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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 08:32

Retraite

Préserver les droits des femmes


Le Secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a été reçu ce jour par Xavier Darcos, ministre du Travail et des relations sociales au sujet de la majoration de durée d’assurance pour la retraite, attribuée aux femmes.

A cette occasion, Jean-Claude Mailly a réaffirmé les positions de la Confédération Force Ouvrière et rappelé le rôle et la place prépondérante tenues par les droits familiaux dans la retraite des femmes.

Ainsi, malgré les correctifs qu’apportent ces droits aux carrières des femmes salariées, les pensions de celles-ci demeurent inférieures de 38 % à celles des hommes, 1/3 d’entre-elles font liquider leur pension après 61 ans et 20 % après 65 ans.

La nécessité de répondre à l’égalité hommes/femmes ne saurait donc se traduire par une remise en cause des droits des femmes salariées.

A considérer le cadre juridique dans lequel s’inscrit cette velléité, Force Ouvrière affirme qu’il est possible de respecter l’égalité sans porter atteinte aux droits familiaux et conjugaux attribués aux femmes
.

Cgtfo.fr

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 16:16
Éducation nationale
RENTRÉE SCOLAIRE SOUS TENSION

Les dizaines de milliers de suppressions de postes d’enseignants vont plus que jamais se faire sentir dans les établissements.
«Une situation proche de la rupture», alerte FO.

Tout va très bien Madame la marquise! C’est en substance le message adressé aux parents d’élèves par le gouvernement à la veille de la rentrée scolaire. «La rentrée va se faire à taux d'encadrement constant», a martelé ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, selon qui il y aura cette année un professeur pour 25 élèves en maternelle, un pour 22 en école élémentaire et un pour 11,6 dans le secondaire. «Nous ouvrons à la rentrée 500 classes dans le primaire où la démographie repart à la hausse. Nous créons aussi 600 postes dans les zones d'éducation prioritaires, en collège ou en lycée», a-t-il encore déclaré, avant d’assurer que «le ministère s'adapte aux situations locales et démographiques».

Une manière de présenter les choses que les syndicats ont dénoncé en rappelant, de leur côté, que le gouvernement vient de supprimer des milliers de postes bien que les établissements doivent accueillir 14.000 élèves supplémentaires. En cette rentrée, si les effectifs des élèves reculent au lycée (-27.000), ils vont augmenter au collège (+16.000) et en primaire (+17.000). La création de 500 postes affichée par M. Chatel résulte en fait de la réduction drastique du nombre de postes remplaçants des professeurs malades ou d’enseignants détachés dans des organismes extérieurs, rappellent les syndicats. Pour eux, avec près 50.000 suppressions de postes effectives ou programmées depuis cinq ans (13.500 postes en 2009, dont 6.500 de moins dans le secondaire, et 16.000 en 2010), certaines académies ne procèdent plus aux remplacements par manque d’effectif global. Que ces absences soient d’ailleurs de courte ou de longue durée, y compris les congés maternité. Quant aux enseignants d’arts plastiques ou de musique, matières jugées marginales par le ministère, ils n’ont désormais presque aucune chance de voir leurs cours assurés par un remplaçant. Parmi les autres ficelles du gouvernement figurent l’augmentation des effectifs des classes, la réduction du nombre d’options possibles dans les lycées et collèges ou encore l’abandon progressif de la scolarisation des enfants de deux ans en maternelle. Celle-ci est passée ainsi de 24% en 2003-04 à 17% en 2007-08.

«Les 13.500 suppressions de postes en cette rentrée, s’ajoutant aux dizaines de milliers de postes supprimés des rentrées précédentes, vont créer une situation proche de la rupture», a prévenu la fédération FO de l’enseignement, qui n’exclut pas de nouvelles actions dans les prochaines semaines pour ramener le gouvernement à la réalité. À ce propos, une réunion de l’ensemble des organisations syndicales d’enseignants devrait avoir lieu mercredi ou jeudi.

Cgtfo.fr
 
 
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 22:11

Travail du dimanche : la bataille judiciaire ne fait que commencer

justice / lundi 24 août par Lucie Delaporte

Les opposants à la loi sur le travail du dimanche, entrée en vigueur, n’ont pas dit leur dernier mot. C’est désormais devant les tribunaux qu’ils comptent faire avancer leur cause. Avec quelques arguments.

Votée au forceps, la loi sur le travail du dimanche est entrée en vigueur la semaine dernière. Qu’ils soient en zones touristiques, en périmètres urbains de consommation exceptionnelle (PUCE), ou que leurs employeurs bénéficient d’une dérogation permanente, les salariés qui travailleront le dimanche seront payés double, ou pas, devront être volontaires ou pas… Difficile de s’y retrouver. Une aubaine, paradoxalement, pour les opposants qui fourbissent leurs armes juridiques pour faire imploser la loi.

