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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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12 juillet 2019 5 12 /07 /juillet /2019 14:30

vendredi 12 juillet 2019 


Phase    Gibbeuse croissante


Age    10,43 jours


Visibilité    80,20 %


Distance Terre Lune    379 531 km.
Distance Lune Soleil    152 078 522 km.

 

Inclinaison    0,525 °

Rose verte, variété rare
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Le pôvre !

 

Il faut rendre hommage à de Rugy: obligé de manger des crustacés alors qu'il n'aime pas ça, obligé de boire du champagne qui lui donne mal au crâne.

Quel sens du devoir.

 

Du coup, cela me rappelle le début du poème de Prévet, Crosse en l'aire, quand l'évèque gerbe dans le caniveau : 


... "dégueulis… dégueulis… dégueulis…
voilà l’éveque qui vomit
dans le ruisseau passent des cheveux…
… des vieux peignes…
… des tickets de métro…
des morceaux d’ouate thermogène…
des préservatifs… des bouchons de liège… des mégots
l’éveque pense tristement
Est-il possible que j’aie mangé tout ça..."

 

(Prévert)

 

 

  La personnalité du jour

 

Erasme

 

Érasme, également appelé Érasme de Rotterdam (Desiderius Erasmus Roterodamus), né dans la nuit du 27 au 28 octobre, en 1467 (ou en 1466, ou en 1469) à Rotterdam, mort le 12 juillet 1536 à Bâle, est un chanoine régulier de saint Augustin, philosophe, humaniste et théologien des Pays-Bas bourguignons, considéré comme l’une des figures majeures de la culture européenne.

 

Il reste essentiellement connu aujourd'hui pour sa declamatio satirique Éloge de la Folie (1511) et, dans une moindre mesure, pour ses Adages (1500) , anthologie de plus de quatre mille citations grecques et latines, et pour ses Colloques (1522), recueil d'essais didactiques aux thèmes variés, bien que son œuvre, bien plus vaste et complexe, comprenne des essais et des traités sur un très grand nombre de sujets, sur les problèmes de son temps comme sur l'art, l'éducation, la religion, la guerre ou la philosophie, éclectisme propre aux préoccupations d'un auteur humaniste.



Les noms de famille, à l'époque, n'étaient pas forcément stabilisés. Le père d'Érasme se donnait le nom de Gérard fils d'Élie (Gerardus Helye2).

 

Le père d'Érasme lui a donné ce nom car il était un dévot de saint Érasme de Formia, invoqué en cas de détresse par les navigateurs, et qu'il cite par deux fois en 1457-1458 (près de dix ans avant la naissance de son fils) dans des manuscrits qu'il avait retranscrits lors de son activité de copiste à Rome.

 

Il est donc erroné de croire selon une légende née déjà au XVIIe siècle qu'il se serait d'abord appelé Geert Geerts, ou aussi Gerhard Gerhards ou encore Gerrit Gerritsz et aurait traduit ensuite ce nom, contenant apparement le radical du mot "begeren" (désirer), en son équivalent latin Erasmus.

 

Il appelle lui-même son père (en latin) Gerardus, et son frère aîné Petrus Gerardus ; d'autre part, un bref du pape le désigne comme Erasmus Rogerii. On en a déduit que son père devait s'appeler en néerlandais Rotger Gerrit ou Gerrits.

En réalité, Rogerius était le nom de famille de la mère d'Érasme, que le pape lui donne comme patronyme car il était un enfant illégitime.

 

Erasmus est son nom de baptême, venant de celui de saint Érasme, l'un des saints auxiliateurs. Comme en témoigne sa correspondance, dès 1484, il avait alors environ quatorze ans6, il a toujours orthographié correctement son nom Erasmus.

 

Certains imprimeurs l'ont erronément orthographié Herasmus. Il s'est parfois par jeu de mot appelé erasmios, « le charmant », le « désiré » ; son filleul (né en 1516), fils de l'imprimeur Johann Froben, a été baptisé Johannes Erasmus, mais a toujours été appelé ensuite Erasmius.

 

Desiderius, doublet et traduction latine de Erasmus, est un autre nom qu'il s'est choisi lui-même et qu'il emploie pour la première fois en 1496 ; il est possible qu'il lui ait été suggéré par sa lecture assidue de la Correspondance de saint Jérôme, dont l'un des correspondants s'appelle ainsi. « De Rotterdam » se dit en latin Rotterdammensis, mais pour des raisons esthétiques il a préféré lui-même écrire, d'abord Roterdamus, ensuite Roterodamus (parfois en grec ὁ Ῥοτερόδαμος).

 

  • Biographie résumée

 

Érasme est né en 1466 ou 1467 ou 1469, selon les biographes, à Rotterdam. Il est le fils illégitime d’un prêtre et d’une fille de médecin. Selon certains, son nom d'origine était Geert Geerts, ou encore Gerhard Gerhards8, mais cela n'est pas prouvé9. Bien qu'il soit né à Rotterdam, sa famille était sans doute plutôt de Gouda.

 

En 1488, il prononce ses vœux chez les chanoines réguliers de saint Augustin à Steyn.

Ordonné prêtre le 25 avril 1492, il obtient, par la même occasion, une dispense de cours. L’évêque de Cambrai l’ayant invité à le suivre dans ses déplacements comme secrétaire, à partir de 1493, il quitte le couvent et séjourne, entre 1495 et 1499, à Paris, où il aurait appris le grec. Il semble qu’il y ait également rencontré de nombreux humanistes.

 

Il écrit, dans le même temps, l’Enchiridion militis christiani (Le Manuel du soldat chrétien), sous l’inspiration du franciscain Jean Vitrier, alors gardien (supérieur) du couvent de Saint-Omer.

 

Entre 1499 et 1514, Érasme parcourt l’Europe. En 1499, il séjourne pour la première fois en Angleterre, où il fait la connaissance de John Colet, chanoine de Saint-Paul, et de Thomas More, autre humaniste. Il se rend de nouveau en Angleterre entre 1505 et 1506. Séjournant en Italie entre 1506 et 1509, il y devient docteur en théologie à l’université de Turin. Il fait, à partir de 1509, son troisième séjour chez Thomas More, en Angleterre, où il écrit l’Éloge de la Folie, publié à Paris deux ans plus tard.

 

En 1514, il va à la rencontre de l’imprimeur Johann Froben à Bâle et écrit l'Éducation d'un prince à l'intention du duc de Croÿ, précepteur du futur Charles Quint, puis devient le conseiller de ce souverain entre 1517 et 1521, séjournant principalement à Louvain, où il dirige le collège des Trois Langues nouvellement fondé.

 

En 1517, Léon X le dispense de porter l’habit monastique. En mars 1519, Luther, fondateur du luthéranisme, invite Érasme à le rejoindre, mais ce dernier refuse.

 

Entre mai et octobre 1521, Érasme passe cinq mois à Anderlecht chez son ami le chanoine Pierre Wichmans, dans ce qui est aujourd’hui la maison d'Érasme. Puis, entre 1521 et 1529, il séjourne à Bâle, où il publie la majeure partie de son œuvre (éditions et commentaires de presque tous les Pères de l'Église). En 1522, c'est la première édition des Colloques et la publication du De conscribendis epistolis (manuel d’épistolographie).

 

En 1524, Érasme attaque Martin Luther dans son De libero arbitrio (Essai sur le libre arbitre). En 1526, Luther y répond par le De servo arbitrio, mais la polémique va se poursuivre bien plus longtemps.

 

En 1528, Érasme publie Ciceronianus (Le Cicéronien), critique du purisme de certains auteurs de son époque, comme Pietro Bembo, qui figent la langue et refusent d'user d'un vocabulaire autre que celui de Cicéron pour décrire les réalités modernes.

 

En 1529, la ville de Bâle étant entièrement acquise à la Réforme, il préfère s’installer à Fribourg-en-Brisgau, où il écrit son dernier grand ouvrage : L’Ecclésiaste. En 1535, il fait son retour définitif à Bâle. La même année, le pape Paul III lui offre le cardinalat, qu’il refuse.

 

Il meurt le 12 juillet 1536 à Bâle.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

 

 

Erasme

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89rasme?fbclid=IwAR2vrzIDv_E7UHH3N87jJddcfWiSPGWHk4UprvBjy1PisCLVyc-eoIjxV2s

 Pablo Neruda, poète chilien

Pablo Neruda, poète chilien

La jeune fille à la tresse, Amadeo Modigliani

La jeune fille à la tresse, Amadeo Modigliani

Personnalités nées un 12 juillet
101 avant notre ére :
Jules César, homme d'État romain (Décédé le 15 mars -44).
1870 : Louis II, prince de Monaco (Décédé le 9 mai 1949).
1884 : Amadeo Modigliani, peintre et sculpteur italien (Décédé le 24 janvier 1920).
1900 : Marcel Paul, homme politique français, ministre communiste (Décédé le 11 novembre 1982).
1904 : Pablo Neruda, poète chilien (Décédé le 23 septembre 1973).
Amadeo Modigliani

Amadeo Modigliani

 Pablo Neruda, poète chilien

Pablo Neruda, poète chilien

783 : Bertrade de Laon dite « Berthe au Grand Pied », reine franque, épouse de Pépin le Bref et mère de Charlemagne (née vers 720).
1536 : Érasme (Desiderius Erasmus), humaniste et théologien néerlandais (Né le 28 octobre 1466).
1682 : Jean Picard, prêtre, géodésien et  astronome français (Né le 21 juillet 1620).
1712 : Richard Cromwell, homme politique anglais, Lord Protecteur d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande (Né le4 octobre 1626).
1733 : Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles, femme de lettres française (Née en 1647).
1749 : Charles de la Boische, marquis de Beauharnois, officier de marine et homme politique français, gouverneur général de Nouvelle-France (Né le 12 octobre 1671).
1772 : Marc-Joseph Marion Dufresne, explorateur français, découvreur en 1772 de l'île Marion, de l'île du Prince-Édouard et des îles Crozet (Né le 22 mai 1724).
1892 : Alexander Cartwright, pompier et ingénieur américain, inventeur du baseball (Né le 17 avril 1820).
1910 : Charles Rolls, aristocrate, ingénieur en mécanique, pilote et homme d'affaires anglais, cofondateur de Rolls-Royce Limited (Né le 27 août 1877).
1935 : Alfred Dreyfus, officier français, victime d'une des plus importantes erreurs judiciaires françaises (Né le 9 octobre 1859).
12/07, c'est arrivé un certain 12 juillet de notre histoire...
Le 12 juillet....

 

1789, Révolution française :
A cause du renvoi de Necker, Paris est en état d'insurrection généralisée. Il y a des heurts entre les manifestants et les cavaliers du Royal allemand. Les gardes-françaises passent du côté des émeutiers. Harangue de Camille Desmoulins au Palais-Royal. L’imprimeur Louis Prudhomme et le journaliste Elisée Loustalot font paraître le journal « Les Révolutions de Paris ».

 

1789, Révolution française : soulèvement populaire à Autun à cause du prix du pain.
12 juillet 1790

 

En France, adoption de la Constitution civile du clergé qui accentue la laïcisation du pays.

 

1792, Révolution Française : levée de volontaires. L'armée catholique du Midi, réunie au camp royaliste de Jalès est dispersée par les gardes nationales du Gard et de l'Ardèche.

 

1793, Révolution française : à Caen, les députés girondins, ayant à leur tête Brissot et Pétion, lèvent une petite armée qui marche sur Paris et sera battue le 13 à Pacy.

 

1839, France : Armand Barbès est condamné à mort. Victor Hugo écrit « Au roi Louis-Philippe, après l'arrêt de mort prononcé le 12 juillet 1839 » pour demander sa grâce (repris dans « Les Rayons et les ombres »).

 

1839, Grande Bretagne : le Parlement rejette la Charte du peuple. Des émeutes éclatent à Birmingham (Bull Ring Riots, 4 juillet) et Newport, qui sont réprimées dans le sang (14 morts à Newport le 4 novembre).

 

1848, France : à la Constituante, Victor Hugo intervient contre les restrictions apportées à la liberté de la presse.
12 juillet 1894

 

Congrès des Bourses du Travail à Nantes

 

Congrès des Bourses du Travail à Nantes, où pour la première fois, les fédérations des syndicats sont représentées, afin d’étudier un rapprochement possible entre les deux organisations ouvrières.

La réunion aboutit à une entente. Les fédérations et les Bourses créent un « conseil national ouvrier », préfiguration de la future CGT.

Au cours de ce congrès, le principe de la grève générale est de nouveau discuté et adopté.

Fernand Pelloutier

Fernand Pelloutier est nommé secrétaire adjoint de la fédération des Bourses.

1906, France :
La Cour de cassation casse le verdict de Rennes, Dreyfus est enfin réhabilité, et réintégré dans l'armée.

 

1909, France :
A l’Assemblée le président du Conseil et ministre de l’Intérieur dénonce le principe du scrutin proportionnel. Ce point de vue suscite la vive réaction des socialistes et de Jean Jaurès en particulier.

 

1921, France :
Scission syndicale au congrès de Lille de la CGT. Les minoritaires fonderont la CGT Unitaire le 26 décembre suivant.

 

1906, France :
la Cour de cassation casse le verdict de Rennes, Dreyfus est enfin réhabilité, et réintégré dans l'armée.

