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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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22 juillet 2019 1 22 /07 /juillet /2019 10:12
DECROISSANTE MONTANTE Lever - Coucher : 00:31 - 12:40 (Paris)

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22/07, c'est arrivé un certain 22 juillet de notre histoire....
Ventilateur offert à tout lecteur

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22/07, c'est arrivé un certain 22 juillet de notre histoire....
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Le 22 juillet 1209, la population de Béziers est massacrée suite à la prise de la ville par des croisés en guerre contre l'hérésie cathare.
C'est le premier des nombreux drames de la croisade contre les Albigeois, destinée à éradiquer l'hérésie cathare dans le Midi.

 

 

 

L'armée des croisés chargée d'éradiquer les cathares à la demande du pape Innocent III s'empare de Béziers.
Sous la direction du légat du pape Arnaud Amaury (ou Arnaud Amalric) et du chef Simon de Monfort, la ville est mise à sac et la population massacrée. Bien qu'en majorité catholique, Béziers ne voulait pas livrer les cathares qu'elle protégeait.

 

 

Pendant vingt ans, les combats feront rage dans la région.

 

 

Les albigeois, dans un premier temps dépassés, organiseront une reconquête avant de se heurter à l’armée royale française. Bien que glorieuse pour les catholiques, la croisade des albigeois n’élimine pas complètement le catharisme. C’est une des raisons de la création de l’Inquisition quelques années plus tard.

 

L'Histoire retient de ce drame la formule prêtée à Arnaud-Amaury…

 

Avant de donner l'assaut, les croisés demandent au légat du pape comment reconnaître les hérétiques des vrais chrétiens.
Celui-ci leur aurait répondu : « Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens ! ».
Sir Sandford Fleming

Sir Sandford Fleming

Le 22 juillet.....

 

1666, France : conflit ministériel :

 

Colbert présente au roi un mémoire où il critique les dépenses militaires qu’il juge excessive et l’action de son collègue Louvois.

 

1709 : naissance de Jacques-Germain Soufflot, architecte français (mort en 1780).

 

1755 : naissance de Gaspard de Prony (mort en 1839), ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français.

 

1789, Révolution française : le peintre Louis David présente son tableau « Les licteurs portant à Brutus le corps de ses fils » au Salon. Exécution de Foulon, un financier détesté et Bertier, intendants de Paris.

 

1789, Révolution française : à Falaise, pris par la peur, le marquis de Ségrie renonce par actes notariés à ses droits féodaux dans cinq paroisses. A Montauban, une assemblée de citoyens oblige l’ancienne municipalité à partager le pouvoir avec un comité patriotique.

 

1790, Révolution française : la constitution civile du clergé est approuvée par le roi Louis XVI.

 

1795, Révolution française : Hoche rejette à la mer les émigrés débarqués par la flotte anglaise depuis le 5 messidor dans la presqu’île de Quiberon.

 

1802 : mort de Marie François Xavier Bichat, biologiste français (°1771).

 

1804 : naissance de Victor Schœlcher, homme d’État français, un des initiateurs de l'abolition définitive de l'esclavage en France (mort en 1893).

 

1915 : Décès de Sandford Fleming, ingénieur et inventeur canadien d’origine écossaise (Né le 7 janvier 1827).
1917, France :
Georges Clémenceau accuse de faiblesse le ministre de l’Intérieur Louis Malvy. Lors des grèves du printemps 1917, qui consume le consensus autour de l'Union sacrée, il fait pression sur les entrepreneurs afin qu'ils accordent des augmentations à leurs employés pour que ces derniers puissent faire face à la vie chère (grève des ouvrières, à Paris, en juin).

 

Il est attaqué par l’extrême-droite qui cherche à déstabiliser la République. Elle l’accuse d’être responsable de l'échec de la bataille du Chemin des Dames et d'être l'amant de Mata-Hari.
Il est en particulier la cible de Léon Daudet, rédacteur en chef de « L'Action française », qui envoie une lettre au Président de la République, Raymond Poincaré, dans laquelle il l'accuse d'avoir fourni des renseignements militaires à l'Allemagne et d'avoir fomenté les mutineries (ce qui était bien entendu, entièrement faux).

 

22 juillet 1912    


La loi du 22 juillet 1912 fixe les règles du jugement des mineurs délinquants de 13 à 16 ans, devant le tribunal des enfants et adolescents.  

 

 

1938, Allemagne: création d'une carte d'identité spéciale pour les Juifs.

 

1940, France : un décret du gouvernement de l’Etat français retire la nationalité française aux Juifs immigrés installés en France et naturalisés après 1927.

 

1941, France : une nouvelle loi raciale met en œuvre «l’aryanisation » des entreprises et des biens juifs.

 

1942, Pologne : déportation de 300 000 Juifs du ghetto de Varsovie vers les camps de la mort de Belzec et Treblinka.

 

1944 : accords de Bretton Woods. Création du FMI et de la Banque mondiale (BIRD). Les États-Unis imposent leur monnaie, seule capable de convertibilité en or.

 

Les accords de Bretton Woods sont des accords économiques ayant dessiné les grandes lignes du système financier international en 1944.

 

22 juillet 1969

 

En Espagne, Franco fait voter une loi désignant comme son successeur présomptif le prince Juan Carlos de Bourbon.

 

1993, France :

 

Loi sur les retraites du privé : la durée de cotisation passe à 40 ans pour une retraite à taux plein et le montant des pensions est calculé sur les 25 meilleures années. Cette réforme dont l'application s'étale sur près de 10 ans est votée au cœur de l’été.

 

 

2009, France :

 

Selon l'organisme UFC-Que Choisir, le projet de Contribution climat énergie présente des «carences rédhibitoires », est un « hold-up fiscal sur le mode de la vignette automobile des années 1960-1970 » et constitue « le pire des scénarios pour le pouvoir d'achat des consommateurs ».

 

2010, Niger :

 

l'ONG Médecins sans frontières (MSF) alerte sur la grave crise alimentaire qui frappe depuis le début de l'année huit millions de personnes, en particulier de jeunes enfants : « Tous les ans, il y a une crise nutritionnelle récurrente au Niger. Mais cette année la situation est particulièrement grave. C'était malheureusement prévisible dès la fin 2009 à la suite des mauvaises récoltes dues à la sécheresse ».

 

2011, Norvège :

 

Attentats néonazis à Oslo (8 morts) et sur l'île d'Utøya. Un camp de jeunes organisé par la Ligue des jeunes travaillistes (AUF) du Parti travailliste norvégien (AP), sur l'île d'Utøya est attaqué par un tireur armé déguisé en policier, tuant soixante-neuf jeunes et en blessant par balle trente-trois autres. La police a arrêté l’auteur, Anders Behring Breivik, un militant d’extrême-droite de 32 ans.

 

L'idéologie de Breivik est décrite dans un document texte distribué électroniquement par lui-même le jour des attaques. Dans celui-ci, il développe son soutien au «conservatisme culturel », à l'ultranationalisme, au populisme de droite, à l'islamophobie, au sionisme, à l'antiféminisme et au nationalisme blanc.

 

Il considère l'islam, le « marxisme culturel » et la plupart des partis politiques européens comme des ennemis et exige l'annihilation violente de «l'Eurabia » et du multiculturalisme, ainsi que la déportation de tous les musulmans hors d'Europe pour l'année 2083 pour « préserver la chrétienté ».

 

Breivik a écrit que le motif principal de ses attentats était de faire de la publicité pour son manifeste.

Gen Franco

Gen Franco

 La personnalité du jour

 

Victor Schœlcher

 

 

Victor Schœlcher (/ʃœlʃεr/) est un journaliste et homme politique français, né à Paris le 22 juillet 18043 et mort à Houilles le 25 décembre 18933. Il est connu pour avoir agi en faveur de l'abolition définitive de l'esclavage en France, via le décret d'abolition, signé par le gouvernement provisoire de la deuxième République4 le 27 avril 1848.



Victor Schœlcher né le 22 juillet 1804 à Paris (5e arrondissement ancien, aujourd'hui 10e arrondissement) au 60 rue du Faubourg-Saint-Denis, dans une famille catholique bourgeoise. Son père, Marc Schœlcher (1766-1832), originaire de Fessenheim (Haut-Rhin) en Alsace, est propriétaire d'une usine de fabrication de porcelaine. Sa mère, Victoire Jacob (1767-1839), originaire de Meaux (Seine-et-Marne), est marchande lingère à Paris au moment de son mariage.

 

Victor Schœlcher est baptisé à l'église Saint-Laurent de Paris le 9 septembre 1804.

 

Il fait de courtes études au lycée Condorcet, côtoyant les milieux littéraires et artistiques parisiens, faisant connaissance avec George Sand, Hector Berlioz et Franz Liszt.

Son père l'envoie au Mexique, aux États-Unis et à Cuba en 1828-1830 en tant que représentant commercial de l'entreprise familiale. Lorsqu'il est à Cuba, il est révolté par l'esclavage.

 

Le vouloir faire


 

Caricature de Victor Schœlcher par André Gill

 

 

De retour en France, il devient journaliste et critique artistique, publiant des articles, des ouvrages, multipliant ses déplacements d'information. Il adhère à la franc-maçonnerie, étant initié dans la loge parisienne « Les Amis de la Vérité » (Grand Orient de France), qui est à l'époque un atelier très fortement politisé, pour ne pas dire ouvertement révolutionnaire.

 

Il passe ensuite à une autre loge parisienne, « La Clémente Amitié ». Il cesse toute activité maçonnique en 1844, lorsqu'il est radié par la chambre symbolique du Grand Orient de France, en compagnie de dix-sept autres frères de la loge « La Clémente Amitié », pour s'être opposé à la révision des statuts généraux de l'obédience et avoir soutenu le vénérable Bègue-Clavel.

 

Il revend rapidement la manufacture dont il hérite de son père en 1832 pour se consacrer à son métier de journaliste et ses activités philanthropiques.

 

Le discours abolitionniste de Schœlcher évolue au cours de sa vie.

 

En 1830, dans un article de la Revue de Paris, « Des Noirs », après avoir fait une description terrible de la situation des esclaves, et montré comment l'esclavage transforme ces hommes en brutes, il se prononce contre l'abolition immédiate, car pour lui, « les nègres, sortis des mains de leurs maîtres avec l'ignorance et tous les vices de l'esclavage, ne seraient bons à rien, ni pour la société ni pour eux-mêmes » ; « je ne vois pas plus que personne la nécessité d'infecter la société active (déjà assez mauvaise) de plusieurs millions de brutes décorés du titre de citoyens, qui ne seraient en définitive qu'une vaste pépinière de mendiants et de prolétaires » ; « la seule chose dont on doive s'occuper aujourd'hui, c'est d'en tarir la source, en mettant fin à la traite ».

 

 

En 1833, il publie un premier ouvrage : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale. Ce livre est un réquisitoire contre l'esclavage et pour son abolition, mais il renvoie celle-ci à un « futur incident révolutionnaire que j'appelle du reste de mes vœux », car, écrit-il « Les révolutions se font pour rétablir dans l'ordre social l'équilibre que les envahissements de la richesse tendent toujours à détruire ».

 

Il estime, dans la préface de l'ouvrage, que la Révolution de 1830 a ouvert une période longue dans laquelle les libertés ouvrières sont confisquées, bien que les ouvriers en aient été le moteur.

 

Mais tous les éléments de son combat sont en place, et ses idées sont claires, car il considère que « l'homme noir n'est pas moins digne de la liberté que l'homme blanc » (Chapitre X) ; « l'esclavage des nègres est une injure à la dignité humaine, parce que l'intelligence de l'homme noir est parfaitement égale à celle de l'homme blanc » (Chapitre XI).

 

Statue en Martinique dans la commune de Schoelcher

 

 

Mais il ne propose en conclusion de son ouvrage qu'un texte de loi ne visant qu'à humaniser autant que faire se peut l'esclavage, et non pas à l'abolir immédiatement. Car à cette époque il pense que dans le cadre du régime issu de la révolution de 1830, il ne sera pas possible d'aller plus loin.

 

Cette loi encadrerait l'esclavage dans des limites, donnerait des droits aux esclaves, limiterait donc les droits des maîtres, mais tolérerait malgré tout le maintien de la peine du fouet, « toute révoltante qu'elle soit », sans laquelle « les maîtres ne pourraient plus faire travailler dans les plantations ».

 

Il est complètement lucide sur la portée de sa proposition, et surtout sur ses limites, car il confesse : « dès que vous acceptez un mode d'existence contraire à toutes les lois de la nature, il faut vous résigner à sortir des bornes de l'humanité » ; or, pour lui, l'esclavage sort des bornes de l'humanité.

 

Mais après un nouveau voyage aux Antilles15 en 1840, il se prononce pour une abolition immédiate et complète, et se consacre désormais entièrement à cette cause. Ses voyages en Grèce, en Égypte et au Sénégal le confortèrent dans cette conviction. En 1845, à l'occasion du débat parlementaire sur des lois d’humanisation de l’esclavage, il publie des articles nombreux dans des journaux et revues comme Le Courrier Français, le Siècle, Le Journal des Économistes, L’Atelier, L'Abolitionniste français, La Revue Indépendante et surtout la Réforme.



 

Place Victor Schœlcher à Cayenne

En 1847 il regroupe ces articles dans un ouvrage intitulé Histoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années.

 

Après avoir écrit que « tout le monde est d’accord sur la sainteté du principe de l'abolition », et « que le sort des esclaves n'a pas cessé d'être horrible, atroce, dégradant, infâme, malgré les lois, les ordonnances, les règlements faits pour l'alléger », il conclut le préambule de son ouvrage par : « Le seul, l'unique remède aux maux incalculables de la servitude c'est la liberté. Il est impossible d'introduire l'humanité dans l'esclavage. Il n'existe qu'un moyen d'améliorer réellement le sort des nègres, c'est de prononcer l'émancipation complète et immédiate ».

 

Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux colonies dans le gouvernement provisoire de 1848 par le ministre François Arago, il contribue à faire adopter le décret sur l'abolition de l'esclavage dans les Colonies. Le décret signé par tous les membres du gouvernement paraît au Moniteur le 5 mars.

 

Sa notoriété le conduit à être élu député, à la fois par la Martinique (le 9 août 1848, 3e et dernier par 19 117 voix sur 20 698 exprimés) et par la Guadeloupe (le 22 août 1848, 2e sur 3, par 16 038 voix sur 33 734 votants).

Il opte pour la Martinique. Il fut élu en juin 1849, comme représentant de la Guadeloupe à l'Assemblée législative.

 

D'août 1848 à décembre 1851, il siège à gauche, en tant que vice-président du groupe La Montagne. Il intervient en faveur des noirs, demande l'élection des officiers de l'armée jusqu'au grade de capitaine, dépose un amendement demandant que les compagnies de chemins de fer équipent les 3e classes de wagons fermés, réclame l'abolition de la peine de mort. Il vote pour le droit au travail, pour l'ensemble de la Constitution, contre l'expédition de Rome, etc.

 

  •  Décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848.

 

L'esclavage avait déjà été aboli en France, pendant la Révolution française le 16 pluviôse an II, puis rétabli par Napoléon Ier par la loi du 20 mai 1802. Victor Schœlcher, nommé par Lamartine président de la commission d'abolition de l'esclavage, est l'initiateur du décret du 27 avril 1848 abolissant définitivement l'esclavage en France.

 

Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il fut un des députés présents aux côtés de Jean-Baptiste Baudin sur la barricade où celui-ci sera tué. Républicain, il est proscrit durant le Second Empire par le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte. Il s'exile en Angleterre et y devient un spécialiste de l'œuvre du compositeur de musique sacrée Georg Friedrich Haendel, rassemble une collection très importante de ses manuscrits et partitions18 et rédige une de ses premières biographies, mais celle-ci n'est éditée que dans sa traduction anglaise.

 

En 1870, il revient en France à la suite de la défaite de Sedan. Il est alors nommé colonel d'état-major de la garde nationale et obtient le commandement de la légion d'artillerie.

 

Après l'abdication de Napoléon III, il est réélu député de la Martinique à l'Assemblée nationale de mars 1871 à décembre 1875. En avril 1871, en pleine crise communaliste, il publie un appel pour que l'assemblée de Versailles choisisse la conciliation plutôt que l'affrontement avec la Commune : « L'Assemblée, bien qu'elle ait le droit de son côté, ne peut avoir la criminelle pensée, pour le faire prévaloir, d'assiéger la Commune ». Le 16 décembre 1875, il est élu sénateur inamovible par l'Assemblée nationale.

 

 

En 1877, Victor Schœlcher dépose une proposition de loi pour interdire la bastonnade dans les bagnes. La commission d'initiatives refuse la proposition, mais les peines corporelles seront abolies en 1880.

 

Sous la Troisième République, le gouvernement Ferry promulgua la loi du 30 juillet 1881, dite de « réparation nationale », qui allouait une pension ou rente viagère aux citoyens français victimes du coup d'État du 2 décembre 1851 et de la Loi de sûreté générale.

 

La Commission générale chargée d'examiner les dossiers, présidée par le Ministre de l'Intérieur, était composée de représentants du ministère, de conseillers d'État, et comprenait huit parlementaires, tous d'anciennes victimes : quatre sénateurs (Victor Hugo, Jean Macé, Elzéar Pin, Victor Schœlcher) et quatre députés (Louis Greppo, Noël Madier de Montjau, Martin Nadaud et Alexandre Dethou)21.

 

En 1884 et 1885 il tente de s'opposer, sans succès, à l'institution de la relégation des forçats récidivistes en Guyane.

 

Abolitionniste mais colonialiste, il continue de défendre la colonisation par le bulletin de vote et la scolarisation.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Sch%C5%93lcher?fbclid=IwAR0n0cBbSg1EBj46b6PLutKvihXZgcz9jXjr72sFP2ZQG8fuV5nIJvZFNSc

 

 

Victor Schoelcher

 

 

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

   Article initial du 22 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 22 juillet,

 

smiley   Le 22 juillet 2019, 14H51

 

 

 

 

 

 

 

Sandrine nous offre ces quelques framboises du jardin, accompagnées d'une délicieuse mousse au chocolat au lait croustillanteSandrine nous offre ces quelques framboises du jardin, accompagnées d'une délicieuse mousse au chocolat au lait croustillante

Sandrine nous offre ces quelques framboises du jardin, accompagnées d'une délicieuse mousse au chocolat au lait croustillante

22/07, c'est arrivé un certain 22 juillet de notre histoire....
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20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 14:00

Lever de lune    23h50
Coucher de lune    09h29


L'heure de lever et de coucher de lune est fixée sur le fuseaux horaire suivant :
Europe/Paris (GMT +2). Coordonnées géographiques : Paris.