Brandi par Force ouvrière, en pointe sur le dossier, le risque d’inconventionnalité de la loi n’est pas à écarter. Le syndicat a, en effet, saisi le Bureau international du travail (BIT) pour non-conformité aux normes de l’Organisation internationale du travail relative au repos hebdomadaire. Illusoire ? Pas forcément. « C’est la même procédure que celle qui avait été lancée à l’époque pour faire annuler le contrat nouvelle embauche et qui avait alors conduit la France à modifier sa loi, explique Vincent Lecourt, l’avocat à l’origine de la procédure. Jusqu’à ce que la Cour de cassation tranche, d’ici deux ou trois ans, chaque salarié pourra saisir le Conseil des prud’hommes pour s’opposer à son employeur sur ce point. » Cerise sur le gâteau, « si la Cour de cassation déclarait la loi inconventionnelle, celle-ci serait réputée n’avoir jamais existé », s’enflamme Vincent Lecourt.
Une décision qui aurait donc des effets rétroactifs potentiellement explosifs. Un scénario que jugent cependant une partie des avocats spécialistes du droit du travail, comme Philippe Langlois, avocat au cabinet Flichy, peu réaliste, voire « pas très sérieux ».

Concurrence déloyale

Autre angle d’attaque : faire valoir l’atteinte à la concurrence garantie par le Traité de l’Union européenne. Un exemple résume bien les difficultés contenues en germe dans le nouveau dispositif. Prenons dans une même commune des Yvelines, Moulinette, enseigne d’électroménager, et Conforama, magasin d’ameublement qui vend de l’électroménager. Le premier est tenu de payer double ses employés le dimanche et doit s’assurer de leur volontariat quand le second bénéficie, lui, d’une dérogation et peut allègrement vendre ses grille-pains sans payer plus ses salariés le dimanche et sans leur demander leur avis. Dans ce cas précis, Moulinette pourrait très bien saisir les instances européennes pour concurrence déloyale.

Dis manche ! "manche" - JPG - 25.5 ko
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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 20:21
Jean-Claude Mailly : Bonjour.

Vous avez fait du "travail du dimanche" un cheval de bataille, vous n'avez pas dit votre dernier mot. Que la loi ait été votée ne vous impressionne pas, puisque vous estimez qu'elle n'est pas conforme aux conventions sur le droit du travail signé par la France. Les conventions peuvent être supérieures à une loi nationale ?

Ah oui, oui, c'est même prévu dans la Constitution. Les textes sur lesquels la France comme d'autres pays s'engage au niveau international, s'imposent par définition. On le voit avec certains textes européens ; mais c'est vrai aussi pour les conventions internationales du travail. Et en l'espèce, il y a une convention internationale du travail. Ceux que ça intéresse, elle porte le numéro 106 sur le repos hebdomadaire ; et nous considérons...  C'est pour ça que nous avons fait les observations au Bureau international du travail : que la loi qui a été votée ne répond pas, ne respecte pas toutes les dispositions de cette convention.

On rappelle que l'organisation internationale du travail siège à Genève. Elle avait émis un avis défavorable sur le contrat nouvel embauche du temps où Dominique de Villepin était Matignon, et la Cour de Cassation avait confirmé que ce contrat violait le droit international.

Oui tout à fait. Ca avait d'ailleurs sur le contrat nouvelle embauche, ça avait démarré avec les Prud'hommes. Le Conseil de Prud'hommes dans l'Essonne avait jugé qu'il n'était pas conforme à une convention internationale. Il y avait eu également la Cour de Cassation et le Bureau International du Travail. Le Bureau international du travail quand il prend une décision ou qu'il rend un avis, il n'y a pas de sanction, derrière, sauf qu'on imagine mal un pays comme la France qui, par ailleurs, est un des pays qui a le plus ratifié de conventions internationales, se permette de ne pas respecter les dispositions d'une convention internationale. Alors, en l'espèce même si la Cour de Cassation n'a pas jugé sur ce terrain-là (selon moi, elle a eu tort) mais en l'espèce, elle était saisie sur la question d'égalité en plus. En l'espèce, il y a vraiment un irrespect de cette convention.

Jean-Claude Mailly, le texte de l'OIT que vous prenez pour référence, je l'ai d'ailleurs sous les yeux. Il est de 1957. Il est entré en vigueur en 1959. La société a peut-être un peu évolué, non ?

