Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
  • Contact

Profil

  • @FO RD system publication
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif

Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

Le Blog-master (BM) se réserve le droit de suspendre, d'interrompre, ou de rejeter  la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers, d'enfreindre les lois et règlements en vigueur, ou serait de nature ou à caractère diffamatoire, et décline toute responsabilité quant aux opinions émises, qui n'engagent que leurs auteurs.

Archives

FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

Pages Du Blog-Note Informatif

 
Pour le  REPOS DOMINICAL pour tous en même temps

DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

Merci

BM

Militons ensemble - adhérez à FO

 
Adhésion à Force-Ouvrière, suivre le lien
http://www.force-ouvriere.fr/adherer

FO CONTACT REGION

Eric   Centre    06 85 15 20 73
François   Nord    07 50 49 09 04

Fréderic   DSN FO CPF   06 87 21 72 94
Sofiane   Est & RA    06 61 50 67 96
Faiçal   Sud    06 22 57 50 64
Nadine   Paris Centre   06 36 97 10 40
Nathalie  UD FO 62   06 30 60 74 70

 udfo62@force-ouvriere.fr

Reda Sud 06 29 38 30 49

Philippe RS au chsct  06 28 75 01 36

Sandrine Sec CE Paris   06 98 43 61 93
Bruno, coordinateur des IRP FO CPF
06 73 59 98 28
Cyril DSC FO CPF   06 25 56 84 86

 

24 mai 2020 7 24 /05 /mai /2020 13:39
Commerce non alimentaire     Des dizaines de milliers d’emplois sur la sellette

Pandémie mondiale / Commerce / Retail / Alinéa / Conforama / La Halle aux chaussures / La Halle aux vêtements / Licenciement / Plan de sauvegarde de l’emploi (...)

 

 

 

 

Commerce non alimentaire

 

Des dizaines de milliers d’emplois sur la sellette

 

  • Conforama, mais aussi La Halle, André, Alinéa… La survie de nombreuses enseignes se joue aujourd’hui. La crise sanitaire est venue aggraver une situation déjà bien précaire.

 

La section commerce de la Fédération FO des Employés et Cadres tire la sonnette d’alarme et rappelle la promesse du chef de l’État qu’aucune entreprise ne restera sur le carreau.

 

Les salariés de Conforama étaient déjà sous le coup du plan de restructuration de 2019 qui avait programmé la suppression de 1900 emplois et la fermeture de 32 magasins (sur 180) en trois vagues à partir de ce printemps 2020. Ils craignent aujourd’hui la mise en redressement judiciaire pure et simple de l’entreprise et attendent avec appréhension de savoir si, pour l’éviter, l’enseigne va obtenir des banques le Prêt garanti par l’État (PGE).

 

Conforama

 

Les banques traînent des pieds

 


L’enjeu est de taille car au-delà des 9 000 emplois internes à l’enseigne, environ 20 000 emplois indirects sont concernés dans les entreprises dont l’activité dépend de ses ventes (fournisseurs, monteurs de meubles, livreurs…).

 

Depuis le mois de mars et jusqu’au 31 décembre 2020, une entreprise dont la trésorerie est impactée par l’épidémie du Covid-19 peut demander un PGE, quelle que soit sa taille et son statut. Le but de ce dispositif est d’éviter la faillite à une entreprise dont la trésorerie est fortement menacée à cause de l’épidémie de Covid-19, le chef d’État ayant promis qu’aucune entreprise ne restera sur le carreau.

 

Malheureusement, cela ne suffit pas toujours à convaincre les banques de prêter à des entreprises en difficulté. Dans le cas de Conforama, l’État a pourtant accepté d’élever le niveau de sa garantie de 80 à 90% de la somme que l’entreprise devrait emprunter, à savoir 320 millions d’euros.

 

Mais après déjà plusieurs semaines de tractations avec les quatre banques sollicitées (LCL, Crédit du Nord, HSBC et BNP Paribas), deux d’entre elles (HSBC et BNP Paribas) se font encore tirer l’oreille. Pour le moins.

 

 

BNP-Paribas n’a pas même daigné participer à la dernière réunion organisée le 15 mai dernier par le Comité interministériel de restructuration industrielle (le Ciri, rattaché au ministère de l’Économie et des Finances, coordonne l’ensemble des acteurs financiers privés ou publics, susceptibles d’agir pour tirer d’affaire les entreprises de plus de 400 salariés en difficulté).

 

 

Les délégués syndicaux ont rendez-vous le 22 mai à Bercy


 

Dans ce contexte, le secrétaire général de la confédération FO, Yves Veyrier, est intervenu auprès du ministère, ce qui a permis d’obtenir un rendez-vous en visio-conférence pour le vendredi 22 mai entre les délégués syndicaux centraux de l’entreprise et M.Louis Margueritte, secrétaire général du Ciri, ainsi que Marc Glita, délégué Interministériel aux restructurations d’entreprises.

 

Les organisations syndicales attendent aussi des explications claires de la part de la direction de Conforama. Nous ne savons plus à quel saint nous vouer, confie Jacques Mossé-Biaggini, délégué syndical central FO.

 

Nous apprenons maintenant par les média que le concurrent BUT est en embuscade, subitement prêt à investir de 200 millions à 300 millions dans Conforama et qu’un conciliateur a été nommé par le tribunal pour se pencher sur ce projet. Nous avons l’impression d’assister à un jeu de poker menteur.