 

Ascension    Lune montante
Phase    Lune décroissante

 


Visibilité    88,30 % du disque illuminé


Age de la Lune    18,04 jour(s)


Distance Lune-Terre    405 492 km
Distance Lune-Soleil    152 012 667 km

20/07, c'est arrivé un certain 20 juillet de notre histoire.....
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Weather forecast

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A la table des banquets sur les répartitions budgétaires

 

La question de la répartition des budgets de l'Etat

 

 

 

 

Et voilà comment la presse nous présente cette réforme que nous combattons de toute notre force

 

 

  La personnalité du jour

 

Johann Gregor Mendel

 

 

Johann Gregor Mendel (né le 20 juillet 1822 et décédé le 6 janvier 1884) est un moine catholique au monastère Saint-Thomas de Brno (en Moravie) et un botaniste germanophone de nationalité autrichienne, communément reconnu comme le père fondateur de la génétique.

 

Il est à l'origine de ce qui est actuellement appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération.



Johann Mendel naît le 20 juillet 18222 à Heinzendorf (Hynčice, district de Nový Jičín), petit village de Silésie, alors territoire de l'Empire d'Autriche (maintenant la République tchèque). Il est le seul fils d'Anton et Rosina Mendel, qui sont également les parents de deux filles, Veronica et Theresia. La famille, paysanne, est de langue allemande.

 

À son retour de l'armée, Anton, détenteur d'une ferme qui est dans la famille Mendel depuis 130 ans, a mis en place un verger amélioré par greffage grâce aux scions issus du domaine de la comtesse Maria Truchsess-Ziel (propriétaire des terres sur lesquelles était la ferme des Mendel) ; son fils Johann l'aide dans cette tâche minutieuse. Rosina Mendel était la fille de Martin Schwirtlich, un jardinier professionnel intervenant chez les grands propriétaires des alentours.

 

Johann Mendel reçoit un enseignement primaire à l'école du village qui avait été créée par un de ses oncles. L'instituteur et le curé du village remarquent ses dons pour les études et encouragent ses parents à l'engager dans cette voie : Johann, âgé de onze ans, est d'abord envoyé à Lipnik, dans un établissement offrant un enseignement professionnel d'ordre pratique ; l'année suivante, en 1834, il va au lycée de Troppau (aujourd'hui Opava).

 

En 1838, le père de Johann subit un grave accident qui lui interdit tout travail de force et tarit l'aide financière apportée à son fils. Johann arrive toutefois à finir ses études au lycée de Troppau (le 7 août 1840) avec les honneurs. En 1840, il rejoint l’Institut de philosophie d’Olomouc afin d’y suivre deux années préparatoires à l’entrée à l’Université qu'il achève avec les honneurs.

 

Faute des ressources suffisantes, et malgré l'aide de son beau-frère qui a repris la ferme de son père Anton, Johann doit renoncer aux études universitaires. Son professeur de physique, le Dr Friedrich Frantz, un moine augustinien (donc issu d'un ordre orienté vers l'enseignement), entretient des relations avec le monastère de Brno. Mendel décide d'entrer à Saint-Thomas dans l’espoir qu’à l’instar d’autres moines il serait envoyé à l’université de Vienne aux frais du monastère, pour y acquérir les diplômes nécessaires à sa qualification d’enseignant. Sa candidature est acceptée à condition que Mendel apprenne le tchèque, langue utilisée pour les offices.

 

Le 3 octobre 1843, Mendel est reçu au noviciat du monastère Saint Thomas de Brünn où il prendra le prénom de Gregor. Brünn est à l'époque une des principales villes commerciales de l'empire ; divers cercles et institutions y développent une vie intellectuelle. C'est aussi un des principaux centres de manufacture lainière de l'empire, où s'élabore une réflexion sur la sélection animale et l'hérédité.

 

Le monastère lui-même est également un lieu de recherche et d'enseignement réputé.

Dirigé par l'abbé Cyrill Franz Napp, qui avait un intérêt intellectuel et matériel (le monastère vit des ressources de son domaine où l'élevage ovin est important) pour l’hérédité et sa transmission à travers les deux sexes7, le monastère comporte, outre une bibliothèque fournie, un jardin botanique.

 

La formation religieuse d'une durée de quatre ans prévoit l'apprentissage du grec, du latin, de l’hébreu et de la théologie. À l'issue de la deuxième année, Mendel prononce ses vœux monastiques.

 

Dès son arrivée au monastère, Mendel sent tout ce qu’un milieu culturel particulièrement stimulant peut apporter à ses aspirations. Il consacre tout son temps libre à l’étude des sciences naturelles. Parallèlement, il assure des enseignements scientifiques dans les collèges et lycées des environs mais rechigne aux tâches pastorales.

 

En 1846, il suit un cursus en agriculture et en viticulture. Le 6 août 1847 il est ordonné prêtre. Poursuivant sa formation religieuse, il compte toujours entrer à l'Université, une espérance réduite à néant à la suite de sa nomination comme curé d’Alt-Brünn le 22 juillet 18488. Dans le contexte de Révolution autrichienne de 1848, et peu après l'ouverture de l’Assemblée Impériale Constituante Mendel, avec d'autres moines, signe une pétition demandant l'octroi aux moines de la pleine citoyenneté. Cette pétition ne devint publique et officiellement connue de l’évêque de Brünn que début 18498.

 

En janvier 1849, il tombe gravement malade probablement à la suite d'une infection contractée soit au chevet des malades, soit lors des autopsies auxquelles il participait.

 

En septembre 1849, il est nommé professeur adjoint à Znojmo. En 1849, il accepte un poste d'enseignant dans une ville voisine mais échoue à deux reprises aux épreuves de l'examen d'aptitude à l'enseignement. Andreas Baumgartner fait en sorte que Mendel puisse suivre une formation à Vienne.

En 1851 Mendel part à Vienne pour suivre les cours, en tant qu'auditeur libre, de l’Institut de physique de Christian Doppler ; il y étudie, en plus des matières obligatoires - les mathématiques et la physique-, la botanique, la physiologie végétale, l’entomologie, la paléontologie. Durant deux années, il acquiert toutes les bases méthodologiques qui lui permettront de réaliser plus tard ses expériences. Son intérêt pour le problème de la fécondation naît à Vienne.

 

Au cours de son séjour il est amené à s’intéresser aux théories de Franz Unger, professeur de physiologie végétale. Celui-ci préconise l’étude expérimentale pour comprendre l’apparition des caractères nouveaux chez les végétaux au cours de générations successives. Il espère ainsi résoudre le problème que pose l’hybridation chez les végétaux.

 

Il suit les séminaires de Franz Diebl à Brno. Mendel retourne à son monastère de Brno en 1854 où il restera tout le restant de sa vie. En 1854 il devient professeur de physique et de sciences naturelles au lycée de Brno. Dès l'été 1854, il installe un jardin expérimental dans la cour et dans la serre, en accord avec son abbé, et met sur pied un plan d’expériences visant à comprendre les lois de l’origine et de la formation des hybrides. Il choisit pour cela le pois qui a l'avantage d'être facilement cultivé avec de nombreuses variétés décrites.

 

 

Statue G. Mendel

 

 

En 1854, à la demande de l'évêque - qui tente par ailleurs une reprise en main de l'abbé -, Mendel doit cesser l'étude de l'hybridation chez les souris : il menait en effet un élevage dans sa propre chambre. Cinquante ans plus tard, la redécouverte de l'intérêt de Mendel pour les souris par Clarence C. Little incitera celui-ci à élever des souris pour ses propres recherches. En 1856, il commence ses expériences d'hybridation avec les pois. En 1861 est créée la Société des sciences naturelles de Brünn ; Mendel en est un des cofondateurs ; Franz Unger en est membre d'honneur.

 

En 1863, il publie son premier article de météorologie. En 1863, une épidémie dévaste ses cultures et Mendel se tourne alors vers d'autres espèces. En 1865, il présente deux conférences (le 8 février et le 8 mars) à la Société des sciences naturelles de Brünn (Naturforschenden Vereins) et publie en 1866 les résultats de ses études15 dans un article intitulé : Versuche über Pflanzenhybriden / Recherches sur des hybrides végétaux.

Après dix années de travaux minutieux, Mendel a ainsi posé dans ce mémoire princeps les bases théoriques de la génétique et de l’hérédité moderne.

 

En 1866, il entame une correspondance avec Nägeli. En 1868, Mendel est élu supérieur de son couvent à la mort de l'abbé Napp et est libéré de ses fonctions d'enseignement17.

 

En juin 1869 lors d'une séance de la Société des sciences naturelles de Brno, il rapporte les expériences conduites sur l'épervière/Hieracium qu'il a entreprises à la suite d'une correspondance avec Karl Wilhelm von Nägeli ; ces expériences ne donnèrent pas les résultats obtenus par celles conduites avec les pois ; ce travail sera publié l'année suivante. Il ne poursuivra plus ensuite de recherches sur l'hybridation. Pour expliquer ce fait, les biographes avancent généralement le manque de temps consécutif aux nouvelles responsabilités incombant à Mendel du fait de sa fonction de supérieur du couvent ; ainsi à compter de 1875, il doit développer une opposition farouche à un projet gouvernemental de taxation des biens monastiques.

 

Jean Deutsch avance l'hypothèse que les résultats décevants des expériences faites avec le Hieracium ont également pu causer l'abandon de ces recherches sur l'hérédité.

 

Mendel s’investit alors dans d’autres domaines plus compatibles avec ses obligations, notamment l’horticulture et l’apiculture. Il se passionne également pour la météorologie qui sera le domaine qu’il aura le plus longtemps étudié, de 1856 jusqu’à sa mort en 1884, faisant des relevés systématiques sur une longue durée et colligeant l'ensemble des résultats des stations météorologiques de son pays. Il sera d'ailleurs plus connu par ses contemporains pour son apport à cette matière que pour sa contribution à la génétique naissante.

 

En 1883, il commence à souffrir d'une probable insuffisance rénale qui va l'emporter un an plus tard, le 6 janvier 1884 au matin. Il est enterré trois jours plus tard au cimetière central de Brno ; une longue procession lui fait honneur.

 

L'ensemble des archives de Mendel est brûlé par l’abbé Anselm Rambousek, le successeur de Mendel au monastère, quelques jours à peine après sa mort.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gregor_Mendel?fbclid=IwAR1v6eHjNOgna7rRUmdxGYZwlzVCk_yv67_IMo1x4yiXZx23AC0frVpN7eM​​​​​​

 

 

 

Johann Gregor Mendel

 

Décédé-es un 20 juillet

 

1031 : Robert II, roi de France de 996 à 1031 (Né en 972).

 

1524 : Claude, reine de France, épouse François Ier (Née le 13 octobre 1499).

 

1870 : Jules de Goncourt, écrivain français, frère d'Edmond de Goncourt, son aîné, avec lequel il collabora pour une partie de son œuvre (Né le 17 décembre 1830).

 

1903 : Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Raffaele Luigi Pecci, dit), 256e pape, exerçant de 1878 à 1903 (Né le 2 mars 1810).

 

1923 : Pancho Villa, (José Doroteo Arango Arámbula) révolutionnaire mexicain (Né le 5 juin 1878).

 

 

1932 : René Bazin, écrivain français (Né le 26 décembre 1853).

 

René Bazin, né à Angers le 26 décembre 1853 et mort à Paris le 20 juillet 1932, est un écrivain français, à la fois juriste et professeur de droit, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyages.

 

1937 :

 

Guglielmo Marconi, physicien, inventeur et homme d’affaires italien, considéré comme l’un des inventeurs de la radio et de la télégraphie sans fil (Né le 25 avril 1874).

 

1942 :

 

Germaine Dulac

 

Germaine Dulac, née Charlotte Elisabeth Germaine Saisset-Schneider, réalisatrice, productrice et scénariste  française (Née le 17 novembre 1882).

 

 

1944 : Mildred Harris, actrice américaine, première épouse de Charlie Chaplin (Né le 29 novembre 1901).

 

1945 : Paul Valéry, écrivain français, membre de l'Académie française (Né le 30 octobre 1871).

20/07, c'est arrivé un certain 20 juillet de notre histoire.....

1304 : Pétrarque, poète italien (Décédé le 19 juillet 1374).

 

1700 : Henri Louis Duhamel du Monceau, homme politique et scientifique français (Décédé le 22 août 1782).

 

1822 : Gregor Mendel, moine et botaniste tchèque. Reconnu comme le père fondateur de la génétique, il est à l'origine de ce qui est actuellement appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération. (Décédé le 6 janvier 1884).

 

 

1847 : Max Liebermann, peintre allemand (Décédé le 8 février 1935).

 

1921 : Francis Blanche, acteur et humoriste français (Décédé le 6 juillet 1974).

20/07, c'est arrivé un certain 20 juillet de notre histoire.....
Buste de Léon Cladel

Buste de Léon Cladel

Le 20 juillet....

 

1183, France :

 

Une bande de 7 000 Cotereaux ou Brabançons sont décimées par la Confrérie des Capuchons aidés par les troupes de Philippe Auguste près de Châteaudun.

 

La confrérie se forme après une victoire remportée par des non-combattants sur des mercenaires qui écumaient le pays (des routiers que l’on appelait alors des Brabançons), près de Dun-le-Roi. Cette confrérie se forme dans la région du Puy, en Auvergne, à l’été 1182, autour d’un dénommé Durand, qui prêche et guide le mouvement.

 

Ses membres sont réunis par le désir de paix, d’ordre ; ils se recrutent dans toute la société, d’abord la paysannerie aisée et les habitants non-miséreux des villes : ses membres achètent un manteau blanc et une image de la Vierge à l’Enfant en étain, et cotisent. Ils exigent de tous les membres de la société qu’ils se rallient, et qu’il soit mis fin aux violences.

L’évêque du Puy, d’abord méfiant, se rallie et prêche en leur faveur à la fin de 1182, d’où l’extension que prend le mouvement.

 

De cinq cent vers Noël 1182, l’effectif des Capuchonnés passe à 5 000 peu de temps après, puis bien plus au printemps suivant. Ils enrôlent des membres de toutes les couches et de tous les ordres de la société, hommes et femmes.

 

Tous combattent les routiers, sauf les moines qui ne quittent pas leur monastère, astreints par leur règle, mais prient pour leur victoire. Le mouvement aurait entraîné une paix entre le comte de Toulouse et le roi d’Aragon. Il se répand début 1183 dans les régions voisines : Aquitaine, Gascogne, Berry, Nivernais, Bourgogne, Provence, régions qui n’étaient pas touchées par le phénomène qui suscita la confrérie, c’est-à-dire les exactions des routiers.

Elle revendiqua alors la fin des taxes excessives et injustes, l‘égalité naturelle, ce qui provoqua une réaction armée de la part du clergé et de la noblesse, qui extermina le mouvement. À Auxerre, c’est l’évêque qui conduit la répression.

Le mouvement, à ses débuts, est bien vu des moines, qui y voient une entreprise de pacification de la société.

Les membres privilégiés de la société le dépeignent au contraire comme une « hérésie charnelle » remettant en cause l’ordre « nécessaire » de la société.

 

1789, Révolution française :

 

Des émeutes paysannes secouent les campagnes. A Caen, la population chasse la garnison du château. A Paris, Robespierre défend les insurgés : « Qu’est-il donc arrivé de cette émeute de Paris ? La liberté publique, peu de sang répandu, quelques têtes ont été abattues, mais des têtes coupables, Messieurs, c’est à cette émeute que la Nation doit sa liberté. »

 

 

1790, Révolution française : le tribunal du Châtelet rejette les accusations de complot contre le roi portées contre Philippe d’Orléans.
20 juillet 1892
Mort de Léon Cladel, romancier et conteur
 

Léon Cladel mit son talent et sa ferveur au service de l’émancipation ouvrière. Cladel était un révolté contre la misère du peuple, les injustices sociales, l’ignorance et la bêtise humaines.

 

Avec virtuosité, il attaque les profiteurs insatiables, les bourgeois repus et la puissance omnipotente de l’argent.

 

Parmi ses romans réalistes les plus caractéristiques, nous rappellerons Boucassé, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, Va-nu-pieds, N’a qu’un œil, Fête votive de Saint Bartholomé porte glaive, et un roman posthume sur la Commune de Paris qui révèle son style rustique et sa tendresse envers les paysans pauvres et les ouvriers déshérités qu’il défendait avec force et courage.

 

 

 

On sent dans sa poésie, ses romans et ses contes, de valeur inégale, le tremblement de la colère contre un monde hypocrite en décrépitude qu’il voudrait voir disparaître et en même temps l’espérance d’une société nouvelle.

 

 

Son imagination romanesque s’unit à la vérité de la vie avec une sensibilité profonde et une simplicité d’expression qui confèrent à ses œuvres un intérêt humain et social à la fois.

 

 

 

 

 

 

 

20 juillet 1933

 

Signature d’un concordat entre le Vatican et le IIIe Reich allemand.

1940, France :
La CGT réunit à Toulouse les représentants de vingt-quatre fédérations et de vingt-huit unions départementales afin de reconstituer son Comité confédéral national.

 

20 juillet 1954

 

Signature à Genève des accords sur la cessation des hostilités en Indochine.

 

Le Vietnam est partagé au niveau du 17eparallèle. L’indépendance du Vietnam de Hô Chi Minh apparaît comme une défaite du camp de l’Ouest.
Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

   Article initial du 20 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 20 juillet,

 

smiley   Le 20 juillet 2019, 15H05

 

 

 

 

 

 

 

20/07, c'est arrivé un certain 20 juillet de notre histoire.....
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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 16:38

Lever de lune    23h26
Coucher de lune    08h25


L'heure de lever et de coucher de lune est fixée sur le fuseaux horaire suivant :
Europe/Paris (GMT +2).

Coordonnées géographiques : Paris.

 

Ascension    Lune montante
Phase    Lune décroissante


Visibilité    93,70 % du disque illuminé


Age de la Lune    17,14 jour(s)


Distance Lune-Terre    404 857 km
Distance Lune-Soleil    152 023 379 km

19/07, c'est arrivé un certain 19 juillet de notre histoire...
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  La personnalité du jour

 

Pétrarque

 

Francesco Petrarca, en français Pétrarque (Arezzo, 20 juillet 1304 - Arquà, 19 juillet 1374), est un érudit, poète et humaniste florentin.

 

Avec Dante Alighieri et Boccace, il compte parmi les premiers grands auteurs de la littérature italienne, et en demeure l’un des plus éminents.

 

Plus que Dante avec Béatrice, Pétrarque est passé à la postérité pour la perfection de sa poésie qui met en vers son amour pour Laure de Sade. Pour beaucoup, l'ensemble de sa gloire, l'essentiel de sa renommée, la portée de son influence, tant stylistique que linguistique, tiennent uniquement à un volume, son immortel Canzoniere dans lequel il rénova la manière des écrivains du « dolce stil novo »

.

C'est dans cette œuvre majeure qu'il « se présente comme une sorte de Janus regardant à la fois vers le passé et l'avenir, l'antiquité et la chrétienté, la frivolité et le recueillement, le lyrisme et l'érudition, l'intérieur et l'extérieur ».

 

Il est également l'homme qui, durant ses nombreux voyages, a retrouvé les Correspondances de Cicéron jusqu'alors perdues. Ces dernières sont à l'origine de la volonté de Pétrarque de publier ses propres lettres.