Non, mais c'est sur le principe du repos hebdomadaire. Ce sont des garanties qui concernent l'ensemble des pays. Les conventions internationales sont révisées de manière régulière. Celle-ci, pour le moment, il n'y a pas eu de révision rapide parce qu'au niveau international, tant les gouvernements que les employeurs et les travailleurs, puisque les trois siègent au bureau international du travail, ont considéré qu'il n'y avait pas d'urgence à modifier ce texte. Ce sont des principes de respect. Ca n'interdit pas les dérogations. Les dérogations sont prévues dans le cadre de la convention internationale mais il y a des formes à respecter et on ne peut pas déroger de manière temporaire et pour n'importe quoi.

C'est la généralisation qui vous heurte ?

Là, il y a un risque de généralisation avec le texte, mais pas simplement si vous voulez. Il y a toute une série d'activités -et personne ne remet en cause ça, y compris dans notre pays- ont des dérogations. Bien sûr, on parle tous des hôpitaux mais les hôtels cafés restaurants, les entreprises qui travaillent en continu. Ca, ce sont des dérogations possibles ; mais écoutez, c'est quand même pas vital d'aller acheter des meubles un dimanche... C'est ça que je veux dire. On peut les acheter un autre jour. Voilà. Ca, ça ne fait pas partie des dérogations.

Et les grands magasins à Paris qui voient passer des milliers de touristes français et étrangers, boulevard Haussmann. Vous êtes à la place de Bertrand Delanoë, vous dites oui ou non ?

Je ne sais pas ce que dira le maire de Paris. En tous les cas, les syndicats FO, à la fois des uns et des autres, ne souhaitent pas qu'il y ait une ouverture le dimanche parce que là encore, le volontariat c'est un leurre dans ce genre d'affaires.

Si on était sûr que le système est juste, égalitaire sur le plan salarial, ce serait toujours non ?

Je vous ferais remarquer que la notion d'égalité ... Il y a un vrai problème d'égalité, notamment entre les zones touristiques et les périmètres d'usage exceptionnels ; mais là sur le Bureau international du travail, ce n'est pas sur la question d'égalité que nous sommes allés, c'est sur la question de la dérogation. Donc, ce n'est pas parce que ce serait plus égalitaire, ce serait mieux mais ce n'est pas satisfaisant en tant que tel. Il n'y a pas que l'aspect travail dans cette affaire. Il y a aussi l'aspect social ou sociétal. Le fait qu'une journée, en l'occurrence dans notre pays c'est le dimanche qu'il y ait une journée... et que pendant cette journée, les gens puissent faire ce qu'ils ont envie de faire avec qui ils veulent. Si tout le monde commence à travailler n'importe quand et y compris le dimanche ; d'ailleurs si tout le monde travaille le dimanche,  ils seront obligés de fermer les magasins parce qu'il n'y aura plus personne.

Dans un autre domaine, la fédération FO Banque veut que le gouvernement impose  une nouvelle règle en matière de bonus.

Oui.

Comment faites-vous ?

On peut limiter. Certains pays le font. Je pense aux Pays-Bas, par exemple, qui ont adopté des règles assez strictes sur les bonus  et les rémunérations des banquiers. Il faut bien comprendre qu'il ne faut pas attendre des banquiers qui... "Ah attendez, on va se faire harakiri et puis on va se serrer la ceinture". C'est la loique du système. C'est anormal, c'est tout ce qu'on veut. Qu'il y ait des bonus comme on parle sur une entreprise comme la BNP en France ou quand vous avez les banques américaines qui ont 88 milliards de dettes et distribuent 33 millliards de bonus, ça c'est révoltant mais le problème, c'est qu'il faut modifier les règles. Or, si l'on veut modifier les règles, plus exactement, il faut imposer des règles. Si ces règles sont imposées dans tous les pays, il n'y aura plus de problèmes.

Là ce que disent les banquiers, et si nous, on ne le fait pas, d'autres vont le faire. C'est toujours sur le même principe de la concurrence. Donc nous, nous sommes partisans, je l'ai dit à différentes reprises et je le redis, partisans... On peut plafonner ; à un moment donné, on peut discuter du plafond mais on peut plafonner et on peut prévoir que dans telle considération, dans tel cas, il n'y ait pas de bonus de distribué. Mais ça, c'est la loi qui doit le faire. Il ne faut pas attendre que les banquiers d'eux mêmes, de leur plein gré, vont se sacrifier parce que ce n'est pas dans la logique du système.

Vous avez vu que Nicolas Sarkozy a, semble-t-il, envie de remonter les bretelles des banquiers. Vous croyez à sa sincérité ?