 

 

La situation est d’autant plus alarmante, que l’entreprise n’est même pas en mesure de financer ses engagements pris dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi de 2019, tant en termes de reclassement interne que d’indemnités de licenciements, ont également découvert les organisations syndicales.

 

Pour que ces mesures puissent être financées, les actionnaires s’étaient engagés à injecter des fonds en février, mais ils ne l’ont pas fait, explique Gérald Gautier, secrétaire général de la section Commerce de la Fédération FO des employés et cadres (FEC FO). Dénonçant l’incurie des actionnaires, il rappelle que l’entreprise est en réalité dans la tourmente depuis 2017 à cause de la gestion pour le moins hasardeuse de sa maison-mère, le groupe sud-africain Steinhoff.

 

La crise sanitaire s’est donc abattue sur une entreprise déjà bien mal en point. Aujourd’hui, face au risque d’une casse sociale épouvantable (…) soit les banques jouent le jeu, soit l’État trouve une solution via la Banque publique d’Investissement (BPI) résume Gérald Gauthier.

 

 

La Halle

 

 Les actionnaires du groupe Vivarte doivent mettre la main au porte-monnaie

 


Si les salariés de Conforama attendent anxieusement de savoir comment les banques vont se comporter à l’égard de leur entreprise, ceux de La Halle, du groupe Vivarte, sont malheureusement déjà fixés sur ce point. Aucune banque n’a suivi et il n’y aura pas de PGE, indique Claire Vigouroux, déléguée FO.

 

À ce jour, La Halle n’est toujours pas placée en redressement judiciaire. Mais ses 6000 salariés, répartis dans 809 magasins, deux dépôts logistiques, le siège parisien et ses deux antennes en province, craignent d’apprendre le pire dans les jours qui viennent.

 

L’entreprise est aujourd’hui en attente de trouver un investisseur ou un repreneur, ou plusieurs. La Halle est à vendre, en totalité ou par parcelles. Elle pourrait aussi disparaître, résume Claire Vigouroux, rappelant que la date limite pour les appels d’offres a été fixée aux lundi 25 mai.

 

Mais si La Halle est endettée jusqu’au cou, en revanche, il y a de l’argent dans le groupe, souligne la déléguée syndicale. Ses actionnaires se sont gavés pendant des années à coups d’intérêts et de dividendes et aujourd’hui ils ne veulent pas mettre un centime pour sauver une des enseignes du groupe dénonce-t-elle.

 

Pour le syndicat FO, insiste la déléguée, il faut qu’ils mettent la main au porte-monnaie pour accompagner les salariés qui vont perdre leur emploi dans le cadre d’un PSE, qu’ils investissent dans la formation et le reclassement, de façon à ce que chaque salarié retrouve une solution d’emploi.

 

 

André

 

Le groupe Spartoo chercherait-il à échapper à ses engagements de 2018 ?

 


Le redressement judiciaire est en revanche acté pour l’enseigne de chaussures André, qui, elle, appartient au groupe Spartoo depuis 2018. Actuellement, l’entreprise emploie 400 salariés (contre 700 avant son rachat il y a un an et demi). En attente de repreneurs, la direction doit toutefois présenter un plan de continuation de l’activité qui devrait lui permettre de garder 33 à 35 de ses 120 magasins. Mais alors qu’il était prévu qu’elle le fasse le 27 mai, l’échéance a été reportée au 1er juillet.

 

Un report qui provoque une inquiétude supplémentaire. Ce décalage dans le temps pourrait permettre au président du groupe Spartoo, Boris Saragaglia d’échapper aux engagements qu’il avait pris lorsqu’il a racheté l’enseigne en juillet 2018. En effet, il avait alors été acté que si un PSE devait intervenir avant deux ans, celui-ci devrait inclure les garanties obtenues par les organisations syndicales, dont une indemnité de licenciement supra-légale conséquente.

 

 

Premières mauvaises nouvelles dans l’industrie ….

 


Autre exemple du désastre en cours en termes d’emploi : le placement en redressement judiciaire de l’enseigne Alinéa (ameublement et décoration intérieure) où 2000 emplois sont sur la sellette.

 

Conforama, Alinea dans le secteur de l’ameublement… La Halle et André dans l’habillement… Et l’on pourrait encore citer Naf-Naf ou Prémaman…

 

Alors que les mauvaises nouvelles se succédaient depuis plusieurs jours déjà dans ces secteurs du commerce non-alimentaire, d’autres sont venues noircir un peu plus le tableau du côté de l’industrie.

 

Le groupe Renault envisagerait de fermer trois de ses sites (à Choisy-le Roi dans le Val-de-Marne, à Caudan dans le Morbihan et à Dieppe en Seine-Maritime) et d’arrêter la production de véhicules à Flins dans les Yvelines, faisait savoir le quotidien Les Échos le 19 mai au soir.

 

C’est dans ce contexte que quelques heures plus tôt ce même 19 mai, la commission exécutive de la confédération FO avait réaffirmé l’urgence à la suspension des procédures de licenciement, au renoncement à la réforme de l’assurance chômage et appelé à un contrôle strict des procédures de suppressions d’emplois, afin d’empêcher les licenciements, notamment quand une entreprise a bénéficié ou bénéfice d’aides publiques en particulier.

