablissait l’ancien régime du travail et de l’exploitation.
Au surplus, disait cet arrêt, « il est interdit aux compagnons de s’associer, d’avoir une bourse commune pour alimenter les grèves. Ils ne pourront quitter un atelier sans avoir achevé l’ouvrage en cours ».

 

Les patrons triomphaient, mais les ouvriers continuèrent à lutter et à revendiquer un édit plus juste. Pour enlever aux ouvriers tout espoir de gagner la bataille et pour les démoraliser, les patrons, au Conseil du Roi, obtinrent le 19 juillet 1542 des lettres de patente qui prescrivaient aux magistrats de réprimer tout mouvement de révolte des compagnons. L’ordonnance royale du 28 décembre 1541, ainsi renforcée par des décrets complémentaires, n’avait pas désarmé les ouvriers.

 

Au contraire, l’exaspération était à son comble et la révolte était si furieuse que les ouvriers se levèrent en masse. Les patrons, affolés et désemparés, cédèrent finalement devant l’action irrésistible des grévistes. Les compagnons avaient ainsi arraché par la force ce qu’ils n’avaient pu obtenir par les revendications, et un accord fut signé le 1er mai 1543.
À ce moment-là Dolet, qui était imprimeur et patron à la fois, fut jeté en prison pour avoir soutenu les compagnons contre les patrons omnipotents. Le crime que l’on reprochait à Dolet était d’aimer trop passionnément la liberté et avec trop de sincérité.
Il resta pendant quinze mois en prison parce qu’il préféra plutôt défendre la vie des ouvriers que la sienne. D’ailleurs, des lettres de rémission, signées par François Ier à Villers-Cotterets en 1543, sont probantes à cet égard : « Il est condamné pour avoir soutenu les compagnons imprimeurs… »
Les inquisiteurs, les fanatiques et ceux de sa corporation lui vouèrent une haine farouche, car il avait démasqué leur médisance, leur turpitude, leurs vices, leur barbarie. Ils l’accusèrent d’hérésie parce qu’il avait deviné les tendances véritables de l’Église. Sa vie fut brève, mais il a mené une lutte implacable contre son temps, contre ses ennemis, qui a consumé son cœur et épuisé l’ardeur de son esprit.

 

Considéré comme le plus dangereux des hommes et des savants qui existaient à la Renaissance, après cinq ans de détention il fut pendu et brûlé. Il monta au gibet la tête haute, fièrement, comme un héros de la pensée moderne qui n’a rien à regretter ni à renier.
Il fut condamné parce qu’il aimait la vérité et que la liberté était sa raison d’être ; parce qu’il était incompris et que, par son intelligence et ses aspirations, il dépassait son temps.
Défenseur opiniâtre des opprimés, Étienne Dolet, à travers les siècles, reste un exemple vivant de courage et de générosité. _

 

Article de Théodore Beregi paru dans Force Ouvrière n°40, le 26 septembre 1946

03 août 1546:   Mort d’Étienne Dolet
03 août 1546:   Mort d’Étienne Dolet
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26 juin 1848  Combats de rues à Paris
La Bastille 25 juin 1848

La Bastille 25 juin 1848

26 juin 1848

 

Combats de rues à Paris

Mettant un terme définitif à la monarchie, la Révolution de 1848 a établi le suffrage universel et supprimé l’esclavage. Mais en se coupant rapidement de son soutien populaire, elle n’a pas pu se protéger du retour des bonapartistes.

Comme en 1789 et en 1830, la révolution de 1848 est fille de la crise économique qui touche les paysans et les ouvriers.
À la veille de 1848 le secteur agricole conserve sa primauté même si les signes avant-coureurs de la transformation industrielle de l’économie française se font jour.

L’année 1846 est marquée par une grave crise agricole. En mai et en juin 1847, les ouvriers affamés du Faubourg Saint-Antoine et de Lisieux pillent des boulangeries.
Les nouveaux progrès techniques et la crise financière jettent de nombreux ouvriers à la rue.

 

En 1847, un tiers des métallos et un cinquième des mineurs sont au chômage. En mai 1847, 8 000 des 13 000 ouvriers de Roubaix sont sans emploi. Les patrons en profitent pour baisser les salaires. Ces derniers sont en chute de 30% à Rouen.
Cette misère extrême du monde ouvrier est alors décrite par Eugène Sue et Alexandre Dumas.
Les politiciens républicains sentent que leur heure est venue d’autant que la monarchie de Juillet semble en bout de course. Fin 1847, début 1848, ils organisent des banquets républicains dans toute la France. Le 22 février 1848, un banquet est interdit à Paris.
C’est l’étincelle qui va déclencher l’insurrection.