Oui, mais je ne dis pas qu'il n'est pas sincère quand il fait ça, sauf que c'est de la communication. Ca ne se traduit pas dans les textes. On peut toujours dire : attendez, ce n'est pas bien ce que vous faites, je vous demande de ne pas le faire et que, en face, on dise : attendez, le Président nous le demande ou parce que les médias en parlent, on va se calmer un petit peu, sauf que le problème de fond n'est pas réglé. Et puis, six mois après ou trois mois après, ça recommence.

On est dans un monde dérégulé, déréglementé. C'est l'une des raisons de cette crise. Eh bien, si l'on veut que ça ne se reproduise pas, d'abord on n'en est pas sorti, mais si l'on veut que ça ne se reproduise pas, il faut établir des règles. Et qui doit établir les règles ? Les gouvernements et les parlements.

Est-ce que vous êtes solidaire de l'exigence d'un référendum sur le statut de la Poste proposé par le Parti socialiste ?

Les syndicats l'avaient demandé. La fédération FO communication avait demandé un référendum également .  Nous considérons, là encore, qu'il y a un risque.  A un moment donné, quand vous changez le statut de l'entreprise, que vous en faites une société anonyme, même si au départ on nous dit : ne vous inquiétez pas, ce sera des capitaux privés, le risque c'est que demain - on l'a vu avec d'autres : Gaz de France, France Telecom -  il y ait une ouverture du capital à des capitaux privés. Et moi je n'ai pas envie que la Poste demain devienne une entreprise privée. C'est un service public.

Vous n'avez pas peur d'apparaître comme ceux qui ne veulent jamais rien changer ?

Ah non, pas du tout ... Ecoutez, il y aurait des choses qu'il faudrait changer : la réforme fiscale, par exemple. On a d'autres demandes de changement fondamentales mais on ne peut pas dire, à la fois, que nous sommes attachés à la République, au service public, à l'égalité et dire : on va privatiser les services publics. Si l'on raisonne deux minutes, je pense que nous avons raison, y compris avant la Crise, quand nous expliquions toute une série de choses : attention, on va aller dans le mur. Les mêmes qui, il y a dix-huit mois, deux ans, prônaient la libéralisation, la déréglementation, aujourd'hui en appellent au service public. Alors, ce serait bien que s'ils étaient un peu logique avec eux mêmes, ils ne conduisent pas des éléments qui pourraient, par exemple, demain, faire que la Poste soit une entreprise privatisée.

Jean-Claude Mailly, qui était l'invité de RTL ce matin.

Auteur : La rédaction de RTL
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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 21:27
14/08/09 07:26


Le syndicat a déjà fait abroger le CNE grâce à un avis de l’Organisation internationale du travail.

La loi sur le travail le dimanche, validée il y a une semaine par le Conseil constitutionnel et publiée lundi au Journal officiel, va-t-elle subir le même sort que le cont»at nouvelles embauches (CNE) ? C’est-à-dire être abrogée pour non-respect des normes internationales. Le CNE, contrat de travail assorti d’une période de consolidation de deux ans pouvant être rompu sans justification, avait été jugé contraire aux normes sociales de l’Organisation internationale du travail (OIT) deux ans après sa promulgation par le gouvernement de Dominique de Villepin. Ce qui avait obligé le gouvernement Fillon à le supprimer un an plus tard.

Force ouvrière (FO) nourrit l’espoir de faire de même avec le travail du dimanche. Le syndicat - qui avait porté l’affaire du CNE devant l’OIT - s’apprête à récidiver avec cette nouvelle loi «contraire à la convention 106 sur le repos hebdomadaire», selon Jean-Claude Mailly, son secrétaire général. Cette norme, définie en 1957 par l’OIT et ratifiée par la France, explique que les dérogations au repos hebdomadaire doivent rester limitées. «Cette loi banalise l’ouverture des magasins le dimanche, ce qui revient à faire exploser le nombre de dérogations», plaide Jean-Claude Mailly, qui va axer son argumentaire sur une question de principe, et non de droit.

 
Des normes qui ne doivent pas rester «lettre morte»


Nul ne sait combien de temps il faudra à l’OIT, une fois la plainte déposée, pour rendre ses conclusions. Ni d’ailleurs si elles seront conformes aux attentes de FO. Seule certitude : le gouvernement français aura bien du mal à maintenir sa position si jamais l’OIT juge que telle ou telle disposition du texte est contraire aux règles qu’elle a édictées.