 

 

 

 

Sourcing:  EVELYNE SALAMERO, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE, Rubrique internationale

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 24 mai 2020, sad 15H08

 

 

 

 

 

 

Commerce non alimentaire     Des dizaines de milliers d’emplois sur la sellette
Partager cet article
Repost0
23 mai 2020 6 23 /05 /mai /2020 16:06
Ségur de la santé     Il y a une forte attente de l’ensemble des personnels

Société / Aide-soignant / CET / Crise sanitaire / Éhpad / Grève / Hôpital public / Infirmier / ONDAM / Personnels hospitaliers / Prime / Salaire / Santé

 

Ségur de la santé

 

 Il y a une forte attente de l’ensemble des personnels

 

 

« Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, livre son analyse sur le service public hospitalier français et évoque des pistes d’amélioration. »

RFI

 

 

 

 

Frédéric Rivière :

 

Le Ministre de la Santé va réunir les partenaires sociaux lundi prochain pour un Ségur de la Santé ; c’est l’ancienne secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat qui a été chargée de diriger, de canaliser les travaux.

Tout d’abord rapidement est-ce que c’est un bon choix ?

 

 

Yves Veyrier :

 

Je ne veux pas juger, ni des personnes en fonction de leur passé, où, évidemment, il y a la proximité syndicale qui fait que cela peut attiser des tensions ou des interrogations. Mais je ne vais pas rentrer là-dedans, cela ne m’intéresse pas.


Ce qui m’intéresse c’est le contenu de ce que vont être ces négociations et la façon dont elles vont se dérouler. Le fait que ça démarre vite est plutôt un bon signal, à condition que le gouvernement ne cherche pas à solder, trop vite et à peu de frais, le passif qui est lourd à l’hôpital, que ce soit en termes de salaires, de carrières ou de moyens de fonctionnement de l’hôpital, ou de réformes qui ont été très souvent critiquées et contestées.

 

Frédéric Rivière :

 

Comment ce Ségur de la santé est perçu par les personnels hospitaliers ?

 

Yves Veyrier :

 

Il y a une forte attente après l’épisode de la prime qui a été mal compris, puisque contrairement aux annonces, aux affichages, tout le monde ne va pas percevoir la même prime. C’est un peu le germe de la division.


J’insiste beaucoup : à l’hôpital il y a, évidemment, des médecins, l’ensemble des personnels soignants, les infirmières, les aides-soignants, les aides soignantes, il y a les auxiliaires de service hospitalier, le personnel administratif, le personnel technique... Personne ne doit être mis à l’écart parce que c’est l’ensemble qui fait que ça fonctionne de manière performante ; que malgré les difficultés, ils ont pu tenir dans cette période aussi difficile ; que ce soit du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest de la France.

Donc, qu’on prenne bien en compte l’ensemble de ce qu’on pourrait appeler la communauté du secteur hospitalier. Mais il y a aussi tout le secteur du médico-social, du social, les Ehpad... Ne les oublions-pas ! Les établissements spécialisés d’accueil, par exemple, pour les personnes handicapées.


Il faut vraiment que cette approche soit globale, que ce ne soit pas : on sème un peu ici ou là en espérant que ça fera baisser la tension.

 

Frédéric Rivière :

 

Le Ministre de la Santé, Olivier Véran, a promis de répondre au malaise des soignants par des mesures d’ampleur et a-t-il dit dans une certaine mesure radicales.

 

Cela passera, dit Olivier Véran, par une hausse des salaires à l’hôpital et une remise en question de certains carcans qui empêchent ceux qui le souhaitent de travailler davantage.

 

Est-ce que vous avez l’impression que c’est une discussion sans tabou qui s’annonce ?

 

 

Yves Veyrier :

 

Je me méfie des grands mots, des grandes phrases ! A fortiori, si elles recouvrent des enjeux qui ne sont pas forcément ceux sur lesquels on attend des réponses. La question, encore une fois, si c’est du donnant-donnant, c’est-à-dire du « travailler plus pour gagner plus », on connaît la chanson !

 

Elle n’est pas d’aujourd’hui, elle n’est pas nouvelle. Elle n’a jamais fonctionné. Aujourd’hui, ce qui importe, c’est de tenir compte de la situation salariale. Tout le monde le sait maintenant, la situation des rémunérations à l’hôpital en France est en dessous de la moyenne de bon nombre de pays comparables. C’est une première question !


La deuxième question, c’est celle de l’attractivité. Ce n’est pas simplement un petit coup de pouce sur une prime, c’est l’ensemble de la carrière. Cela passe donc par une revalorisation des carrières, ce qu’on appelle le point d’indice, les revalorisations indiciaires. C’est ainsi que les choses doivent se discuter.

 

Et puis, il faut tenir compte du fait, cela a été très largement mis en exergue ces temps derniers, que ce sont des secteurs où le travail est pénible à tout point de vue. C’est un travail difficile, quand on est auprès de personnes fragiles, en face de personnes dont on a à charge la santé. Il y a une charge psychologique et une charge physique. On aide des personnes à se mouvoir, à se lever. Il y a tous les soins de nature intime qui ne sont pas simples à réaliser non plus.


Il faut vraiment intégrer l’ensemble de ce qu’est le métier de personnel à l’hôpital dans toute sa dimension.


Ce n’est pas simplement une prime, c’est un ensemble !


A propos de la question de la contrainte du temps de travail, n’oublions pas qu’aujourd’hui le défaut vient du manque de personnel. Il faut savoir que les heures supplémentaires au compte épargne temps des personnels hospitaliers représentent, au bas mot, 30 000 postes manquants, vacants. C’est là-dessus qu’il faut travailler et pas l’inverse.