« Le lundi 22 juillet de l’an 1304, au lever de l’aurore, dans un faubourg d’Arezzo appelé l’Horto, je naquis, en exil, de parents honnêtes, Florentins de naissance et d’une fortune qui touchait à la pauvreté. »

 

Fils du notaire ser Pietro (Petrarco (it)) di Ser Parenzo, il passa son enfance dans le village de Incisa in Val d'Arno, proche de Florence car son père avait été banni de la cité florentine par les Guelfes noirs en 1302 en raison de ses liens politiques avec Dante. Le notaire et sa famille rejoignirent ensuite Pise puis Marseille et le Comtat Venaissin.

 

Pétrarque

 

 

  • Études à Carpentras

 

Les exilés arrivèrent à Avignon en 1312 puis François s’installa à Carpentras où « il fit ses humanités sous la férule de l’excellent maître toscan Convenole de la Prata ».

 

La tradition veut que celui-ci ait reçu de son élève un livre de Cicéron contenant, entre autres, le De Gloria aujourd’hui perdu. Toujours gêné pécuniairement, le maître avait engagé ce livre et, malgré les offres de Pétrarque pour le lui racheter, il refusa toujours par fierté. À sa mort, le poète gémit d’avoir « perdu à la fois son livre et son maître ».

 

Ce fut pourtant de lui que le jeune homme acquit le goût des belles lettres. Dans une lettre à son ami d’enfance, Guido Settimo, archevêque de Gênes, qui étudia avec lui chez le maître toscan, il rappelle :

 

« Je séjournai quatre ans à Carpentras, petite ville voisine d’Avignon, du côté du levant, et dans cette ville j’appris un peu de grammaire, de dialectique et de rhétorique, autant que l’on peut en apprendre à cet âge et qu’on peut en enseigner à l’école. »

 

Pour payer ses études, son père donnait chaque année au recteur du collège quatorze éminées de blé et le futur poète devait apporter son vase à vin et son gobelet pour boire au cours des repas.

 

À Carpentras, le jeune Pétrarque vécut un moment important. Il assista, le 1er mai 1314, à l’arrivée du Sacré Collège venu élire un nouveau pape. Les vingt-trois cardinaux – dont quinze Français et huit Italiens – entrèrent en conclave puis durent se disperser face à l’attaque armée des Gascons de la famille de Clément V, le pape défunt.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9trarque?fbclid=IwAR3dszi1-Oui_sHjt3sBj5KQJKl9z2aWI6JVnniFuhPOkNgmuJp3Ft5L-5A

 

Pétrarque

 

Le 19 juillet 64      Grand incendie de Rome

Le 19 juillet 64  Grand incendie de Rome


Le 19 juillet 64

 

 Grand incendie de Rome

 

  • Le 19 juillet de l'an 64, à Rome, un incendie prend naissance dans une boutique située près du Circus Maximus, au pied du mont Palatin où se trouve le palais impérial.


 

La Ville éternelle, qui compte alors près de 800.000 habitants concentrés sur 13 kilomètres carrés, va être ravagée pendant six jours par les flammes.

Trois des quatorze régions (quartiers) qui constituaient la ville furent complètement détruites. Dans sept autres les dommages furent plus limités. Seules quatre régions étaient intactes. Les morts se comptèrent par milliers et on dénombra environ deux cent mille sans-abri.

 

L'empereur Néron, après avoir supervisé les secours, se hâte d'engager les travaux de reconstruction avec l'objectif d'embellir la ville... et de se doter d'un palais encore plus grandiose que le précédent.

 

La rumeur le soupçonne d'avoir lui-même provoqué l'incendie dans cette intention. Pour s'en défendre, il laisse accuser les chrétiens d'en être à l'origine. C'est ainsi que débute la première persécution de l'ère chrétienne.

 

Environ 200 chrétiens sont livrés aux bêtes dans les arènes et mis à mort. Certains sont transformés en torches vivantes ! L'apôtre Pierre, qui côtoya le Christ, est au nombre de ces premiers martyrs, de même que Paul.

 

 

Lien :     Néron a-t-il brûlé Rome ?

http://www.lhistoire.fr/n%C3%A9ron-t-il-br%C3%BBl%C3%A9-rome

Néron devant l"incendie de Rome

Néron devant l"incendie de Rome

514 : Symmaque, 51e pape de 498 à 514. Durant son pontificat, il s'oppose à l'antipape Laurent élu au même moment que lui par une partie dissidente du clergé qui souhaitait un rapprochement avec l'Église de Constantinople (Né vers 450).

 

1374 : Pétrarque (Francesco Petrarca, dit), poète et humaniste italien (Né le 20 juillet 1304).

 

1974 : Joe Flynn, acteur américain (Né le 8 novembre 1924).

 

1982 : Hugh Everett, physicien et mathématicien américain. Il a été rendu célèbre par son hypothèse des mondes multiples en physique, également nommée interprétation d'Everett (Né le 11 novembre 1930).

 

1997 : Maurice Roche, musicien, écrivain et dessinateur français (Né le 4 novembre 1924).

 

2010 : Cécile Aubry, écrivaine, scénariste, réalisatrice et actrice française (Née le 3 août 1928).
19/07, c'est arrivé un certain 19 juillet de notre histoire...
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Le 19 juillet...

 

1696, France : déclaration que nul ne peut exercer la médecine s’il n’a pas été reçu docteur en quelque université.

 

1764, France :
Edit du contrôleur général L’Averdy supprimant toute entrave au commerce des grains à l’exception de la capitale et de son arrière-pays. L’exportation hors des frontières reste réglementée.
La déréglementation provoque de nombreuses émeutes frumentaires dans la population inquiète entre 1764 et 1770, et n’empêche pas la hausse des prix.

 

1774, France : Turgot est nommé secrétaire d’Etat à la Marine.

 

1789, Révolution française :
La révolte s’étend dans les campagnes, la population pille les châteaux et les monastères. Les villages s’arment. Au Mans la population révoltée oblige les autorités à relâcher tous les pauvres emprisonnés pour vol pendant l’hiver.
La Révolution n’est pas que « bourgeoise », elle est aussi populaire.

 

 

19 juillet 1862
Exposition universelle de Londres 

 

19 juillet au 15 octobre

 

 Napoléon III autorise une délégation ouvrière (Henri Louis Tolain) à se rendre à Londres durant l’exposition universelle, afin de découvrir le syndicalisme britannique.

A l’occasion de l’Exposition universelle, cent quatre-vingt-trois délégués parisiens de diverses corporations partent pour Londres. Ils s’aperçoivent que les travailleurs anglais ont la liberté de l’association, et qu’il existe une législation protectrice du travail.

 

Ils constatent également que le logement du travailleur anglais est plus salubre que le celui de l’ouvrier français et que le salaire est de 30% plus élevé à Londres qu’à Paris.
19 juillet 1870

 

En France, l’empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.

 

 

19 juillet 1900
Inauguration à Paris de la première ligne de métro.
1936, Espagne :
Défaite des militaires factieux battus par le peuple en armes et naissance d’une révolution sociale et libertaire. Cette journée fut historique car la force et la confiance collective furent telles que spontanément des masses d’hommes et de femmes descendirent dans la rue pour s’opposer au coup d’État.
Mais c’était sans compter sur les erreurs du mouvement anarchiste (participation au gouvernement de Front Populaire, qui lui lie les mains, notamment), sur l’attitude de Moscou hostile à la révolution et sur la politique de « non-intervention » des « démocraties » qui laisse les mains libres aux soutiens militaires accordés aux franquistes par Hitler et Mussolini.

 

 

1937, Allemagne :
Les nazis purgent la culture allemande des artistes « étrangers à l’espèce ». Ils détruisent les œuvres d’art qu’ils jugent « dégénérées » : de Paul Klee, O. Kokoschka, O. Dix, W. Kandinsky, etc.
Deux ou trois milles œuvres sont brûlées ou vendues aux enchères à l’étranger.

 

1942, France :
La rafle de Nancy du 19 juillet faisait partie d'une opération plus vaste organisée par l'Allemagne nazie, visant à déporter les Juifs des territoires occupés de l'Ouest de l'Europe (France, Pays-Bas et Belgique). L'opération « Vent printanier », ou « Vent de printemps », prévoyait, à l'origine, l'arrestation de tous les Juifs d'Amsterdam, Bruxelles et Paris, le même jour.
La France devant livrer 110 000 Juifs dans l'année 1942.
L'opération comprit, en France occupée, la rafle du Vélodrome d'Hiver à Paris, les 16-17 juillet 1942, ainsi que la rafle de la Marne, le 20 juillet 1942.
Elle visait les Juifs étrangers ou apatrides émigrés pour la plupart de Pologne, de Lituanie, de Roumanie, et de Hongrie.
Édouard Vigneron, chef du service des étrangers au commissariat central de Nancy, son adjoint Pierre Marie et leurs cinq hommes ont lancé une vaste opération permettant le sauvetage de plus de 350 des 385 Juifs menacés; 32 sont arrêtés.
19/07, c'est arrivé un certain 19 juillet de notre histoire...
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Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

   Article initial du 19 juillet 2011, régulièrement mis à  jour tous les 19 juillet,

smiley   Le 19 juillet 2019, 17H40

 

 

 

 

 

 

 

2017, FO sur le TDF, tout comme chaque année

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18 juillet 2019 4 18 /07 /juillet /2019 17:47
DECROISSANTE MONTANTE Lever - Coucher : 22:58 - 07:23 (Paris)

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Au cirque avec vos marionnettes préférées

 

Poutinesque ! Trumpissime !

 

 

 

  La personnalité du jour

 

Robert Hooke

 

Robert Hooke est un scientifique pluridisciplinaire anglais né le 18 juillet 1635 à Freshwater (Île de Wight) et mort le 3 mars 1703 à Londres.

 

Il est considéré comme l'un des plus grands scientifiques expérimentaux du xviie siècle et l'une des figures clés de la Révolution scientifique de l'époque moderne.

L'historien britannique des sciences Allan Chapman  l'a appelé le « Léonard d'Angleterre1».



Robert Hooke naît le 18 juillet 1635 à Freshwater (Île de Wight, Royaume-Uni). Fils du révérend John Hooke (1648), curé de la paroisse de Freshwater, et de Cecily Gyles (1665), il est le dernier de quatre enfants.

Robert Hooke ne s'est jamais marié, mais son journal montre qu'il n'a pas vécu sans affection.



En 1653, Hooke étudie au Wadham College de l'université d'Oxford, pendant le Protectorat ; il y rencontre Thomas Willis et Robert Boyle, dont il devient l'assistant. Il devient membre d'un groupe dense de fervents royalistes dirigés par John Wilkins, l'« Invisible College » (ou « collège philosophique »), qui va donner naissance en 1660 à la Royal Society.

 

En 1660, il découvre la loi de Hooke. En 1662, il est nommé démonstrateur à la Royal Society, et responsable des expériences (« Curator of Experiments ») exécutées lors des réunions. Le 3 juin 1663, il est élu fellow à la Royal Society. En septembre 1665, il publie son livre, Micrographia, qui contient de nombreuses observations réalisées à l'aide de microscopes et de télescopes.

 

En 1665, il est nommé professeur de géométrie au Gresham College. En 1676, il publie ses travaux dans A Description of Helioscopes, and Some Other Instruments. De 1677 à 1683, il est le premier secrétaire de la Royal Society. En 1678, il publie ses travaux dans De Potentia RestitutivaNote. En 1705, est publié à titre posthume Discourse of Earthquakes (The Posthumous Works of Dr. Robert Hooke).

 

Robert Hooke meurt le 3 mars 1703 au Gresham College à Londres et son corps est inhumé à l'église St Helen's Bishopsgate à Londres.

 

L'emplacement de sa tombe est inconnu. Il existait dans cette église un vitrail commémoratif, mais il a été détruit le 24 avril 1993 quand l'Armée républicaine irlandaise provisoire a fait exploser une bombe dans le quartier de Bishopsgate. Une plaque commémorative, dite « blue plaque », est apposée près de l'angle sud-ouest de l'église St Helen.

 

En 2003, pour le tricentenaire de sa mort, un mémorial est érigé sur le mur de la crypte de la cathédrale Saint-Paul de Londres, à côté de la tombe de « son ami et collègue, Sir Christopher Wren ». Une citation de Micrographia entoure complètement le mémorial.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Hooke?fbclid=IwAR2LRGAqcnIR-UmH9hCTXelogiRP128xGjh3JsV1a4Escz24DVux4rglbQI​​​​​​

 

 

blason papal

blason papal

Le lundi 18 juillet 1870, le concile Vatican I réunit à l'initiative du pape Pie IX (Giovanni-Maria Ferretti) définit le dogme de l'infaillibilité pontificale. Les cardinaux reconnaissent comme vraies et irrévocables les interprétations du dogme prononcées par le souverain pontife.

 

 

Pour l'Église catholique romaine, l'infaillibilité pontificale est un dogme selon lequel le pape ne peut se tromper lorsqu'il s'exprime ex cathedra (c'est-à-dire en tant que Docteur suprême de l'Église et en engageant sa pleine autorité apostolique), et ce, en matière de foi et de morale.

 

Le premier concile du Vatican, vingtième concile œcuménique, se déroule du 8 décembre 1869 au 18 juillet 1870.

 

 

Le 24 avril 1870, la Constitution dogmatique Dei Filius sur la foi catholique (§III, De la Foi) formule « qu'on doit croire d'une foi divine et catholique tout ce qui est contenu dans les saintes Écritures et dans la tradition, et tout ce qui est proposé par l'Église comme vérité divinement révélée, soit par un jugement solennel, soit par son magistère ordinaire et universel ».

 

Le 13 juillet 1870, sur 601 membres présents, 451 votent pour (placet), 88 votent contre (non placet), et 62 émettent un vote conditionnel (placet juxta modum).
Le 18 juillet, à la veille de la guerre franco-prussienne, lors d’un nouveau vote en session publique, par 533 voix contre 2 (le reste des opposants ayant fait acte d’adhésion ou s’étant abstenu), le dogme de l’infaillibilité du pape est adopté.

 

Des évêques opposants (dont Mgr Dupanloup évêque d’Orléans) ont quitté Rome pour ne pas voter (les deux Pères qui ont voté non et ceux qui se sont abstenus finissent par se rallier, après la ratification par le pape du vote du concile).

 

La constitution dogmatique Pastor aeternus proclame le dogme de l’infaillibilité pontificale par lequel le magistère du pape est infaillible quand il définit solennellement (ex-cathedra) une doctrine sur un sujet touchant la foi et les mœurs :

 

« (...) avec l’approbation du saint concile, nous (pape) enseignons et définissons comme un dogme révélé de Dieu : le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l’Église, jouit, par l’assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs.

 

Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église. Si quelqu’un, ce qu’à Dieu ne plaise, avait la présomption de contredire notre définition, qu’il soit anathème. »

 

Ce dogme, combattu comme inopportun par une minorité de prélats allemands et français, provoque le schisme des Vieux-catholiques 5 et offre un prétexte à différents États pour rompre leurs engagements concordataires ; le chancelier du IIe Reich, Otto von Bismarck (1815-1898) inaugure bientôt sa politique de combat (Kulturkampf) contre le catholicisme pour en annihiler la force au sein du nouvel empire allemand.

 

 

Après que les Piémontais et les Garibaldiens se sont emparés de Rome en forçant la Porta Pia, le 20 septembre 1870, Pie IX ordonne de cesser le feu et d’arborer le drapeau parlementaire : c’est la fin du pouvoir temporel des papes.
drapeau de la cité du vatican

drapeau de la cité du vatican

18/07, c'est arrivé un certain 18 juillet de notre histoire...
Menés par l'ancien chef d'état-major de l'armée, le général Francisco Franco Bahamonde, les militaires de la garnison de Melilla (enclave espagnole en territoire marocain) se soulèvent contre le gouvernement du Front Populaire.

 

Grâce à l'appui des généraux Mola et Sanjurjo, le mouvement d'insurrection des militaires s'étend bientôt à toute l'Espagne. La guerre civile éclate, et se terminera trente-trois mois plus tard, avec la chute de Madrid.

 

 

Intervention internationale

 

Cette guerre est une « guerre oubliée » ; on ne la considère pas comme faisant partie de la seconde guerre mondiale, mais comme une guerre civile purement espagnole. Pourtant, dès le 30 juillet, Mussolini envoie 30 bombardiers à Franco qui est dans une position difficile. Les Anglais ont des intérêts financiers en Espagne, ils voient d’un mauvais oeil le Front Populaire.

 

Ils demandent à la France de ne pas intervenir en Espagne, mettant en balance leur accord d’aide en cas d’attaque de L’Allemagne. Le 8 août la France propose une convention de non-intervention. Les Russes, favorables aux républicains, la signent tout en déclarant leur scepticisme à son application.

 

 

Les Allemands ne se gênent pas, pour eux l’Espagne devient un camp d’entraînement dans la perspective de la guerre mondiale. Hitler envoie la légion Condor, escadrille qui expérimentera le bombardement massif sur les villes (Guernica).

 

La dictature franquiste (1939-1975)

 

Le régime franquiste s’installe dans un pays ruiné et décimé par la guerre. Pendant toute la dictature de Franco, de 1939 à 1975, une idéologie totalitaire, sur le modèle de Mussolini et Hitler, est instaurée. L’Espagne va, dans la première partie du régime fasciste, s’isoler progressivement du reste de l’Europe, n’ayant d’ailleurs aucun rôle dans la Seconde Guerre Mondiale. 

 

 

Franco avant la guerre civile
Francisco Franco est né en 1892 en Galice. Il est le fils d’un receveur des postes dans la marine. Franco suit des études militaires et reçoit notamment un diplôme de l’académie militaire de Toledo, en 1910. Malgré sa petite taille, Franco est très vite remarqué pour son courage avant de devenir général.

 

 

Durant toute la IIe République, il se trouve aux îles Canaries.

 

 

Son rôle dans la répression de l’insurrection révolutionnaire des Asturies, en octobre 1934, lui vaut le titre de commandant en chef des forces armées au Maroc, en 1935.
Thomas Cook

Thomas Cook


Décédé-es un 18 juillet

 

1300 : Gherardo Segarelli, prédicateur italien, brûlé vif à Parme (Né en 1240).

 

1639 : Bernard de Saxe-Weimar, général  allemand qui s’est rendu célèbre pendant la guerre de Trente Ans (Né le 16 août 1604).

 

1721 : Antoine Watteau, peintre français (Né le 10 octobre 1684).

 

 

Jean Antoine Watteau

 

Jean-Antoine Watteau, plus connu sous le nom d’Antoine Watteau, né à Valenciennes le 10 octobre 1684 et mort à Nogent-sur-Marne le 18 juillet 1721, est un peintre français. Il est un des créateurs représentants du mouvement rocaille

 

1797 : Jean-Bernard Restout, peintre français (Né le 22 février 1732).

 

1826 :

 

Józef Zajączek, militaire polonais qui a servi dans l'armée française durant la Révolution et sous l'Empire, atteignant le grade de général de division ; après la chute de Napoléon, il est nommé vice-roi de Pologne par le tsar Alexandre (Né le 1er novembre 1752).