 

1909, France :
A l’Assemblée le président du Conseil et ministre de l’Intérieur dénonce le principe du scrutin proportionnel. Ce point de vue suscite la vive réaction des socialistes et de Jean Jaurès en particulier.

 

1912, Suisse : Répondant à l’appel de l’Union ouvrière, 20 000 travailleurs participent à une grève générale à Zurich.

 

1921, USA :

 

Les anarchistes Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, déclarés coupables à tort du meurtre du caissier et du gardien d’une usine de Braintree sont condamnés à mort.

 

1977, France :
l’Assemblée vote le principe du « Bilan social » des entreprises.

 

1998:

 

L'équipe de France de football devient championne du monde pour la 1 ère fois en battant le Brésil 3 buts à Zéro au stade France

 

2013, France :

 

Catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, tuant sept personnes suite au déraillement d'un train consécutif à la défectuosité d’une pièce d’aiguillage. À la suite de cet accident, RFF annonce « plus d’investissements » sur le réseau ferroviaire français.

 

 

 

Fernand Pelloutier est nommé secrétaire adjoint de la fédération des Bourses.

Fernand Pelloutier est nommé secrétaire adjoint de la fédération des Bourses.

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

  Article initial du 12 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 12 juillet,

 

smiley    Le 12 juillet 2019, 15H28

 

 

 

 

 

 

 

La photo souvenir sur la route des vacances

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12/07, c'est arrivé un certain 12 juillet de notre histoire...
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11 juillet 2019 4 11 /07 /juillet /2019 16:49
 CROISSANTE DESCENDANTE Lever - Coucher : 16:34 - 02:21 (Paris)

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11/07, c'est arrivé un certain 11 juillet de notre histoire....
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Charles IX

Charles IX


11 juillet 1573

 

Paix de la Rochelle (ou Édit de Boulogne), fin de la 4ème guerre de religion

 


Au lendemain du siège de la Rochelle, protestants et catholiques concluent la paix avec l’édit de Boulogne. Celui-ci met fin à la quatrième guerre de Religion et permet aux protestants d’obtenir la liberté de conscience.


 

La 4ème guerre de religion, qui commence avec le massacre de la Saint-Barthélemy, marque lourdement les provinces de Saintonge, Aunis et Angoumois. La ville de la Rochelle, assiégée par les troupes de Charles IX sous le commandement du duc d’Anjou, le futur Henri III, échappe de peu au désastre.

 

  • La Paix de la Rochelle (ou Edit de Boulogne) est signée le mercredi 11 juillet 1573 par Charles IX et crée une pause provisoire dans cette guerre.

 

L’édit de Boulogne, enregistré au parlement de Paris le 11 août, énonce la paix et l’oubli des horreurs de la Saint- Barthélemy. Il accorde la liberté de conscience, mais la liberté du culte est limitée à 3 villes : La Rochelle, Nîmes et Montauban, ultérieurement Sancerre.

C’est l’édit le plus restrictif : la Cène est interdite même chez les seigneurs hauts-justiciers.

 

Édit de Boulogne - 11 Juillet 1573

 

Charles, ... 

 

Nostre intention a tousjours esté et est, à l’exemple de nos prédécesseurs, de régir et gouverner nostre royaume, et recevoir de nos subjects l’obéissance qui nous est deuë, plustost par douceur et voie amiable, que par force. Au moyen de quoy, ayant nostre très-cher et très-amé bon frère, le roy de Polongne, entière cognoissance de nostre vouloir, a suivant nos mandemens, et le pouvoir spécial que nous lui avons envoyé à ceste fin, commis et député aucuns des principaux personnages de nostre conseil privé, estans près de luy, pour ouyr et entendre les plaintes, doléances, et supplications des maire, eschevins, pairs, conseillers, manans et habitans de nostre ville de La Rochelle, gentilshommes et autres qui s’y sont retirez. Et comme ainsi soit qu’enfin nostredit très-cher et très-amé bon frère le roy de Polongne ait soubs nostre bon plaisir accordé par l’advis de nos très-chers et très-amez frères les duc d’Alençon et roy de Navarre, de nos très-chers et bien amez cousins les prince de Condé, et prince dauphin : ducs de Longueville, de Guise, de Nevers et d’Uzès : seigneurs de Montluc, comte de Retz, de Biron, de Villequier, de La Chapelle aux Ursins, de Losses, de La Vauguyon, de St.-Sulpice, de Malicorne, de Suze, grand Prieur de Champaigne, et autres grands et notables personnages estans près de luy, susdits de La Rochelle, gentilshommes et autres retirez en icelle, les poincts et articles qui seront ci-après spécifiés, tant pour eux comme pour les habitans de nos villes de Montauban et Nismes, gentilshommes et autres retirez en icelles, et aucuns autres nos subjects pour lesquels ils ont supplié.

 

Sçavoir faisons que nous, considérans que ne pourrions mieux faire, que d’ensuivre le conseil qui nous est donné par nosdits frères, princes et seigneurs dessusdicts, lesquels pour le zèle qu’ils ont à l’honneur de Dieu, avec expérience des choses et l’affection qu’ils portent au bien de nos affaires, ont plus de cognoissance que nuls autres de ce qu’il fait besoing et est nécessaire pour le bien de nostre royaume : avons par l’advis et bon conseil de la royne nostre très-honorée dame et mère, de nos très-chers cousins, les cardinaux de Lorraine, et de Guise : de nostre très-cher et féal chancellier : des sieurs de Morvillier, de Lanssac, de Limoges : les présidens, Premier de Thou, et Séguyer, seigneur de Foix, président Hennequin, sieurs de Cheverny, de Mande, et de Roessy, tous conseillers respectivement en nostredit conseil privé pour les causes et raisons dessusdites, et autres grandes et bonnes considérations à ce nous mouvans, dit, déclaré, statué et ordonné, disons, statuons, et déclarons par cestuy nostre présent édict perpétuel et irrévocable, voulons et nous plaist ce qui s’ensuit.

 

I / Premièrement, que la mémoire de toutes choses passées depuis le 24 jour d’aoust dernier passé, à l’occasion des troubles et émotions advenues en nostre royaume, demeurera estainte et assoupie, comme de chose non advenue : et ne sera loisible ne permis à nos procureurs généraux, ne autres personnes, publiques et privées, quelconques, en quelque temps, ne pour quelque occasion que ce soit, en faire mention, procez ou poursuite en aucune cour ou jurisdiction.

 

II / Défendant à tous nos subjects, de quelque état et qualité qu’ils soient, qu’ils n’ayent à en renouveller la mémoire, s’attaquer, injurier, ne provoquer l’un l’autre par reproche de ce qui s’est passé, en disputer, contester, quereller, ne s’outrager ou offenser, de faict, ne de parole : mais se contenir et vivre paisiblement ensemble, comme frères, amis et concitoyens, sur peine aux contrevenans d’estre punis comme infracteurs de paix et perturbateurs du repos public.

 

III / Ordonnons que la religion catholique et romaine sera remise et restablie en tous les lieux et endroicts de cestuy nostre royaume et pays de nostre obéissance, où l’exercice d’icelle a esté intermis , pour y estre librement et paisiblement exercée, sans aucun trouble et empeschement, sur les peines susdites : et que tous ceux qui durant la présente guerre se sont emparez des maisons, biens et revenus appartenans aux ecclésiastiques, ou autres Catholiques, et qui les tiennent et occupent, leur en délaisseront l’entière possession et paisible jouyssance en toute liberté et seureté.

 

IV / Et pour donner occasion à nos subjects, manans et habitans de nosdites villes de I.a Rochelle, Montauban et Nismes, de vivre et demeurer en repos, leur avons permis et permettons l’exercice libre de la R. P. R. [1] dans lesdites villes, pour iceluy faire faire en leurs maisons et lieux à eux appartenans, hors toutesfois les places et lieux publiques, pour eux, leurs familles et autres qui s’y voudront trouver.

 

V / Et quant à tous autres de ladite R. P. R., qui sont demeurez en icelle religion, jusques à présent, leur permettons se retirer en leurs maisons où ils pourront estre et demeurer, et par tous les autres endroicts de nostre royaume, aller, venir, et vivre en toute liberté de conscience : et aux gentilshommes et autres ayans haute justice qui sont semblablement demeurez jusques à présent à ladite religion, portans les armes avec les susdits habitans desdites villes, et depuis ledit 24 aoust dernier, leur permettons aussi vivre en la mesme liberté de conscience en leurs maisons, et y faire seulement les baptesmes et mariages à leur façon accoustumée, sans plus grande assemblée, outre les parens, parrains et marraines, que jusques au nombre de dix, fors et excepté en nostre cour, ne à deux lieues à l’entour d’icelle, en la ville, prevosté et viconté de Paris, ne à dix lieues à l’entour d’icelle ville.

 

 

VI / Enjoignons à nos baillifs, séneschaux, juges ordinaires, ou subalternes, chacun en leur ressort, de pourvoir à l’enterrement des morts de ceux de ladite R. P. R., le plus commodément que faire se pourra.

 

VII / Au cas qu’aucuns d’icelle religion eussent été contraints de faire promesses et obligations, et bailler caution pour changer de religion, nous les avons cassées et déclarées nulles, et de nul effect et valeur.

 

VIII / Seront receuz indifféremment aux universités, escholes, hospitaux, maladreries et aumosnes publicques, les escholiers, malades et pauvres, de quelque religion qu’ils soient.

 

IX / Permettons à tous nos subjects estans de la religion, de pouvoir vendre ou aliéner leurs biens et se retirer librement avec leurs deniers et autres meubles, où bon leur semblera,ou jouyr du revenu d’iceux,en quelque lieu qu’ils se voudront retirer, soit dedans ou dehors le royaume, pourveu que ce ne soit ès terres des princes, avec lesquels nous pourrions avoir guerre.

 

X / Demoureront lesdits de La Rochelle, Montauban et Nismes, et autres cy-dessus, quittes et deschargez de tous deniers, meubles, debtes, arrérages de rentes, fruicts et revenus des ecclésiastiques, et autres qu’ils feront apparoistre suffisamment avoir depuis ledit 24 aoust dernier, par eux esté pris et levez sans que eux et leurs commis, ou ceux qui les ont baillez et fournis, en puissent estre aucunement tenus ne recherchez pour le présent, le passé ne pour l’advenir.

 

XI / Semblablement de tout actes d’hostilité, levée et conduite de gens de guerre, fabrication de monnoye, fonte et prise d’artillerie et munitions, confection de pouldres et salpestres, prises, fortifications ou entreprises de villes, démolitions de temples, maisons et autres lieux, prises de navires, gallères et biens en mer, establissement de justice, jugemens et exécution d’iceux, tant en civilité qu’en criminalité , voyages, intelligences, traictez et négociations faictes pour leur secours et conservation, et générallement tout ce qui a esté par eux faict, géré et négocié pour cest effect, tant au dedans que dehors nostre royaume, depuis ledit 24 aoust, encores qu’il deust estre plus particulièrement exprimé et spécifié, sans ce que pour aucunes des choses dessusdites ou autres passées, leur soit à eux ny à leur postérité imputé aucun crime de rébellion, désobeyssance, ou de lèse-majesté.

 

XII / Déclarons que nous tenons et réputons tous les dessusdits pour nos bons, loyaux et fidèles subjects et serviteurs, à la charge qu’ils nous jureront toute obeyssance et fidélité, se déporteront et désisteront entièrement de toutes associations qu’ils ont dedans ou dehors nostre royaume, et ne feront doresnavant aucune levée de deniers sans nostre permission, enrollemens d’hommes, congrégations et assemblées autres que celles qui leur sont permises cy-dessus : et ce, sans armes, sous peine d’estre punis rigoureusement et comme contempteurs et infracteurs de nos commandemens et ordonnances.

 

XIII / Tous les prisonniers de guerre ou autres qui sont détenuz ès prisons, gallères ou ailleurs pour le faict de la religion, et à l’occasion des présens troubles, seront eslargis et mis en liberté sans payer aucune rançon. N’entendans toutesfois, que les rançons qui auront ja esté payées puissent estre répétées sur ceux qui les auront reçues.

 

XIV / Ne seront lesdits de la religion surchargez ne foullez d’aucunes charges ordinaires ou extraordinaires plus que les Catholiques.

 

XV / Avons déclaré et déclarons tous deffauts, sentences, jugemens, arrests, procédures, saisies, ventes, et décrets faicts et donnez contre lesdits de la R. P. R., qui sont ou ont esté dans lesdites villes de La Rochelle, Montauban et Nismes, depuis ledit 24 aoust, qui n’ont esté donnez parties ouyes, ou par procurations par eux faictes, depuis ledit 24 aoust dernier, ensemble l’exécution d’iceux , tant en civilité qu’en criminalité, cassées , révoquées et annullées. Et demoureront les procez au mesme estat qu’ils estoient auparavant, et rentreront les dessusdits dans leurs biens temporels, quelques saisies, ventes et adjudications, fermes et dons qui en pourroient avoir esté faicts par nous, ou autrement, sans faire aucun remboursement.

 

XVI / Et pour le regard des héritiers, veufves et autres ayans droict de ceux de ladite religion, qui sont décédez esdites villes, y ont esté, ou porté les armes pour eux, depuis le 24 aoust, en quelque endroit de nostre royaume que ce soit, leur permettons de rentrer en la possession et jouyssance des biens délaissez par lesdits décédez, et les maintenons en leur bonne fame et renommée.