 

Frédéric Rivière :

 

Est-ce que vous pensez qu’il faut redonner le pouvoir aux médecins dans les hôpitaux alors qu’aujourd’hui ce sont des directeurs administratifs qui dirigent ?

 

Yves Veyrier :

 

Je ne sais pas si c’est dans ces termes qu’il faut dire les choses. Effectivement, ça correspond d’une manière générale à ce que je disais au tout début. C’est-à-dire, des réformes qui ont été menées depuis trop longtemps, de trop nombreuses années par le seul guide de l’économie budgétaire.

 

Ce qu’on appelle l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam), où on fixe un taux de l’évolution du budget d’une année sur l’autre, non pas en fonction des besoins mais en fonction de contraintes qui imposent ou obligent ensuite les établissements à réaliser des économies.

 

On transfère à l’administratif, effectivement, le soin de mettre en œuvre des contraintes budgétaires et le médical doit s’aligner, doit supporter ces contraintes administratives qui viennent de choix budgétaires. Comme on avait mis en place cette tarification à l’activité, la célèbre T2A que nous avions d’entrée de jeu, Force Ouvrière, critiqué. Nous en avions analysé les risques et les conséquences.


De la même manière, lorsque l’on parle de l’ambulatoire, ce que l’on constate est que ce n’est pas fait pour prendre au mieux la situation de chaque patient en fonction de divers paramètres et des meilleures attitudes pour sa santé mais parce qu’il faut fermer des lits. On renvoie au maximum, en réalité, au titre de l’ambulatoire, des patients chez eux parce que l’objectif était de réduire le nombre de lits.

 

Frédéric Rivière :

 

Les discussions de ce Ségur de la Santé démarrent lundi, est-ce qu’en l’état actuel des choses une journée de mobilisation dans les hôpitaux est toujours à l’ordre du jour ?

 

Yves Veyrier :

 

La fédération Force Ouvrière a déposé un préavis de grève parce que nous sentions bien que les choses pourraient ne pas aller comme nous l’espérions. Maintenant, il y a des annonces qui ont été faites très récemment. Nous allons voir précisément, concrètement, ce que derrière ces annonces nous obtenons en termes de discussions, de négociations effectives avec les organisations syndicales, j’y insiste.

 

Nous verrons à ce moment-là si les choses vont dans le bon sens ou s’il faudra se mobiliser pour se faire entendre puisque nous ne l’avions pas été jusqu’à la crise sanitaire du Covid. Il ne faut pas oublier que depuis plus d’un an, l’ensemble du secteur hospitalier était mobilisé à l’appel des syndicats dont FO.

 

Si nous ne sommes pas entendus malheureusement nous n’avons pas d’autre solution. Je dis « malheureusement » parce que nous ne faisons jamais un appel à se mobiliser pour le plaisir. Nous le faisons quand nous ne sommes pas entendus. Ce qui est malheureux, c’est que nous ne soyons pas entendus.

 

 

 

 

ITW RFI

 

 

 

 

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

Coronavirus - Covid19 / Crise sanitaire / Grève / Prime / Santé

 

Santé

 

         Les hospitaliers ne se contenteront pas de miettes





En vue de la présentation cet été d’un énième plan Santé, le ministre Olivier Véran annonce l’ouverture le 25 mai de discussions sur les questions de rémunérations et de temps de travail des personnels hospitaliers. Les organisations syndicales sont conviées, mais pas que. Ce qui pose un premier problème, réagit FO-Santé. Sans compter que, pour l’instant, aucun cadre n’a été défini pour la rencontre, pas plus qu’un axe clair pour les thèmes épineux, tels les salaires, que le gouvernement entend aborder.

 

Il y a eu les accords de Grenelle, y aura-t-il les accords de Ségur, du nom de la rue où est basée le ministère de la Santé ? Le ministre, Olivier Véran, a annoncé en tout cas, le week-end dernier, dans une longue interview accordée à un hebdomadaire, son intention de lancer un <>Ségur de la Santé, reprenant ainsi l’expression employée par le président de la République en visite le 15 mai dans un hôpital parisien. Le ministre de la Santé donne même la date d’ouverture des discussions : le 25 mai. Et ces discussions seraient censées apporter des éléments pour la construction d’un grand plan santé qui serait présenté cet été.

 

Or, premier couac… Les principales intéressées par des négociations, les organisations syndicales, dont FO-Santé, n’étaient pas au courant et ont appris tout cela par la presse. Autant dire qu’elles sont pour le moins interloquées par cette annonce qui une fois de plus, analysent-elles, illustre, l’étrange conception du gouvernement en matière de dialogue social.