 

1872 :

 

Benito Juárez, homme politique mexicain, président du Mexique de 1858 à 1872 (Né le 21 mars 1806).

 

1892 :

 

Thomas Cook, homme d’affaires britannique, pionnier des voyages organisés (Né le 22 novembre 1808).

 

 

 

scène de la guerre civile: fusillade

scène de la guerre civile: fusillade

18 juillet 1863  Naissance de Georges Yvetot

18 juillet 1863 Naissance de Georges Yvetot

Le 18 juillet ....

 

1789, Révolution française :
Les grands du royaume (Le prince de Condé et le comte d'Artois) quittent la France : c'est le début de l'émigration et le commencement de la Grande Peur (autour du Mans le 15 juillet, en Franche-Comté le 19, à Nantes et à Estrées le 20, à Ruffec le 28), marquée par des émeutes en Province et la formation de milices bourgeoises par les électeurs qui s’emparent du pouvoir dans les principales villes avant la fin du mois (Rennes le 16 juillet, Saint-Malo le 17, à Grenoble le 16, à Nîmes le 20, etc.).

 

1789, Révolution française :

 

Camille Dumoulins publie le premier manifeste républicain : « La France libre ».

 

1794, Révolution française :

 

Gracchus Babeuf, injustement mis en cause pour faux et usage de faux, est rejugé et enfin innocenté définitivement.

 

1831, France :
Victor Hugo termine l'Hymne aux morts de juillet, commandé par le gouvernement et que Herold doit mettre en musique.

 

 

1845, France :
Loi Mackau qui apporte règlement et adoucissement dans le régime de l'esclavage aux colonies. Elle prévoit l'abolition de l'esclavage mais ne précise ni l'échéance ni les modalités.

 

18 juillet 1863
Naissance de Georges Yvetot

 

Yvetot préconisa la grève générale et l’action directe pour une révolution sociale qui abolit radicalement la propriété individuelle et le système capitaliste de la production.

 

Au Congrès de Bourges de 1904, il défendit l’indépendance syndicale et combattit la collaboration avec les partis politiques.

 

Pour sa propagande antimilitariste acharnée et irréductible, il fut souvent poursuivi par les gouvernements et emprisonné à la Santé et à Clairvaux. (... / ...)
Lire l'article complet sur notre Blog, suivre le lien:
http://foed.over-blog.com/18-juillet-1863-naissance-de-georges-yvetot.html

 

1925, Allemagne :

 

Adolf Hitler publie « Mein kampf (Mon combat). Il y développe l’ « Ordre nouveau » qu’il entend imposer par la force et sa conception d’un Monde débarrassé des Juifs et des communistes.
18 juillet 1936

 

En Espagne, soulèvement militaire dirigé par Franco et début de la guerre civile.
 
18/07, c'est arrivé un certain 18 juillet de notre histoire...
Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

   Article initial du 18 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 18 juillet,

 

smiley   Le 18 juillet 2019, 18H52

 

 

 

 

 

 

 

18/07, c'est arrivé un certain 18 juillet de notre histoire...
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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 17:06
 DECROISSANTE MONTANTE Lever - Coucher : 22:25 - 06:22 (Paris)

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17/07, c'est arrivé un certain 17 juillet de notre histoire.....
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(2018)

 

 

 

 

C'était il y a un an, un an déjà..........

C'était il y a un an, un an déjà..........

Nicolas II et sa famille

Nicolas II et sa famille


17 juillet 1918

 

 Exécution du tsar Nicolas II et de la famille impériale russe

 

  • Nicolas II fut tsar de Russie du 1er novembre 1894 au 15 mars 1917. Appartenant à la dynastie des Romanov, il est le dernier à avoir occupé cette place.


Lorsque les bolcheviks prennent le pouvoir, Nicolas II est emprisonné ainsi que sa femme et ses cinq enfants à Ekaterinbourg, dans l'Oural. Mais pour Lénine et le gouvernement bolchevik, le tsar représente encore un risque : ils redoutent une insurrection monarchiste.

 

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, ses geôliers tirent la famille impériale du sommeil. Prétextant que des troubles ont éclaté en ville, ils la conduisent à la cave « pour sa propre sécurité ». C'est là qu'a été scellé le sort tragique d'une dynastie qui avait régné plus de 300 ans sur la Russie.

 

Un peloton d’une douzaine d’hommes apparaît… Les tirs ont lieu à bout portant !

 

Les corps furent achevés à coup de hache et de baïonnette, brûlés puis aspergés de barils d'essence et d'acide pour empêcher leur identification s’ils étaient retrouvés !

  La personnalité du jour

 

Adam Smith

 

 

Adam Smith (5 juin 1723 - 17 juillet 1790) est un philosophe et économiste écossais des Lumières. Il reste dans l’histoire comme le père des sciences économiques modernes, dont l'œuvre principale, publiée en 1776, La Richesse des nations, est un des textes fondateurs du libéralisme économique.

 

Professeur de philosophie morale à l'université de Glasgow, il consacre dix années de sa vie à ce texte qui inspire les grands économistes suivants, ceux que Karl Marx appellera les « classiques » et qui poseront les grands principes du libéralisme économique.

 

La plupart des économistes le considèrent comme « le père de l’économie politique » ; pourtant, certains, comme Joseph Schumpeter ou Murray Rothbard, l’ont défini comme un auteur mineur, considérant que son œuvre comportait peu d’idées originales et que ces dernières étaient pour beaucoup fausses.



Jeunesse


Adam Smith est né le 5 juin 1723 à Kirkcaldy. Dès sa naissance, Adam Smith est orphelin de père. Ce dernier, contrôleur des douanes, meurt deux mois avant la naissance de son fils. À l’âge de quatre ans, Adam Smith est enlevé par des bohémiens, qui, prenant peur en voyant l’oncle du jeune garçon les poursuivre, l’abandonnent sur la route où il sera retrouvé.

 

Élève particulièrement doué dès son enfance, bien que distrait, Adam Smith part étudier à Glasgow à l’âge de quatorze ans et y reste de 1737 à 1740. Il y reçoit, entre autres, l’enseignement de Francis Hutcheson, le prédécesseur d’Adam Smith à la chaire de philosophie morale.

 

Smith sera très influencé par Hutcheson. Ayant obtenu une bourse, destinée en partie à former le clergé anglican écossais (le statut de cette bourse à l'époque de Smith n'est pas très établi), il part étudier à l’université d’Oxford. Il ne se plait guère dans cette université.

 

Plus tard dans son livre la Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, il écrit : « Il y a plusieurs années qu'à l'université d'Oxford la plus grande partie des professeurs publics ont abandonné totalement jusqu'à l'apparence même d'enseigner ».

 

Il choisit lui-même ses lectures, un choix qui lui vaut d’être menacé d’expulsion de l’université lorsqu’on découvre dans sa chambre le Traité de la nature humaine du philosophe David Hume, lecture jugée inconvenante à l’époque.

 

 

  • Enseignement de la logique et de la morale

 

Choisissant une carrière universitaire, Smith obtient à l’âge de vingt-sept ans la chaire de logique à l’université de Glasgow et plus tard celle de philosophie morale. Le corps enseignant apprécie peu ce nouveau venu qui sourit pendant les services religieux et qui est de plus un ami déclaré de David Hume. Pourtant Smith devient relativement connu à Glasgow, où il participe à des cercles intellectuels, joue au whist le soir… Il est apprécié de ses étudiants : ses manières et son allure peu commune lui valent d’être imité, et on voit même de petits bustes de lui dans certaines librairies de la ville.

 

Ses fréquents hochements de tête et sa diction maladroite dérivaient d’une maladie nerveuse dont il souffrit tout au long de sa vie.

 

Au-delà de son excentricité, la célébrité d’Adam Smith provient aussi de son travail et de la parution en 1759 de la Théorie des sentiments moraux, œuvre de philosophie qui le fait connaître en Grande-Bretagne et même en Europe. Dans ce livre, il énonce les causes de l'immédiateté et de l'universalité des jugements moraux.

 

Smith affirme que l’individu partage les sentiments d'autrui par un mécanisme de sympathie. Smith étend ce point de vue en évoquant un hypothétique spectateur impartial avec lequel nous serions en permanence en situation de sympathie. On discute vite des thèses de ce livre un peu partout, et plus particulièrement en Allemagne.

 

Adam Smith, alors qu’il était professeur de logique, a écrit d’autres ouvrages qui ne seront publiés qu’après sa mort. Un des plus connus est son Histoire de l’astronomie. L’histoire de l’astronomie à proprement parler ne représente qu’une petite partie de l’ouvrage, et s’arrête à Descartes, car en fait Smith s’intéresse davantage aux origines de la philosophie.

 

Selon Smith, l’esprit prend plaisir à découvrir les ressemblances entre les objets et les observations, et c’est par ce procédé qu’il parvient à combiner des idées et à les classifier.

 

 

 

 

Dans la succession des phénomènes constatés, l’esprit recherche des explications plausibles. Lorsque les sens constatent une succession qui rompt avec l’accoutumance de l’imagination, l’esprit est surpris, et c’est cette surprise qui l’excite et le pousse vers la recherche de nouvelles explications.

 

 

« La philosophie, en exposant les chaînes invisibles qui lient tous ces objets isolés, s’efforce de mettre l’ordre dans ce chaos d’apparences discordantes, d’apaiser le tumulte de l’imagination, et de lui rendre, en s’occupant des grandes révolutions de l’univers, ce calme et cette tranquillité qui lui plaisent et qui sont assortis à sa nature. » 
 

 

Les convictions religieuses d’Adam Smith ne sont pas connues avec précision, et il est souvent considéré comme un déiste à l’image de Voltaire qu’il admirait.

 

Ronald Coase a critiqué cette thèse et note que, bien que Smith fasse référence à un « grand architecte de l’univers », à la Nature, ou encore à la fameuse « main invisible », il ne parle que très rarement de Dieu, et surtout il explique que les merveilles de la nature attisent la curiosité des hommes, et que la superstition est la façon la plus immédiate de satisfaire cette curiosité, mais qu’à terme, elle laisse la place à des explications plus usuelles et donc plus satisfaisantes que celles de l’intervention des dieux.


(... / ...)

 

(wikisource)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith?fbclid=IwAR1XAVdS8VKJyKgG4XeGtpFri22Cuv6TxaNT-TgoW6hq2fZw6DLaMr_GC6Q​​​​​​

 

Adam Smith

 

 

John Coltrane

John Coltrane

Le 17 juillet......
17 juillet 1789


En France, le roi vient en personne recevoir les clés de la ville de Paris de la main de Bailly, son maire désigné, et il accepte la cocarde tric
olore.
1720, France :

 

Emeute de la rue Vivienne à Paris, provoquant la mort de 15 personnes. Le système de Law s'effondre.

 

1789, Révolution française :
La Fayette fait adopter la cocarde tricolore par la Garde Nationale; à dix heures du matin, Louis XVI, accompagné de cent membres de l'Assemblée nationale, se rend à Paris, recevoir « l'hommage de ses sujets ». Il est reçu à l'hôtel de ville de Paris par le maire Jean Sylvain Bailly.

 

À cette occasion, il arbore la cocarde de la garde parisienne. Début de l’insurrection du bocage. Les paysans pillent les châteaux et brûlent les titres de propriété des seigneurs. À Rouen, les patriotes installent une nouvelle municipalité.

 

1790 :

 

Mort d’Adam Smith, philosophe et économiste écossais des Lumières.

 

Il reste dans l’histoire comme le père des sciences économiques modernes, dont l'œuvre principale, publiée en 1776, « La Richesse des nations », est un des textes fondateurs du libéralisme économique.

 

Professeur de philosophie morale à l'université de Glasgow, il consacre dix années de sa vie à ce texte qui inspire les grands économistes suivants, ceux que Karl Marx appellera les «classiques » et qui poseront les grands principes du libéralisme économique (°1723).

 

1791, Révolution française :
Fusillade du Champ-de-Mars, qui marque la rupture entre la Constituante (La Fayette, Bailly) et les Sans-Culottes.

 

Le club des Cordeliers appelle le peuple à se réunir au Champ de Mars pour signer une pétition rédigée contre le décret de l’Assemblée qui disculpe le roi de toute responsabilité dans sa fuite.

 

L’Assemblée prend prétexte d’un meurtre dans le quartier voisin du Gros-Caillou pour ordonner la dispersion manu militari du rassemblement. Les gardes nationaux tirent sans sommation.
Des dizaines de pétitionnaires restent au sol. Ce fut un véritable massacre.

 

 

1793, Révolution française :
Les droits féodaux sont définitivement abolis et sans indemnités. La Convention décide le siège de Lyon, aux mains de la réaction et condamne Charlotte Corday, qui a assassiné Marat, à mort.

 

Jean-Baptiste Camille Corot
1796 : naissance de Jean-Baptiste Corot, peintre français (mort en 1875).

 

 

1815, France :
La Terreur blanche commence à frapper tous ceux qui ont accueilli avec enthousiasme le retour de Napoléon.
1917 :
Naissance de Christiane Rochefort, femme de lettres française (morte en 1998).
Elle a travaillé avec Henri Langlois à la Cinémathèque de Paris. Artiste passionnée et aux talents variés, elle consacra une grande part de son temps à la musique, au dessin, à la peinture, à la sculpture ainsi qu'à l'écriture.
Militante, elle participe activement au premier MLF et, en 1971, contribuera avec Simone de Beauvoir, Jean Rostand et quelques autres, à créer le mouvement féministe «Choisir la cause des femmes ».

 

A Nîmes, une partie de la garnison est massacrée par les royalistes.
Des bandes catholiques et royalistes molestent bonapartistes, républicains et protestants.

 

17 juillet 1936: En France, vote de la loi de nationalisation des industries de guerre.

 

1940, France : loi pour l'épuration discrétionnaire et immédiate des agents de l'État, dite loi sur les "relèvements de fonction".

 

1941, France : suite aux manifestations du 14 juillet, une décision du commandement militaire allemand interdit de jouer et de chanter La Marseillaise en zone occupée.

1942, France :
Raflés chez eux, dès l’aube, arrêtés dans les rues, arrachés à leur travail, 10 000 Juifs ont été violemment regroupés par la police française, dans les locaux du Vel’d’Hiv à Paris.
La tâche de la police a été facilitée par le port de l’étoile jaune.

 

Le 17 juillet 1909 :   Léon Jouhaux est élu secrétaire général de la CGT.
Léon Jouhaux

 

17 juillet 1945

 

En France, ouverture du procès du maréchal Pétain. Il sera condamné à mort et sa peine sera commuée en détention à vie.

 

 

1959 :

Mort de Billie Holiday, chanteuse

américaine (°1915).

 

 

1967 : Décès de John Coltrane, musicien américain (°1926).
John Coltrane
1975 : Arrimage des capsules soviétique "Soyouz 19" et américaine "Apollo".

 

 

 

1981, France :

 

Un accord entre les syndicats et le patronat prévoit la semaine de 39 heures et la cinquième semaine de congés payés.

Billie Holiday

Billie Holiday

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

  Article initial du 17 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 17 juillet,

 

smiley   Le 17 juillet 2019, 18H10

 

 

 

 

 

 

 

Décor floral pour un jour d'été......

Décor floral pour un jour d'été......

17/07, c'est arrivé un certain 17 juillet de notre histoire.....
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16 juillet 2019 2 16 /07 /juillet /2019 16:50
PLEINE LUNE MONTANTE Lever - Coucher : 21:45 - 05:27 (Paris)

PLEINE LUNE MONTANTE Lever - Coucher : 21:45 - 05:27 (Paris)

 

Ce mardi 16, une éclipse assombrira partiellement la Lune au-dessus de la France. Le phénomène sera visible pendant une heure dans la plupart des régions.

 

Une éclipse lunaire partielle aura lieu ce mardi 16 juillet 2019 et sera visible dans une grande partie de l'Europe. Hasard du calendrier stellaire, cette date marque aussi le cinquantième anniversaire du lancement de la mission Apollo 11, avec à son bord un certain Neil Armstrong.

 

L'éclipse de Lune est un phénomène bien moins rare que l'éclipse de Soleil mais peut tout de même être spectaculaire. Contrairement à une croyance répandue, la Lune ne disparaît pas mais elle prend, partiellement ou totalement, une teinte rougeâtre.

16/07, c'est arrivé un certain 16 juillet de notre histoire....
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Les étapes du régime minceur........

 

16 juillet 1942

 

En France, début de la« rafle du Vél’d’Hiv’ »au cours de laquelle furent arrêtés au moins 12 884 hommes, femmes et enfants juifs.

 

La journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France répond au souhait exprimé par la communauté juive et par de nombreuses personnalités françaises, de voir reconnaître officiellement la responsabilité du régime de Vichy dans les persécutions et les crimes contre les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

 

 

Instituée par le décret n° 93-150 du 3 février 1993 cette journée est fixée au 16 juillet, si c'est un dimanche, ou au dimanche suivant.
La loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 reprend et modifie le décret de 1993, afin d'y insérer notamment un hommage aux "Justes" de France.

 

Cette commémoration légale devient ainsi l'occasion pour la Nation de témoigner sa reconnaissance à tous ceux « qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide ».

 

Cette journée correspond à la date anniversaire des rafles des 16 et 17 juillet 1942, au cours desquelles près de 13.000 personnes furent arrêtées dans Paris et sa banlieue dont plus de 8.000 furent regroupées au Vélodrome d'Hiver (le Vél' d'Hiv) avant d'être déportées.
16/07, c'est arrivé un certain 16 juillet de notre histoire....

Il y a 70 ans les 16 et 17 juillet 1942, plus de 13.000 juifs parisiens, étaient arrêtés par la police française au cours d'une opération baptisée cyniquement « vent printanier ».

 

Le 13 juillet 1942 une circulaire de la Préfecture de Police ordonne l'arrestation et le rassemblement de 27.391 juifs étrangers habitant en France. Mais étant trop proche du 14 juillet les autorités décidèrent de repousser de quelques jours.

 

 

rafle du Vel' d'Hiv'

Sur ordre de René Bousquet, secrétaire général de la police au ministère de l'Intérieur, 13.152 juifs, dont 4.115 enfants, de Paris et la région parisienne sont arrêtés dans la nuit par la police française.

 

Ils sont parqués dans la salle de sports du Vélodrome d'Hiver où ils resteront plusieurs jours. Acheminés à Drancy, les prisonniers seront ensuite conduits dans les camps d'extermination d'Auschwitz à partir du 19 juillet.

 

La rafle du Vel' d'Hiv' est organisée par le gouvernement de Vichy de manière spontanée : jamais les autorités allemandes n'ont donné l'ordre de mettre en œuvre une telle opération !

 

 

 

16/07, c'est arrivé un certain 16 juillet de notre histoire....

 

 

Devant la formidable poussée montante du prolétariat, la bourgeoisie capitaliste s'organise fortement et défend pied à pied ses privilèges. Actuellement, les plus modestes et les plus légitimes de nos revendications sont discutées par un patronat avide jusque dans leurs plus petits détails, [...]