Le 24, les émeutes républicaines obligent Louis-Philippe à abdiquer.
Aussitôt un gouvernement provisoire se met en place, proclame la République (la deuxième), abolit l’esclavage, instaure le suffrage universel sous la protection des ouvriers parisiens en armes.
Le lendemain, ces derniers pénètrent dans la salle où se réunit le gouvernement provisoire. Ils imposent derechef« le droit au travail ».
Deux jours plus tard, la République crée les Ateliers Nationaux pour les ouvriers au chômage. En mars, ils sont 20 000 inscrits touchant deux francs par jour. Trois mois plus tard ils seront 100 000 ne touchant plus qu’un franc par jour.

Le 28 février 1848, les mêmes ouvriers en armes investissent l’Hôtel de Ville et imposent la journée de 10 heures, demandant aussi, sans réel succès, la fondation d’un ministère du Travail.
Les 17 mars et 16 avril les manifestations reprennent pour empêcher les élections du 23 avril organisées par les modérés et les conservateurs. Le 15 mai, les faubourgs parisiens fondent sur la nouvelle assemblée constituante anti-ouvrière.
Le gouvernement, qui s’est ressaisi, arrête les leaders (Barbès, Blanqui, Raspail).
Dans la foulée il s’apprête à dissoudre les Ateliers Nationaux et donne les pleins pouvoirs à Paris au général Cavaignac (1802-1857).
Aussitôt quatre cents barricades sont érigées dans l’Est parisien. Le slogan des ouvriers est alors :« Du travail ou du pain ; du pain ou du plomb ».
Du 23 au 26 juin 1848, Paris connaît ses plus durs combats de rues. Finalement 11 000 ouvriers sont arrêtés dont 4 000 déportés en Algérie. Le 3 juillet les Ateliers Nationaux sont définitivement fermés.

En novembre 1848 la nouvelle constitution ne parle plus du droit du travail.
Un mois plus tard, Louis Napoléon Bonaparte est élu Président.
Mais la révolte ouvrière a fait des émules : en mars à Vienne, Milan et Berlin, puis en Suisse, dans l’empire Austro-Hongrois et en Italie.

 

 

FO, la force de l'information

 

A BLanqui

A BLanqui

Louis-Auguste Blanqui, dit Auguste Blanqui, surnommé « l’Enfermé », né le 8 février 1805 à Puget-Théniers et mort le 1ᵉʳ janvier 1881 à Paris, est un révolutionnaire socialiste français, souvent associé à tort aux socialistes utopiques.
François Vincent Raspail

François Vincent Raspail

François-Vincent Raspail, né le 25 janvier 1794 à Carpentras et mort le 7 janvier 1878 à Arcueil, est un chimiste, botaniste et homme politique français.

A Barbes

A Barbes

Général Cavaignac

Général Cavaignac

26 juin 1848  Combats de rues à Paris
26 juin 1848  Combats de rues à Paris
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Le Vatican publie l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII. Elle fixe la doctrine sociale de l’Église.

Le Vatican publie l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII. Elle fixe la doctrine sociale de l’Église.

Rerum novarum
Rerum novarum (« Les choses nouvelles ») est une encyclique publiée le 15 mai 1891 par le pape Léon XIII (1810-1903).
Elle constitue le texte inaugural de la doctrine sociale de l'Église catholique.
L'"autogestion" prônée par la CFDT est directement inspirée par cette doctrine. 

L'"autogestion" prônée par la CFDT est directement inspirée par cette doctrine. 

15 mai 1891
Vatican 
Le Vatican publie l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII. Elle fixe la doctrine sociale de l’Église.

 

 Elle constitue le texte inaugural de la doctrine sociale de l'Église catholique. 

 

On peut y lire:
« Il y aura toujours entre les citoyens des inégalités de conditions sans lesquelles une société ne peut exister ni être conçue »ou« le travail est une nécessité, imposée comme une expiation et accompagnée de souffrances ».
S'inspirant des réflexions (notamment les travaux de l'union de Fribourg) et de l'action des chrétiens « sociaux », l'encyclique, écrite face à la montée de la lutte des classes, condamne «la misère et la pauvreté qui pèsent injustement sur la majeure partie de la classe ouvrière » tout autant que le « socialisme athée ». 
Elle dénonce également les «excès» du capitalisme et encourage de ce fait le syndicalisme chrétien et le catholicisme social contre les progrès du syndicalisme lutte des classes et du socialisme. 
L’encyclique est à l’origine de la fondation de syndicats et de partis chrétiens, comme la CFTC en France.