 

Et, plus globalement, ce ne sont pas seulement l’annonce de ce Ségur et sa date qui posent problème. C’est entre autres, le cadre relève Didier Birig, le secrétaire général de la fédération FO des personnels des services publics et de Santé (FO-SPS). Nous refusons que des négociations, notamment salariales, aient lieu en présence de “collectifs“ du secteur Santé, « qui ne représentent qu’eux-mêmes » et qui n’ont pas affirmé leur légitimité, contrairement aux organisations syndicales représentatives, par des élections professionnelles. Le militant note au passage, que les collectifs, eux, avaient été mis au courant, par l’exécutif, du rendez-vous du 25 mai…

 

(Extrait ARTICLE INFO MILITANTE Publié lundi 18 mai 2020 par Valérie Forgeront, journaliste L’inFO militante)

 

FO exige un « périmètre clair » pour la négociation

 

 

smiley   Blog publication, 23 mai 2020, sad 17H47

yes   Documentation, modification & repost 24 mai 2020, 11H42

 

 

 

Ségur de la santé     Il y a une forte attente de l’ensemble des personnels

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 15:44
FGTA FO -  Guide des droits des salariés Spécial Covid-19

Coronavirus - Covid19 / Droits sociaux  / Droit du travail / Droits des salariés / FGTA FO

 

CORONAVIRUS / COVID19 

​​​​​​

Guide des droits des salariés Spécial Covid-19



 

Pour information, la FGTA-FO met librement à la disposition de l’ensemble des salariés un guide Spécial Covid-19 reprenant l’ensemble du droit applicable à ce jour.

 

 

 

 

Téléchargez le guide Spécial Covid-19 r (version pdf) reprenant l’ensemble du droit applicable à ce jour.

 

 

smiley   Blog publication, 20 mai 2020, sad 16H55

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 10:10
 © Jean-Claude MOSCHETTI/REA

© Jean-Claude MOSCHETTI/REA

Abattoir / Coronavirus  - Covid19 / Emploi / Santé - Sécurité au travail / Dumping social

 

Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière

 

CORONAVIRUS / COVID19

 

Covid-19 dans les abattoirs

 

 Le dumping social nuit à la santé
 

 

 

  • Depuis plusieurs jours, les abattoirs font la une de la presse pour cause de contamination du personnel au Covid-19.

 

  • Pour rappel, depuis le début de la crise les entreprises du secteur ont eu une activité soutenue pour faire face aux demandes de la grande distribution. Les salariés ont répondu présent pendant toute la période de crise et encore aujourd’hui pour nourrir la nation. La FGTA-FO leur apporte tout son soutien.

 

 

 

 

Aujourd’hui, les autorités sanitaires cherchent des explications à cette propagation du virus dans ce secteur spécifique.

FO tient à interpeller les employeurs des industries de la viande et les décideurs politiques sur la spécificité des travailleurs détachés et la sous-traitance de ce secteur d’activité, ainsi qu’à se poser les bonnes questions sur cette population de travailleurs.

 

  • Où sont-ils logés ?

 

  • Combien de salariés par logement ?

 

  • La langue pour comprendre les consignes de sécurité au poste de travail est-elle maîtrisée ?

 

  • Comment ces salariés se rendent-ils sur leur lieu de travail ?

 

  • Le dumping social est-il compatible avec les exigences sanitaires ?

 

 

Les éléments de réponses à apporter à ces questions qui ne sont pas exhaustives pourraient éclairer sur une des pistes de la propagation du virus dans les industries de la viande.

 

 

FGTA-FO

  • AGRICULTURE, ALIMENTATION ET TABACS ET ACTIVITÉS ANNEXES

 

 

 

​​​​​​​

 

 

 

smiley   Blog publication, 20 mai 2020, smiley 11H26

 

 

Covid19 Abattoirs:  Quand le dumping social nuit à la santé

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 16:04
Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, était l’invité de Pascale de la Tour sur LCI.

Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, était l’invité de Pascale de la Tour sur LCI.

Coronavirus - Covid19 / Chômage / CICE / Cotisations sociales / Crise sanitaire / Emploi​​​​​​

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, était l’invité de Pascale de la Tour sur LCI.

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO :

 

« Ce n’est pas en disant qu’on va souffrir qu’on va éviter la crise »
 

 

  • Le Président de la République dit que ça va être compliqué pour l’emploi : « On va souffrir », est-ce que vous le craignez également ?

 

YV

 

J’espère qu’on va tout faire pour ne pas souffrir. Ça commence comme ça ! Parce que si on baisse les bras en disant : « c’est inéluctable, on va souffrir », il est évident qu’on n’empêchera pas. Ce qui nous importe effectivement, c’est d’abord, vous venez de le dire, il y a quand même toujours ce virus, on ne sait pas ce que sera la situation y compris au mois de septembre, octobre, novembre quand tout un chacun imagine que l’économie devrait pouvoir repartir plus fort et plus vite, on ne sait pas exactement ce qu’il en sera au niveau du virus.

 

Donc la question de la protection demeure impérative parce que ce serait bien pire encore si tout à coup il y avait un rebond de l’épidémie. Deuxièmement, il faut tout faire pour éviter la bascule dans le chômage. Il y a eu une aide importante en matière d’activité partielle. Le gouvernement laisse entendre qu’il pourrait réduire cette aide à partir du mois de juin. Nous pensons qu’il est important de maintenir le dispositif d’activité partielle parce que la reprise sera progressive.

 

  • Comment fait-on pour maintenir un emploi dans des secteurs qui ont été très durement impactés ?
  • Quelle solution proposez-vous ?

 

YV

 

Il y a deux aspects. Il y a un aspect national, accompagner la reprise qui sera progressive inévitablement, par de l’activité partielle pour éviter la bascule dans le chômage. Nous pensons aussi, et ça n’est pas nouveau mais c’est encore plus vrai aujourd’hui, que toutes les aides qui vont aux entreprises doivent être conditionnées, évaluées, contrôlées et sanctionnées. Notamment, et en particulier sur la question de l’emploi. Il faut faire en sorte de suspendre les procédures de licenciement parce qu’on voit bien que la situation est utilisée aussi comme un prétexte ou un accélérateur à des dispositions qui étaient déjà, peut-être dans les têtes ou les esprits des actionnaires en matière de restructuration.