 

XVII / Tous officiers desdites villes de La Rochelle, Montauban et Nismes, tant royaux que autres, de quelque religion qu’ils soient, et qui ont esté privez à l’occasion d’icelle et des présens troubles, seront remis en leurs estats, charges et offices : et les autres officiers des autres villes et lieux observeront nos déclarations sur ce faictes et publiées.

 

XVIII / Et afin que la justice soit rendue sans aucune suspicion à nos subjects desdites villes, et autres qui se sont retirez en icelles depuis ledit 24 aoust, nous avons ordonné et ordonnons, voulons et nous plaist que les procez et différends meuz et à mouvoir entre les parties estans de contraire religion, tant en demandant qu’en défendant, en quelconque matière civile ou criminelle que ce soit, soient traictez en première instance par devant les baillifs, séneschaux et autres nos juges ordinaires, suivant nos ordonnances. Et où il escherroit appel en aucunes de nos cours de parlement, leur sera par nous pourveu, seulement par l’espace d’un an, à compter du jour de la publication de ces présentes, de juges non suspects, tels qu’il nous plaira : excepté toutes fois la cour de parlement de Toulouze, pour le regard de ceux de Montauban, et cependant ne pourront estre contraints de comparoir personnellement.

 

XIX / Et parce que plusieurs particuliers ont receu et souffert tant d’injures et de dommages en leurs personnes et biens, que difficilement ils pourront en perdre sitôt la mémoire,comme il seroit bien requis pour l’exécution de nostre intention : voulans éviter tous inconvéniens, et donner moyen à ceux qui pourroient estre en quelque crainte, retournans en leurs maisons, d’estre privez de repos, attendant que les rancunes et inimitiez soient adoucies, nous avons accordé et accordons à ceux desdites villes de La Rochelle, Nismes et Montauban, qu’ils jouiront de leurs privilèges anciens et modernes, droicts de jurisdictions et autres, esquels ils seront maintenus et conservez, sans avoir aucune garnison ; ny que y soient faits chasteaux, forts ne citadelles, si ce n’est du consentement des habitans d’icelles. Lesquels pour démonstration et seureté de leur obéissance, observation et entretenement de nos vouloir et intention, bailleront pour deux ans quatre des principaux bourgeois et habitans de chacune desdites villes étant de la R. P. R., lesquels seront par nous choisis entre ceux qu’ils nous nommeront, et changez de trois en trois mois, ou tel autre temps qu’il sera advisé, et seront mis en telles villes et lieux qu’il nous plaira ordonner, à cinquante lieues pour le plus loing desdites villes, excepté en nos villes de Paris et de Toulouze, et afin qu’il n’y ait occasion de plainte ou de soupçon, nous commettrons esdites villes des gouverneurs gens de bien, et affectionnez à nostre service, qui ne seront suspects ; voulans néantmoins que la garde de leurs villes, tours et forteresses, demeure entre les mains desdits habitans, suivant leurs anciens privilèges.

 

XX / Voulons semblablement, que incontinent après la publication de nostre présent édict faite en nostre camp et armée, les armes soient partout généralement posées, lesquelles demeureront seulement entre nos mains et de notre très-cher et très-amé frère le roi de Polongne, ordonnons que les forces tant de terre que de mer soient retirées de devant lesdites villes, les forts, faits tant d’une part que d’autre, rompus et démolis : le libre commerce et passage remis par toutes les villes, bourgs et bourgades, ponts et passages de nostredit royaume : les forces et garnisons qui ont esté mises à l’occasion des présens troubles, et depuis le 24 jour d’aoust, és villes et autres places, maisons et chasteaux appartenans à nos subjects, de quelque religion qu’ils soient, vuideront incontinent pour leur en laisser la libre et entière jouissance, comme ils avoient auparavant que d’en estre dessaisis.

 

XXI / Les meubles qui se trouveront en nature, et qui n’auront esté pris par voye d’hostilité, depuis ledit 24 aoust dernier, seront rendus à ceux à qui ils appartiennent : en rendant toutes fois aux acheteurs le prix de ceux qui auront esté vendus par auctorité de justice, ou par autre commission et mandement public. Et pour l’exécution de ce que dessus, seront contraints les détenteurs desdits biens meubles, subjects à restitution, incontinent et sans delay, nonobstant toutes oppositions ou exceptions, les rendre et restituer aux propriétaires pour le prix qu’ils en auront payé.

 

XXII / Pour le reparti des fruicts des immeubles, un chacun rentrera en sa maison, et jouira réciproquement des fruicts de la cueillette de la présente année : nonobstant toutes saisies, et empeschemens faits au contraire depuis le 24 aoust, comme aussi chacun jouira des arrérages desdites rentes qui n’auront par nous esté prises, ou par nostre commandement, permission ou ordonnance de nous ou de nostre justice.

 

XXIII / Semblablement tous tiltres, papiers, enseignemens et documens qui ont esté pris, seront respectivement rendus et restituez à ceux à qui ils appartiennent.

 

XXIV / Ordonnons aussi que ceux de ladite religion demeureront aux loix politiques de nostre royaume, à sçavoir, que les festes seront gardées, et ne pourront ceux de ladite religion besongner, vendre ne estaller lesdits jours, boutiques ouvertes : et aux jours maigres, esquels l’usage de la chair est défendu par l’Église catholique et romaine, les boucheries ne seront ouvertes.

 

XXV / Et pour obvier aux contraventions qui pourraient se commettre en plusieurs de nos villes, les baillifs, séneschaux, ou leurs lieutenans, feront par les principaux habitans desdites villes jurer l’entretenement et observation de nostre présent édict, se mettre les uns en la garde des autres, et se charger respectivement et par acte public , de respondre civilement des contraventions qui se feroient audict édict, dans lesdites villes, par les habitans d’icelles, ou bien représenter et mettre entre les mains de la justice les contrevenans.

 

Si donnons en mandement, etc.

Donnez au chasteau de Boulongne, au mois de juillet l’an de grâce 1573, et de nostre règne le 13e.

 

Signé Charles.

 

Et plus bas, par le roi estant en son conseil. Signé Neufville. Et seellé en laqs de soye rouge et verde de cire verde du grand sceau. Lues, publiées, etc. Signé De Hevez.

 

Nénuphar, un peu de fraicheur

Nénuphar, un peu de fraicheur

 La personnalité du jour

 

Luis de Góngora y Argote

 

 

Luis de Góngora y Argote, né le 11 juillet 1561 à Cordoue où il est mort le 24 mai 1627, est un poète baroque espagnol, emblématique du cultisme.


 

  • Formation et vocation


À l'âge de quinze ans, son père, don Francisco de Argote, un grand humaniste, prend grand soin de l'éducation de son fils en l'envoyant étudier le droit à l'université de Salamanque. Sans négliger la jurisprudence, il commence à écrire et compose des letrillas, et se rend vite compte que sa véritable vocation est la littérature.

 

  • Carrière littéraire

 

Il se fait très vite connaître, et n'a que vingt-trois ans lorsque Miguel de Cervantes parle de lui avec éloge dans La Galatea parue en 1585, disant que ses vers « réjouissent et enchantent le monde entier » et le qualifiant de « génie sans pareil ».

 

En 1613, il compose les Solitudes1, à l'origine divisée en quatre longs poèmes, mais dont il n'en écrivit que deux, et qui constituent le sommet de son œuvre.

 

  • Style


On appelle gongorisme son style, particulièrement foisonnant, comme celui de ses imitateurs. Il est particulièrement développé dans sa poésie des Solitudes.

 

Federico García Lorca porte sur lui la fameuse affirmation : « C’est un problème de compréhension : Góngora, il ne faut pas le lire, mais l’étudier ».

 

Éloge du peintre contemporain El Greco


Il rencontre El Greco par l'intermédiaire d'Eugenio de Narbona, frère de l’avocat Alonso de Narbona.

 

C'est grâce à son poème Tombeau de Domenico Greco, excellent peintre, que l'on peut imaginer la tombe du Greco, disparue lors de la destruction de l'église de San Torcuato de Tolède en 1868 :

 

 

De forme élégante, ô Passant,
Cette lumineuse pierre de porphyre dur
Prive le monde du pinceau le plus doux,
Qui ait donné l’esprit au bois et vie au tableau.
Son nom est digne d’un souffle plus puissant
Que celui des trompettes de la Renommée
Ce champ de marbre l’amplifie.
Vénère-le et passe ton chemin.
Ci-gît le Grec.
Il hérita de la Nature L'Art.
Il étudia L’Art.
D'Iris les couleurs.
De Phoebus les lumières et de Morphée les ombres.
Que cette urne, malgré sa dureté,
Boive les larmes, et en exsude les parfums.
Funèbre Écorce de l’arbre de Saba.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_de_G%C3%B3ngora?fbclid=IwAR2DXC4xAzrhHHu0xvvN-EvWz9m8A0YuXLLitRay_paU9XuOIRdepGruCYc

 

Luis de Góngora y Argote

 

 

11/07, c'est arrivé un certain 11 juillet de notre histoire....

Parmi les personnes qui ont eu l’honneur d’être invités par François de Rugy à l’hôtel Lassay, résidence du Président de l’Assemblée Nationale, on trouve l’éditorialiste Jean-Michel Aphatie, que l’on ne présente plus, et Serge Raffy, de L’Obs.

 

Tous les deux sont connus pour leurs saillies verbales à répétition contre les gilets jaunes.

 

C’est un acte d’allégeance qui ouvre à la fois les portes des châteaux, les bouteilles de grands crus et les carapaces de homards..........

 

Les poubelles du journalisme d'allégeance, et de bidet !

 

 

Le 11 juillet 1987, la population mondiale atteignait 5 milliards de personnes.
En 1989, le Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a recommandé de faire du 11 juillet la Journée mondiale de la population.
Cette journée, issue de la « Journée des cinq milliards », célébrée le 11 juillet 1987.
Elle a pour objet d’appeler l’attention sur l’urgence et l’importance des questions de population, notamment dans le cadre des plans et programmes généraux de développement et sur la nécessité de trouver des solutions.
En effet, les questions de population sont au cœur de la lutte contre la pauvreté et la promotion du développement durable.

 

« Chaque femme et chaque fille est un être humain unique et précieux qui a droit à jouir de chances égales et des droits de la personne universellement reconnus, où qu'elle soit née et où qu'elle vive. Le moment est venu de redoubler d'efforts pour placer l'égalité entre les sexes au sommet de l'agenda international de la paix et du développement. »

Thoraya Obaid, Directrice exécutive de l'UNFPA.

 

Quels sont les huit objectifs du PNUD ?

 

Les huit objectifs prioritaires sont les suivants :

 

1. Éliminer l'extrême pauvreté et la faim.

2. Assurer l'éducation primaire pour tous.

3. Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.

4. Réduire la mortalité infantile.

5. Améliorer la santé maternelle.

6. Combattre le VIH/Sida, le paludisme, et d'autres maladies.

7. Assurer un environnement stable.

8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

 

 

Aujourd’hui, la population mondiale est proche de 7 milliards d’individus.

Voir : http://www.populationmondiale.com/

 

 

 

 

 

 

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11/07, c'est arrivé un certain 11 juillet de notre histoire....

 

Le 11 juillet...

 

 

11 juillet 1789

 

En France, le roi renvoie les ministres libéraux, dont Necker, ce qui provoque une nouvelle crise. En outre, il accepte une concentration de troupes autour de Paris.

 

1789, Révolution française :

 

Jacques Necker annonce sa démission à Louis XVI, remplacé par Breteuil aux finances, contribuant à provoquer le mouvement révolutionnaire. Mécontentement, agitation dans Paris. Joseph-Gilbert Motier, marquis de La Fayette présente un projet de déclaration des droits de l'homme à l'Assemblée constituante.

 

1789, Révolution française :

 

 Rouen, les ouvriers du textile, poussés par la faim déclenchent une gigantesque émeute.

 

1789, Révolution française : au nom du duc d’Orléans, Choderlos de Laclos fait circuler une motion demandant un impôt de solidarité envers les pauvres.

 

1791, Révolution française : treize ans après sa mort, la dépouille de Voltaire est transférée au Panthéon.

 

1793, Révolution française : proclamation de la patrie en danger par l'Assemblée législative.

 

1794, Révolution française :
Rapport de David sur la fête héroïque pour les honneurs à décerner aux jeunes Bara et Agricol Viala « moissonnés à la fleur de vos ans… »

 

1831, Portugal :
Combat du Tage. Devant le refus de Michel Ier de Portugal de reconnaître la monarchie de Juillet, la Sainte-Alliance autorise la France à intervenir militairement. La flotte française bombarde Lisbonne.

 

1857, France :
L'écrivain français Charles Baudelaire publie « Les Fleurs du Mal ». Un libelle de Gustave Bourdin, dans le Figaro déchaîne les foudres de la Justice et l'auteur est arrêté pour immoralité.

 

1880, France : amnistie des Communards.

 

1937 : mort de George Gershwin, compositeur américain (°1898).

 

1940, France : Pétain promulgue les trois actes qui fondent l’Etat français corporatiste.
11 juillet 1903

 

Loi sur l’amélioration de la sécurité et l’hygiène au travail

 

Loi sur l’amélioration de la sécurité et l’hygiène au travail, qui complète la loi du 12 juin 1893, en prescrivant ces règlements de sécurité et d’hygiène identiques dans les laboratoires, bureaux, magasins, cuisines, caves. Il faut noter que les mesures de sécurité, appliquées à cette époque pour la santé des ouvriers, étaient encore insuffisantes.