 

La Voix du Peuple n°1, 13 janvier 1906 123

La personnalité du jour

 

Ida Bell Wells-Barnett

 

Ida Bell Wells-Barnett, plus connue sous le nom Ida B. Wells (née à Holly Springs, Mississippi 16 juillet 1862 - morte à Chicago, Illinois 25 mars 1931), est une journaliste afro-américaine, rédactrice en chef et avec son mari propriétaire d'un journal.

 

Elle est un chef de file au début du mouvement des droits civiques ; elle a documenté l'ampleur du lynchage aux États-Unis. Elle a également été active dans le mouvement des droits des femmes et le mouvement pour le suffrage des femmes.


Ida Bell Wells est née le 16 juillet 1862 à Holly Springs, dans le Mississippi, en condition d'esclavage pendant la Guerre de Sécession, elle est l'aînée de huit enfants, son père, James Wells, est le fils de son maître et d'Elizabeth, une de ses esclaves.

 

Menuisier et maçon de formation, il est devenu actif dans la politique et l’éducation après la guerre de Sécession. Il a siégé au premier conseil d’administration du Rust College qui a été renommé ultérieurement Université Shaw, le premier établissement pour affranchis.

 

Ses parents lui ayant inculqué ont inculqué l'importance de l'instruction, Ida s'inscrit au Rust College, mais a été expulsée à cause d'un litige avec le président de l'université.

 

En 1878, une épidémie de fièvre jaune emporte ses deux parents et son petit frère. Elle reste seule pour élever ses frères et sa soeur, elle devient institutrice pour assurer les besoins de sa famille.

 

L'événement qui conduit Ida B. Wells à avoir une existence publique se produit le 4 mai 1884 sur une ligne de chemin de fer de la Chesapeake and Ohio Railroad Company.

 

Ce jour-là, le conducteur du train lui ordonne d’abandonner sa place dans le compartiment non fumeur pour s’installer dans un de ceux qui étaient réservés aux fumeurs, dans lesquels sont confinés les passagers afro-américains.

 

Profitant des Civil Rights Cases , par lesquels la Cour Suprême s’est prononcée contre le Civil Rights Act de 1875, qui garantissait l'égalité civile, plusieurs compagnies ferroviaires du Sud maintenaient ainsi la ségrégation raciale de leurs passagers.

 

Wells protesta et refusa de quitter son siège, mordant au passage le conducteur qui tentait de la déloger. En ce sens, son refus est antérieur à celui, plus notoire, de Rosa Park.

 

De retour à Memphis, sa ville de résidence, elle engage immédiatement une procédure judiciaire contre la compagnie ferroviaire. À l’issue du procès, la compagnie fut condamnée à lui verser 500 dollars. La cour suprême du Tennessee cassa cependant ce premier jugement en 1885, condamnant Wells à payer les frais de justice.

 

L’épisode, largement relayé dans la presse, lui assure une notoriété locale, et lui permet de faire ses premiers pas de journaliste. Immédiatement après l’incident, elle écrit un article pour The Living Way, un hebdomadaire publié par une église fréquentée par la majorité par la communauté noire.

 

Cette première collaboration avec le journal, qui avait rencontré un large écho, devient une chronique hebdomadaire, signée du nom de plume Iola. Peu de temps après, elle se voit offrir une position dans un journal local, l’Evening Star. Sa réputation nationale grandit doucement. En 1889, elle devint copropriétaire et éditrice de Free Speech and Headlight, un journal anti-ségrégationniste abrité par l'Église méthodiste de Beale Street à Memphis.

 

En mars 1892, dans un contexte de tensions raciales attisées par le Ku Klux Klan, une émeute nocturne visa la People's Grocery Company, une épicerie prospère, tenue par des Noirs, accusée de faire de l'ombre à un commerce similaire, mais tenu par des Blancs.

 

Trois hommes sont blessés par balle et les trois propriétaires du commerce - Thomas Moss, Calvin McDowell et Henry Stewart sont emprisonnés. Dans la nuit, la foule prend d’assaut la prison et les tue.

 

Wells, qui connaissait bien les trois hommes, était absente cette nuit-là, occupée à vendre des souscriptions pour son journal dans le comté de Natchez. Apprenant la nouvelle, elle exprime sa colère dans le Free Speech sous la forme d'un article dans lequel elle presse ses concitoyens noirs de quitter la ville :

 

« Il n’y a qu’une seule chose à faire ; prendre notre argent et quitter une ville qui ne protégera jamais nos vies et nos biens, ne nous rendra pas justice devant les tribunaux, mais nous prend et nous tue de sang froid quand nous sommes accusés par des personnes blanches. ».


 

Couverture de son ouvrage, Southern Horrors : Lynch Law in all its phases (1892).


 

 

L'assassinat de ses amis pousse Wells à mener un travail d'investigation sur le lynchage pratiqué à l'encontre des Afro-Américains dans le Sud des États-Unis. Après trois mois de recherches, son premier article sur le sujet conclut que l'accusation de viol, souvent avancée comme justification du lynchage, n'est en réalité qu'un prétexte utilisé pour punir les Noirs surpris à avoir des relations sexuelles consenties avec des Blanches.

 

La réaction à la publication son article est immédiate : le 27 mai 1892, alors que Wells est à Philadelphie, son journal est détruit et son assistant chassé de la ville.

Effrayée, elle refuse de retourner à Memphis et s'installe à New York, où le New York Age de Timothy Thomas Fortune  accepte de publier ses articles consacrés au lynchage. Elle peut à cette période mesurer ses qualités d'oratrice lorsqu'on lui demande d'intervenir publiquement dans un meeting contre le lynchage.

 

Elle s'affirme dès lors comme l'une des principales protagonistes de la croisade contre le lynchage. Elle organise notamment en compagnie du vétéran de la lutte contre l'esclavage Frederick Douglass un boycott de l'exposition universelle de 1893 à Chicago qui nulle part ne mentionnait l'histoire des Afro-Américains dans les pavillons officiels.

 

Wells, Douglass, Irvine Garland Peen et Ferdinand L. Barnett rédigent à cette occasion un pamphlet distribué à l'entrée de l'exposition : « Les raisons pour lesquelles l'américain de couleur n'est pas à l'exposition universelle. »

 

(Reasons Why the Colored American Is Not in the World's Columbian Exposition) détaille le parcours des Noirs depuis leur arrivée en Amérique. Elle confia plus tard à Albion W. Tourgée que 20 000 copies du pamphlet avait été distribuées.

 

À l'issue de l'exposition, Wells décide de rester à Chicago et trouve une place dans la rédaction du Chicago Conservator, le plus vieux journal afro-américain de la ville.

 

  • Travaux sur le lynchage

 


Ida B. Wells a publié deux ouvrages sur le lynchage. Southern Horrors : Lynch Law in all its phases est un long pamphlet qui reprend et développe un article paru le 25 juin 1892 dans le New York Age. The Red Record (1892-1894) est d'une autre nature puisqu'il s'appuie sur un travail de compilation statistique.

 

L'analyse développée par Wells se présente plus largement comme une critique de la masculinité des hommes blancs du Sud. Wells conçoit en effet leur focalisation sur la question du viol des Blanches comme une manifestation de leur insécurité face à l'union consentie des Noirs et des Blanches.

 

Cette obsession est à la fois le produit de leur volonté de contrôler les femmes blanches, dans tous les domaines et plus particulièrement celui de la sexualité, et de leur impuissance à exercer ce contrôle.

Mais ses pamphlets s'en prennent également aux femmes blanches, qui préfèrent laisser leurs amants noirs être accusés de viol, et même parfois tués, plutôt que de révéler leur désir pour un homme noir.

 

Hommage


Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ida_B._Wells?fbclid=IwAR0tRa6StAXP0Vxve7iJ09oQbxAw6ft2icqLVO4zg2kX6c3IbVPO0rGhb_E​​​​​​

 

 

Ida B. Wells

 

 

 

 

16 juillet 1945 - Trinity -

première explosion atomique à Los Alamos

 

  • Le lundi 16 juillet 1945,  la première explosion atomique  a lieu à Alamogordo, près de Los Alamos, dans le désert américain du Nouveau-Mexique.

 

Cet essai en grandeur nature précède de trois semaines le largage meurtrier et sans précédent d'une bombe atomique au-dessus de la ville japonaise d'Hiroshima (6 août 1945).

 


Le programme Manhattan

 

Le 16 décembre 1941, le président Roosevelt lance officiellement le projet Manhattan.

 

La motivation initiale du programme Manhattan était de ne pas laisser à Hitler le monopole d’une bombe nucléaire, justifiant à partir de 1942 un immense effort scientifique, technique et industriel.

Quand il apparut progressivement que l’Allemagne était en réalité très en retard sur les États-Unis, les scientifiques se divisèrent sur l’opportunité de poursuivre le programme et surtout sur la nécessité d’utiliser la bombe.

 

  • La première phase du programme demeure cantonnée aux laboratoires institutionnels et universitaires.

 

Début 1943, le projet Manhattan entre dans une nouvelle phase. La grande firme chimique américaine Du Pont de Nemours est associée au projet.

 

À Oak Ridge (Tennessee) sont montées deux usines de séparation de l'uranium fissile, ainsi que la première pile atomique au graphite refroidie par air.

 

À Hanford (Washington), de grands réacteurs nucléaires au graphite sont construits, et produisent du plutonium. Un troisième pôle se forme vers mars 1943 : une équipe de savants hors pair est réunie sous la direction du physicien américain Robert Oppenheimer, dans le désert du Nouveau Mexique, à Los Alamos, lieu qui deviendra emblématique du projet Manhattan.

 

Un millier de chercheurs s'installent là durablement, parfois avec leur famille. Et ils travaillent, d'arrache-pied, dans le plus grand secret. L'un des défis scientifiques à relever est celui du dimensionnement des bombes. Celles-ci doivent être suffisamment peu volumineuses pour être larguées depuis un avion.

 

  • Trinity

 

Trinity est le nom de code du premier essai d'arme nucléaire réalisé le 16 juillet 1945 dans le cadre du projet Manhattan. Le nom de code Trinity fut proposé par le physicien Robert Oppenheimer dirigeant le laboratoire de Los Alamos en référence à un poème de John Donne sur la Trinité.

 

La détonation devait initialement avoir lieu à 4 h mais elle fut repoussée en raison d'orages. Les scientifiques craignaient que les retombées radioactives ne soient accrues par la pluie et qu'un éclair ne déclenche une explosion prématurée. Un rapport météorologique favorable fut publié à 4 h 40.

 

À 5 h 29 min, la détonation dégagea une énergie d'environ 21 kilotonnes de TNT et fut considérée comme un succès par les observateurs scientifiques. Bien que l'explosion ait été vue et entendue à des dizaines de kilomètres, le public ne fut informé de l'essai que le 12 août à la publication du rapport Smyth.

 

Le sable, composé en grande partie de silice, fondit et se transforma en un verre légèrement radioactif et verdâtre qui fut appelé « trinitite ».

 

L'explosion laissa un cratère de 1,5 mètre de profondeur sur 9,1 mètres de diamètre. Les observateurs rapportèrent que les montagnes alentours furent éclairées « plus brillamment qu'en plein jour » pendant une ou deux secondes tandis que les personnes présentes au camp de base indiquèrent que la chaleur « était aussi forte que dans un four ».

 

Le son de l'explosion fut entendu à plus de 160 kilomètres et le nuage en champignon s'éleva jusqu'à une altitude de 12.100 mètres.

 

La veille, le 15 juillet, la bombe à fission « Little Boy », semblable à celle testée à Alamogordo, avait été embarquée à bord du croiseur Indianapolis à destination de l’île de Tinian, dans le Pacifique.

 

Le 6 août, elle était larguée sur la ville japonaise d’Hiroshima.

 

Le roi de France Charles VI, dit « le Fou », décrète l'expulsion de tous les juifs « sans exception ni privilège ».

Le roi de France Charles VI, dit « le Fou », décrète l'expulsion de tous les juifs « sans exception ni privilège ».

Le roi de France Charles VI, dit « le Fou », décrète l'expulsion de tous les juifs « sans exception ni privilège ».

 

C'est la troisième fois que les juifs sont expulsés de France depuis le début du siècle (1306 et 1322).

 

Ils sont rendus responsables de la famine, de la misère et même de la folie du roi... Les Parisiens les flagellent en place publique. Le roi et la reine de France leur donnent jusqu'au 3 novembre pour regagner les frontières du royaume.

 

Au rythme des réadmissions et des exils, les communautés juives de France ne connaissent plus au XIVe siècle la vie religieuse et intellectuelle intense qui avait été la leur jusqu’au XIIIe siècle.

Il n'existera plus de communautés juives en France jusqu'au XVIème siècle.

 

Il n’y avait pas de limitations professionnelles aux activités économiques des Juifs à Rome, à Byzance ou dans les pays musulmans. Mais celles-ci apparaissent dans l’Occident médiéval.

 

Les Juifs ne pouvaient ainsi pas posséder de terres ni devenir membres d’une guilde de marchands ou d’artisans chrétiens. Un certain nombre, quand ils le pourront, se feront donc prêteurs.

 

Lorsque Charles VI expulse les juifs le 17 septembre 1394, ceux-ci n'étaient plus que quelques centaines en France.

 

En effet, depuis deux siècles, ils n'avaient cessé d'être expulsés puis rappelés par les souverains. Au gré des besoins financiers du Trésor royal, qui prélevait au passage taxes, biens ou amendes.

 

 

Motifs réels de l’expulsion des juifs de France :

 

 

Alors que Charles V est en train de mourir, il passe l'ordre d'augmenter les impôts car la France connaît une grave crise économique. Les bourgeois viennent se plaindre et affirment ne plus avoir l'argent. Le seul argent qu'ils ont, ce sont l'argent des préteurs juifs.

 

Un argent qu'ils doivent rembourser. Le seul moyen de remettre les comptes à zéro selon eux, fut de réclamer l'expulsion des juifs. Ainsi, ils n'auront jamais à rembourser qui que ce soit. Une demande accueillie favorablement par le roi qui voulait satisfaire la bourgeoisie.

 

 

Dès le lendemain, à l'aube, des pillards commencèrent par se répandre dans les maisons des receveurs publics, ils brisèrent les caisses, prirent l'argent qu'elles contenaient et en répandirent par les rues ; les tarifs et les registres furent déchirés ; puis, ce premier exploit accompli, ils se portèrent vers le quartier des juifs et pillèrent une quarantaine de maisons remplies de meubles précieux et de toute espèce de marchandises, de vaisselle d'argent, de pierreries et d'autres objets de valeur mis en gage par des emprunteurs.
Quelques-uns de ceux-ci profitèrent même de l'occasion pour retirer les promesses ou reconnaissances qu'ils avaient souscrites.

 

Plusieurs de ces juifs furent massacrés chez eux, d'autres parvinrent à se sauver et à gagner le Châtelet, où ils demandèrent à être enfermés pour se trouver en sûreté. On leur enleva leurs enfants qu'on fit baptiser de force à Notre-Dame. Le jeune roi, tout effrayé de ce désordre, exigea du régent qu'il prit des mesures pour que les juifs fussent rétablis dans leur demeure.

 

Quelques jours plus tard, certains juifs allèrent se cacher dans l'Abbaye de Saint-Germain des Prés. Ils prirent avec eux tout leur or et les objets précieux. Cette nouvelle attisa les haines. Et il n'en fallut pas plus pour des assaillants viennent attaquer les juifs dans l'Abbaye.
Chacun s'arma comme il put, et on parvint à enfoncer les portes. Après avoir massacré quelques serviteurs de l'abbaye et pillé les objets les plus précieux qu'ils purent découvrir, les envahisseurs se retirèrent et se portèrent vers la rue des Juifs, qui était alors à peu près exclusivement habitée par des Israélites.
Ceux qui purent se sauver se hâtèrent de fuir ; quant aux autres, ils furent fort maltraités, et, pendant trois ou quatre jours, leurs maisons furent livrées au pillage.

 

Enhardis par le succès, les émeutiers, dont le nombre grossissait toujours, continuèrent à se porter à tous les excès, et ils résolurent d'aller rompre le pont de Charenton, afin d'empêcher les troupes royales de pénétrer dans Paris ; mais la crainte de s'éloigner du centre de la ville où ils se trouvaient soutenus, les empêcha d'exécuter ce projet, et ils se contentèrent de se répandre dans les divers quartiers et de continuer la chasse aux juifs.

 

L'expulsion des juifs est alors décrétée pour calmer la population parisienne ainsi que les bourgeois.

 

Et, ajoute le Roi : « comme les juifs sont responsables de la famine, avec leurs départs nous ne souffrirons plus jamais. »
Carte de France sous Charles VI, aux alentours de 1422

Carte de France sous Charles VI, aux alentours de 1422

1465 : Pierre de Brézé, militaire français ayant aidé Charles VII à chasser les Anglais de France, à la fin de la guerre de Cent Ans (Né en 1412).

 

1546 : Anne Askew, poétesse anglaise, brûlée vive à Londres pour hérésie (Née vers 1520-1521).

 

1557 : Anne de Clèves, reine d'Angleterre, quatrième épouse du roi Henri VIII (Née le 22 septembre 1515).

 

1691 : François Michel Le Tellier de Louvois, ministre d'État français (Né le 18 janvier 1641).

 

1764 : Ivan VI, tsar de Russie de 1740 à 1741 (Né le 23 août 1740).

 

1857 : Pierre-Jean de Béranger, chansonnier français (Né le 19 août 1780).

 

1896 : Edmond de Goncourt, écrivain français, fondateur de l'Académie Goncourt qui décerne chaque année le prix du même nom (Né le 26 mai 1822).

 

1907 : Eugène Poubelle, haut fonctionnaire français, préfet de la Seine et initiateur de la poubelle (Né le 15 avril 1831).

 

1908 : René Panhard, ingénieur en mécanique, cofondateur de l'industrie automobile Panhard (Né le 27 mai 1841).

 

1981 : Antoine de Lévis Mirepoix, historien français, doyen d'âge de l'Académie française (Né le 1er août 1884).

 

1982 : Patrick Dewaere, acteur français (Né le 26 janvier 1947).

 

1983 : Michel Micombero, ancien président du Burundi de 1966 à 1976 (Né le 26 août 1940).

 

1989 : Herbert von Karajan, chef d'orchestre autrichien (Né le 5 avril 1908).

Johnny Clegg

 

16 juillet 2019

 

Johnny Clegg, chanteur sud-africain d’«Asimbonanga», est mort. L’artiste est décédé des suites d’un cancer à l’âge de 66 ans.
 

Le chanteur sud-africain Johnny Clegg est mort. Décédé à l'âge de 66 ans, il était connu pour avoir écrit et interprété « Asimbonanga » ou encore « Scatterlings of Africa».

 

« Johnny est décédé paisiblement aujourd'hui, entouré de sa famille à Johannesburg (...), après une bataille de quatre ans et demi contre le cancer», a déclaré son manager, Rodd Quinn, sur la chaîne de télévision publique SABC.