 

  • Yves Veyrier, donc supprimer les aides aux entreprises qui licencient ?

 

On avait demandé à ce qu’on supprime le versement des dividendes durant cette situation. On le sait, même en temps normal, c’est 140 milliards d’euros annuels que représentent les aides publiques aux entreprises sous forme d’allégement de cotisations, de crédit d’impôts, pour l’emploi, pour la recherche… On se souvient du CICE en particulier.

 

  • Nous pensons que ces aides d’une manière générale, comme les aides aujourd’hui destinées à surmonter cette crise doivent être conditionnées en matière d’emploi, contrôlées. On ne peut pas accepter qu’on aide une entreprise qui ensuite supprime des emplois et reconstitue des marges et a fortiori verse des dividendes aux actionnaires, ça n’est pas acceptable !

 

 

 

 

ITW  YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

smiley   Blog publication, 18 mai 2020, sad   17H19

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 15:47
Lydie LECARPENTIER/REA

Lydie LECARPENTIER/REA

Société / Coronavirus - Covid19 / Crise sanitaire / Confinement / Déconfinement

 

REVUE DE PRESSE  / Coronavirus

 

Un déconfinement au compte-gouttes

 

  • Si le déconfinement par petites étapes s’est pour l’instant relativement bien passé, les craintes pour l’avenir sont bel et bien présentes.

 

Aperçu dans la presse.

 

 

 

 

 Le Parisien


Retour aux affaires au petit trot à la Défense.

Comme prévu, le déconfinement se fait en douceur dans le plus grand quartier d’affaires d’Europe, qui, hier [11 mai], a accueilli à peine 20% de ses habituels 180.000 salariés. Pas de raz de marée donc. Ni au pied des tours ni dans les couloirs du métro et du RER A où, en temps normal, transitent chaque jour 80% des fidèles du quartier. Dans les quelque 3.600 entreprises du quartier le télétravail, même après ce très attendu 11 mai, est resté la règle.

 

 

 L’Humanité


 

Le chaos redouté n’a pas eu lieu. En dépit des cafouillages et changements de cap de l’exécutif, malgré un manque de moyens criant sur le terrain, la première étape du déconfinement s’est globalement bien déroulée. Des centaines de milliers de Français ont repris le chemin du travail ce lundi [11 mai], dans le calme et le respect des consignes de sécurité. Mais la vigilance reste de mise : les jours qui viennent seront décisifs.

 

 

 Libération


 

Rames bondées tôt le matin sur les lignes desservant les quartiers populaires, puis plus calmes, commerces peu fréquentés : la ̎ reprise ̎ s’est faite de façon très diverse à Paris. À FO, la vigilance reste de mise : Et du côté de FO, on appelle à la clémence : J’ai demandé au ministère du Travail qu’on ne verbalise pas les salariés parce qu’ils seraient en irrégularité vis-à-vis de leurs attestations.

Qu’on gère les flux OK, mais de là à verbaliser à 135 euros… indique Yves Veyrier, secrétaire général de la centrale interrogé par Libération.

 

 Sud Ouest


Même vigilance syndicale au sein des entreprises. Mais dans les entreprises, c’est bien le règlement intérieur, édicté par la direction après consultation des salariés et des instances (CSE, CSSCT), qui régule l’ensemble des mesures sanitaires dont le port du masque. Certaines ont pris le parti de l’imposer à tous les salariés. D’autres choisissent de l’adapter selon les situations, les sites et les services.

 

 Les Échos


 

L’activité risque d’être ralentie pendant encore quelques semaines en raison des différents problèmes comme les gardes d’enfants dont les écoles sont fermées, la situation de certains salariés médicalement fragiles ou encore une demande qui pourrait rester en berne encore quelques temp, selon Pierre Madec, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

 

 

 

 

 

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

 

Un déconfinement au compte-gouttes

 

 

Partager cet article
Repost0
15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 17:42
CSE,  Budgets et activité partielle, CQFS

Coronavirus - Covid 19 / CSE / Budgets

 

Budgets et activité partielle

 


Question de nombreux élus

 

  • Mon entreprise est activité partielle suite à l’épidémie de Covid-19. (50 à 70 % selon les sites.)

 

  • Les budgets étant calculés sur la masse salariale, est ce que les budgets OSC et Fonctionnement seront amputés et dans quelles proportions ?

 

L’assiette de calcul du budget de fonctionnement et du budget des activités sociales et culturelles du CSE est constituée par l’ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l’article L 242-1 du Code de la sécurité sociale, ou de l’article L. 741-10 du code rural et de la pêche maritime, à l’exception des indemnités versées à l’occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée (ASC : art. L 2312-83 C. trav. ; budget de fonctionnement : art. L 2315-61 C. trav.).

 

Or, les indemnités d’activité partielle sont des revenus de remplacement, exonérées à ce titre de l’ensemble des cotisations et contributions sociales assises sur les revenus d’activité, mais soumises à la CSG sur les revenus de remplacement au taux de 6,2% et à la CRDS au taux de 0,5%.

 

L’indemnité d’activité partielle n’est donc pas une rémunération ou un gain, au sens de l’article L 242-1 du Code de la sécurité sociale.

