Force Ouvrière relève
l’intervention du Premier ministre sur l’égalité professionnelle à l’occasion des Etats généraux de la femme organisés le vendredi 7 mai 2010.
Il est manifestement besoin de rappeler l’engagement pris par le ministre du travail à l’issue de la conférence tripartite sur l’égalité de 2007, de mettre en place une sanction financière pour
garantir le respect de l’égalité salariale posée par la loi du 23 mars 2006.
Force Ouvrière n’a cessé de rappeler cet engagement, en soulignant la nécessité de sanctions financières réellement dissuasives. Il faudrait donc avancer
désormais sur les modalités et le montant de cette sanction, à quelques mois de l’échéance du 31 décembre 2010. Il incombe à l’Etat de faire appliquer la loi républicaine, de surcroît lorsqu’il
en va de la mise en œuvre d’un principe constitutionnel.
Force ouvrière est aussi en attente depuis 2007 d’une négociation nationale et interprofessionnelle sur l’égalité professionnelle, intégrant le temps partiel
contraint et l’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle. Elle l’a rappelé lors de la concertation ouverte en novembre 2009. Il faudrait donc que cette négociation nationale
et interprofessionnelle spécifique à l’égalité professionnelle, réclamée par plusieurs organisations syndicales, devienne une réalité.
Le rôle des interlocuteurs sociaux ne saurait toutefois éclipser la nécessaire intervention des pouvoirs publics pour l’égalité professionnelle, dont la proposition de loi sur la présence des
femmes dans les conseils d’administration porte l’empreinte, comme le relève le Premier ministre.
Cgtfo.fr