 

« Il a joué un rôle majeur en Afrique du Sud en faisant découvrir aux gens différentes cultures et en les rapprochant, a-t-il ajouté dans un communiqué. Il nous a montré ce que cela signifiait d'embrasser d'autres cultures sans perdre son identité. »

 

  • Opposant à l'apartheid


Surnommé «le Zoulou Blanc», Johnny Clegg était un farouche opposant à l'apartheid, aboli en 1994. Nelson Mandela était d'ailleurs monté sur scène à Francfort en 1997 pour interpréter la chanson « Asimbonanga », dédiée au leader politique quand il était emprisonné, avec son chanteur.

 

Johnny Clegg a puisé dans la culture zoulou son inspiration pour concevoir une musique révolutionnaire où les rythmes africains endiablés cohabitent avec guitare, clavier électrique et accordéon.

 

Son album "Scatterlings of Africa" en 1982 l'avait propulsé en tête des hit-parades en Grande-Bretagne et en France.

 

Le chanteur et danseur, qui souffrait d'un cancer du pancréas, avait récemment fait une tournée mondiale d'adieu.

 

Sourcing: Le Parisien

 

Le 16 juillet 2019 à 19h57, modifié le 16 juillet 2019 à 20h40​​​​​​

Johnny Clegg

Johnny Clegg

16/07, c'est arrivé un certain 16 juillet de notre histoire....

16 juillet 1969

Apollo 11 - objectif Lune

Le 16 juillet 1969 a capsule spatiale Apollo 11 décolle de Cap Kennedy en Floride (Cap Canaveral) avec à son bord un équipage de trois astronautes : Neil Armstrong, Edwin Aldrin et Michael Collins.

 

La mission a pour objectif de conduire les trois hommes à la surface de la lune.

 

 

 

La fusée Saturn V décolla du complexe 39A de Cap Kennedy le 16 juillet 1969 à 13 h 32 UTC (8 h 32 à Houston). Douze minutes plus tard, elle naviguait sur une orbite terrestre à 190 km d'altitude.

 

La 1ère étape du voyage était réussie.

 

 

 

Le 21 juillet à 2 h 56 min UTC (3 h 56 min heure française ; le 20 juillet 21 h 56 min à Houston), Neil Armstrong sera le premier à réaliser le rêve de nombreux terriens en foulant le sol lunaire.

Le 16 juillet.....

 

1787, France : le Parlement de Paris exige de vérifier les comptes royaux et en appelle aux Etats-Généraux.

 

1788, France : l’Archevêque de Vienne, dans le Dauphiné, publie une lettre pastorale dans laquelle il condamne la prochaine réunion de Vizille.

 

1789, Révolution française : rappel de Necker, qui tente de s’opposer à la confiscation des biens du clergé. Premiers départs en émigration : le comte d'Artois, frère de Louis XVI, le prince de Condé, affolés par la tournure que prennent les événements s'exilent. Début de soulèvement des campagnes.

1789, Révolution française : rupture politique entre Barnave et Mounier, le premier reprochant au second de ne pas saisir qu’une révolution a lieu et de vouloir reconstruire un Etat avec les matériaux du passé. L’assemblée décide la démolition de La Bastille.

 

1789, Révolution française : à Saint-Germain-en-Laye, une émeute se termine par l’exécution du meunier Sauvage, accusé de recel de blé. A Rennes, en quelques heures, jeunes gens et citoyens s’emparent de la ville, la garnison passant sans résistance du côté de la Révolution.

 

1793, Révolution française : funérailles de Marat. A Lyon, le dirigeant jacobin Marie-Joseph Chalier est assassiné par la réaction fédéraliste.

 

1935, France : décrets-lois de Pierre Laval mettant en œuvre la déflation avec une réduction de 10 % des dépenses publiques, des traitements des fonctionnaires et une baisse des prix de 10 %.

 

1935, Canada : 35 des 200 marcheurs de la faim, partis de Montréal et se dirigeant vers Ottawa, sont arrêtés en cours de route par la police. Ils allaient manifester devant le Parlement contre la dureté du chômage.

 

1936, Allemagne : création par les nazis du premier camp de concentration pour les Tziganes à Marzahn.

 

1939, Vatican : le cardinal Villeneuve de Québec est à Rome où il a un entretien privé avec le pape Pie XII. Il retourne à Québec et se dit persuadé qu' « il n'y aura pas de guerre dans un avenir prochain ».

 

1940, France : les Juifs naturalisés sont déchus de la nationalité française. Les nazis expulsent les Juifs d'Alsace vers la zone libre ; 18 000 personnes sont déplacées de force.

 

1942 : début de la rafle du Vélodrome d'Hiver organisée par l’Etat français et réalisée par la police française, la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale (13 000).(voir articles plus avant)

 

1945, USA : premier test d'une bombe au plutonium.

 

1947, France : la CGT et le CNPF signent un accord sur une hausse des salaires de 11%.
Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

  Article initial du 16 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 16 juillet,

 

smiley   Le 16 juillet 2019, 17H55

 

 

 

 

 

 

 

Merci Sandrine pour cette petite fleur de jardin...

Merci Sandrine pour cette petite fleur de jardin...

16/07, c'est arrivé un certain 16 juillet de notre histoire....
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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 10:41
CROISSANTE DESCENDANTE Lever - Coucher : 20:56 - 04:37 (Paris)

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15/07, c'est arrivé un certain 15 juillet de notre histoire...
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14 juillet 2017, Nice, se souvenir

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Weather forecast
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Chypre

Chypre

Le lundi 15 juillet 1974, avec la complicité des colonels qui exercent le pouvoir à Athènes, en Grèce, la Garde nationale de Chypre fomente un coup d'État contre le président Makarios et tente de réaliser l'Enosis.

 

Le 20 juillet, l’armée turque envahit Chypre sous le nom de code « Opération Attila », afin de protéger la communauté turque de l’île. Depuis cette date, les deux communautés vivent séparées, de part et d'autre d'une « ligne verte ».

 

Contexte :

 

Colonie britannique depuis 1878, Chypre obtient son indépendance le 16 août 1960, après déjà cinq années de troubles ethniques entre les communautés grecque et turque de l’île, les nationalistes du mouvement grec Eoka (« l’Organisation Nationale des Combattants Chypriotes ») s’opposant aux Turcs de TMT (« l’Organisation de la Défense turque »).

 

L’indépendance octroie aux Turcs une place privilégiée au gouvernement de l’île (30% des sièges au parlement alors que les Turcs ne représentent que 18% de la population de l’île), attisant de facto les tensions avec les nationalistes grecs. Ces derniers voient d’un mauvais œil l’indépendance de Chypre et militent pour l’enosis, le rattachement à la Grèce.

 

Coup d'État à Chypre et intervention de la Turquie :

 

Après 15 années de troubles aussi bien politiques (les Turcs se retirent du gouvernement chypriote en 1964) que sociaux, les ultranationalistes grecs d’Eoka B lancent le 15 juillet 1974, sous l’impulsion de la junte grecque au pouvoir à Athènes, un coup d’état contre le gouvernement chypriote de Makarios et tentent de mettre en place à Chypre un système similaire à celui de la dictature des colonels.

 

Mais l’armée turque réagit immédiatement, et envahit le Nord de l’île le 20 juillet, afin de protéger les membres de sa communauté.
Du 8 au 15 août 1974, l'armée turque prend le contrôle de près de 40 % du territoire, provoquant le regroupement de la communauté turque (80.000 personnes) au Nord et expulsant 200.000 personnes vers le Sud.

 

Une ligne de démarcation est tracée au Niveau de Nicosie. Elle doit son nom au fait qu’elle aurait été tracée au crayon vert par les Anglais, alors responsables de la mission d’interposition de l’ONU. Les Turcs la nommeront quant à eux « ligne Attila ».

 

drapeau de la république de Chypre
Le 24 avril 2004, à la suite du plan de réunification proposé par Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, un référendum est organisé : les Chypriotes turcs votent massivement pour, les Chypriotes grecs contre (à 78 %). L’île reste donc divisée.

 

Le 1er mai 2004, la République de Chypre fait son entrée dans l’Union européenne.
15/07, c'est arrivé un certain 15 juillet de notre histoire...
La personnalité du jour

La personnalité du jour

 La personnalité du jour

 

Anton Pavlovitch Tchekhov

 

Anton Pavlovitch Tchekhov ou Tchekov (en russe : Антон Павлович Чехов), né le 17 janvier 1860 (29 janvier 1860 dans le calendrier grégorien) à Taganrog (Russie) et mort le 15 juillet 1904 à Badenweiler (Allemagne), est un écrivain russe, principalement nouvelliste et dramaturge.

 

Tout en exerçant sa profession de médecin, il publie entre 1880 et 1903 plus de 600 œuvres littéraires ; certaines pièces souvent mises en scène à l'heure actuelle — La Mouette, La Cerisaie, Oncle Vania — font de lui l’un des auteurs les plus connus de la littérature russe, notamment pour sa façon de décrire la vie dans la province russe à la fin du xixe siècle.

 

Ami d’Ivan Bounine, de Maxime Gorki, de Fédor Chaliapine, d'Alexeï Souvorine, il est l’oncle de Mikhaïl Tchekhov, et le frère du peintre russe Nikolaï Tchekhov.



Anton Pavlovitch Tchekhov naît à Taganrog, au bord de la mer d'Azov, au sud de la Russie. Son père, Pavel Iegorovitch Tchekhov (1825-1898), est un homme violent d’une religiosité excessive, et le fils d'un serf du gouvernement de Voronej qui a acheté son affranchissement au comte A. D. Tchertkov en 1841. Il tient une petite épicerie et commerce de produits coloniaux à Taganrog.

 

Sa mère, née Evguenia Iakolevna Morozova (1835-1919), est fille de commerçants, négociants en draps de la région de Morchansk, issus également d’une ancienne famille de serfs. Elle a dix-neuf ans quand elle se marie.

 

Les époux élèvent six enfants, dont cinq garçons : Alexandre (1855-1913), Nikolaï (1858-1889), Anton (1860-1904), Ivan (1861-1921) et Mikhaïl (1865-1936) et une fille : Maria (1863-1957) ; une seconde fille Evguenia (1869-1871) est morte en bas âge.

Les très faibles revenus tirés du magasin résultent de l'aptitude médiocre du père à gérer l'épicerie et de la situation économique déclinante du port de mer de la ville de Taganrog en raison de l'ensablement de la baie dans la seconde moitié du xixe siècle.

 

Les enfants Tchekhov grandissent donc dans la pauvreté et les restrictions. Les fils, y compris Anton, ont très tôt aidé au magasin, en plus d’être contraints d’aller chaque jour à des cours de chant au chœur de l’église, où le père est chantre. Tchekhov décrit ce père autoritaire à maintes reprises. La famille vit alors dans la maison Gnoutov, petite bâtisse toute en rez-de-chaussée, située Politzeïskaïa oulitsa (rue de la Police) à Taganrog.

 

Malgré une situation financière difficile, les Tchekhov tiennent à offrir à leurs enfants de bonnes connaissances générales : à huit ans, Anton est admis en classe préparatoire au lycée no 2 de garçons de Taganrog, qu’il fréquente de 1869 à l’obtention de son diplôme en 1879. Anton se montre alors un élève plutôt moyen qui redouble par deux fois (en 3e et 5e classe).

 

Cette situation ne semble pourtant pas très surprenante compte tenu de la charge continuelle supportée par les frères qui doivent, en dehors des cours, aller chanter au chœur ou bien travailler dans le magasin de leur père, mais aussi vis-à-vis des méthodes d’instruction et d’éducation particulièrement autoritaires en vigueur à cette époque dans les écoles de l’Empire russe. Tchekhov utilise ses souvenirs de lycée notamment dans le récit L'Homme à l'étui (1898).



Alors qu’il est tenu jusque-là pour un enfant discret et réservé, il fait montre comme lycéen d’un humour prononcé et porte beaucoup d'intérêt au théâtre et à la littérature. Il s’y fait une réputation de farceur par ses commentaires satiriques et ses mauvais tours tels que sa facilité à affubler les professeurs de surnoms humoristiques.

 

Pendant le peu de temps libre dont ils disposent, les frères Tchekhov ont pour habitude d’aller voir des représentations au théâtre municipal de Taganrog et ils mettent en scène régulièrement des pièces comiques dans leur propre théâtre qu’ils ont construit à la maison. À partir de 1877, Anton fréquente en outre, régulièrement, la toute récente bibliothèque publique de Taganrog.

 

En 1869, la famille Tchekhov déménage dans une nouvelle maison située Monastyrskaïa oulitsa (rue du Monastère). Du fait d’une mauvaise opération immobilière et de la baisse continue des revenus de son magasin, les difficultés financières de son père s’aggravent tant dans les années suivantes qu’il doit déclarer son commerce en banqueroute au printemps 1876, ce qui, à l'époque, signifie être sous la menace d’une incarcération.

 

Il ne lui reste plus qu’à céder le magasin et à fuir secrètement à Moscou, où séjournent déjà, pour leurs études, depuis l’été 1875, les deux aînés : Alexandre et Nikolaï. Quelques mois plus tard, il est rejoint par la mère et les deux plus jeunes enfants, tandis qu’Anton et Ivan poursuivent leurs études au lycée de Taganrog.

 

Dès cette époque, Anton est de fait livré à lui-même, car sa famille ne dispose alors d’aucun revenu régulier à Moscou, et vit dans une profonde misère. La maison de Taganrog revient à un des créanciers (acquise déloyalement par un de leurs anciens pensionnaires) ; Anton y loue seul un coin alors qu'Ivan trouve refuge dans un premier temps chez une tante, avant de partir lui aussi pour Moscou à l’automne 1876.

 

Anton, qui se prépare assidûment au baccalauréat, se retrouve tout seul et subvient à ses besoins en donnant des leçons particulières et en liquidant le reste des biens de ses parents, envoyant ainsi une part de ces maigres revenus à sa famille à Moscou.

 

Tchekhov en 1889



Des années plus tard, il s’exprime de manière lucide sur le sujet de son enfance, de sa jeunesse ainsi que sur son passage précoce à l’âge adulte, au travers d’une lettre adressée à son éditeur habituel, Souvorine :

 

« Ce que les écrivains nobles prenaient gratuitement à la nature, les écrivains roturiers l’achètent au prix de leur jeunesse. Ecrivez donc un récit, où un jeune homme, fils de serf, ancien commis épicier, choriste à l’église, lycéen puis étudiant, entraîné à respecter les grades, à embrasser les mains des popes, à vénérer les pensées d’autrui, reconnaissant pour chaque bouchée de pain, maintes fois fouetté, qui a été donner des leçons sans caoutchoucs aux pieds, qui s’est battu, qui a tourmenté des animaux, qui aimait déjeuner chez des parents riches, qui fait l’hypocrite avec dieu et les gens sans aucune nécessité, par simple conscience de son néant, montrez comment ce jeune homme extrait de lui goutte à goutte l’esclave, comment un beau matin, en se réveillant, il sent que dans ses veines coule non plus du sang d’esclave, mais un vrai sang d’homme. »

 

À l’été 1879, il réussit l’ensemble de ses examens et obtient son diplôme. Puis, il postule pour une bourse offerte par la municipalité de Taganrog dotée de 25 roubles par mois, qu'il obtient en août 1879.

 

Le 8 août 1879 il débarque à Moscou, accompagné de deux camarades Saveliev et Zemboulatov, pour y entreprendre les études de médecine dont il avait fait le projet depuis longtemps.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Tchekhov?fbclid=IwAR1MwNJx5p9Nh6JGZbEUmR92j5glcEhkY3e-AR49RIBCgF5FwzM5tGQAU8M

 

Anton Pavlovitch Tchekhov

 

 

Sous la plage, s'enterrent les mauvaises intentions

Sous la plage, s'enterrent les mauvaises intentions

Le 15 juillet....

 

 

1533, France :

 

Le prévôt des marchands Pierre Violle pose la première pierre de l'hôtel de ville de Paris, palais de style Renaissance dessiné par l'architecte Boccador.

 

1606 :

 

Naissance de Rembrandt (Harmenszoon van Rijn), l'un des plus grands peintres de l'histoire de la peinture, notamment de la peinture baroque, et l'un des plus importants peintres de l'École hollandaise du XVIIe siècle.

Rembrandt a également réalisé des gravures et des dessins et est l'un des plus importants aquafortistes de l'histoire. Il a vécu pendant ce que les historiens appellent le siècle d'or néerlandais (approximativement le XVIIe siècle), durant lequel culture, sciences, commerce et influence politique des Pays-Bas ont atteint leur apogée.

 

1609 : mort d’Annibal Carrache, peintre italien (° 1560).

 

1662, Angleterre:

 

La Royal Society reçoit une charte royale (membres: John Locke, Robert Hooke, Edmond Halley, Isaac Newton, sir Christopher Wren, Robert Boyle, John Ray, etc.).

 

1664, Espagne : autodafé à Valladolid.

 

1735 : mort de Robert de Cotte, architecte français (Paris, 1656-1735), qui contribua à diffuser la typologie du palais classique.

 

1765 : mort de Carle Van Loo, peintre français (1705-1765).

 

1769, France :

 

Le procureur général Louis René de La Chalotais qui est en lutte depuis plusieurs années contre le gouverneur de Rennes, le duc d’Aiguillon, avait été arrêté et exilé à Saintes en 1766. Les magistrats démissionnaires du parlement de Bretagne sont enfin rappelés à Rennes.


Mais La Chalotais et ses amis sont encore exilés et le roi n’entend pas céder. La Chalotais persiste avec des réquisitoires contre les jésuites, avec ses projets d’enseignement laïque et sa contestation des nouvelles taxes.

 

1789, Révolution française :

 

Le 15 juillet au matin, le roi annonce devant l’assemblée qu’il a donné l’ordre de retirer les troupes de Paris. Le Comité permanent devient Commune de Paris : Bailly, maire de Paris, Manuel à la police.

La Fayette est nommé commandant de la garde nationale de la milice parisienne, à laquelle il donne le nom de garde nationale et la cocarde tricolore; à Rennes, la foule s'empare de l'arsenal, les soldats refusent de tirer sur le peuple.

 

15 juillet 1789

 

En France, La Fayette est nommé commandant général de la milice parisienne, à laquelle il donne le nom de garde nationale et la cocarde tricolore.

 

 

 

1791, Révolution française :
Malgré l’intervention de Robespierre, l’Assemblée disculpe le roi de toute responsabilité dans sa fuite et garantit son inviolabilité.

 

1792, Révolution française : Pierre Vergniaud fait proclamer par l’Assemblée « la patrie en danger ».

 

1801, France :
Signature du Concordat entre la France de Napoléon et le Vatican. Celui-ci met en place un clergé fonctionnarisé et docile envers le pouvoir.

 

1814, France : « Le Nain jaune », journal satirique, sort son premier numéro.

 

1823, France : une nouvelle revue, « La Muse française », rassemble autour de Charles Nodier un groupe de jeunes écrivains romantiques.