 

Et vlan dans la gueule des chômeurs !!

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

   Article initial du 11 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 11 juillet,

 

smiley  Le 11 juillet 2019, 17H53

 

 

 

 

 

 

 

11/07, c'est arrivé un certain 11 juillet de notre histoire....
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10 juillet 2019 3 10 /07 /juillet /2019 10:49
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La citation du jour

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 La  personnalité du jour

 

Hadrien

 

Publius Aelius Hadrianus, dit Hadrien (Imperator Cæsar Traianus Hadrianus Augustus, en grec Ἁδριανός ou Ἀδριανός), né le 24 janvier 76 à Italica (près de Séville) et mort le 10 juillet 138 à Baïes, est un empereur romain de la dynastie des Antonins.

 

Il succède en 117 à Trajan et règne jusqu'à sa mort. Empereur lettré, poète et philosophe à la réputation pacifique, il rompt avec la politique expansionniste de son prédécesseur, s'attachant à pacifier et à structurer administrativement l'Empire, tout en consolidant des frontières parfois poreuses.



Les principales sources sur sa vie et son règne sont les Vies des Césars du sénateur Marius Maximus et l’Histoire de Rome de Dion Cassius. Tous deux écrivent au début du iiie siècle, soit environ un siècle après le règne d'Hadrien.

 

La première œuvre, rédigée à la suite de la Vie des douze Césars de Suétone, est aujourd'hui disparue ; elle est abondamment reprise, sous une forme très condensée, par la Vie d'Hadrien du pseudo-auteur Spartien qui ouvre l’Histoire Auguste.

 

Celui-ci évoque aussi une Autobiographie, mémoires qu'aurait rédigés Hadrien à la fin de sa vie, mentionnés par Dion Cassius, mais dont il ne reste pas de trace.

 

Hadrien, 14ème empereur romain

 

 

Le livre 69 de Dion Cassius, qui traite du règne d'Hadrien, n'a survécu que par des fragments et un abrégé byzantin.

 

 

  • Enfance et formation


Hadrien naît à Rome ou Italica (Espagne) le neuvième jour des calendes de février, sous le septième consulat de Vespasien et le cinquième de Titus, c'est-à-dire le 24 janvier 763. Il est le fils de Domitia Paulina et de Publius Ælius Hadrianus Afer, devenu sénateur après avoir été préteur.  Il a une sœur aînée, Ælia Domitia Paulina.

 

Sa mère est originaire de Gadès (actuelle Cadix), la plus ancienne cité d'Espagne ; on peut conjecturer que sa famille, d'origine punique, a reçu la citoyenneté grâce à la gens Domitia.

 

La famille de son père est originaire d'Hadria en Picenum. L'un de ses ancêtres fait partie des soldats blessés ou malades que P. Cornelius Scipio laisse en Bétique (Espagne du Sud) en 206 av. J.-C., à la fin de la Deuxième guerre punique, et qui fondent la colonie d'Italica. Les Ælii sont l'une des principales familles romaines d'Espagne et ont compté dans leurs rangs un sénateur.

 

Le père d'Hadrien est par ailleurs, par sa mère, le cousin germain du futur empereur Trajan.

 

Son enfance est mal connue. Son père meurt à l'âge de 40 ans, alors qu'Hadrien est âgé de 10 ans. L'enfant est confié à deux tuteurs : le cousin germain de son père, Trajan, qui n'avait pas d'enfants, et un chevalier romain, P. Acilius Attianus, futur préfet du prétoire à la fin du règne de Trajan. Il a peut-être pour pédagogue le grammairien Q. Terentius Scaurus.

 

En tout cas, il étudie les lettres grecques avec beaucoup de passion, s'attirant le surnom Græculus, « petit Grec ».

 

En 90, Hadrien effectue un bref séjour à Italica, sans doute pour inspecter les domaines familiaux après avoir assumé la toge virile. L’Histoire Auguste indique qu'il « rejoint aussitôt le service », mais compte tenu de son âge à l'époque, 14 ans, il s'agit plus probablement d'une brigade (collegium) de jeunes gens de bonne famille (juvenes).

 

À la même époque, il se prend de passion pour la chasse, au point que Trajan doit le faire rappeler14. Celui-ci est nommé la même année consul ordinaire, ce qui le place au deuxième rang derrière l'empereur ; l’Histoire Auguste précise qu'il considère alors Hadrien « comme son fils ». Rentré à Rome, le jeune homme poursuit ses études de rhétorique.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

Lien:  https://fr.wikipedia.org/wiki/Hadrien?fbclid=IwAR0fC9E8jEfq4D8vEcRAPSeRbNyGjSWe6mzLTYZ6ViCXVePG_xaXe18RQTg

 

 

Hadrien, en vêtements grecs

 

10/07, c'est arrivé un certain 10 juillet de notre histoire....

 

1509 : Jean Calvin, réformateur religieux et humaniste français (Décédé le 27 mai 1564).

 

1791 : Wolfred Nelson, médecin et homme politique canadien (Décédé le 17 juin 1863), maire de Montréal.

 

1830 : Camille Pissarro, peintre impressionniste puis néo-impressionniste français (Décédé le 13 novembre 1903).

 

1856 : Nikola Tesla, inventeur et ingénieur en électricité serbe (Décédé le 7 janvier 1943).

 

1871 : Marcel Proust, écrivain français (Décédé le 18 novembre 1922).

 

1921 : Harvey Ball, graphiste américain, l’inventeur du Smiley (Décédé le 12 avril 2001).

 

1928 : Bernard Buffet, peintre et graveur français (Décédé le 4 octobre 1999).

 

1941 : Alain Krivine, homme politique français d'extrême gauche.

 

1945 : Jean-Marie Poiré, réalisateur, scénariste et producteur français.

10/07, c'est arrivé un certain 10 juillet de notre histoire....

Le fait du jour

 

10 juillet 1547


Le « coup de Jarnac »

 

 

  • Le 10 juillet 1547, deux nobles se préparent à un duel sans concession devant la Cour et le roi de France Henri II. De l'issue tragique de ce fait divers va nous rester une expression fameuse, le « coup de Jarnac ».

 

Maîtresse femme


À l'origine du duel se tient l'une des plus singulières maîtresses royales qu'ait connues la Cour de France, Diane de Poitiers.

 

Née en 1499, Diane est mariée à 16 ans à Louis de Brézé, grand sénéchal de Normandie, de 40 ans plus âgé qu'elle.

C'est dès lors sous le nom de Diane de Brézé qu'elle est connue de ses contemporains (l'appellation Diane de Poitiers, plus accrocheuse, lui vient d'Alexandre Dumas).

Veuve à 32 ans, Diane devient, croit-on, la maîtresse du roi François Ier puis, vers 1536, celle de son deuxième fils Henri d'Orléans, qui règnera sous le nom d'Henri II.

 

Henri a connu dans son enfance la captivité à Madrid et en a gardé une grande mélancolie. Aussi trouve-t-il du réconfort auprès de cette femme supérieure et de vingt ans plus âgée que lui.

 

Après la mort de François Ier, le 31 mars 1547, Diane veut prendre sa revanche sur la dernière maîtresse du défunt roi, Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes...

 

Elle se souvient opportunément d'une rumeur répandue à la cour deux ans plus tôt par le Dauphin selon laquelle le beau-frère de la duchesse, un  jeune écervelé du nom de Guy Chabot, par ailleurs baron de Jarnac, aurait été l'amant d'Éléonore d'Autriche, deuxième épouse de François Ier.

 

La rumeur était arrivée aux oreilles de François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie, un colosse réputé pour sa force. Son père ne disait-il pas de lui : « S'il va jamais en enfer, il en chassera les diables et s'en rendra maître » !... La Châtaigneraie, indigné, avait publiquement accablé Jarnac de ses insultes mais ce dernier n'avait pas osé relever l'affront et l'affaire en était restée là.

 

Le retour du duel judiciaire


À l'avènement d'Henri II, Diane rappelle l'incident et convainc son royal amant d'autoriser un duel judiciaire entre les deux rivaux ; la mort devant désigner le coupable devant Dieu et les hommes. À titre exceptionnel, le roi autorise donc le duel judiciaire, une pratique médiévale interdite depuis...  Louis IX !

 

N'ayant rien à perdre, le sieur de Jarnac se fait enseigner quelques bottes secrètes par un vieux maître italien. Arrive le jour du duel. Sur la terrasse du château de Saint-Germain-en-Laye où s'est réunie la cour, Vivonne se présente en grande pompe, accompagné de 300 gentilshommes. Sûr de sa victoire, il a préparé un grand festin.

 

Après quelques passes d'armes « à toute outrance », surprise ! Jarnac se découvre et frappe son adversaire au jarret. Les leçons du maître italien n'auront pas été vaines. Le roi consent à rendre son honneur au vainqueur et accorde la vie sauve à La Châtaigneraie, qui n'en meurt pas moins pendant la nuit...

 

L'expression « coup de Jarnac » devient bientôt synonyme d'habileté mais elle est détournée de son sens à la fin du XVIIIe siècle par le Dictionnaire de Trévoux qui préfère y voir une manoeuvre traîtresse et déloyale.

 

NB : selon certains historiens, l'expression rappellerait plutôt la perfidie du capitaine de Montesquiou à la bataille de Jarnac (1569).

 

Maîtresse en majesté


Désappointée par la victoire du beau-frère de sa rivale, Diane de Poitiers ne tire pas du duel la vengeance qu'elle espérait. Elle n'en poursuit pas moins une carrière prestigieuse, forte de son charme et de son éternelle jeunesse, entourée d'une cour brillante.

 

Châtelaine d'Anet, à l'ouest de Paris, et heureuse propriétaire du château de Chenonceau, elle reçoit du roi le titre de duchesse de Valentinois.

Pendant tout le règne de son jeune amant, Diane, qui a arrangé le mariage de celui-ci avec Catherine de Médicis, a soin de tenir la Florentine dans l'ombre. La reine se vengera lorsqu'elle deviendra régente du royaume, à la mort d'Henri II en chassant Diane de la Cour et en lui retirant Chenonceau.

La duchesse finira sa vie à 67 ans dans son château d'Anet.


Le château de Chenonceau porte le nom du village voisin, Chenonceaux, à une lettre près, le x final. Ce bijou de la Renaissance garde le souvenir de ces deux maîtresses femmes que furent Diane de Poitiers et sa rivale Catherine de Médicis.

 

Au château, situé sur la rive droite du Cher, un pittoresque affluent de la Loire, Diane, passionnée par la chasse, fait ajouter un pont pour gagner plus facilement la rive opposée et ses forêts giboyeuses.

 

Plus tard, Catherine ajoute au pont une somptueuse galerie à double étage de 60 mètres de long où vont désormais se dérouler fêtes et bals, faisant de Chenonceau un bijou architectural voué à la joie de vivre... et à notre bonheur.

 

 

Sourcing: Herodote.net

 

 

Diane de Poitiers

 

Société

 

 

Depuis 1936, les ouvriers ont conquis le droit aux congés  payés.
 
APRÈS-GUERRE, LE TOURISME SE DÉVELOPPE EN FRANCE, AU POINT DE DEVENIR UN ÉLÉMENT MAJEUR DE L'ÉCONOMIE FRANÇAISE. ALORS QUE LA CRISE DES ANNÉES 30 FRAPPE LE PAYS, LA PRESSE INCITE LES FRANÇAIS À PARTIR EN VACANCES.
Sports nautiques, randonnées en montagne et alpinisme, découverte de villages pittoresques et de stations balnéaires et thermales... La presse des années 20 et 30 regorge de conseils en tout genre, s’inscrivant dans l’effort national entrepris pour développer le tourisme, élément important de l'économie française.

C'est lé début du boom des vacances à la mer, à la montagne et à la découverte du pays.....

 

 

10/07, c'est arrivé un certain 10 juillet de notre histoire....
10/07, c'est arrivé un certain 10 juillet de notre histoire....

Le 10 juillet ....

 

 

1784, France :
Louis XVI décide d’exempter les Juifs d’Alsace de la capitation à laquelle ils étaient soumis.

 

1789, Révolution française :
En réponse à Mirabeau qui s’inquiétait dans une motion, de l’arrivée de troupes dans la capitale, le roi indique que les troubles de Paris nécessitent leur venue et propose le transfert de l’Assemblée à Noyon ou Soissons.

 

1789, Révolution française : transfert de Sade de la Bastille où il ameutait la foule, vers Charenton.

 

1793, Révolution française : renouvellement de la composition du Comité de Salut Public, Danton en est écarté.

 

1797, France : Hoche installe ses troupes à proximité de la capitale, face au péril monarchiste.

 

1851 :

 

Mort de Louis Daguerre, peintre et photographe français. Sa commercialisation du daguerréotype inspiré des travaux de Joseph Nicéphore Niépce a fait qu'il a un temps été considéré comme l'inventeur de la photographie (°1787).

 

1873, Italie :

 

Marco Minghetti succède à Giovanni Lanza comme président du Conseil en Italie. Ce dernier avait adopté des mesures très fermes à l’égard du pape : suppression des ordres religieux à Rome et obligation aux prêtres de faire le service militaire.