 

Parallèlement elle est aussi à l’origine de la doctrine politique et sociale corporatiste. Le corporatisme est la défense d'une organisation économique, sociale, voire politique, reposant sur des corporations professionnelles. 
Elle est apparue à la fin du XIXe siècle dans les milieux chrétiens « sociaux » en recherche d'une « troisième voie » socio-économique, entre le capitalisme libéral et les idéologies révolutionnaires (marxisme, anarchisme, etc.). 
L'idéologie corporatiste a connu une grande vogue dans les années 1930, permettant de faire la synthèse de plusieurs mouvements d'apparence divergente : Le néo-traditionalisme prôné par l'extrême droite (Action française, Jeune droite, les non-conformistes des années 30, la Phalange nationale au Chili, le néo-socialisme en France, le planisme d’Henri de Man en Belgique, etc.). 
Il s'agit là de renouer avec une société organique, dans laquelle les individus ne sont plus des nomades isolés et concurrents, comme dans le libéralisme, mais les composants d’un seul corps dont chacun a sa place et un rôle à jouer pour le bien de l'ensemble. 
Les syndicats deviennent ainsi des « corps intermédiaires » destinés à jouer un rôle de modération, d’encadrement des salariés et de transmission de la bonne parole gouvernementale et patronale qui œuvre pour le « bien commun ».
Parmi les mouvements corporatistes et non-conformistes, beaucoup se sont rapprochés, temporairement ou non, de certaines formes de fascisme. 
Un certain nombre ont été en France des soutiens du Régime de Vichy qui prônait ouvertement ce mode d'organisation de la société, mise en œuvre dans la «Charte du Travail ». 
C’est en Italie, avec la Chambre des Corporations de Mussolini, au Portugal avec Salazar, en Allemagne avec le « Front du Travail » d’Hitler, que ces théories ont connu leurs principaux développements.
Par la suite, ces préceptes ont encore été utilisés par le général de Gaulle pour son « Association Capital-Travail », (la «participation des travailleurs à la gestion»), et sa tentative de création en 1969 d’un sénat socio-professionnel. 
Les partisans du corporatisme social et de la doctrine sociale de l’Eglise dont il est issu, après avoir transité par le Mouvement Républicain Populaire après la Libération, un certain nombre de clubs, dont le club Jean Moulin, se retrouvent aujourd’hui, tant à droite qu’à gauche, notamment pour la France, au parti socialiste et à la CFDT. 
L'"autogestion" prônée par la CFDT est directement inspirée par cette doctrine. 
Le mouvement « En marche » d’Emmanuel Macron, un disciple d’Emmanuel Mounier, (l’un des partisans de la doctrine sociale de l’Eglise), apparaît comme une recherche de synthèse entre ces différents mouvements corporatistes de droite et de gauche, pour une plus grande efficacité.
L’encyclique est à l’origine de la fondation de syndicats et de partis chrétiens, comme la CFTC en France.

L’encyclique est à l’origine de la fondation de syndicats et de partis chrétiens, comme la CFTC en France.

Le mouvement « En marche » d’Emmanuel Macron, un disciple d’Emmanuel Mounier, (l’un des partisans de la doctrine sociale de l’Eglise), apparaît comme une recherche de synthèse entre ces différents mouvements corporatistes de droite et de gauche, pour une plus grande efficacité.

Le mouvement « En marche » d’Emmanuel Macron, un disciple d’Emmanuel Mounier, (l’un des partisans de la doctrine sociale de l’Eglise), apparaît comme une recherche de synthèse entre ces différents mouvements corporatistes de droite et de gauche, pour une plus grande efficacité.

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7 mai 1932 Mort d’Albert Thomas

7 mai 1932 Mort d’Albert Thomas

7 mai 1932
Mort d’Albert Thomas

Issu du peuple, Albert Thomas garda jusqu’à la fin des liens intimes avec la classe ouvrière. Il se destinai à la carrière de l’enseignement et, en même temps, il s’intéressa aux problèmes sociaux et syndicaux.
Doué d’un réel talent d’écrivain, il publia son premier livre sur La Russie colonisatrice et après un séjour en Allemagne, il écrivit Le Syndicalisme allemand, qui atteste l’acuité de son jugement et la sûreté de son information.
Dans la série de L’Histoire socialiste, dirigée par Jean Jaurès, Albert Thomas rédigea le tome sur Le Second Empire. Puis il donna une Histoire anecdotique du Travail.

 

Jean Jaures
Lorsque Jean Jaurès fonda L’Humanité, Albert Thomas en fut un des principaux collaborateurs.
En 1905, il fonda La Revue Syndicaliste pour l’étude et la confrontation des courants d’idées et des diverses tendances sociologiques qui passionnèrent son temps.

 

Au cours de la Première Guerre mondiale, nommé sous-secrétaire d’État aux munitions, puis ministre de l’Armement, il préconisa une politique de hauts salaires pour assurer à la classe ouvrière plus de bien-être.