 

Il s’en suit que l’allocation d’activité partielle, à proportion de la prise en charge par les services de l’État, n’entre pas dans l’assiette de calcul. Il y a donc un risque que le recours à l’activité partielle ait une forte incidence sur les budgets du CSE.

 

Pour le budget des ASC cependant, l’article L 2312-81 du Code du travail dispose que

« La contribution versée chaque année par l’employeur pour financer des institutions sociales du comité social et économique est fixée par accord d’entreprise.

A défaut d’accord, le rapport de cette contribution à la masse salariale brute ne peut être inférieur au même rapport existant pour l’année précédente ».

 

Cela signifie que si le budget des ASC a été fixé par accord collectif et qu’il vise une somme précise, cette dernière ne doit pas être modifiée.

 

  • De façon plus générale, il est nécessaire que les représentants du personnel soient informés par l’employeur de l’impact de la mise en place de l’activité partielle en termes chiffrés, afin qu’ils puissent le cas échéant, négocier le même niveau de subvention qu’auparavant.

 

 

Communication Cgt FO

KAREN GOURNAY

  • Secrétaire confédérale au Secteur de la négociation collective et des salaires

 

 

 

 

 

smiley Blog publication, 15 mai 2020, sad 18H49

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 16:04
Pour FO c’est un plan d’envergure qu’il faut mettre en œuvre ! La charité, c’est l’ancien Monde !

Coronavirus - Covid19 / Crise sanitaire / Éhpad / Hôpital / ONDAM / Santé - Sécurité au travail
 

 

CORONAVIRUS / COVID19

 

 

Communiqué de la Fédération des Personnels des Services Publics et des Services de Santé Force Ouvrière

 

 

Pour FO c’est un plan d’envergure qu’il faut mettre en œuvre !

 

La charité, c’est l’ancien Monde !

 

  • Les nombreux dons en nature et espèces, les initiatives en tous genres et les actes de bénévolat à l’adresse des établissements de santé, Ehpad... posent question.

 

 

Pour autant, avant d’entamer son propos, la Fédération des personnels Services Publics et des Services de Santé Force Ouvrière (FO-SPS) tient à remercier l’ensemble des acteurs contribuant ou ayant contribué aux soutiens des agents qui sont en première ligne face au Covid-19, y compris ceux qui depuis des années ont voté et limité drastiquement l’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (Ondam) avec les conséquences que nous connaissons aujourd’hui !

 

Les mêmes souhaiteraient aujourd’hui, que les hospitaliers bénéficient de la charité des travailleurs du secteur privé par le don de jours de congés monétisés en chèques vacances.

 

Les mêmes, ont décidé d’attribuer une prime en direction du secteur sanitaire et médico-social, qui par ses modalités de répartition devient illisible, inégalitaire, et injuste, en instituant des limitations en fonction du lieu d’exercice et du temps de présence, alors qu’ils reconnaissent que tout le secteur public de la santé s’est pleinement mobilisé et mis en danger face à la pénurie de protections individuelles mais aussi d’effectifs et de lits.

 

 

 

Pour tous ces repentis, la Fédération FO-SPS adresse un message clair et exige :

 

 Que la prime promise pour tous les hospitaliers soit de 1 500 € pour tous, quel que soit le territoire, l’établissement, le temps de travail effectif ;

 Que cette même prime soit étendue aux Ehpad, au secteur médico-social, au handicap, et au secteur socio-éducatif ;

 Que le gouvernement transmette aux organisations syndicales représentatives, une lettre de cadrage ainsi qu’un agenda social hospitalier sur l’après Covid tant sur les salaires et les déroulements de carrière, que sur l’avenir de notre système de soins.

 

 

La Fédération FO-SPS rappelle que ce n’est pas à coup de primes éphémères et d’actes de charité que notre système de santé retrouvera de l’efficacité, du prestige et une réputation que nous enviaient de nombreux pays étrangers. Aucun sujet ne doit être tabou et l’après crise a déjà débuté, socialement tout au moins.

 

Nos dirigeants doivent comprendre que la santé reste un investissement et non une dépense, et il est urgent de ne plus gérer les établissements de santé comme des entreprises marchandes.

 

C’est pourquoi, FO déposera un préavis de grève à compter du 25 mai 2020 pour une période illimitée jusqu’à l’obtention d’une feuille de route, l’ouverture d’un calendrier de négociations, d’un véritable plan de santé publique pour le secteur sanitaire, médico-social et sociaux éducatif.

 

FO est prêt, et les agents n’en peuvent plus et ne veulent plus d’un système de santé au rabais. Tout au long de cette crise sanitaire mais déjà depuis plus d’un an, les hospitaliers avaient averti le gouvernement ; aujourd’hui, ils en ont assez d’attendre.

 

Pour la Fédération FO-SPS la santé des agents et des citoyens n’a pas de prix.

 

 

 

SERVICES PUBLICS ET DE SANTÉ

  • Secrétaire général

 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 14 mai 2020, sad 17H27

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 16:34
CQFS &amp; D :     Prorogation de l’état d’urgence sanitaire, inquiétude de FO au regard des  conséquences sur les libertés (fondamentales, individuelles et syndicales....)

 

CNCDH / Coronavirus - Covid19 / Urgence sanitaire / Droit du travail / IRP / Syndicat

​​​​​​

Covid19 / #urgencesanitaire

 

Prorogation de l’état d’urgence sanitaire

 

 

La Confédération FO s’inquiète des conséquences de la loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire au regard de son impact sur les libertés fondamentales et individuelles, y compris les libertés syndicales, comme sur le droit du travail.