Minghetti continue sa politique d’assainissement financier. Le gouvernement adopte de nouvelles lois contre les propriétés ecclésiastiques.

 

1879, France : le député catholique Albert de Mun, s’élevant contre la laïcisation de l’école déclare : « l’école sans le prêtre, c’est l’école sans Dieu ».

 

1880, France : la Chambre des députés vote une loi d’amnistie totale en faveur des combattants de la Commune de Paris de 1871.

 

 

1896, France : une loi décide la création d’une université par académie.

 

1900, France : inauguration du métro parisien.

 

1906, France : le Sénat vote la loi instituant le repos hebdomadaire obligatoire.

 

1912, France : la représentation proportionnelle est adoptée à la Chambre, mais se heurte toujours à l’hostilité du Sénat conservateur.

 

1924, Italie fasciste : un nouveau décret-loi apporte des nouvelles limitations à la liberté de la presse.

 

1934 :

 

Mort de Erich Mühsam au camp de concentration d'Oranienburg (Allemagne). Anarchiste d'origine juive, il a participé à la révolution allemande de 1918-1919, en particulier à la république des conseils de Bavière. Il est arrêté par les nazis, le 28 février 1933, le lendemain de l'Incendie du Reichstag.

 

1939, Vatican :

 

Le pape Pie XII lève l'interdit contre l'Action française et la mise à l'index de l'œuvre de Charles Maurras.

 

 

1948 : Boxe ;

 

Le Français Marcel Cerdan récupère son titre de champion d'Europe des moyens face à Cyrille Delannoit.

 

10 juillet 1940
Le maréchal Pétain au pouvoir

En France, sénateurs et députés remettent, par 569 voix contre 80, tous les pouvoirs de l’État, y compris le pouvoir constituant, entre les mains du maréchal Pétain.

 

 

1989, URSS : 10-24 juillet :

 

Les mineurs de charbon se mettent en grève pour obtenir du savon. Les réformes ne font qu’aggraver la situation économique, Gorbatchev s’étant rallié à l’économie de marché.

10/07, c'est arrivé un certain 10 juillet de notre histoire....

 

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

  Article initial du 10 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 10 juillet,

 

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9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 09:57

mardi 9 juillet 2019 


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Drapeau de l'Argentine

Drapeau de l'Argentine

9 juillet 1816

 Indépendance de l'Argentine

Le 9 juillet 1816, la bourgeoisie créole de Buenos Aires proclame officiellement l'indépendance de l'ancienne vice-royauté espagnole du Rio de la Plata sous le nom de « Provinces-Unies de la Plata ».

 

La vice-royauté du Rio de La Plata est crée en 1776 par la couronne espagnole.
La dynastie des Bourbons qui siège alors en Espagne est en déclin. En 1810, dans l’Amérique du Sud espagnole, la Révolution de mai remplace la vice-royauté coloniale par une junte militaire connue sous le nom de « Provincial Unidas en Sudamérica ».

 

Ces Provinces-Unies regroupent alors l’Argentine, l’Uruguay et une partie de la Bolivie. 

 

L'acte d'indépendance est lu à San Miguel de Tucuman, où la bourgeoisie créole s'est mise d'accord pour instaurer un état fédéral.

 

Le général José de San Martin, leader du mouvement indépendantiste de la région, poursuivra sa « croisade » dans toute l'Amérique du Sud en libérant par la suite le Pérou et le Chili.
Argentine, carte géographique

Argentine, carte géographique

  La personnalité du jour

 

 

Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro

 

Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro, comte de Quaregna et de Cerreto, connu sous le nom d’Amedeo Avogadro, est un physicien et chimiste italien né à Turin le 9 août 1776 et mort le 9 juillet 18561.


 

  • Origines et études


Fils d'un magistrat de Turin, Amedeo Avogadro commence par suivre la voie paternelle. Il passe une licence de droit en 1795 et s'inscrit au barreau de sa ville natale. Mais son goût pour la physique et les mathématiques, auxquelles il n'a cessé de s'intéresser en solitaire, le pousse à entamer sur le tard des études scientifiques.

 

En 1806, Amedeo Avogadro abandonne sa carrière de juriste pour se consacrer à la physique. En 1809, il fait une communication à l'Académie royale de Turin ; le succès qu'il remporte grâce à elle lui permet d'obtenir un poste de professeur au Collège royal de Verceil.

 

En 1820, l'Université de Turin crée pour lui une chaire de physique qu'il gardera jusqu'à la fin de sa vie. Il épouse en 1821, Fransesca Bitela, qui devient Fransesca Avogadro et qui l'accompagnera jusqu'à sa mort.

 

  • Travaux
    • Mémoire sur les chaleurs spécifiques

 


En 1811, il énonce l'hypothèse restée célèbre sous le nom de loi d'Avogadro.

 

S'appuyant sur la théorie atomique, la loi de Dalton et la loi de Gay-Lussac sur les rapports volumiques, il découvre que deux volumes égaux de gaz différents, dans les mêmes conditions de température et de pression, contiennent un nombre identique de molécules.

 

Ainsi, il devient possible de déterminer la masse molaire d'un gaz à partir de celle d'un autre. Il envoie le mémoire dans lequel il développe cette théorie au Journal de Physique, de Chimie et d'Histoire naturelle qui le publie le 14 juillet 1811 sous le titre Essai d'une manière de déterminer les masses relatives des molécules élémentaires des corps, et les proportions selon lesquelles elles entrent dans ces combinaisons.

 

La difficulté la plus importante qu'il doit surmonter concerne la confusion faite à cette époque entre atomes et molécules. L'une de ses contributions les plus importantes est de faire clairement la distinction entre les deux en admettant que les molécules peuvent être constituées d'atomes (distinction que ne fait pas John Dalton, par exemple). En réalité, il n'utilise pas le mot atome dans ses travaux (à l'époque les termes atome et molécule sont utilisés de manière indistinctes), mais il considère qu'il existe trois sortes de molécules, dont l'une est une molécule élémentaire (atome). Il effectue également une distinction entre les termes de masse et de poids.

 

En 1814, il publie un Mémoire sur les masses relatives des molécules des corps simples, ou densités présumées de leur gaz, et sur la constitution de quelques-uns de leur composés, pour servir de suite à l'Essai sur le même sujet, publié dans le Journal de Physique, juillet 1811 qui s'intéresse à la densité des gaz.

 

En 1820, l'université de Turin crée pour lui une chaire de physique qu'il occupera jusqu'à son décès. En 1821, il publie un autre mémoire intitulé Nouvelles considérations sur la théorie des proportions déterminées dans les combinaisons, et sur la détermination des masses des molécules des corps et peu après Mémoire sur la manière de ramener les composés organiques aux lois ordinaires des proportions déterminées.

 

Il prend part avec un enthousiasme prudent aux mouvements de révolution politique de 1821 dirigés contre le roi de Sardaigne, ce qui lui vaut de perdre son poste à Turin 2 ans plus tard.

La déclaration officielle de l'université justifiant cette mise à l'écart stipule que l'université est « très heureuse de permettre à ce scientifique de prendre quelque repos de ses activités d'enseignement contraignantes pour qu'il puisse se consacrer pleinement à ses recherches ».

 

Cependant, son isolement politique décroît progressivement avec l'intérêt porté aux idées révolutionnaires par les rois de Savoie, intérêt qui culmine en 1848 quand Charles-Albert de Sardaigne accorde une constitution moderne. Bien avant cela en 1833, Avogadro peut reprendre son poste à l'université de Turin du fait de l'intérêt porté à ses travaux scientifiques.

 

En 1841, il achève et publie ses travaux en quatre volumes sous le titre Fisica dei corpi ponderabili, ossia Trattato della costituzione materiale de' corpi.

 

On sait peu de choses en ce qui concerne sa vie privée et ses activités politiques. Malgré un physique peu flatteur, il était connu comme un tombeur de femmes, bien que menant une vie sobre et pieuse. Il épousa Felicita Mazzé avec qui il eut six enfants.

 

Quelques études historiques confirmeraient le fait qu'il aurait financé et aidé des révolutionnaires de Sardaigne organisant une révolution dans l'île, finalement stoppée suite aux concessions de Charles-Albert. Cependant des doutes demeurent quant à ses activités du fait du peu de preuves.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro

 

Le 09 juillet 1860     Massacre de Damas

Le 09 juillet 1860 Massacre de Damas


Le 09 juillet 1860

Massacre de Damas
 

  • Les chrétiens maronites de Damas sont exterminés dans la nuit du 9 au 10 juillet 1860, avec la complicité du gouverneur turc de Syrie.


 

La population musulmane ne supporte plus l'hégémonie économique et financière des chrétiens qui détiennent les postes officiels et administratifs les plus élevés. À la tête des secteurs d'activité les plus florissants comme l'industrie de la soie, les chrétiens alimentent les rancœurs depuis plusieurs siècles.

 

Les troubles confessionnels du Mont-Liban se sont étendus à Damas entre le 9 et le 17 juillet 1860. Sans que le gouverneur ottoman de la ville, Ahmed Pacha, ne décide de s'interposer, des fanatiques attaquèrent les quartiers chrétien, melkite et maronite faisant entre 4.000 et 6.000,  victimes.  

Cependant, l'émir Abd el-Kader intervint pour arrêter le massacre et protéger les chrétiens, au péril de sa vie.

 

Les survivants prendront la route de l'exil notamment vers Beyrouth et Alexandrie.

 

À la suite des massacres de chrétiens perpétrés par les Druzes dans le mont Liban (mars à juillet 1860) et à Damas (9 au 18 juillet), les puissances européennes décidèrent l'envoi d'une expédition chargée officiellement d'apporter une aide aux troupes du sultan pour rétablir l'ordre dans cette contrée de l'Empire ottoman.

 

Napoléon III enverra ainsi un corps expéditionnaire français commandé pour assurer la protection des chrétiens en route vers le Liban.

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Le 09 juillet ....

 

 

9 juillet 1789

 

En France, l’Assemblée nationale, proclamée le 7, devient l’Assemblée nationale constituante.

 

 

9 juillet 1847

 

En France, début de la campagne des« banquets républicains »qui réunissent des électeurs, des membres des professions libérales et de la garde nationale autour de journalistes et de députés opposants en vue de faire abaisser le cens à cent francs ; le corps électoral ne comprendrait encore qu’un demi-million d’électeurs. Les premiers banquets s’étaient déroulés selon les formes légales, avec un toast au roi.
À la suite du banquet de Lille, Ledru-Rollin réclame le suffrage universel.

 

 

9 juillet 1870

 

Dernier jour du procès de la section française de l’Internationale

Après les courageuses plaidoiries de Varlin et de Frankel, défendant leurs idées socialistes et leurs camarades, le Tribunal militaire de Paris les condamna à la peine d’emprisonnement et à des amendes.

 

 

1872 :

 

Naissance de Gaston Montéhus, chansonnier français.

 

Gaston Montéhus

Il est notamment l'auteur de Gloire au 17e, La Butte Rouge et La Jeune Garde. Le 5 mars 1902, Montéhus est initié en franc-maçonnerie à la Loge « L'Union de Belleville» du Grand Orient de France à Paris, puis s'affilie à la Loge « Étoile de la Vallée » à Eaubonne. D'abord socialiste, il évolue en 1906 vers l’antimilitarisme proche du journal La Guerre Sociale. Montéhus entretint des relations avec Lénine.

Ce dernier d'ailleurs l'évoque dans sa correspondance.

 

Dans une lettre à Lev Kamenev il écrit : « Ah ! si je pouvais encore écouter Montéhus ».

 

Lors de son exil en France (entre 1909 et 1912), Vladimir Ilitch Oulianov donna une série de conférences dans une salle de la Rive Gauche ou à Bobino (le lieu est incertain). À la demande de Lénine, Montéhus chantait en première partie afin d'attirer un public important.

 

 

Les gens venus pour écouter le « chanteur humanitaire » étaient invités à entendre également le militant bolchevik après l'entracte. Il cède aux sirènes du chauvinisme en ralliant l'Union sacrée en 1914. Il tente de se racheter en composant en 1923 La Butte Rouge qui fait référence à la butte de Bapaume, théâtre de violents combats sur le front de la Somme, durant l'offensive de l'été 1916.

 

Dans les années 1930, il adhère à la SFIO. Dans ses chansons au style vif, entraînant, Montéhus s'oppose à la guerre, à l'exploitation capitaliste, à la prostitution, à la misère, à l'hypocrisie religieuse, mais aussi à l'impôt sur le salaire : Au lieu d'imposer l'travailleur qui enrichit l'gouvernement, Imposez plutôt les noceurs [les capitalistes] qui gaspillent tant d'argent.

 

Il a également défendu la cause des femmes d'une façon remarquable. La Grève des mères fut interdite par décision de justice en octobre 1905 et Montéhus condamné pour « incitation à l'avortement » (mort en 1952).

 

 

1897 :

 

Naissance de Jean Cassou, écrivain, résistant, conservateur de musée, critique d'art, traducteur, et poète français. Il est également le directeur-fondateur du Musée national d'Art moderne de Paris (mort en 1986).

 

1923, URSS :

 

Mollie Steimer et Senya Fleshin sont expulsés de Russie soviétique. Arrêtés en novembre 1922 pour « propagande anarchiste », c'est-à-dire dans le discours bolchevique pour leur « soutien à des activités criminelles», ils avaient été libérés peu après à la suite d'une une grève de la faim.