 

Il participa à la Conférence de la Paix, en 1918, à l’élaboration des clauses sur l’Organisation du travail, à cette partie XIII du Traité de Versailles, avec Léon Jouhaux.

 

La section XIII du Traité de Versailles prévoyait, en outre, la création d’un Bureau International du Travail. Et c’est à la réunion de la Conférence de Washington (novembre 1919) qu’Albert Thomas fut désigné pour le poste de directeur du BIT.

 

Dès son installation, à Genève, en janvier 1920, Albert Thomas, avec intelligence et une volonté ardente organisa le Bureau International du Travail dont le but fondamental était d’établir des statistiques et une documentation complète sur la situation économique et sociale de la classe ouvrière à travers le monde, en suite d’obtenir des États membres le relèvement de la condition ouvrière et l’extension de la législation sociale.

 

 

A. Thomas

 

 

  • Sous la direction d’Albert Thomas, en douze ans, la Conférence du Travail a voté trente et une conventions et donné son accord à 450 ratifications.
  • Jamais le BIT n’aurait pu les obtenir sans les actions vigoureuses et les interventions personnelles d’Albert Thomas.

 

« Je cours à travers les pays et les continents, de Berlin à New York, à Buenos Aires ou à Rio de Janeiro, disait-il. Heureux, si j’ai pu voir un peu plus clair dans les situations nationales et les problèmes internationaux et si je peux rapporter quelques ratifications, des conventions internationales ou quelque projet de législation nationale qui marque un tout petit progrès vers la juste et pacifique organisation du monde. »

 

 

Toute son activité au BIT était imprégnée de ces deux grandes et essentielles préoccupations de sa vie :
« La morale internationale, disait-il encore, naîtra des solidarités effectives que bon gré, mal gré, la misère et la souffrance imposent aux peuples ; elle naîtra aussi de la foi fervente, de l’espérance inlassable de ceux qui se sont dévoués, jusqu’à l’épuisement de leur être physique, à la grande cause de la paix et de la civilisation. »

 

Léon Jouhaux
« Sous Albert Thomas, écrivit, Léon Jouhaux, le BIT est devenu l’organisme qu’il devait être ; sans lui, il n’eût été qu’une bureaucratie médiocre et sans initiatives.
Il fallait la volonté égale, l’opiniâtreté puissante d’Albert Thomas pour éviter un avortement total d’une grande entreprise, née de la pensée du syndicalisme français. »

 

 

 

 

Article de Théodore Beregi, paru dans Force Ouvrière n°584, daté du 2 mai 1957.

 

7 mai 1932  Mort d’Albert Thomas
7 mai 1932  Mort d’Albert Thomas
7 mai 1932  Mort d’Albert Thomas
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2ème article complémentaire, qui inclut le texte adopté

La Charte d’Amiens (2ème article complémentaire, qui inclut le texte adopté)
La Charte d’Amiens

Le texte dit "charte d’Amiens" est un texte adopté par le congrès de la CGT en 1906 à Amiens. A l’époque on appelait ça un "ordre du jour".

 

Il fait suite à un débat qui a agité la confédération : le syndicalisme doit-il lier son action, et son destin, aux partis politiques, en l’occurrence à l’époque au Parti Ouvrier Français de Jules Guesde.

 

La réponse du congrès fut : non.

 

Cette Charte est donc celle de l’indépendance syndicale, mais pas seulement : elle fixe les tâches du syndicalisme, la fameuse "double besogne" : conquérir des améliorations immédiates, et préparer l’émancipation des travailleurs.

 

Par fidélité à l’indépendance syndicale, les militants de la CGT qui refusaient la mainmise du Parti Communiste Français sur la CGT ont provoqué en 1947 une scission d’où est née la CGT-FO, c’est-à-dire FORCE OUVRIERE.

 

Depuis plus de 60 ans, FO continue la CGT originelle en étant fidèle dans sa pratique à la Charte d’Amiens.

 

Léon Laurent, délégué de la Bourse du Travail de Cherbourg, fut l’un des signataires de "l’ordre du jour" proposé au congrès par quelques délégués dont Niel et Pouget.
Les grandes dates du mouvement syndical  en France

Les grandes dates du mouvement syndical en France

FO C'EST QUOI?

FO est un syndicat qui puise son origine dans la première Confédération interprofessionnelle, créée à Limoges en 1895, qui se nommait : Confédération Générale du Travail. Cette “CGT”, à l’époque, avait pour seul objet, la défense des intérêts des salariés.
Par la suite, ce syndicat a subi l’influence politique des communistes, qui provoqua plusieurs scissions. Tous ceux qui étaient attachés à l’indépendance syndicale condamnèrent et refusèrent la politisation de la CGT et sa soumission au Parti Communiste Français.
C’est alors, par conviction, qu’ils créèrent (avril 1948) la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIERE (CGTFO).

