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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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9 décembre 1905  Loi de séparation des Églises et de l’État
9 décembre 1905  Loi de séparation des Églises et de l’État

Le centenaire de la loi de séparation des Églises et de l’État a été l’objet de l’édition de nombreuses publications. Parmi elles, il nous paraît important et opportun de souligner les vertus bienfaitrices de celle élaborée par deux militants de Force Ouvrière, fait rare et exceptionnel, qui se sont associés solidairement pour écrire : Laïcité, la croix & la bannière[1].

 

D’une lecture facile, l’ouvrage est bref. Deux cents pages au cours desquelles les auteurs expliquent le mot laïcité, ses relations avec l’instauration de la République et la Déclaration des droits de l’homme. Le livre est présenté en deux parties distinctes : la loi et ses sources, la loi et son évolution. Chaque partie est divisée en quelques chapitres bien mis en valeur. Entre la préface et la postface de deux anciens ministres, on peut aller et venir à sa guise au moyen d’une table des matières explicite.

 

Du « comment » les idées forces de l’idéal laïque en France sont historiques, rappelant les ruptures entre l’Ancien Régime et la Révolution, les Églises et l’École, et les Églises l’État ; nous arrivons tout naturellement au « pourquoi » la liberté de conscience, par le souci de la république, dans son universalité, d’exclure tout privilège accordé à une option spirituelle particulière, est devenue la quatrième composante du triptyque liberté, égalité, fraternité.
Nos deux camarades écument l’histoire savante de la laïcité par le rôle successif des philosophes des lumières, des communards de 1871, des libres-penseurs de France et des francs-maçons de toutes obédiences ; en cela ils signifient en quoi l’égalité du droit de savoir pour tous les citoyens n’est pas un vain mot mais un comportement. C’est tout à leur honneur !
Ils mettent également en exergue la notion du principe de la laïcité dans l’instruction publique, un des piliers de la République, permettant à tous, petits et grands, de vivre ensemble quelles que soient leurs différences, leurs opinions ou la croyance des uns et des autres.
Une recherche minutieuse permet au lecteur de mieux appréhender les coulisses législatives à la Chambre des députés en 1905, la référence de la loi dans la Constitution française, la manière dont on essaie de la remettre en cause à propos de l’école publique ou dans la société en opposant laïcité et communautarisme.

 

Après un long travail de fourmi montrant comment cette exception française peut être mise à mal par l’influence des autres pays dans une Europe élargie nos amis en viennent à nous faire comprendre pourquoi le projet de Constitution européenne portait en lui le ferment d’une ignorance totale du principe de laïcité, phagocytant à terme les valeurs républicaines françaises.
C’est indéniablement courageux ! Ce livre est à lire et à ranger précieusement à portée de main pour, de temps à autre, y avoir recours pour mieux peaufiner son point de vue au cas où quelque apprenti sorcier voudrait modifier la loi de 1905.
Jean-Michel Reynaud et Alain Simon affirment avec conviction qu’il ne faut pas toucher cette loi centenaire, même si la discussion sur la liberté de conscience n’est jamais fermée.
Jean-Michel Reynaud, Alain Simon - Laïcité, la croix & la bannière - 15 euros.
9 décembre 1905  Loi de séparation des Églises et de l’État
9 décembre 1905  Loi de séparation des Églises et de l’État
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4 décembre 1914  Les « Martyrs de Vingré »
4 décembre 1914  Les « Martyrs de Vingré »

Comme vingt-quatre autres poilus injustement accusés d’avoir reculé devant l’ennemi, Henry Floch a été jugé ; il sera fusillé avec cinq de ses camarades (Durantet, Blanchard, Gay, Pettelet et Quinault), à Vingré le 4 décembre 1914.
Réhabilité le 29 janvier 1921, c’est l’un des six « Martyrs de Vingré ».

 

« Ma bien chère Lucie, Quand cette lettre te parviendra, je serai mort fusillé.
Voici pourquoi : Le 27 novembre, vers 5 heures du soir, après un violent bombardement de deux heures, dans une tranchée de première ligne, et alors que nous finissions la soupe, des Allemands se sont amenés dans la tranchée, m’ont fait prisonnier avec deux autres camarades. J’ai profité d’un moment de bousculade pour m’ échapper des mains des Allemands, j’ai suivi mes camarades, et ensuite, j’ai été accusé d’abandon de poste en présence de l’ennemi.