Dans une lettre écrite à Berlin en novembre 1923, elle précise :

" Je considère le gouvernement bolchevique comme le plus grand ennemi de la Russie. Son système d’espionnage est peut-être pire que partout ailleurs dans le monde. L’espionnage éclipse toute pensée, tout effort créateur ou action".

 

" Malgré les témoignages élogieux rapportés par des observateurs étrangers qui ont passé quelques semaines ou quelques mois sur le sol russe sous le contrôle de guides bolcheviques, et malgré les déclarations de ceux qui reçoivent l’argent des mêmes bolcheviks pour leurs services, il n’existe aucune liberté d’opinion en Russie.

 

Nul n’est autorisé à exprimer un point de vue autre que favorable à la nouvelle classe dirigeante. Si un travailleur ose dire quoi que ce soit lors d’une réunion dans son usine ou dans une réunion de son syndicat qui ne soit pas favorable aux communistes, il est sûr d’atterrir en prison ou d’être surveillé par les agents de la GPU (le nouveau nom de la Tcheka) comme un contre-révolutionnaire.

 

Des milliers de travailleurs, étudiants, hommes et femmes de haut niveau intellectuel, ainsi que des paysans sous-développés, mais intelligents, croupissent aujourd’hui dans les prisons soviétiques. Les autorités déclarent que ce sont des contre-révolutionnaires et des bandits.

Bien qu’ils soient le fleuron le plus idéaliste et le plus révolutionnaire de la Russie, ils sont chargés de toutes sortes de fausses accusations devant le monde, tandis que leurs persécuteurs, les «communistes» qui exploitent et terrorisent la population, se disent révolutionnaires se présentent comme sauveurs de l’opprimé.

Derrière une phraséologie révolutionnaire, se dissimulent des actes auxquels aucun gouvernement capitaliste de la terre ne se livrerait, sans entraîner une protestation immédiate provenant du monde entier. "

 

 

1929 :

 

Naissance de Gébé (Georges Blondeaux, dit), dessinateur français (mort en 2004).

 

 

1931, Allemagne :

 

Hitler rencontre le chef du parti nationaliste allemand, Alfred Hugenberg. Les deux hommes publient une déclaration selon laquelle leurs deux partis vont travailler ensemble au renversement du régime républicain.

 

 

1934, France :
Jules Romain présente son « plan du 9 juillet», destiné à sortir la France de la crise économique et politique.
Renvoyant dos à dos le capitalisme et le « marxisme », les «Jeunes Turcs » du parti radical autour de Pierre Mendès-France, Pierre Cot et Jean Zay, contestent l’autorité d’Edouard Herriot à l’instar de Bertrand de Jouvenel et de Gaston Bergery qui fondent le « frontisme » avec Jacques Doriot récemment exclu du PCF. Dès 1933, les « néo-socialistes », Marcel Déat, Adrien Marquet, etc, avaient été exclus de la SFIO, séduits par le « planisme » du socialiste belge Henri de Man. Cette remise en cause touche tous les courants politiques mais plus particulièrement les partis de gauche.
Elle mènera certains courants, dont les néo-socialistes, à flirter progressivement puis de plus en plus ouvertement avec les courants fascistes et assimilés.
Cette dérive les conduisant jusqu’à Vichy, voire jusqu’à la Waffen SS…
1944, France :
9-31 juillet, les troupes alliés libèrent la Normandie.

 

 

 

2009, USA :

 

Les États-Unis ont extradé vers la Bolivie, le colonel Luis Arce Gomez (70 ans), bras droit et ministre de l'Intérieur du général président Luis Garcia Meza.

Il fut l'homme fort de la dictature militaire de juillet 1980 à août 1981 et « recruta » l'ancien nazi Klaus Barbie. Il doit purger une peine de 30 ans de prison pour violations des droits de l'homme. Il a purgé à Miami une peine pour trafic de drogue.

 

2009, Grande Bretagne :

 

Des tabloïdes britanniques du News Group Newspapers (News of the Word et The Sun) de Rupert Murdoch auraient versé plus d'un million de livres pour étouffer l'affaire auprès de trois victimes dont le téléphone mobile aurait été mis sur écoute dans l'espoir d'obtenir des informations exclusives afin d'éviter des poursuites qui risquaient de révéler que ses journalistes étaient impliqués dans l'écoute illégale de milliers de personnalités, selon The Guardian.

 

Les reporters auraient eu recours aux services de détectives privés pour obtenir des informations qui incluent aussi des données confidentielles telles que des déclarations fiscales, ou des relevés de comptes bancaires.

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2018....019, Solidarité avec nos nombreux ami-es Francilliens !

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Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

  Article initial du 09 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 09 juillet,

 

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Quelques flans aux légumes, de quoi bien démarrer  l'apéro .... !

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09/07, c'est arrivé un certain 09 juillet de notre histoire...
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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 16:40
CROISSANTE DESCENDANTE Lever - Coucher : 12:49 - 01:08 (Paris)

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08/07, c'est arrivé un certain 08 juillet de notre histoire...
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Etrange, ne trouvez-vous pas ?

 

Le 8 juillet 452, le pape Léon 1er sort en grande pompe de Rome et va au-devant d'Attila. Le roi des Huns cède à sa requête et renonce à envahir Rome.

 

Raphael réalisa cette œuvre en 1513, au Vatican, dans la chambre d'Héliodore.

 

Au milieu du Ve siècle, la seule évocation du chef des Huns suffisait à susciter la peur, la panique, l'effroi parmi les populations qui avaient le malheur de se trouver sur sa route.
Rares étaient ceux qui parvenaient à conserver leur sang-froid et leur confiance en Dieu.
En effet, pour les chrétiens de l'époque, Attila est le « Fléau de Dieu », autrement dit l'instrument de la punition divine. Il frappe ceux qui se sont détournés de l'enseignement de l'Église, et épargne les miséricordieux.

 

Le vieil Empire romain d'Occident se délabrait sous les assauts des barbares. Même Rome n'était plus à l'abri ! Au printemps 452, la « Ville éternelle » se retrouva sous la menace directe d'Attila, qui venait de pénétrer avec ses troupes en Italie du nord.

 

À la demande du Sénat romain, le pape Léon, entouré de prêtres et de moines, s'en alla au-devant du chef des Huns. La rencontre eut lieu près de Mantoue. Attila et Léon, qui parlaient tous deux le latin, s'entretinrent une bonne partie de la nuit.
Que se dirent-ils au cours de cette entrevue de la dernière chance ? On l'ignore mais le pape dut être convaincant puisque, au matin, Attila ordonna à ses troupes de se retirer.

 

Léon 1er rentra auréolé de son succès, et en profita pour se faire désigner comme chef de l'Église, alors qu'auparavant il n'était que l'évêque de Rome, avec seulement une autorité morale. Il fut en quelque sorte le premier « vrai » pape.

 

Attila  retourne dans les steppes d'où son peuple est originaire. Il mourra peu après sur les bords du Danube et l'empire des Huns s'évanouira.

  La personnalité du jour

 

Artemisia Lomi Gentileschi

 

Artemisia Lomi Gentileschi, née le 8 juillet 1593 à Rome et morte à Naples vers 1652, est une artiste peintre italienne de l'école caravagesque.

 

Vivant dans la première moitié du xviie siècle, elle reprend de son père Orazio la limpide rigueur du dessin en lui ajoutant une forte accentuation dramatique héritée de l'œuvre du Caravage et chargée d'effets théâtraux, ce qui contribua à la diffusion du caravagisme à Naples, ville dans laquelle elle s'installe en 1630.

 

Elle devient une peintre de cour à succès, sous le patronage des Médicis et de Charles Ier d'Angleterre.

 

Remarquablement douée et aujourd'hui considérée comme l'un des premiers peintres baroques, l'un des plus accomplis de sa génération, elle s'impose par son art à une époque où les femmes peintres ne sont pas facilement acceptées. Elle est également l'une des premières femmes à peindre des sujets historiques et religieux. Elle nous a laissé d'elle un autoportrait d'une grande vigueur qui dénote une maîtrise consommée de son art.

 

autoportarit

 

On attribue à son viol et au procès humiliant qui s'ensuivit certains traits de son œuvre, l'obscurité et la violence graphique qui s'y déploient, en particulier dans le tableau célèbre qui montre Judith décapitant Holopherne. Ses peintures expriment souvent le point de vue féminin.


 

  • Les débuts romains


Née à Rome le 8 juillet 15931, elle est la première enfant du peintre maniériste toscan Orazio Gentileschi (1563-1639), représentant de tout premier plan du caravagisme romain. Artemisia fait son apprentissage artistique dans l'atelier paternel où elle apprend le dessin, la manière de mélanger les couleurs et de donner du brillant aux tableaux aux côtés de ses frères ; elle démontre, par rapport à eux, un talent bien plus élevé.

 

Comme le style de son père, à cette époque, se réfère explicitement à l'art du Caravage (avec lequel Orazio entretient des rapports familiers), les débuts artistiques d'Artemisia se placent, à bien des égards, dans le sillage du grand peintre lombard.


La première œuvre attribuée à Artemisia, qu'elle signe dès l'âge de dix-sept ans (sûrement aidée par son père, déterminé à faire connaître ses dons artistiques précoces), est sa Suzanne et les vieillards, réalisée en 1610, et aujourd'hui conservée dans la collection Schönborn à Pommersfelden. La toile laisse entrevoir comment, sous la conduite paternelle, Artemisia, en plus d'assimiler le réalisme du Caravage, n'est pas indifférente au langage de l'école bolonaise, qui s'inscrit dans le mouvement d'Annibale Carracci.

 

Elle reprend et modifie plusieurs fois les œuvres de son père, auxquelles elle donne une touche d'une âpreté réaliste que celui-ci n'avait pas. Elle leur confère une atmosphère dramatique, si prisée par les Napolitains, en accentuant le clair-obscur à la manière du Caravage, contribuant ainsi à l'évolution de ce style d'une façon déterminante.

 

À dix-neuf ans, alors que l'accès à l'enseignement des Beaux-Arts, exclusivement masculin, lui est interdit, son père lui donne un précepteur privé, le peintre Agostino Tassi. Un scandale marque alors sa vie. Artemisia est violée par Tassi, employé à cette époque avec Orazio Gentileschi à la réalisation des fresques des voûtes du « pavillon des Roses », dans le palais Pallavicini Rospigliosi de Rome.

 

Celui-ci promet d'abord de l'épouser pour sauver sa réputation, mais il ne tient pas sa promesse et le père d'Artemisia porte l'affaire devant le tribunal papal, il porte plainte le 9 mai 1611.

L'instruction, qui dure neuf mois, de mars 1612 à novembre 1612, permet de découvrir que Tassi avait formé le projet d'assassiner l'amant de son épouse, avait commis un "inceste" (c'était appelé ainsi par le tribunal papal) avec sa belle-sœur, et voulu également voler certaines peintures d'Orazio Gentileschi.

 

Pendant le procès, Artemisia est soumise à un humiliant examen gynécologique et soumise au supplice des "sibili" pour vérifier la véracité de ses accusations. Ce moyen de torture est le fait de faire passer une corde entre les doigts de la personne torturée, pour ensuite serrer très fort la corde au risque de briser les os. Tous les témoins du procès ont dû se soumettre à la torture afin que la justice puisse s'assurer que les témoins n'avaient pas été achetés.

 

Agostino Tassi en avait acheté plusieurs, dont un qui avait résisté à la torture. La peintre résiste à la torture et maintient ses accusations. Tassi est condamné à un an de prison le 28 novembre 1612 et à 5 ans d'exil des États pontificaux.

 


Les actes du procès, dont l'exhaustivité des documents et témoignages a été conservée, frappent par la crudité de la relation des faits énoncés par Artemisia et par le caractère inquisitorial des méthodes du tribunal. Leur lecture à la lumière des thèses féministes de la seconde moitié du xxe siècle a eu une grande influence sur l'analyse de la personnalité d'Artemisia Gentileschi.

 

autoportarit

 

Témoignage d'Artemisia lors du procès, quand bien même cet événement donna lieu à de nombreuses rumeurs:


« Il ferma la chambre à clef et après l'avoir fermée il me jeta sur le bord du lit en me frappant sur la poitrine avec une main, me mit un genou entre les cuisses pour que je ne puisse pas les serrer et me releva les vêtements, qu'il eut beaucoup de mal à m'enlever, me mit une main à la gorge et un mouchoir dans la bouche pour que je ne crie pas et il me lâcha les mains qu'il me tenait avant avec l'autre main, ayant d'abord mis les deux genoux entre mes jambes et appuyant son membre sur mon sexe il commença à pousser et le mit dedans, je lui griffai le visage et lui tirai les cheveux et avant qu'il le mette encore dedans je lui écrasai le membre en lui arrachant un morceau de chair. »

 

La toile, conservée au musée Galerie des Offices (Galleria degli Uffizi), qui représente Judith décapitant Holopherne (ca.1612-16145), impressionnante par la violence de la scène, a été interprétée comme un désir de revanche par rapport à la violence subie.

 

Un mois après la conclusion du procès, Orazio arrange pour Artemisia un mariage avec Pietro Antonio Stiattesi, modeste peintre florentin, qui permet à Artemisia, violentée, abusée et dénigrée, de retrouver un statut honorable.