Mais pourquoi avoir conservé le sigle CGT ?
Bien sûr, par fidélité à l’idéal de liberté et d’indépendance syndicale, qui était à l’origine de la création du mouvement syndical interprofessionnel, mais aussi pour garder ses racines et continuer le véritable syndicalisme indépendant.
Aujourd’hui FO - historiquement et juridiquement la CGTFO - est le seul syndicat français libre et indépendant à l’égard du patronat, des gouvernements, des partis politiques et, de façon générale, de toute influence extérieure au syndicat, dans le respect de la Charte d'Amiens.
La Charte d’Amiens (2ème article complémentaire, qui inclut le texte adopté)
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1er mai, FO au Mur des Fédérés du Père Lachaise
1er mai 
  • Rassemblement militant revendicatif, FO au Mur des Fédérés du Père Lachaise
La Commune de Paris

La Commune de Paris est une période insurrectionnelle de l'histoire de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871.

 


 Il y a 148 ans, (en cette année 2019)  pendant deux mois, une semaine et quelques jours, du 18 mars 1871 au  21/28 mai 1871, la classe ouvrière dressait le programme révolutionnaire d’un véritable gouvernement ouvrier du peuple, pour le peuple, par le peuple.

 

  • Début de la Commune de Paris

 

Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre.
Adolphe Thiers (73 ans), chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.

 

  • La répression

 

D’autres prisonniers sont traduits immédiatement devant les cours prévôtales qui se livrent à des simulacres de jugement.

 

Les prisonniers comparaissent devant un officier qui les examine hâtivement et leur pose quelques questions dont, souvent, il n’écoute même pas les réponses, avant de prononcer sa sentence. Le plus souvent c’est la mort. Il suffit pour cela que le prisonnier ait les mains sales pour que le « juge  » en déduise que c’est la poudre des cartouches qui les a noircies. 

Malheur à celui qui n’a pas eu le temps de se défaire totalement de son uniforme de fédéré, notamment s’il a gardé les « godillots » qui chaussaient les gardes nationaux.

 

La sentence est immédiatement exécutée dans des dizaines d’abattoirs, notamment au parc Monceau, dans les jardins du Luxembourg, à la caserne Lobau, dans les prisons de la Roquette et de Mazas, dans les cimetières de Montparnasse et du Père-Lachaise. 

 

 

  • Les bourreaux exécutent sans distinction hommes, femmes, enfants, vieillards.

La Commune de Paris interdisait le travail de nuit, luttait contre l’exploitation capitaliste, fondait l’Ecole laïque et décrétait, bien avant la Loi de  la Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905. Son œuvre fut immense et a ouvert le chemin aux peuples du monde.

 Le Mur  des Fédérés appartient au Mouvement ouvrier

La Commune de Paris s’acheva au Père Lachaise, lors de la Semaine sanglante, au Mur des Fédérés où les Communards furent assassinés par la barbarie versaillaise, aux ordres d’Adolphe Thiers. Le mouvement ouvrier a toujours été avec la Commune de Paris et son héritage, quand tant d’autres étaient à Versailles au nom de la « concorde nationale ».

 Hier, comme aujourd’hui
 La Commune de Paris a dressé l’ébauche prometteuse de mesures sociales qui se sont concrétisées plus tard dans le Code du Travail. Etre fidèle au combat des Communards, c’est être aux côtés de tous ceux qui, salariés, lycéens, étudiants, jeunes, refusent que l’on détruise ce qui a été construit par nos ainés pour un monde meilleur et plus éclairé.

 

 

2017, 018, 019......

 Les tenants du Vieux-monde, de l’Eglise et du capitalisme veulent faire tourner la roue de l’Histoire à l’envers. Ils entendent détruite tous les acquis sociaux sur l’autel des intérêts du patronat.
 De la loi Marisol Touraine contre la Sécurité sociale et l’Hôpital public, à la loi El Khomry contre le Code du Travail et les acquis ouvriers, les ordonnances Macron, en passant par la remise en cause croissante de la laïcité et de la liberté de conscience, par l’offensive contre les Franchises universitaires, par le développement d’une campagne communautariste et haineuse contre nos concitoyens « suspects » parce que d’origine arabo-musulmane , ce gouvernement, comme tous les gouvernements de la Vème République, n’est que réaction et cléricalisme.

 En s’en prenant ouvertement aux acquis ouvriers, sociaux, démocratiques, laïques  et à la jeunesse, le gouvernement entend imposer un monde d’exploitation et d’obscurantisme, tout dévoué au patronat et à l’Eglise catholique.