Nous sommes passés vingt-quatre hier soir au Conseil de Guerre. Six ont été condamnés à mort dont moi. Je ne suis pas plus coupable que les autres, mais il faut un exemple. Mon portefeuille te parviendra et ce qu’il y a dedans. Je te fais mes derniers adieux à la hâte, les larmes aux yeux, l’âme en peine. Je te demande à genoux humblement pardon pour toute la peine que je vais te causer et l’embarras dans lequel je vais te mettre.

Ma petite Lucie, encore une fois, pardon. Je vais me confesser à l’instant, et espère te revoir dans un monde meilleur.

Je meurs innocent du crime d’abandon de poste qui m’est reproché. Si au lieu de m’échapper des Allemands, j’étais resté prisonnier, j’aurais encore la vie sauve. C’est la fatalité.
Ma dernière pensée, à toi, jusqu’au bout.
Henry Floch »
Jean-Pierre Guéno et Yves Laplume, Paroles de Poilus. Lettres et carnets du front. 1914-1918, Paris, Librio, 1998. 187 pages.
4 décembre 1914  Les « Martyrs de Vingré »
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Il faut, dit Léon Jouhaux, que nous agissions pour que s’organise la paix dans l’égalité des peuples.

Il faut, dit Léon Jouhaux, que nous agissions pour que s’organise la paix dans l’égalité des peuples.

14 novembre 1938
Congrès de la CGT à Nantes

14-17 novembre 1938. Congrès de la CGT à Nantes, au cours duquel la résolution contre la guerre fut adoptée par 16.784 voix et celle sur l’indépendance syndicale par 16.582 voix.
Ce congrès se tient après une réunification intervenue en 1936, qui devait se révéler une rénunification « de façade », puisqu’une rupture intervint en 1939, lorsque les membres du Parti Communiste exerçant des responsabilités dans la CGT refusèrent de condamner le pacte Hitler-Staline.
Toujours est-il que, dans ce congrès de 1938, un an avant le deuxième conflit mondial, la Confédération Générale du Travail affirma que la guerre ne peut résoudre aucun différend international et manifesta sa volonté profonde et consciente de paix entre les peuples et son opposition à la guerre.
Elle préconisa une réunion commune en vue d’une action concertée de toutes les organisation syndicales du monde pour empêcher une nouvelle conflagration.
Il faut, dit Léon Jouhaux, que nous agissions pour que s’organise la paix dans l’égalité des peuples.
D’autre part, le Congrès s’éleva contre toute intention d’assujettir la CGT à un parti politique quel qu’il soit et maintint son attachement à l’indépendance syndicale. Enfin le Congrès proclama la solidarité du mouvement ouvrier français en faveur de l’Espagne républicaine.
14 novembre 1938  Congrès de la CGT à Nantes
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Quelques semaines plus tard, ils décideront de quitter la CGT colonisée par le parti stalinien et fonderont la CGT-FO en avril 1948.

Quelques semaines plus tard, ils décideront de quitter la CGT colonisée par le parti stalinien et fonderont la CGT-FO en avril 1948.

8 novembre 1947  France :
Les 8 et 9 novembre 1947, les groupes Force Ouvrière se réunissent à Paris, dans la salle Lancry afin de faire le point sur la situation existant alors au sein des différentes organisations composant la CGT. 
Les 250 délégués décrivent les difficultés rencontrées dans leurs structures pour faire respecter un minimum de démocratie, constamment bafouée par les tenants de la majorité et expriment solennellement une mise en garde à destination des majoritaires: 
«L’unité ouvrière est plus que jamais nécessaire. La force du mouvement syndical réside essentiellement dans le nombre et dans la cohésion du nombre. Mais cette unité et cette cohésion exigent à l’intérieur de l’organisation, la pratique constante des règles d’une véritable démocratie et de la plus fraternelle tolérance... La Conférence Force Ouvrière décide d’engager l’action pour la démocratisation de la CGT sur la base de la libre consultation de la totalité des adhérents. Cela exige la pratique du suffrage universel et secret dans la vie syndicale et, aussi, la représentation proportionnelle des tendances exprimées, aussi bien dans l’élection des responsables syndicaux que dans les mandats dont ils disposent, au nom de leurs adhérents, partout où ils s’expriment en leur nom: à l’U.D., à la Fédération, aux Congrès Confédéraux... S’adressant aussi, et non moins solennellement, à l’actuelle majorité confédérale (elle) lui demande d’avoir en vue, au-dessus de toute considération partisane, les mêmes soucis supérieurs de puissance et de cohésion du syndicalisme ouvrier de la Confédération Générale du Travail.» 
(Force Ouvrière - 13 novembre 1947). 
Quelques semaines plus tard, ils décideront de quitter la CGT colonisée par le parti stalinien et fonderont la CGT-FO en avril 1948.
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2 novembre 1892  Promulgation de la loi sur la durée du travail des femmes et des mineurs

2 novembre 1892

Promulgation de la loi sur la durée du travail des femmes et des mineurs dans les industries;


Cette loi stipulait que les jeunes gens, les jeunes filles de 16 à 18 ans et les femmes travailleraient onze heures par jour. Elle avait également prescrit l’interdiction du travail de nuit et fixait, pour les jeunes, six jours de travail hebdomadaire.