 

Peu après, le couple s'installe à Florence, où ils ont quatre enfants, dont seule la fille, Prudenzia, vécut suffisamment longtemps pour suivre sa mère lors de son retour à Rome puis à Naples.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

Artemisia Lomi Gentileschi

 

Jean Moulin

 Le fait du jour

 

Le 8 juillet 1943, Jean Moulin succombe aux tortures qui lui ont été infligées depuis le 21 juin 1943 par Klaus Barbie, le boucher de Lyon. 

 

Sans avoir parlé, il est mort pour avoir défendu l’idéal républicain et pour avoir su désobéir aux injonctions d’un État antisémite. 

 

« Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé. Ce jour-là, elle était le visage de la France. » 


(André Malraux, le 16 décembre 1964 lors de l’entrée de Jean Moulin au Panthéon).
 

Adenauer et de Gaulle

Adenauer et de Gaulle

 

Du 2 au 8 juillet 1962, le chancelier allemand Konrad Adenauer effectue une visite officielle en France.

En témoignage de réconciliation entre les deux pays, il conclut son voyage à Reims, où il assiste aux côtés du président français Charles de Gaulle à un Te Deum dans la cathédrale Notre-Dame de Reims.

 

En retour, du 4 au 9 septembre 1962, le général de Gaulle se rend à son tour en RFA (République Fédérale Allemande), où il reçoit un accueil aussi chaleureux des foules.
À la suite de ces déplacements sera signé à l'Élysée le traité d'amitié franco-allemand, le 22 janvier 1963.

 

Adenauer et de Gaulle

Adenauer et de Gaulle

Décédé-es un 08 juillet

 

810 : Pépin, roi d'Italie (Né en 777).

 

  975 : Edgar, roi d'Angleterre de 959 à 975 (Né en 943).

 

1617 :

 

Léonora Dori, dame italienne, confidente de Marie de Médicis sur laquelle elle a une forte influence (Née en 1571).

 

1623 : Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, dit), 234e pape (Né le 9 janvier 1554).

 

 

1821 :

 

Hubert Goffinmineur belge, devenu un héros pour avoir secouru de nombreux ouvriers mineurs lors d'une inondation de mine le 28 février 1812 (Né le 1771).

 

1827 : Robert Surcouf, corsaire français (Né le 12 décembre 1773).

 

1916 : Augustin Cochin, historien et philosophe français, « Mort pour la France » au cours de la bataille de la Somme (Né le 22 décembre 1876).

 

1933 :

Anthony Hope

 

Anthony Hope, romancier britannique, auteur de trente-deux romans d'aventures (Né le 9 février 1863).

 

 

1943 : Jean Moulin, homme politique et résistant français (Né le 20 juin 1899).

 

 

 

 

 

 

 

 

1962 : Georges Bataille, écrivain et bibliothécaire français (Né le 10 septembre 1897).

 

 

Georges Bataille

 

FO sur la route du tour

FO sur la route du tour

 

Le 08 juillet

 

1593 :

 

Naissance d’Artemisia Gentileschi, peintre italienne (morte en 1656).

 

Remarquablement douée et aujourd'hui considérée comme l'un des premiers peintres baroques, l'un des plus accomplis de sa génération, elle s'impose par son art à une époque où les femmes peintres ne sont pas facilement acceptées.

 

Elle est également l'une des premières femmes à peindre des sujets historiques et religieux. Elle nous a laissé d'elle un autoportrait d'une grande vigueur qui dénote une maîtrise consommée de son art.

On attribue à son viol et au procès humiliant qui s'ensuivit certains traits de son œuvre, l'obscurité et la violence graphique qui s'y déploient, en particulier dans le tableau célèbre qui montre Judith décapitant Holopherne.

 

1606, France : inauguration du pont neuf de Paris.

 

1621 :

 

Naissance de Jean de La Fontaine, poète français de grande renommée, principalement pour ses Fables et contes. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra (mort en 1695).

 

1672, France :

 

Marc-Antoine Charpentier fait ses débuts à la cour comme compositeur de musique de scène pour « La Comtesse d’Escarbagnas » de Molière, en remplacement de Lully.

 

Le 08 juillet 1890

 

Loi sur l’élection obligatoire de délégués mineurs

 

En France, les mineurs obtiennent la création de délégués à la sécurité, élus pour trois ans.

2018 - FO sur la route du tour
2018 - FO sur la route du tour
2018 - FO sur la route du tour

2018 - FO sur la route du tour

 

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

  Article initial du 08 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 08  juillet,

 

smiley  Le 08 juillet 2019, 17H36

 

 

 

 

 

 

 

Sandrine nous offre cette magnifique fleur de juillet, qui embellit son jardin

Sandrine nous offre cette magnifique fleur de juillet, qui embellit son jardin

08/07, c'est arrivé un certain 08 juillet de notre histoire...
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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 17:34

dimanche 7 juillet 2019 


Phase    Premier quartier


Age    5,18 jours


Visibilité    27,42 %


Distance Terre Lune    363 602 km.
Distance Lune Soleil    152 097 115 km.


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07/07, c'est arrivé un certain 07 juillet de notre histoire....

 

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07/07, c'est arrivé un certain 07 juillet de notre histoire....

 

The cycle and pharmaceutical circus is on the road again !!

 

 

 

  La personnalité du jour

 

Félicien Rops

 

Félicien Rops est un peintre, dessinateur, illustrateur et graveur belge, né à Namur le 7 juillet 1833 et mort à Essonnes (aujourd'hui Corbeil-Essonnes) le 23 août 1898.



 

  • Enfance et jeunesse à Namur

 


Félicien Rops est le fils unique de l'industriel Nicolas-Joseph Rops (1782-1849) et de Sophie Maubille (1794-1872).

Son père produit et commercialise des tissus imprimés, il est passionné de musique et d'horticulture (Félicien hérite de ce goût pour l'horticulture, à laquelle il se consacrera, notamment, à la fin de sa vie, dans sa propriété d'Essonnes).

En 1837, alors que le jeune Félicien a quatre ans, la famille quitte le quartier du Vieux Namur où il est né et s'installe dans un hôtel de maître qu'a fait construire son père dans une autre partie de la ville correspondant mieux à leur statut de bourgeois aisé (la rue Neuve, actuellement nommée rue Pépin).

 

Dès 1838, Rops est scolarisé chez les Jésuites, au Collège Notre-Dame de la Paix. Il reçoit également un enseignement de précepteurs privés, à domicile. Au collège, il rencontre notamment le futur écrivain Octave Pirmez, d'un an son aîné, dont l'amitié se prolongera par une longue relation épistolaire. Il est bon élève et se voit récompenser en 1844 par le premier prix d'excellence. Il quitte cet établissement en 1849 et poursuit ses études à l'Athénée royal de Namur. Parallèlement, il suit des cours de peintures à l'académie, auprès de Ferdinand Marinus.

 

Nicolas-Joseph, son père, meurt le 7 février 1849. Félicien, alors âgé de quinze ans, est placé sous la tutelle de son cousin Alphonse Rops. Ses relations avec son parent, échevin de la ville de Namur, sont difficiles : dans ses lettres, Félicien décrit celui-ci comme intransigeant et sermonnaire, ce qui ne fait qu'accroître sa soif de liberté et d'évasion. De plus, il se sent étouffé dans cette ville qu'il estime envahie par la pensée bourgeoise.

 

  • Carrière bruxelloise

 


Rops quitte Namur en 1851. Inscrit à l'Université libre de Bruxelles, pour une candidature en philosophie préparatoire au droit, il rejoint le cercle littéraire Les Joyeux, fondé en 1847 par une vingtaine d'amis dont l'écrivain Charles De Coster.

 

Si Félicien apprécie tout particulièrement l'effervescence créative et audacieuse de ce milieu estudiantin (en témoignent les efforts qu'il déploie pour créer l'hebdomadaire Uylenspiegel, sous-titré Journal des ébats artistiques et littéraires, qui parait dès février 1856 et jusqu'en 1863, faisant date dans l'histoire littéraire belge), il ne cherche nullement à décrocher un diplôme. Il continue en revanche à se former à la peinture par sa participation à l'Atelier Saint-Luc, animé par Ernest Slingeneyer et rassemblant des artistes d'avant-garde.

 

Ses premières œuvres publiées (notamment dans le journal Le Crocodile) sont principalement des caricatures. Parmi celles-ci, La Médaille de Waterloo (1858), charge contre les Belges arborant la médaille de Sainte-Hélène (créée l'année précédente)2, choque véritablement l'opinion publique et lui vaut une provocation en duel de la part du fils d'un officier de l'Empire.

 

Après ces débuts de caricaturiste, Rops entame une carrière d'illustrateur. Il contribue notamment à l'édition des œuvres de son ami Charles De Coster (dont La Légende et les aventures d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandre et ailleurs, parue en 1867) et — son succès l'ayant amené à Paris — de celles de Jules Barbey d'Aurevilly, de Joséphin Peladan, de Félicien Champsaur ou de Stéphane Mallarmé.

 

À Bruxelles, Rops est membre de la Société des agathopèdes et de la Société libre des beaux-arts dont il devient vice-président en 1868. Il y fonde également la Société internationale des Aquafortistes, dont les statuts sont rédigés le 4 décembre 1869. Cette entreprise, rapidement interrompue par la guerre franco-prussienne qui paralyse l'Europe, n'aboutit cependant pas, faute de parvenir à réunir des artistes issus d'autres nations que la France, les Pays-Bas et la Belgique.

 

Malgré une relance après la fin du conflit, le départ de Belgique de Rops, puis celui de l'imprimeur François Nys, son plus important collaborateur, provoquent la fin d'activité de cet embryon de société internationale, en octobre 1877.

 

En mars 1885, Rops, au même titre qu'Anna Boch, est admis comme membre du Groupe des XX en remplacement de Frans Simons et de Théodore Verstraete, tous deux démissionnaires. Rops avait participé au premier salon annuel des XX en 1884 en tant qu'artiste invité où il avait présenté sa Tentation de saint Antoine.

 

Féru de botanique, il s'y adonne en compagnie de l'éditeur français Auguste Poulet-Malassis, exilé à Bruxelles de septembre 1863 à mai 1871. Pour celui-ci, il réalise les frontispices des Bas-fonds de la société d'Henry Monnier (1864), du Diable au corps d'Andrea de Nerciat (1865), des Épaves de Charles Baudelaire (1866), des Jeunes France de Théophile Gautier (1866), de Gamiani d'Alfred de Musset (1866) ou encore de Point de lendemain de Vivant Denon (1867).

 

Il devient membre de la loge maçonnique namuroise La Bonne Amitié, le 1er juillet 1861. Pierre-Joseph Proudhon assistera à son initiation. Il y aurait même prononcé un discours.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

Félicien Rops

 

Pont Marco Polo

Pont Marco Polo


 Le 07 juillet 1937

 Début de la guerre Sino-Japonaise


Le 7 juillet 1937 au soir, un incident met aux prises une poignée de soldats chinois et des troupes japonaises en manœuvre près du célèbre pont Marco Polo, aussi appelé pont de Lugou, à 15 kilomètres de Pékin (un superbe pont de pierre construit en 1189).

 

  • L’incident du pont Marco Polo ou « Incident du triple 7 », marque le début de la guerre Sino-japonaise.

 

L’Empire du Japon a entamé depuis plusieurs années une politique expansionniste, qu’il compte bien poursuivre … Prétextant qu'un de leurs soldats aurait été enlevé par les Chinois (il s'était en fait attardé dans un bordel), les Japonais dès le lendemain entreprennent de fouiller la ville.

 

Cet incident est en réalité un prétexte pour envahir la Chine. Les Japonais profitent que le gouvernement chinois du Guomindang soit paralysé par la guerre avec les communistes et occupent en quelques mois près d'un million de kilomètres carrés peuplés de 60 millions d'habitants et mettent en œuvre une politique de terreur systématique pour tenter d'abattre la résistance intérieure.

 

Face à la résistance chinoise, les Japonais font venir les renforts. Le 28 juillet, Pékin sera entre leurs mains.

 

En réalité, l’armée japonaise était installée en Mandchourie depuis 1931, mais ce n’est qu’à partir de cette attaque qu’elle affiche sa volonté de conquérir la Chine.

 

Sa progression sera dès lors très rapide. Toutefois, elle sera fortement ralentie au nord par la guérilla menée par les communistes, tandis que le Kouo-min-tang livrera quelques batailles importantes.

Le fait du jour

 

7 juillet 1944

 

Dans la forêt de Fontainebleau, les miliciens assassinent Georges Mandel

 

Georges Mandel est un homme politique de centre droit, disciple de Clémenceau. Républicain, dès les années 30 il essaie politiquement d'organiser la lutte contre l'expansion du nazisme.

 

Ministre dans tous les gouvernements à partir de 34, il incarne pour les nazis et pour les antisémites français la dégénérescence des droits de l'Homme. Il est sollicité dès 40 pour organiser la résistance depuis Londres, mais choisit de s'embarquer sur le Massilia avec entre autres Jean Zay et Pierre Mendès-France. 


Il est incarcéré en France puis en Allemagne avec Léon Blum, et rapatrié en France par une décision unilatérale du Reich qui veut impliquer le gvt de Vichy dans son assassinat. Comme J. Zay, ce sont les miliciens qui l'assassinent.