 Hier, comme aujourd’hui

 Le pavé parisien va encore  résonner de la colère ouvrière, syndicale et de la jeunesse. La colère gronde  aussi dans toute la France, les villes et les campagnes. Et cela ne peut que s’amplifier. 

Forte implication et présence de la LP


C’est pourquoi, la Fédération nationale de la Libre Pensée appelle tous les partisans du progrès social, de la démocratie et de la laïcité à manifester dans tout le pays le 1er mai 2017 avec les organisations syndicales qui entendent rester indépendantes et défendre les revendications des salariés.

 La Libre Pensée, présente, aux côtés des organisations syndicales et de jeunesse  d’Ile-de-France, le 1er mai 2017 au Mur des Fédérés à 1OH30. Elle y prendra la parole. Elle sera aussi présente dans les manifestations revendicatives.


Ce 1er Mai 2017, entre les deux tours des élections présidentielles revêt, bien évidemment, une possibilité pour nous de porter nos revendications en précisant aux candidats que nous lutterons encore, comme nous l’avons fait au cours des années passées contre le pacte de responsabilité, l’ANI, les lois Macron, Touraine, Rebsamen, NOTRe…. Pendant 5 mois, nous nous sommes opposés à la volonté du gouvernement de casser le code du travail avec la loi Travail qui impose l’inversion de la hiérarchie des normes, entre autres.
C’est pourquoi aujourd’hui, nous en revendiquons toujours son abrogation.

Ce 1er Mai  est aussi celui de la solidarité des travailleurs dans toutes les parties du monde, qui nous conduit à affirmer que ce n’est pas seulement une fois tous les 5 ans que nous devons lutter contre toutes les formes de xénophobie, de racisme, d’antisémitisme et d’homophobie.

 

Ce n’est pas une fois tous les 5 ans qu’il faut s’opposer à tous les actes de violences quels qu’ils soient et aux guerres quelles qu’elles soient.

Ce 1er Mai  sera celui qui va nous conduire à réaffirmer nos revendications qui sont claires et qui s’opposent à toutes les velléités connues pendant les années qui viennent de se succéder et que nous risquons encore de vivre au cours des prochaines années.

Vive la Commune de Paris !
Vive le syndicalisme Libre et Indépendant, représenté par Force-Ouvrière

 

 

heart Article initial du 1er mai 2017, mis à jour et repost le 1er mai 2019, 11H58

 

 

 

 

 

 

 

 

1er mai, FO au Mur des Fédérés du Père Lachaise
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Le 1er mai est donc surtout une journée de commémoration, de revendications et de solidarité.

Le 1er mai est donc surtout une journée de commémoration, de revendications et de solidarité.

La fête des travailleurs et non la fête du travail

La fête des travailleurs et non la fête du travail

Historique du 1er mai

 

La fête des travailleurs et non la fête du travail

Le 1er mai c’est avant tout la fête des travailleurs qui est la commémoration des dizaines de morts qui sont tombés en 1886 à, Chicago lors de la manifestation pour revendiquer mais aussi à Fourmies (59), et non la fête du travail.

 

  • Fourmies, La manifestation fusillée

 

Le 1er mai 1891.

 

Ce jour-là, la troupe met fin dans le sang à une manifestation pacifique d'ouvriers/ères clamant : « C'est les huit heures qu'il nous faut ! ». Le bilan est de neuf morts et de 35 blessé-e-s. 
Vieille cité industrielle du Nord de la France, la ville de Fourmies atteint son apogée industrielle et démographique à la fin du 19e siècle grâce au textile. Elle compte alors 15 000 habitants, en majorité des ouvriers.
La distance la séparant de Paris n’est que de 200 km. Les journées des ouvriers étaient fréquemment de onze heures, le travail des filatures de laine très insalubre et dangereux, les patrons venaient de réduire les salaires. Et surtout la classe ouvrière se manifestait de plus en plus, à Fourmies comme partout ailleurs, ses organisations et sa conscience grandissant.

 

 

À plusieurs reprises, des grèves éclatent, en particulier le 1er mai.
En effet, à la suite du massacre de Haymarket Square à Chicago, consécutif à une manifestation pour la journée de 8 heures, l'Internationale ouvrière décide de créer, en juillet 1889, une « journée internationale de revendication des travailleurs » le 1er mai.