 

1840, France : Jean-Baptiste André Godin obtient un brevet de fabrication d'un poêle à charbon en fonte de fer.

 

1844, France : dans sa prison de Ham dans la Somme, Louis Napoléon Bonaparte achève son livre « L’Extinction du paupérisme », influencé par le saint-simonisme.

 

1865, France :
La section française de l’Association Internationale des Travailleurs (1ère Internationale) ouvre un bureau rue des Gravilliers à Paris. Victoire des libéraux et des républicains aux élections municipales.

 

1883, France :

 

Louise Michel est transférée à la centrale de Clermont de l’Oise pour purger sa peine après sa condamnation pour sa participation à la manifestation de près de 15000 chômeurs le 9 juin. Au cri de « du travail ou du pain! », plusieurs boulangeries avaient été pillées à la fin du cortège.

 

 

15 juillet 1918

 

Congrès de la CGT à Paris

 

Après la discussion et des interventions animées, la ligne de conduite du Comité confédéral, suivie depuis 1914, a été approuvée par une forte majorité.

 

La résolution du Congrès, votée par 908 voix contre 253, faisait appel toutes les organisations ouvrières pour « agir méthodiquement, en vue de faire reconnaître les droits ouvriers ».

 

Le Congrès a ratifié la motion d’action, adoptée à la Conférence de Clermont-Ferrand, qui condamne la diplomatie secrète et réaffirme : pas de contributions de guerre, pas de guerre économique succédant aux hostilités ; liberté des détroits et des mers, institution de l’arbitrage obligatoire pour régler les différends internationaux.

 

 

1941, France :
Le gouvernement corporatiste de Vichy instaure un numéro national d’identité pour chaque Français.
Un serment de fidélité à Pétain est imposé à tous les fonctionnaires.

 

 

15 juillet 2018

 

CDM 2018 Russie.

L'équipe de France de foot-ball gagne sa deuxième étoile en devenant championne du monde. Elle bat à Moscou la Croatie sur le score de 4-2.

 

 

RT du 07 juillet 2018

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

  Article initial du 15 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 15 juillet,

smiley   Le 15 juillet 2019, 11H55

 

 

 

 

 

 

 

Visite ailée du jardin
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15/07, c'est arrivé un certain 15 juillet de notre histoire...
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14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 15:17
CROISSANTE DESCENDANTE Lever - Coucher : 19:59 - 03:55 (Paris)

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14/07, c'est arrivé un certain 14 juillet de notre histoire....
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Louis VIII le Lion

Louis VIII le Lion


Le 14 juillet 1223

 

 Avènement de Louis VIII le Lion

 


Le vendredi 14 juillet 1223, le roi Philippe II, dit « Philippe Auguste » (58 ans) meurt à Mantes, après 42 ans de règne.

Il est enterré à Saint-Denis et son fils aîné (36 ans) lui succède immédiatement.

 

  
Pour la première fois depuis Hugues Capet, le roi n'a pas jugé utile de faire sacrer son fils avant de mourir. Après deux siècles d'existence, la dynastie capétienne est assez solidement établie pour que la succession héréditaire s'opère d'elle-même.

 

Le nouveau roi, sous le nom de Louis VIII le Lion, ne règnera que trois ans mais il a déjà beaucoup agi aux côtés de son père, manifestant de grandes qualités politiques et militaires.

 

Après son accession au trône et son sacre à Reims le 6 août 1223, Louis VIII conserve les conseillers de son père, tous issus de la petite noblesse ou de la bourgeoisie.

 

Enclin à la guerre, il enlève aux Plantagenêt le Poitou et une partie de la Gascogne. Il s'empare de Niort et La Rochelle. Enfin, il repart dans le Midi toulousain pour en finir avec la croisade contre les Albigeois.

P. Auguste

P. Auguste

   La personnalité du jour

 

Joseph Lakanal

 

Joseph Lakanal est un homme politique français né le 14 juillet 1762 à Serres-sur-Arget et mort le 14 février 1845 à Paris.



Il fut professeur de rhétorique puis de philosophie chez les Pères de la doctrine chrétienne dans diverses villes de France avant de se rallier à la Révolution. Il fut député de l'Ariège à la Convention, où il siégea parmi les montagnards, et vota la mort de Louis XVI.

 

Membre du Comité de l'Instruction publique de la Convention, Lakanal remit un rapport sur les Écoles militaires, signalant celle de Paris comme « un des monuments les plus odieux élevés par le despotisme à l'orgueil et à la vanité ».

 

C'est également sur son rapport que, le 19 juillet, la Convention rendit le décret relatif à la propriété des auteurs d'écrits en tous genres, des compositeurs de musique, des peintres et dessinateurs ; c'est lui qui fit accorder à Claude Chappe, l'inventeur du télégraphe, le titre d'ingénieur appointé comme lieutenant du Génie et qui fit construire la première ligne télégraphique.

 

Il est envoyé en mission en Dordogne, où il arrive à Bergerac le 21 octobre 1793. Il y reste jusqu'au 9 thermidor an II (27 juillet 1794.

 

Sur sa proposition, le 18 novembre 1794, la Convention décide la fondation de 24 000 écoles primaires. En 1795, il fit voter l'organisation des écoles normales et d'un projet d'instruction publique.

 

Il y développe les idées chères aux idéologues sur l'enseignement : « L'analyse seule est capable de recréer l'entendement, et la diffusion de sa méthode détruira l'inégalité des lumières. »

 

Élu député à deux reprises par le département de Seine-et-Oise en 1798, il refusa cet honneur. L'année suivante, il fut envoyé à Mayence en qualité de commissaire pour organiser les nouveaux départements réunis à la France.

Il fit à la Convention un rapport sur l'établissement d'une École publique des langues orientales vivantes.

On lui doit aussi la conservation du jardin des Plantes, qu'il fit réorganiser sous le nom de Muséum national d'histoire naturelle.

 

Réélu au Conseil des Cinq-Cents, Lakanal présenta le règlement de fondation d'un institut national, qui deviendra bientôt l'Institut de France, et proposa la liste des membres qui devaient en former le noyau complété par des élections.

 

Ce corps savant contenait trois classes : la première s'occupait des sciences physiques et mathématiques, la seconde des sciences morales et politiques, la troisième de la littérature et des beaux-arts.

Lakanal fut élu membre de la deuxième classe dont il devint secrétaire.

 

Sous l'Empire, il accepta la chaire de langues anciennes à l'École centrale de la rue Saint-Antoine, aujourd'hui lycée Charlemagne, et fut plus tard attaché au lycée Bonaparte comme économiste. En 1809, il devint inspecteur des Poids et Mesures. Il prépara une édition des œuvres de Rousseau et rédigea un traité d'économie politique.

 

À la Restauration, il partit pour les États-Unis et finit après quelques pérégrinations par devenir président de l’université de Louisiane à La Nouvelle-Orléans, puis planteur en Alabama, où en 1817, plusieurs centaines de réfugiés de Saint-Domingue, menés par deux ex-généraux de Napoléon Bonaparte, fondent la Vine and Olive Colony, et obtiennent 370 kilomètres carrés du gouvernement américain.

Très vite, ces colons, dont fait partie aussi l'éditeur de presse Jean-Simon Chaudron, abandonnent le vin et les olives pour devenir des pionniers de l'histoire de la culture du coton.

 

Après la révolution de Juillet, il attendit trois ans pour regagner Paris et siéger de nouveau à l'Académie des sciences morales et politiques, sur la demande de François Guizot.

 

Il mourut le 14 février 1845 au 10 rue de Birague, laissant sa jeune épouse et leur enfant démunis malgré sa longue carrière et fut enterré au cimetière du Père-Lachaise. Sa tombe située dans la 11e division, est une concession gratuite par arrêté préfectoral en date du 16 février 1847.

 

Citation


Charles de Rémusat :

 

« Député à la Convention nationale, Lakanal s'est uni à toutes les pensées de cette assemblée. Au milieu de ces crises orageuses, il songea aux intérêts des Lettres et des Sciences. Il s'efforça, bien souvent en vain, d'arracher à la mort ces hommes dont le savoir et les talents illustraient leur pays et ne le désarmaient pas. Il lutta obstinément contre une barbarie systématique qui menaçait nos arts, nos monuments nationaux, nos grands établissements d'éducation. »

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Lakanal?fbclid=IwAR2cl9gf1kCGp5lEoip6Bh7iwweWyXnjWS2_u6zgOF-Uh3fxHgmWkM5ZX9Y

 

Joseph Lakanal

 

14/07, c'est arrivé un certain 14 juillet de notre histoire....
Le « 14 Juillet » est la fête nationale de la République française. C'est un jour férié en France.

 

Elle a été instituée par la loi en 1880, pour commémorer deux évènements, la prise de la Bastille le , symbole de la fin de la monarchie absolue, de la société d'ordres et des privilèges, et la Fête de la Fédération du , célébrant la Nation et la Constitution de 1789.
Imagerie populaire, prise de la Bastille
Imagerie populaire, prise de la Bastille

Imagerie populaire, prise de la Bastille

14/07, c'est arrivé un certain 14 juillet de notre histoire....

 

1223 : Philippe Auguste, roi de France, régnant de 1180 à 1223 (Né le 21 août 1165).

 

1253 : Thibaut Ier de Navarre, comte de Champagne et roi de Navarre (Né le 30 mai 1211).

 

1789 : Jacques de Flesselles, prévôt des marchands de Paris, tué d'un coup de pistolet, puis décapité et sa tête promenée au bout d'une pique, juste après la prise de la Bastille, ce qui en fait une des toutes premières victimes de la Révolution française (Né le 11 novembre 1730).

 

1789 : Bernard-René Jordan de Launay, gouverneur de la Bastille, une des premières victimes de la Révolution française, aux côtés d'autres défenseurs de la Bastille, également lynchés (Né le 9 avril 1740).

 

1816 : Francisco de Miranda, militaire vénézuélien, héros de l'indépendance de son pays (Né le 28 mars 1750).

 

1817 : Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, connue sous le nom de Madame de Staël, femme de lettres française d’origine suisse romande (Née le 22 avril 1766).

 

1827 : Augustin Fresnel, physicien français. Fondateur de l’optique moderne, il proposa une explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière (Né le 10 mai 1788).

 

1881 : Billy the Kid, né William Henry McCarty, malfaiteur américain (Né le 23 novembre 1859).

 

1887 : Alfred Krupp, industriel allemand (Né le 26 avril 1812). Les usines éponymes contribuèrent fortement au réarmement de l'armée nazi du IIIème reich.

 

1970 : Luis Mariano, chanteur et acteur espagnol (Né le 13 août 1914).

 

1998 :

Richard McDonald, pionnier américain de la junk food (McDonald's (Né le 16 février 1909). Il fut à l'initiative  de la diffusion mondiale de la bouffe dégue qui envahit nos rues, et contribua avec les sodas associés à rendre malade et obèse la population

 

2002 :

Joaquín Balaguer Ricardo, homme politique dominicain, président de la République de 1960 à 1962 puis de 1966 à 1978 et de 1986 à 1996 (Né le 1er septembre 1906).

14/07, c'est arrivé un certain 14 juillet de notre histoire....
Le 14 juillet ......

 

Le 14 juillet 1867

 

Constitution de Chambres syndicales pour toutes professions

 

Sur la demande réitérée des ouvriers, le gouvernement de Napoléon III autorise la création de chambres syndicales. La première fut celle des cordonniers. Entre 1868 et 1870, soixante-sept chambres syndicales sont créées dont le fonctionnement fut seulement toléré et non reconnu juridiquement par la loi.

 

1880, France :
Apparition de la devise Liberté, Égalité, Fraternité sur les frontons de toutes les institutions publiques françaises. Le 14 juillet est décrété fête nationale. On célèbre la prise de la Bastille en 1789.

 

1791 :

 

Les émeutes réactionnaires de Birmingham, aussi connues sous le nom d'émeutes de Priestley, se déroulent du 14 au 17 juillet 1791 à Birmingham, en Angleterre.

 

Les Dissidents de l'Église d'Angleterre et, en particulier, le théologien et philosophe politique Joseph Priestley, sont la cible principale des émeutiers.

 

Les événements locaux et nationaux, qui suscitent la passion des foules, vont d'un désaccord sur l'achat de livres par la bibliothèque publique, jusqu'à la controverse à propos des tentatives des Dissidents pour l'obtention de droits identiques à ceux des autres citoyens du royaume, en passant par leur soutien à la Révolution française.

 

Les émeutes commencent par l'attaque d'un hôtel où se tient un banquet organisé pour célébrer le second anniversaire de la prise de la Bastille. Puis, commençant par l'église et la maison de Priestley, les émeutiers attaquent ou incendient quatre chapelles des Dissidents, vingt-sept maisons et plusieurs commerces.

 

Nombre d'entre eux se saoulent avec l'alcool trouvé dans les lieux pillés ou celui qu'on leur offre pour qu'ils n'incendient pas tel ou tel bâtiment. Les émeutiers brûlent non seulement les maisons et les chapelles des Dissidents, mais aussi les foyers des gens connus pour être favorables à leur cause, comme les membres de la communauté scientifique de la Lunar Society.

Même si les émeutes n'ont pas été organisées par le gouvernement du Premier ministre William Pitt, il est très lent à répondre à l'appel à l'aide des Dissidents. Des officiels locaux de Birmingham ont sans doute été impliqués dans la préparation des émeutes et vont plus tard se montrer réticents à en poursuivre les meneurs.​​​​​​

 

1889, France :

 

Fondation de la IIe Internationale à Paris.

 

Réunie à l’initiative des sociaux-démocrates allemands, la nouvelle Internationale, qui reconnaît l’autonomie des partis, se refuse à intervenir dans leurs affaires intérieures. Il lui faudra plus de dix ans pour se doter d’institutions permanentes. Elle décide de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures.

 

Buenaventura Durruti

1896 :

 

Naissance de Buenaventura Durruti, une des figures principales de l'anarchisme espagnol avant et pendant la révolution sociale espagnole de 1936. Jeune ouvrier mécanicien, Durruti déserte l'armée et s'exile en France.

 

À son retour, il rejoint la Confédération nationale du travail (CNT), puis plus tard la Fédération anarchiste ibérique (FAI). Avec l'avènement de la Seconde République espagnole en 1931, il revient à Barcelone, et intègre le groupe Nosotros. Partisan de la ligne insurrectionnelle, avec notamment Isaac Puente et Cipriano Mera, qui s'impose alors dans la CNT, il participe à différents soulèvements révolutionnaires en 1931, 1933 et 1935 et est plusieurs fois incarcéré.

 

Lors du coup d'État du 18 juillet 1936, il organise la résistance victorieuse contre les nationalistes à Barcelone. Membre du Comité central des milices antifascistes de Catalogne, le 24 juillet, il rejoint le front d'Aragon avec une colonne de 3 000 hommes, plus tard connue sous le nom de « Colonne Durruti ».

 

Durant cette campagne, il encourage la collectivisation des terres et la création du Conseil régional de défense d'Aragon. Il s'oppose à la militarisation des milices et à la participation gouvernementale de la CNT-FAI. Le 13 novembre 1936, il est appelé avec sa colonne à défendre Madrid. Il y meurt le 19.

Les circonstances exactes de sa mort restent incertaines. Le 23, son enterrement à Barcelone rassemble plus de 250 000 personnes.

 

1935, France :

 

Le Front populaire organise un grand défilé unitaire à Paris aux mots d'ordre de « pain, paix et liberté », fondement de sa constitution à la fin de 1934.

 

1939 :

 

Mort d’Alfons Mucha, affichiste, illustrateur, graphiste, peintre, architecte d'intérieur et décorateur tchèque, fer-de-lance du style Art nouveau. (°1860).

 

1940, France :

 

Fondation du mouvement de résistance parisien « Les Amis d'Alain Fournier », plus tard connu comme « Groupe du musée de l'Homme ». Apparition des premières croix de Lorraine sur les murs.

 

1942, France :

 

A Lyon, place Carnot, comme dans les autres grandes villes de zone Sud, des manifestants se sont rassemblés pour célébrer le 14 juillet à l’appel d’ « Ici Londres» sur les ondes de la BBC.

 

1993 :

 

Mort de Léo Ferré, Auteur-compositeur-interprète, pianiste, poète, chanteur français (°1916).

Il a réalisé plus d'une quarantaine d'albums originaux couvrant une période d'activité de 46 ans, de culture musicale classique, il dirige à plusieurs reprises des orchestres symphoniques, en public ou à l'occasion d'enregistrements discographiques.

Léo Ferré se revendiquait anarchiste et ce courant de pensée inspire grandement son œuvre.

 

Léo Ferré

 

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

  Article initial du 14 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 14 juillet,

 

smiley   Le 14 juillet 2019, 16H37

 

 

 

 

 

 

Défilé 2019

 

 

2019 !

Encore un grand merci à Sandrine pour ses belles fleurs de son jardin.

Encore un grand merci à Sandrine pour ses belles fleurs de son jardin.

14/07, c'est arrivé un certain 14 juillet de notre histoire....
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14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 14:35
14 juillet, business as usual.....

Le 14 Juillet, jour de fête nationale, est-il devenu un jour comme les autres ?

 

À voir la liste des magasins ouverts aujourd’hui, on serait presque porté à le croire.

 

Toute la proxi, Carrefour and co est ouverte; Gérés en location gérance, il n'y aura aucune sur-rémunération pour les salariés de ces enseignes, qui seront présents toutes la journée à pousser des palettes et autres tâches festives !

 

Par exemple, à Belfort et dans ses environs, les galeries et grandes zones commerciales seront « exceptionnellement ouvertes ».
Tous comme les commerces de nos rues, villes, villages et communes, qui ne craignent pas d'aligner promos aguichantes, caddy surprise, et autres cadeaux pour appâter le chaland

 

Comme de plus en plus souvent les jours fériés restent ouverts, pour soit disant répondre à un besoin des clients.
Quel-s besoin-s? Quelle-s demande-s?

 

 

« Notre politique d’ouverture dépend du jour de la semaine où tombe le jour férié. L’année dernière, le 14 juillet était un lundi, jour de plus faible activité, donc nous étions fermés. Là, c’est un mardi, cette année un samedi, où l’activité est plus forte, donc nous avons décidé d’ouvrir », précise Denis Appointaire, directeur du magasin Cora d’Andelnans, qui ne craint pas de nous énumérer les 07 jours de la semaine qu'apparemment il connait très bien, et dans l'ordre s'il vous plait.

 

Tous les jours de la semaine ont pour lui une saveur exceptionnelle, celle de pouvoir ouvrir à sa clientèle, car nous dit-il elle a besoin de lui.

 

Quel grand homme que ce D. Appointaire !

 

En cette année de 2018, il sera ouvert, ce samedi, comme les z'autres délinquants, tout comme en ce jour du dimanche 14 juillet 2019 !

 

De toute façon il n'y a que 07 jours par semaine, avec une amplitude de seulement 24H.

 

Pour de tels grands personnages que ce doit être triste de voir toutes ces boites de conserves, et bocaux de cornichons qui s'ennuient dans les étagères hors la présence rassurante du client, et des regards fatigués des salariés !