«Même si les conclusions de l’OIT n’engagent pas ses pays membres, il serait mal vu que la France, le principal chantre de l’organisation au niveau mondial, soit pointée du doigt pour avoir voté des lois contraires aux conventions qu’elle a signées et qu’elle appelle à respecter» , ironise Jean-Claude Mailly. Surtout après l’intervention, en juin dernier, de Nicolas Sarkozy à la tribune de l’OIT, qui a appelé une cinquantaine de pays membres - comme les États-Unis, la Chine ou l’Inde - à ratifier au moins les conventions fondamentales. Le chef de l’État avait même insisté pour que les normes de l’OIT ne restent plus «lettre morte» et «s’imposent à tous».


Fecfocommerce.fr

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 15:50

Réforme des prud'hommes: le gouvernement recule


Le gouvernement renonce à s'en prendre aux Prud'hommes


Malin, Nicolas Sarkozy avait encore réservé le « sale boulot » à un ministre d'ouverture. Mais la ficelle était tellement grosse que le gouvernement vient de reculer, annonçant jeudi soir officiellement qu'« aucune réforme de la procédure applicable devant le Conseil des prud'hommes n'est en préparation ».


B-M 

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 15:45

Travail, courses, écoles, les trajets s'allongent.

Alors qu'une taxe carbone de 7 centimes d'euros par litre d'essence est envisagée, l'Insee souligne qu'il est difficile de se passer de voitures hors des grandes agglomérations. Oui le travail a bien un coût pour les salariés et notamment les employés. Si on ajoute à cela la flexibilité du temps de travail, les horaires à coupures, le temps partiel  et maintenant la banalisation du travail domical voté par les parlementaires de droite, la facture risque bien d'être beaucoup plus lourde que prévue. Mais qui disait vouloir être le président du pouvoir d'achat?


B-M, source AFP 

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 15:32

De plus en plus de pauvres en France


      8 millions sous le seuil de pauvreté


Inquiétant pour l'exécutif, le taux de pauvreté ne diminue plus, et ce quelle que soit la méthode de ­calcul. Ainsi, le taux de pauvreté monétaire, établi à 50 % du niveau de vie médian, est stable depuis 2003, aux alentours de 7 %. Le seuil de pauvreté, établi à 60 % du revenu médian (et qui constitue désormais la référence dans les comparaisons internationales), soit 910 euros de niveau de vie mensuel, concernait 13,4 % de la population en 2007 (+ 0,3 point).

Plus de 8 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté. Cela souligne l'ampleur de la tâche pour le gouvernement.

Nicolas Sarkozy a fixé pour objectif à Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives, de réduire d'un tiers le taux de pauvreté d'ici à 2012. Le revenu de solidarité active, en vigueur depuis le mois dernier, doit permettre de faire passer 700.000 « travailleurs pauvres » au-dessus du seuil de pauvreté dès cette année.

Cela sera loin d'être suffisant pour tenir les engagements du chef de l'État devenu depuis 2007 le chef du mensonge

B-M, source AFP
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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 12:00

AFP : Mardi 11 août 2009


Travail dominical : la loi publiée au JO


Certaines dispositions seront d'application immédiate, comme la possibilité pour les commerces alimentaires d'ouvrir jusqu'à 13 heures le dimanche ; d'autres nécessiteront un décret d'application.  

La loi sur le travail dominical étendant les possibilités de travailler le dimanche, a été publiée mardi au Journal officiel (JO).


B-M 

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 11:50
TRAVAIL LE DIMANCHE :

UNE DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL DÉCEVANTE ET PEU CONVAINCANTE


Force Ouvrière regrette la décision rendue par le Conseil constitutionnel à propos de la loi relative au travail le dimanche adoptée en juillet 2009.

Le Conseil constitutionnel déclare les dispositions cette loi conformes à la Constitution, à la seule exception de celle prévoyant qu’à Paris les zones touristiques sont fixées par le Préfet de Paris.

Le Conseil constitutionnel permet ainsi l’entrée en vigueur d’une loi porteuse de régression sociale et d’injustice sociale. Cette décision n’est pas seulement décevante.

Elle est aussi peu convaincante. La Constitution proclame clairement le droit au repos et le principe d’égalité devant la loi.

Le Conseil constitutionnel en retient une conception compréhensive, au détriment des garanties constitutionnelles auxquelles pourraient prétendre les salariés.

En témoigne tout particulièrement le rejet du grief tiré de l’inégalité de traitement instituée entre les salariés travaillant le dimanche.

Force Ouvrière s’attachera donc à la préservation des droits des salariés au stade de l’application à venir de cette loi.

Paris, le 7 août 2009

FecFocommerce.fr
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