 

 

Cette année 1891 à Fourmies, une série de grèves eurent lieu dans les filatures et furent créés les premiers syndicats et groupes du Parti Ouvrier.
En avril, Paul Lafargue, un dirigeant socialiste, était venu faire des conférences à Fourmies et aux alentours, réunissant plusieurs centaines d'ouvriers et renforçant encore le moral de la poignée de militants locaux.
Les socialistes guesdistes, bien implantés localement, appelaient à la grève générale et à la manifestation le 1er mai.
L'appel publié par le Parti Ouvrier en avril affirmait :
« Le 1er mai, les frontières se trouveront effacées et dans l'univers entier on verra uni ce qui doit être uni, et séparé ce qui doit être séparé : d'un côté les producteurs de toute richesse, que sous couleur de patriotisme on cherche à jeter les uns contre les autres ; de l'autre les exploiteurs de tout ordre. »

 

 

 

  • L’histoire du 1er mai a commencé à une époque où la précarité du travail était totale.

C’est aux Etats-Unis, en 1886, plus précisément en Pennsylvanie et dans l’état de New-York, que chaque 1er mai avait lieu un bouleversement général de la classe ouvrière du fait du renouvellement des contrats de travail pour une durée de un an.

C’est ainsi que le terme des contrats de location des maisons et appartements étaient également renouvelés. En fait, c’était une remise en cause des conditions de vie de toutes les familles à la même date.
C’est en 1884 que les syndicats américains décidèrent d’imposer par la grève qu’à partir du 1er mai 1886 la durée d’une journée de travail serait de huit heures.

 

En ce samedi 1er mai 1886 des centaines de milliers d’ouvriers défilèrent dans tout le pays pour cette seule revendication. Exemple à Chicago, quelques quarante mille ouvriers sont en grève.
Le 3 mai un affrontement oppose les briseurs de grève aux grévistes d’une usine de matériel agricole et fait malheureusement 4 morts. Un meeting est organisé le lendemain. Alors que les derniers manifestants se dispersent, une bombe éclate. Des dirigeants anarchistes de Chicago seront arrêtés et condamnés à mort.
Dès 1889, lors d’un congrès ouvrier, est déclaré qu’il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes, le jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail.

Cette date ce fut le 1er mai. Une date symbole.

 


Depuis, le 1er mai accompagne chaque année le mouvement général du progrès social et des conquêtes ouvrières.

 

Quand la journée de revendication devint "fête du travail"

Au fil des années, le retentissement fut tel que les régimes totalitaires voulurent s’emparer du symbole. Le régime de Vichy enveloppa le sang et la lutte associée au 1er mai dans les drapeaux, de ce que le Maréchal Pétain appellera « la fête nationale du travail ».
En effet le Maréchal ne pouvait tolérer les manifestations d’indépendance. Au lieu de faire tirer sur les défilés syndicaux, il transforma par la loi la lutte en réjouissances insipides.

 

 

La devise de Pétain était : "Travail, Famille, Patrie".
  • C’est le 1er mai 1941 que cette journée a été ravalée au rang d’une distraction. Le même jour, le Maréchal exposait les principes de la charte de travail, qui emprisonne les relations sociales dans un corporatisme à la française.
L’année précédente, le 16 août 1940, le gouvernement de collaboration publiait une loi interdisant les confédérations syndicales. Il fallait que les intérêts particuliers des classes sociales ne puissent s’exprimer.
En 1937, l’État accordait un jour férié, de fait les fonctionnaires n’auraient plus à faire grève pour manifester le 1er mai. Déjà le 1er mai 1921 était déclaré par l’Action française, ennemis du syndicalisme, les prémices de la co-gestion telle que pratiquée aujourd’hui chez nos voisins allemands.
Vingt ans plus tard, sous l’œil attentif de l’armée allemande, la Charte du Travail établit un système de corporations ouvrières et patronales intégrées au sein même de l’Etat de Vichy.

 

 

  • De même que le 8 mars n'est pas la "journée de la femme" mais la journée internationale du droit des femmes, le 1er mai n'est pas la "fete du travail", mais la journée internationale des droits des travailleurs et de la mémoire des luttes ouvrières."

 

  • A la libération, tout cet édifice, déjà chancelant, fut balayé.

LES SYMBOLES

 


La date, le muguet, l’églantine.
L’églantine, cette rose sauvage symbole de la Révolution française, connaît un sérieux rival, le muguet, qui a pour lui de fleurir juste au Premier mai.
Dès 1913, les artistes vont le cueillir dans les bois de Chaville... et les midinettes en raffolent.
Après la Première Guerre, la grande presse organise la promotion systématique du muguet blanc contre la rouge églantine, tout comme la presse allemande encourage l’edelweiss et la Démocratie chrétienne italienne l’œillet blanc...

 

la rouge églantine, fleur du prolétariat
C’est sous Vichy que le muguet détrônera finalement l’églantine, que personne ne songera plus à remettre à l’honneur ensuite.
Il est vrai que le Premier mai, fête urbaine aux allures champêtres, est tributaire de l’environnement : l’urbanisation et le remembrement font disparaître les haies qui fournissaient aux habitués des "barrières" leur églantine, tandis que le muguet se cultive, et se vend...