On sait que le principe de cette loi fut souvent violé à l’époque par les patrons. Des jeunes gens continuèrent de travailler jour et nuit, du fait notamment de l’absence de contrôles de l’administration et de la difficulté des syndicats à établir les rapports de forces nécessaires.

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11 octobre 1886   Constitution de la première Bourse du Travail à Paris


Ce fut un événement dans la vie corporative des travailleurs, ils avaient enfin un local où ils pouvaient tenir des réunions pour discuter les problèmes vitaux et syndicaux, étudier les questions économiques immédiates et organiser l’éducation syndicale des ouvriers de diverses corporations.

Il y avait une bibliothèque pour leur documentation.

Grâce à la Bourse, notait Pelloutier, les syndicats purent s’unir par profession similaire pour la défense de leur intérêt professionnel.

11 octobre 1886   Constitution de la première Bourse du Travail à Paris
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Le 12 août 1946, il y a plus de  70 ans, (en moins de 6 mois dans un pays ruiné) la Sécurité Sociale était mise en place.
Tout allait changer dans le sens de la dignité pour des millions de français...
Elle visait « à en finir » comme le soulignait le ministre du travail AC, « avec le rejet, l’exclusion, l’impossibilité d’accéder aux soins et surtout, disait-il en des termes très novateurs, en finir avec la souffrance et les angoisses du lendemain ».
Un peu partout, elle s’organisa à l’aide de bénévoles des entreprises essentiellement des militants syndicaux hors leur temps de travail ou sur leurs congés.
Deux tiers des français n’étaient alors couverts par aucune assurance sociale. La plupart, vivaient à l’heure de la charité ou de quelques petites mutuelles dont les caisses étaient épuisées à la moindre épidémie de grippe.

 

La sécurité sociale donna à tous les salariés la possibilité d’accéder à l’hôpital, au médecin ou à la pharmacie sans débourser un centime dans la plupart des cas.
«C’était une véritable révolution, raconte un ouvrier. Avant, on ne se soignait pas. On laissait la maladie nous affaiblir ou nous emporter ! ». 
« Je me souviens, surenchérit un paysan, qu’avant la fameuse « Sécu », l’intervention chirurgicale était une terreur. On n’y pensait même pas. Pour les familles, il fallait parfois vendre deux vaches, la moitié de son cheptel pour se faire opérer. »

 

Autre grande conquête, le 12 août : la retraite.
82 % des français ne bénéficiaient d’aucune allocation vieillesse.
« Il fallait alors travailler jusqu’à 70 ans ou plus, glisse un ancien, pour espérer une petite obole donnée par les municipalités. Alors, on se tuait au travail jusqu’au bout! Mon père d’ailleurs y est mort, à l’usine !»
Tout change avec l’institution de ce qui fut appelée « celle qui vous doublait la vie ».
On comprend le sens de cette appellation quand on se souvient que la vieillesse fut dès lors envisagée non plus comme une « antichambre de la mort » mais au contraire, « comme une nouvelle étape de la vie ».ng>
Parmi les grandes conquêtes du CNR fut aussi proclamée par la loi Croizat, la généralisation des comités d’entreprises qui offrirent aux enfants d’ouvriers le droit à la lecture, aux vacances et aux bourses scolaires qui permirent à beaucoup d’envisager des carrières impensables pour des familles des cités.
On vit naître également, peu de gens le savent, le CNRS, outil de recherche de premier plan qui, avec les nationalisations des banques, des mines et de l’énergie, ainsi que la mise en place de la fonction publique et de la médecine du travail furent les pierres angulaires de ce renouveau social aujourd’hui menacé.

 

Sourcing, remerciement, Michel Etiévent
12/13 aout 1946, Merci le Conseil National de la Résistance !
  • Retrouvez notre article  sur ce sujet, suivre le lien:

 

http://foed.over-blog.com/2018/08/12-aout-1946-creation-de-la-securite-sociale.html

 

 

 

 

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6 août 1945   Bombe atomique sur Hiroshima


Les États-Unis lâche la première bombe atomique, « Little Boy », sur Hiroshima, provoquant la mort d’environ 100.000 personnes et anéantissement complet la ville dans un rayon de 2 kilomètres.