 

FO, à cet égard, s’inscrit dans les remarques formulées en ce sens par la CNCDH dans deux avis en date du 28 avril 2020, l’un portant sur l’état d’urgence sanitaire et l’état de droit, l’autre sur le suivi numérique des personnes.

 

Tout en considérant que la nécessité de faire face à la pandémie et à ses conséquences sanitaires majeures, « peut impliquer que soient prises des mesures exceptionnelles susceptibles de peser à la fois sur la vie individuelle et collective, et l’équilibre des institutions », la CNCDH relevait « que l’institution d’un nouveau régime d’exception n’allait pas de soi ».

 

 

 

De la même façon, FO rejoint l’inquiétude « d’une tendance à justifier par l’urgence des actes et pratiques administratives qui, objectivement n’en relèvent pas ».

 

Comme FO n’a eu de cesse de l’exprimer, l’urgence était et demeure celle de la mise en œuvre des moyens de production, de distribution et de prise en charge systématique des EPI (équipements individuels de protection), en réquisitionnant autant que de besoin ces moyens.

 

De la même façon, FO rappelle qu’elle demande depuis le début de la crise et de son impact sur l’emploi et les revenus des salariés, que puisse être décrété l’état de catastrophe sanitaire par analogie à l’état de catastrophe naturelle et que le COVID-19 soit reconnu comme maladie professionnelle. L’urgence doit être aussi, comme le demande FO au rétablissement des CHSCT.

 

 

 

Face à la montée du chômage et aux risques, demain, pour l’emploi, FO réaffirme d’autant plus son opposition et sa détermination à combattre toute velléité de mise en cause des garanties du Code du travail et des conventions collectives, sur le temps de travail et les droits à congés et rappelle qu’elle a demandé l’abandon des dispositions pouvant être prises sous le régime des ordonnances, permettant de déroger au temps de travail, au temps de repos et au travail dominical.

Pour FO, l’urgence est à la suspension des procédures de licenciements, au renoncement à la réforme de l’assurance chômage. Pour FO l’urgence est aussi à l’arrêt de la distribution des dividendes et à une fiscalité sur les hauts revenus et la spéculation boursière improductive.

 

FO entend aussi souligner que si les rassemblements de plus de 10 personnes demeurent interdits, dans le même temps, de nombreux salariés se rendant au travail se trouveront, dès ce 11 mai, par milliers dans les transports en commun en Ile de France.

 

 

 

  • Tout en soulignant le rôle essentiel de la protection sociale, en particulier de la Sécurité sociale face à la crise sanitaire, FO considère que les dispositions associées au dépistage ne peuvent mettre en cause ni la protection des données personnelles, a fortiori en matière de santé protégées par le secret médical, ni le statut et les conditions de travail des salariés mobilisés à cette fin.

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 12 mai 2020, sad  17H49

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 17:53
Télétravail      La FGTA-FO appelle à l’ouverture rapide de négociations dans les branches et les entreprises

Emploi / ANI / Coronavirus - Covid 19 / Déconfinement / Télétravail / Négos / Syndicat

 

Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière


CORONAVIRUS / COVID19​​​​​​

 

Télétravail

 

 La FGTA-FO appelle à l’ouverture rapide de négociations dans les branches et les entreprises

 

  • Pour réduire les risques de contamination au Covid-19, le gouvernement a demandé aux employeurs de poursuivre autant que possible le télétravail avec le déconfinement.

 

  • Alors que le télétravail requiert selon le droit un encadrement strict (avenant au contrat de travail, matériel, horaires, etc.), près de 5 millions de salariés se retrouvent aujourd’hui dans un flou juridique qui ne peut pas durer.

 

Ces salariés, souvent novices en matière de télétravail, se trouvent exposés aux risques psychosociaux : selon un sondage CSA pour Malakoff Humanis publié le 6 mai, quatre télétravailleurs sur dix ont du mal à articuler temps de vie professionnelle et personnelle (39%) ou à se déconnecter du travail (45%).

 

Sans matériel ou lieu adapté, avec des enfants à garder, des surcoûts (frais de bureau), ce télétravail dégradé, contraint et non préparé génère de nouvelles difficultés à traiter d’urgence.

 

La FGTA-FO se joint donc à l’appel de la Confédération pour la négociation d’un accord national interprofessionnel (ANI) sur ce thème. Celui-ci se devra d’aborder le droit à la déconnexion.

 

Dans l’attente de la conclusion d’un tel accord, la FGTA-FO appelle à l’ouverture de négociations d’accords de branche et d’entreprises afin d’assurer rapidement un cadre protecteur à tous les salariés concernés.

 

L’ensemble des membres du Bureau fédéral et les équipes syndicales vont entamer dès cette semaine les démarches en ce sens.

 

 

Communication FGTA-FO

  • AGRICULTURE, ALIMENTATION ET TABACS ET ACTIVITÉS ANNEXES

​​​​​​​

 

 

 

smiley   Blog publication, 11 mai 2020, sad 19H05

 

 

Télétravail      La FGTA-FO appelle à l’ouverture rapide de négociations dans les branches et les entreprises
Télétravail      La FGTA-FO appelle à l’ouverture rapide de négociations dans les branches et les entreprises
Partager cet article
Repost0