 

Il faut attendre le gouvernement de Vichy, pendant l'Occupation de la France par l'Allemagne, pour associer les clochettes blanches du muguet à la fête du travail. 


C'est à ce moment que le 1er mai devient "la Fête du travail et de la concorde sociale" et le maréchal Pétain impose alors le muguet pour remplacer l'églantine "trop prolétarienne, trop rouge, trop révolutionnaire"


"L'églantine rouge, symbole du printemps révolutionnaire, fleur sauvage du prolétariat."


Elle remplace vers 1899, lors de la manifestation du 1er mai, le triangle rouge, symbole de la revendication des trois huit.


Elle sera arborée lors de nombreuses grèves, manifestations et congrès ouvriers, mais elle cèdera progressivement sa place et finira par être totalement détrônée par le muguet, lors de l'institutionnalisation de la fête du travail, en 1941.

 

  • Cependant le 1er mai restera férié et la grève sera rendue impossible ce jour-là.
Beaucoup de personnes, de politiques ont dénaturé cette journée à commencer bien sûr par le gouvernement de Vichy qui avait pour devise : travail, famille, patrie.
En tout état de cause il est plus que déplorable pour ne pas dire scandaleux que les partis politiques et quel qu’ils soient, récupèrent cette journée symbole de commémoration des travailleurs car cette journée n’appartient qu’à eux seul.

Le 1er mai est donc surtout une journée de commémoration, de solidarité et de revendications.

 

Le 1er mai sera retenu par les syndicats du monde entier comme journée internationale de revendications et de solidarité.

 

(BM)

Publication initiale de FO CPF

 

"L'églantine rouge, symbole du printemps révolutionnaire, fleur sauvage du prolétariat."

"L'églantine rouge, symbole du printemps révolutionnaire, fleur sauvage du prolétariat."

"La fusillade de Fourmies

 

Fourmies, La manifestation fusillée

Le 1er mai 1891, pour la deuxième fois, les organisations ouvrières du monde entier se préparent à agir par différents moyens dont la grève pour l’obtention de la journée de 8 heures, conformément aux directives de l’Internationale ouvrière.

 

En France, le contexte est plus répressif qu’il ne l’était l’année précédente. À Fourmies, petite ville textile du Nord proche de la frontière belge tout juste sortie d’une longue grève, le patronat a menacé de licenciement les ouvriers qui arrêteraient le travail et obtenu du préfet qu’il mobilise un important dispositif de maintien de l’ordre.

 

En l’absence de forces spécialisées, c’est alors, en France, à l’armée qu’incombe cette mission. Deux compagnies d’infanterie ont été mobilisées.

 

En fin de journée, les soldats tirent sur quelques centaines de manifestants qui tentent d’obtenir la libération de grévistes interpellés dans la matinée et emprisonnés dans la mairie. Les affrontements se soldent par neuf morts, dont quatre jeunes femmes et un enfant. Ces morts, promus martyrs, vont devenir un symbole de la République répressive et de classe.

 

« Car à Fourmies, c’est sur une gamine que le lebel fit son premier essai… »"

Le 1er mai est donc surtout une journée de commémoration, de revendications. Quelques affiches de Notre longue et riche histoire...
Le 1er mai est donc surtout une journée de commémoration, de revendications. Quelques affiches de Notre longue et riche histoire...
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Le 1er mai est donc surtout une journée de commémoration, de revendications. Quelques affiches de Notre longue et riche histoire...
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Le 1er mai est donc surtout une journée de commémoration, de revendications. Quelques affiches de Notre longue et riche histoire...

Le 1er mai, Historique du 1er mai, journée de commémoration, de revendications et de solidarité internationale
Le 1er mai sera retenu par les syndicats du monde entier comme journée internationale de revendications et de solidarité.

Le 1er mai sera retenu par les syndicats du monde entier comme journée internationale de revendications et de solidarité.

heart Blog publication, article initial du 1er mai 2017, mis à jour & documentation 1er mai 2019, repost le 1er mai 2019, 12H17

Mise à jour, documentation le 1 er mai 2020, 16H05

 

 

 

 

 

 

 

 

 L’églantine, cette rose sauvage symbole de la Révolution française

L’églantine, cette rose sauvage symbole de la Révolution française

 

 

 

2020, pandémie mondiale du Coronavirus, ou Covid 19 - Remerciements à toutes celles et ceux, exemplaires, qui ont permis que les services apportés à la population le soient: soignants, personnels hospitaliers, éboueurs, logistiques, transports, caissiers - caissières, agriculture, postiers, ..............

 

 

 

 

 

 

 

 

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