Les radiations feront de nombreuses autres victimes pendant des années.

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20 juillet 1892   Mort de Léon Cladel, romancier et conteur


Léon Cladel mit son talent et sa ferveur au service de l’émancipation ouvrière. Cladel était un révolté contre la misère du peuple, les injustices sociales, l’ignorance et la bêtise humaines.

Avec virtuosité, il attaque les profiteurs insatiables, les bourgeois repus et la puissance omnipotente de l’argent.

Parmi ses romans réalistes les plus caractéristiques, nous rappellerons Boucassé, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, Va-nu-pieds, N’a qu’un œil, Fête votive de Saint Bartholomé porte glaive, et un roman posthume sur la Commune de Paris qui révèle son style rustique et sa tendresse envers les paysans pauvres et les ouvriers déshérités qu’il défendait avec force et courage.

On sent dans sa poésie, ses romans et ses contes, de valeur inégale, le tremblement de la colère contre un monde hypocrite en décrépitude qu’il voudrait voir disparaître et en même temps l’espérance d’une société nouvelle.

Son imagination romanesque s’unit à la vérité de la vie avec une sensibilité profonde et une simplicité d’expression qui confèrent à ses œuvres un intérêt humain et social à la fois.


FO Force Ouvrière, La force s
yndicale

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J Vallès décèdera le 14 février 1885

J Vallès décèdera le 14 février 1885

Naissance de Jules Vallès, journaliste, pamphlétaire, romancier socialiste français, membre de l’International et de la Commune de Paris, fondateur du journal La rue et d’une publication révolutionnaire : Le Cri du Peuple.
Il se mit totalement au service des revendications ouvrières et, par ses articles véhéments, contribua à l’insurrection du 18 mars 1871.
C’était un écrivain sincère et passionné pour les justes causes du prolétariat.

 

Dans L’Insurgé, il a évoqué la Commune, et dans Les Réfractaires, Vallès a décrit avec un réalisme coloré et truculent la misère humaine dans Paris. 
10 juin 1832   Naissance de Jules Vallès
10 juin 1832   Naissance de Jules Vallès
JULES VALLÈS (par Eugène Pottier)

 

Paris vient de lui dire : Adieu !
Le Paris des grandes journées,
Avec la parole de feu
Qui sort des foules spontanées.
Et cent mille hommes réveillés
Accompagnent au cimetière
Le candidat de la misère,
Le député des fusillés.
D’idéal n’ayant pas changé,
La masse qui se retrouve une,
Fait la conduite à l’Insurgé,
Aux cris de : vive la Commune !
Les drapeaux rouges déployés
Font un triomphe populaire
Au candidat de la misère,
Au député des fusillés.
Car vous aimez les tâcherons
De l’idée et ceux qui la sèment,
Vous les blouses, les bourgerons,
Vous aimez les vrais qui vous aiment.
Dans votre geôle, verrouillés,
Vous receviez espoir, lumière,
Du candidat de la misère,
Du député des fusillés.
Votre député le voici,
Fronts ouverts par les mitrailleuses,
Fédérés hachés sans merci,
Ambulancières pétroleuses.
Voici, vaincus, foulés aux pieds,
Voici, Varlin, Duval, Millière,
Le candidat de la misère,
Le député des fusillés.
Et vous les petits cœurs brisés,
À Vingtras formez un cortège,
Venez, vous, les martyrisés
De la famille et du collège !
Jusqu’au sang il les a fouaillés
Vos tyrans : le cuistre et le père,
Ce candidat de la misère,
Ce député des fusillés.
Creusant à vif, palpant à nu,
Ce robuste en littérature
S’est assis sur le convenu
Et pour calque a pris la nature.
Sanglots navrants, rires mouillés,
Il vécut tout : joie et colère,
Ce candidat de la misère,
Ce député des fusillés.
Malgré Bismarck et ses valets,
L’Internationale existe
Et l’Allemagne offre à Vallès
Sa couronne socialiste.
À vous, bourgeois entripaillés,
À vous seuls il faisait là guerre,
Le candidat de la misère,
Le député des fusillés.
Il vient le jour de l’action,
Où la féroce Bourgeoisie
Entendra, Révolution,
Crépiter ton vaste incendie ;
Allumé par vous, dépouillés,
Qu’il soit le bûcher funéraire
Du candidat de la misère,
Du député des fusillés.
Paris, février 1885.
10 juin 1832   Naissance de Jules Vallès
10 juin 1832   Naissance de Jules Vallès
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