 

Carrefour phrygien
Et pour attirer les clients, l’enseigne multipliera les points fidélité. Les autres grandes enseignes ne sont pas en reste puisque Leclerc, Carrefour, Inter, Cora, Auchan, et d'autres seront également ouverts aujourd’hui, avec aussi des opérations promotionnelles pour faire se déplacer la clientèle.

 

.......Et merci de votre compréhension, à vot'bon coeur M'sieu dames, venez nous voir en cette belle journée de gavage commercial
Et le petit peuple des salariés s'en ira content d'avoir pu contribuer par l'asservissement au travail d'un jour férié de commémoration nationale, au bonheur de la clientèle et de l'interêt bien compris des Z'actionnaires.
A l'époque, et jusqu'à leurs transferts, puis re transférés de nouveau,  (fermés il y  maintenant une année), du fonds de la campagne française et des quartiers de nos villes et communes, les magasins Ed devenus Dia, puis Carrefour truc (city, Bio et autres) n'ont pas déroger au diktat financier érigé en règle absolue du conformisme commercial, et seront restés ouverts toute la journée, pour célébrer, avec fanfare commerciale à l'appui, la Fête Nationale, bien évidemment !.......
Mais ça c'était avant, avant Bompard et son plan glacial et brutal de fermeture, de délocalisation de la gestion en LG, et de licenciement massif.

 

Dimanches et jours fériés, tout est bon dans la grde distri pour flairer le chaland et lui soutirer des sous. Les salariés devront s'adapter et courber l'échine jusqu'au prochain PSE qui les renverra dans la précarité des fausses promesses, et des faux emplois....
Et cela faisait des années que ça durait, dimanche, jours fériés, extensions horaires en soirée, avec toujours des pertes abyssales, fruits des errements managériaux et des choix commerciaux catastrophiques, ce qui n'a en rien empêché le groupe d'être vendu, revendu et dépecé pour le plus grand bonheur de ses Z'actionnaires.

 

Et la veille de cette fête nationale, (13/07 018) les 272 sites restant ont depuis hier baissé leurs rideaux, dispersant les salariés au quatre vents de l'angoisse et de l'anxiété pour leur avenir et celui de leur famille.

On se demande bien à quoi ça a du servir ?

 

Ou plutôt si, mais cela est une toute autre histoire de recentrage de dividendes et recyclage capitalistique, au jeu de monopoly des actionnaires.... 

 

Ce sont là nos nouvelles Bastilles !

 

La Bataille continue !

 

 

 

 Jours fériés

 

Référence code du travail 

 

 

Article L3133-1 du Code du travail
Article L3133-4 du Code du travail
Article L3133-6 du Code du travail
Article L3164-6 du Code du travail

 

 Article L3164-8 du Code du travail
Article L3134-2 du Code du travail
Article L3134-1 du Code du travail
Article L3133-2 du Code du travail
Article L3133-5 du Code du travail
Article L3133-6 du Code du travail
Article L3133-3 du Code du travail

 

Consultez votre CCN de branche, ainsi que les accords d'entreprise ou d'établissement de votre entreprise. Le droit local également peut donner des indications concernant telle ou telle journée fériée.

 

Demandez les modalités relatives aux jours fériés à un délégué FO qui saura vous renseigner et faire valoir vos droits.

 

 

smiley  Article initial du 14 juillet 2017,  modifié,

 mis à jour, documentation le 14 juillet 2018, repost avec mise à jour le 14 juillet 2019, 15H45

 

 

 

 

 

Macron De Rugy 14/07 2019

 

14 juillet, un feu d'artifice national d'ouverture des z'enseignes

 

Toute la proxi, Carrefour, Auchan, Leclerc and co est ouverte; On appâte le client avec des promos calibrées pour la journée..... 


Gérés en location gérance, il n'y aura aucune sur-rémunération pour les salariés de ces enseignes, qui seront présents toutes la journée à pousser des palettes et autres tâches festives !

 

Le petit peuple des salariés sera ainsi heureux d'avoir pu contribuer à la satisfaction repue des z'actionnaires et du petit patronat corseté dans des contrats de gérance, véritable auto-exploitation..............autosatisfaction !

Ce sont là nos nouvelles Bastilles ! Pour la résurrection des piques !

Ce sont là nos nouvelles Bastilles ! Pour la résurrection des piques !

14 juillet, business as usual.....
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13 juillet 2019 6 13 /07 /juillet /2019 16:39
CROISSANTE DESCENDANTE Lever - Coucher : 18:55 - 03:19 (Paris)

CROISSANTE DESCENDANTE Lever - Coucher : 18:55 - 03:19 (Paris)

13/07, c'est arrivé un certain 13 juillet de notre histoire....
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Promo au rayon Halal du supermarché

1608 : Ferdinand III, empereur germanique de 1637 à 1657, roi de Hongrie et de Bohême de 1627 à 1657 et roi des Romains de 1636 à 1657 (Décédé le 2 avril 1657).

 

1821 : Nathan Bedford Forrest, militaire américain, chef du Ku Klux Klan (Décédé le 29 octobre 1877).
1927 : Didouche Mourad, chef indépendantiste algérien (Décédé le 18 janvier 1955).

 

 

Simone Veil
1927 : Simone Veil, femme politique française, ministre de la Santé de 1974 à 1979 puis de 1993 à 1995, députée européenne de 1979 à 1993, présidente du Parlement européen de 1979 à 1982 et membre du Conseil constitutionnel de 1998 à 2007 (Décédée le 30 juin 3017)

 

1932 : Hubert Reeves, astrophysicien canadien.

 

1941 : Robert Forster, acteur américain.

 

1941 : Jacques Perrin, acteur et producteur français.

 

1942 : Harrison Ford, acteur américain.

La personnalité du jour

 

Jean-Paul Marat

 

Jean-Paul Marat, né le 24 mai 1743 à Boudry, Principauté de Neuchâtel (aujourd'hui canton de Neuchâtel) et mort assassiné le 13 juillet 1793 à Paris, est un médecin, physicien, journaliste et homme politique français.

 

Il est député montagnard à la Convention à l’époque de la Révolution. Son assassinat par Charlotte Corday permet aux hébertistes d'en faire un martyr de la Révolution et d'installer pendant quelques mois ses restes au Panthéon.


 

Plaque commémorative sur la maison natale de Jean-Paul Marat à Boudry.

 

Marat naît à Boudry, dans une maison sur la place maintenant appelée place Marat, dans la principauté de Neuchâtel (dont le territoire correspond à celui de l'actuel canton de Neuchâtel en Suisse) ; il est le fils de Jean-Baptiste Marat, un capucin défroqué d'origine sarde né à Cagliari en 1704 et dessinateur en indiennes converti au calvinisme, et de la Genevoise Louise Cabrol dont la famille calviniste était originaire du Rouergue ; la famille Mara, originaire d'Espagne, a donné plusieurs personnalités remarquables comme son frère cadet David (1756-1821) qui est professeur de littérature française au lycée impérial de Tsarskoïe Selo.

 



Le futur conventionnel quitte Neuchâtel et sa famille en 1759, après ses études au collège et devient précepteur des enfants d'un armateur bordelais. Après un séjour à Paris de 1762 à 1765, où il complète ses études et acquiert en autodidacte une formation de médecin, il se fixe à Londres, puis à Newcastle en 1770, où il exerce comme médecin et vétérinaire.

 

Entre 1770 et 1772, il écrit Les Aventures du jeune comte Potowski, un roman épistolaire dans le goût du temps, qui demeure inédit. En 1772, il publie anonymement An Essay on the Human Soul, puis, après son retour dans la capitale britannique, en 1773, un second écrit philosophique, A Philosophical Essay on Man, qui est réédité en 17753. Disciple de Rousseau, il attaque plusieurs fois Helvétius, traité d'« esprit faux et superficiel », dans cet ouvrage, mais aussi Voltaire, qu'il qualifie d'« inconséquent » et qui lui répond par le persiflage dans un petit article4,5 paru dans le Journal de politique et de littérature le 5 mai 1777.

 

En mai 1774, Marat fait paraître à Londres les Chains of Slavery, qui s'inscrit dans le contexte de la campagne électorale qui voit l'élection de John Wilkes comme alderman, puis lord-maire de Londres.

 

Pendant son séjour en Angleterre, il est reçu comme franc-maçon dans la loge « King Head Jerrard Stree Soho ».

 

Son élévation au grade de maitre est daté du 15 juillet 1774 selon son diplôme maçonnique retrouvé et vendu en 1906 à l’Hôtel Drouot. Si des traces de visites dans une loge hollandaise sont documentés, il ne semble pas fréquenter de loge française.

 

Après un court séjour dans les Provinces-Unies (1774-1775) et l'obtention de son diplôme de médecin à l'université de St Andrews (Écosse) le 30 juin 1775, il s'installe à Paris, où il publie en 1776 une édition française de son traité De l'homme.

Le comte d’Artois lui octroie le 24 juin 1777, le brevet de médecin de ses gardes du corps. Il ouvre un cabinet d'expériences où il fait des recherches en physique expérimentale, en particulier sur la nature du feu, la lumière et l'électricité médicale.

En août 1783, ce dernier thème lui vaut d'être couronné par l'Académie de Rouen.

 

En 1779, Benjamin Franklin est invité par son ami Jean-Baptiste Le Roy à assister chez le marquis Maximilien de Châteauneuf de L'Aubespinen 1, dans son grand hôtel de la rue de Bourgogne, aux expériences de Marat, qui veut faire ses preuves aussi bien en physique qu'en médecine.

En 1778, celui-ci a présenté un mémoire sur la nature du feu, et Jean-Baptiste Le Roy qui a été nommé membre de la commission chargée d'enquêter sur le bien-fondé des théories de Marat, a réussi à y attirer Franklin :

 

« Ayant exposé sa tête chauve au foyer du microscope solaire (instrument inventé par Marat), nous l’aperçûmes ceinte de vapeurs ondulantes qui se terminaient en pointes torses ; elles représentaient l'espèce de flamme que les peintres ont fait l'attribut du génie. »

 

Ces recherches lui valent des critiques défavorables de l'Académie des sciences de Paris.

 

Tombé malade en 1782, outre ses démêlés scientifiques, il connaît des revers de fortune, avant de perdre en 1784, sa charge de médecin auprès du comte d'Artois. Dans les années 1780, Marat continue de soigner Claire de Choiseul, marquise de l'Aubépine de Châteauneuf (1751-1794) qui le soutient financièrement et avec laquelle il aurait eu une liaison intéressée si l'on en croit les éditeurs de Jacques-Pierre Brissot.

 

Quelques années aux appointements du comte d’Artois en qualité de médecin, Marat se lie, si l’on en croit le journal L’Observateur, avec le libraire Laurent. Celui-ci passe pour l’âme damnée du ministre Calonne qui, à Londres, organise la contre-révolution avec l’appui inavoué du gouvernement anglais. 

 

Un autre contemporain qui connaissait particulièrement bien Marat et sa famille, l'ex-abbé Jean-Louis Giraud-Soulavie, un républicain qui est envoyé comme ambassadeur « résident » à Genève en 1793 et 1794, confirme15 ces informations plus tard corroborées par Barère de Vieuzac :

 

« Marat sorti de Genève en 1782 et fanatisé à Londres où il retourne en 1790 car poursuivi par La Fayette, revint en 1791 se mettre à la tête des cordeliers, principaux agitateurs de la populace. Ses deux collègues sont Gasc, associé de d'Yvernois dans l'administration des subsides anglais, et Jannot-Lançon. C'est près de ces aventuriers que je fus envoyé par la République française et c'est contre eux que j'eus à lutter, surtout quand je leur prouvai que, sous le voile trompeur de leur démocratie, ils étaient le canal de la distribution dans Lyon des sommes envoyées par la cour de Londres aux chefs patriotes et aux chefs royalistes qui dévastèrent en 1793 ce point central de notre commerce. »

 

Marat est un temps pressenti, sans succès, pour fonder une académie à Madrid par le ministre Floridablanca, en 1788. Souffrant de graves crises inflammatoires et croyant ses jours en danger, il rédige même son testament l'été de cette année, qu’il confie à l’horloger suisse Abraham Breguet.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Marat?fbclid=IwAR04q_e-ERo4QsehIP0SfT1WNVOSxJCk2k78dJlSdc66C8YMGUaNRJ80XO8

 

Jean Paul Marat

 

13/07, c'est arrivé un certain 13 juillet de notre histoire....

 Incroyable !

 

Loi n° 65-570 du 13 juillet 1965 portant réforme des régimes matrimoniaux 

 

 

 

C'était il y a 53 ans.

 

Le 13 juillet 1965, jour béni pour les femmes... Cela fait plus de  53 ans qu'une femme mariée, en France, peut ouvrir un compte bancaire ou signer un contrat de travail sans l'autorisation de son époux…

 

Le gouvernement de Georges Pompidou ne comptait que des hommes.

 

Même si les femmes avaient acquis le droit de vote vingt ans plus tôt, elles étaient presque invisibles au Parlement : 8 députées et 5 sénatrices… Une loi était promulguée réformant les régimes matrimoniaux.

 

Les femmes pouvaient enfin gérer leurs biens propres et ouvrir un compte bancaire sans l'accord de leur mari.
13/07, c'est arrivé un certain 13 juillet de notre histoire....
13/07, c'est arrivé un certain 13 juillet de notre histoire....
Le 13 juillet....

 

1645 :

 

Marie de Gournay
Mort de Marie de Gournay, "fille d'alliance" de Montaigne dont elle publia en 1595 la troisième édition des "Essais", augmentée de toutes les corrections manuscrites du philosophe. (°1565).
Elle vit et pense en féministe ; elle publie en 1622 « Égalité entre les hommes », et en 1626 « Les Femmes et Grief des Dames » où elle prône l’égalité absolue entre les sexes, ni misogynie, ni "philogynie".

 

Elle côtoie des libertins comme Théophile de Viau, Gabriel Naudé, François La Mothe Le Vayer – à qui elle lèguera sa bibliothèque, qu’elle avait héritée de Montaigne (qui l’avait lui-même annotée et héritée de La Boëtie).

 

1670, France :
La « presse », embarquement forcé de matelots raflés dans les ports pour la flotte de guerre, est remplacée par le système des classes : tous les marins et pêcheurs des côtes du royaume de France sont inscrits et répartis en trois ou quatre classes qui doivent servir à tour de rôle sur les vaisseaux du roi.

 

 

13 juillet 1789

 

En France, les Parisiens se soulèvent, brûlent les octrois, cherchent des armes, finissent par assiéger la prison de la Bastille, qu’ils investissent le 14.
Des troupes s’étaient massées autour de Paris et de Versailles, faisant craindre un coup de force.

 

1788, France :

 

Un orage traverse le pays dévastant villes et villages et détruisant les récoltes de blé et de lin. La disette amène la misère et la faim.

 

Chrétien François de Lamoignon, garde des Sceaux en 1787, soumet au roi Louis XVI de France un mémoire alarmant sur la situation où il annonce des lendemains « dangereux pour le pays ».

 

1789, Révolution française :

 

Devant le refus du roi de retirer les troupes, l’insurrection s’étend (saisie des stocks de grains, destruction des octrois, ouverture des prisons); création d'une milice bourgeoise pour assurer l'ordre dans la capitale, avec un effectif de 48000 hommes.

 

Elle reçoit des armes. Les officiers sont élus. Dès le lendemain, 14 juillet, elle participe à la prise de la Bastille, et le 15, elle est placée sous le commandement du général de La Fayette et prend le nom de Garde nationale.

 

A Sens, la population s’empare du magasin aux grains. L’Assemblée nationale décide de siéger en permanence.

L’Abbé Grégoire demande la déchéance des auteurs du renvoi de Necker.

 

 

1790, Révolution française : fête de la Fédération à Paris.

 

 

1793, Révolution française :

 

 

Assassinat de Jean-Paul Marat par Charlotte Corday; échec des fédéralistes normands à la bataille de Brécourt. L’ennemi a disparu, fuyant une bataille qui ne fit même pas un mort.

 

Les Girondins fédéralistes et les royalistes, après avoir constitué une armée hétéroclite sous les ordres du girondin Charles Barbaroux et du royaliste Puisaye sont dispersés par un millier de volontaires parisiens qui avaient été levés en catastrophe.

 

 

1838, France : création de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans.

 

 

1839, France : manifestations à Paris en faveur de Barbès.

 

 

1905, France :

 

Fondation de la première fédération des syndicats d’instituteurs. Assistance obligatoire aux vieillards, infirmes, incurables. 1
1907, France : loi du libre salaire de la femme qui autorise les femmes à disposer elles-mêmes de leur salaire vis-à-vis de leur mari.

 

 

13 juillet 1906

 

En France, loi sur le repos hebdomadaire pour tous les salariés,  et sur la fermeture des commerces le dimanche.

 

Lire le texte  complet sur notre Blog:

 

http://foed.over-blog.com/2017/07/13-juillet-1906-loi-sur-le-repos-hebdomadaire-du-dimanche.html

 

 

1909, France :

 

Election de l’ouvrier allumettier Léon Jouhaux comme secrétaire général de la CGT. Fils de communard, il a milité chez les anarchistes.

 

13 juillet 1967

 

En France, une ordonnance étend le champ d’application de l’assurance chômage en décidant que tout employeur du secteur privé était tenu d’adhérer à ce système.

 

 

2009, Tunisie :

 

L'hebdomadaire Al Mawkif, organe arabophone du Parti démocrate progressiste (PDP), mouvement de l'opposition légale, affirme avoir été victime de censure sur son dernier numéro, une accusation démentie par les autorités.

Le numéro en question dénonçait une « agression » contre les dirigeants du PDP lors d'une visite à Sidi Bouzid (283 kilomètres au sud de Tunis) et accusait le ministre de l'Intérieur d'en être responsable.

 

2009, Grande Bretagne :

 

Une polémique se développe sur la présence des forces britanniques en Afghanistan alors que 15 soldats y sont morts depuis le début du mois portant à 184 le nombre de soldats tués depuis le début de l'intervention. Le premier ministre travailliste Gordon Brown a annoncé que le contingent sur place est porté de 8.300 à 9.100 soldats.

 

 

2009, Europe :

 

Pour échapper aux hausses d'impôts, la chaîne mondiale de restauration rapide McDonald's Europe annonce son déménagement de Londres à Genève, où il bénéficiera d'un régime fiscal plus avantageux, selon le Financial Time.

 

Début mai, l'éditeur et organisateur de salons britannique Informa avait annoncé s'expatrier en Suisse et y devenir résident fiscal afin d'échapper aux nouvelles mesures d'imposition.

 

Plusieurs grands groupes américains, dont Procter & Gamble, Google et Yahoo et Electronic Arts, ont déjà déménagé leurs activités du Royaume-Uni en Suisse.

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cherchez l'intrus !

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Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

  Article initial du 13 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 13 juillet,

 

smiley   Le 13 juillet 2019, 17H45

 

 

 

 

 

 

 

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jardin fleuri

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