1647, Italie :

 

Révolte des Napolitains contre la domination espagnole à l'occasion de la perception d'une taxe sur les fruits. Le pêcheur d'Amalfi Thomas Aniello, dit Masaniello prend la tête de la foule.

 

Le vice-roi, le duc d'Arcos, se retire dans la forteresse du Château-Neuf tandis que l'insurrection se répand dans la région de Salerne, dans les Pouilles et en Calabre.

 

Masaniello est assassiné le 16 juillet sur ordre du vice-roi. Il est remplacé par l'armurier Gennaro Annese, qui proclame la République napolitaine et la place sous la protection de la France. La flotte espagnole de don Juan d'Autriche paraît devant Naples.

Les insurgés font appel à l'ambassadeur de France à Rome (24 octobre).

 

1766 :

 

Naissance de Dominique-Jean Larrey, médecin français, père de la médecine urgentiste (mort en 1842).

 

7 juillet 1789

 

En France, l’Assemblée nationale regroupe tous les députés.
La détermination du Tiers état a porté ses fruits, et, le surlendemain, l’Assemblée nationale devient Assemblée nationale constituante.

 

 

1789, Révolution française :

 

A Lyon, un Savoyard est condamné à la pendaison pour avoir incendié la barrière d’octroi de Perrache lors d’une émeute.

 

1790, Révolution française : institution dans chaque canton d’une justice de paix.

 

1791, Révolution française :

 

Représentation au théâtre Feydeau d’une nouvelle pièce, « Calas ou l’Ecole des juges », de Marie-Joseph Chénier, sur le thème de l’intolérance religieuse.

 

1792, Révolution française :

 

Afflux de fédérés vers Paris malgré le veto du roi.

 

1795, France :

 

A la Convention thermidorienne, Thomas Paine défend le principe du suffrage universel que les députés ont décidé d’abandonner dans la prochaine Constitution.

​​​​​​

 

1904, France :
Loi interdisant l’enseignement à toutes les congrégations religieuses.
1941 :

 

Création de la LVF, la Légion des volontaires français contre le bolchevisme, dite « Légion Charlemagne » de la Waffen SS, patronnée par Marcel Déat et Jacques Doriot, respectivement transfuges de la SFIO et du PCF, Eugène Deloncle, cofondateur du RNP avec M. Déat, et Pierre Costantini, chef de la « Ligue française d’épuration, d’entraide sociale et de collaboration européenne ».
Joseph Marie Jacquard

Joseph Marie Jacquard

Né-es un 07 juillet

 

1528 :

 

Anne d'Autriche, princesse autrichienne, fille de l'empereur germanique Ferdinand Ier et épouse du duc de Bavière Albert V (Décédée le 19 octobre 1590).

 

1752 :

 

Joseph Marie Jacquard, inventeur français à qui l'on doit le métier à tisser semi-automatique (Décédé le 7 août 1834).

Joseph Marie Charles dit Jacquard, né le 7 juillet 1752 à Lyon, mort le 7 août 1834 à Oullins, est un inventeur français, à qui l'on doit le métier à tisser mécanique programmable dit métier Jacquard

 

1816 :

 

Johann Rudolf Wolf, astronome suisse, expert des phénomènes solaires (Décédé le 6 décembre 1893).

 

1887 :

 

Marc Chagall, peintre franco-russe (Décédé le 28 mars 1985).

 

Marc Chagall

Marc Chagall, né Moïche Zakharovitch Chagalov, est un peintre et graveur, né le 7 juillet 1887 à Liozna, près de Vitebsk, en Biélorussie, naturalisé français en 1937, et mort le 28 mars 1985, à Saint-Paul-de-Vence

Tableau de M. Chagall - le violoniste bleu

Tableau de M. Chagall - le violoniste bleu

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

  Article initial du 07 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 07 juillet,

 

smiley   Le 07 juillet 2019, 18H37

 

 

 

 

 

 

07/07, c'est arrivé un certain 07 juillet de notre histoire....
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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 14:39
A la recherche de l’Europe sociale

CULTURE / Livre

 

Livre 

A la recherche de l’Europe sociale
 

 

  • L’auteur est depuis 2008 le directeur général de l’Institut syndical européen, plus connu sous son acronyme anglais de « ETUI » (European Trade Union Institute).

 

Cette association à but non lucratif de droit belge, basée à Bruxelles, a été fondée pour mener des recherches et apporter un soutien scientifique, éducatif et technique à la CES (Confédération européenne des syndicats) et à ses affiliés dans le but de contribuer au développement de l’Europe sociale et du dialogue social.

 

Philippe Pochet a collaboré à l’Institut d’études européennes de Bruxelles, à l’Institut Jacques Delors. Il est également chercheur invité à la London School of Economics and Political Sciences et professeur à l’Université catholique de Louvain. Il publie aussi régulièrement dans le magazine Alternatives Économiques.

 

 

Dès la première ligne de son introduction l’auteur plante le décor : Le titre de cet ouvrage, À la recherche de l’Europe sociale, indique la quête d’un objet qui semble souvent difficilement identifiable.

 

Ce livre invite à un parcours historique au cours duquel sont observés et analysés des succès, des échecs, mais aussi des changements d’objectifs et de méthodes pour bâtir cette Europe sociale. Et d’ajouter très justement : Les résultats ont été limités et difficiles, mais pas inexistants.

 

Il s’agit donc d’une approche historique et chronologique en huit chapitres depuis la signature du traité de Rome en 1957 jusqu’à aujourd’hui. Au fil des pages l’auteur constate que depuis maintenant plus de soixante ans les facteurs défavorables à un rééquilibrage entre l’économique et le social sont de plus en plus nombreux.

 

P. Pochet

À commencer par les traités européens, précise Philippe Pochet.

 

Le politique ne pouvant être dissocié de l’économique et du social, force est de constater que la CEE, CE, UE a quasiment toujours été largement dominée par les partis politiques et donc les gouvernements, conservateurs-libéraux sur le plan national et européen.

 

Rares furent les périodes où les gauches dans leur grande diversité furent majoritaires. Et la vision d’une Europe sociale a été fort différente entre d’un côté une social-démocratie germano-scandinave rapidement attirée par les sirènes du social libéralisme et de l’autre un « socialisme méditerranéen » lui aussi largement divers et varié.

 

On pourrait en effet trouver des concordances sociales entre un PS français de 1981-1983, un PSOE sous Gonzales, un PASOK turbulent d’Andréas Papandréou, voire l’AKEL communiste chypriote ou la SYRIZA grecque étranglée dès son arrivée au pouvoir début 2015 par les diktats-mémorandums de la Troïka.

 

Dès son introduction l’auteur définit cette fameuse et funeste Troïka pour les travailleurs grecs qui furent les premiers cobayes : Au plan européen, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, constate la mort du modèle social européen (octobre 2013).

Des réformes des modèles sociaux nationaux sont imposées directement par la troïka – rebaptisée en 2015 les institutions (BCE, Commission européenne et Fonds monétaire international).

 

De manière globale, les injonctions européennes ont été de 2010 à 2015 de plus en plus contraignantes.

 

  • Une lente dégradation des modèles sociaux

 

Les bases des dispositions sociales du traité de Rome de 1957 se sont appuyées sur le rapport Ohlin de l’Organisation internationale du travail, comme le détaille l’auteur dès son premier chapitre. Mais si les fondations allaient dans le bon sens pour les travailleurs, Philippe Pochet montre qu’à chaque élévation de l’immeuble européen les choses se sont détériorées : 2005, 2010, 2015.

 

Le lobby européen, véritable contre pouvoir attentatoire à la démocratie

 

 

Ces trois tournants négatifs pour une Europe sociale voulue dès l’origine par l’ensemble des syndicats européens ne sont pas le fruit du hasard.

 

  • En avril 2003, lors du sommet d’Athènes, l’UE décide un vaste élargissement avec l’arrivée de dix nouveaux pays dont nombre d’anciennes « démocraties populaires ».
  • Au lieu de tirer ces pays vers le haut au niveau des avancées sociales, la commission a fait l’inverse, d’où d’après l’auteur le tournant de 2005.
  • En 2008, la folie spéculative des banques engendre l’une des plus grandes crises financières depuis 1929, d’où le tournant de 2010.

 

Profitant de sa position de force, le courant libéral enfonce le clou avec les directives comminatoires et incontournables pour les États – malgré nombre de refus dans les urnes des citoyens – à partir de 2015.

 

Et l’auteur de conclure :

 

La première leçon est que le projet d’Europe sociale a été confronté à trois changements radicaux qui ont marqué le tournant néolibéral du projet européen.

 

  • Pour Philippe Pochet il s’agit d’abord au début des années 80 de l’esprit de la révolution libérale (voir l’école de Chicago et du FMI de l’époque) qui s’est insinuée chez les politiques, puis deuxièmement de la libéralisation des services avec la fameuse directive Bolkestein et enfin, la politique d’austérité imposée qui a fait exploser les derniers filets de sécurité du contrat social.

 

A noter, l’importance didactique des dix-sept tableaux statistiques de cet ouvrage dont ceux sur les attaques à l’échelle européenne contre les conventions collectives et les réductions-gels des salaires dans la fonction publique.

En fin de lecture on comprend mieux le titre choisit par l’auteur. [1]

 

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

A la recherche de l’Europe sociale, Philippe Pochet, Paris, PUF, 2019, biblio, 372 p., 26 euros.


Notes


[1] En complément lire absolument :

 

Pouvoir et société en Europe : essai critique sur l’intégration européenne, Maximos Aligisakis, Louvain-la-Neuve, Ed. Academia-L’Harmattan/Université de Genève, 2017, 268 p.

A la recherche de l’Europe sociale

smiley  Blog publication, 07 juillet 2019, 16H08

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 juillet 2019 6 06 /07 /juillet /2019 17:08

 samedi 6 juillet 2019

 

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Distance Terre Lune    363 347 km.
Distance Lune Soleil    152 098 619 km.

 


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Mépris de classe

 

 

Shame ! 

 

Dans la France du #PrésidentDesRiches, au sein de la classe dirigeante  on a le droit d'humilier une caissière... C'est beau le mépris de classe... Sans aucune vergogne, ni honte, ni scrupule, décomplexé, irrespectueux, déshumanisé, ce mépris s’affiche sans aucune moralité......

Quelle leçon de la part des LRM, mais sommes nous réellement ( ?) surpris, étonnés ?

Une caissière est moins bien qu'un président qui ne respecte personne par sa politique autoritaire, répressive envers les migrants, anti sociale qui précarise encore plus la caissière!

Et bien merci pour vos mots qui montrent ce qu'est la République en Marche, un pouvoir pour le capital et les dividendes des actionnaires et non pas pour les caissières, les ouvriers, les fonctionnaires !!!

Juillet 2018

(BM)

Personnalité du jour

 

Thomas Moore

 

Thomas More, latinisé en Thomas Morus (7 février 1478, Londres – 6 juillet 1535, Londres), est un chanoine, juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique anglais.

 

Grand ami d'Érasme, érudit, philanthrope, il participe pleinement au renouveau de la pensée qui caractérise cette époque, ainsi qu'à l'humanisme, dont il est le plus illustre représentant anglais.

 

Nommé « Ambassadeur extraordinaire », puis « Chancelier du roi » par Henri VIII, il désavoue le divorce du Roi et refuse de cautionner le schisme avec Rome : il démissionne de sa charge en 1532. Devant la persistance de son attitude, il est emprisonné, puis décapité comme « traître ».

 

Béatifié le 29 décembre par l'Église catholique en 1886 sur ordre du pape Léon XIII, Thomas More est canonisé —  saint Thomas More  — le 19 mai en 1935 par le pape Pie XI.


 

Thomas More est le fils de l'homme de loi londonien John More (c. 1451-1530)1, et d'Agnes More2. Page du cardinal Morton, archevêque de Cantorbéry, de 1490 à 1492, il intègre grâce à ce dernier l'université d'Oxford à partir de 14923. En 1494, Thomas s'intéressant de plus en plus aux écrits grecs et latins, son père décide de l'envoyer dans une école de droit, New Inn, et à Lincoln's Inn4 ; parmi ses maîtres, John Colet et Érasme deviendront ses amis.

 

Inscrit à vingt-et-un ans au barreau des avocats, il enseigne le droit jusqu'en 1510. Il devient l'avocat des marchands de la City et est élu juge (under-sheriff) en 1510 par les habitants de Londres.

Vers 1503 il fait une longue retraite à la chartreuse de Londres, puis épouse Jane Colt en 1505, avec qui il a trois filles et un fils.

Selon Érasme, « il préféra être un mari chaste plutôt qu'un moine impudique. »

Au décès de sa femme en 1511, il se remarie avec Alice Middleton, veuve et mère de deux enfants. Une partie de sa célébrité de son vivant lui vient de l'éducation de haut niveau qu'il fait donner à ses enfants, filles comme garçons.

 

  • Carrière politique sous Henri VIII


Membre du Parlement à partir de 1504, il s'élève contre les taxes demandées par le roi Henri VII pour la guerre d'Écosse. Le roi fait emprisonner son père et Thomas More se retire en France (1508). L'avènement d'Henri VIII en 1509 le fait revenir en Angleterre et marque le début d'une brillante carrière politique de plus de vingt ans.

 

D'abord au service du tout-puissant cardinal Thomas Wolsey, administrateur de ses biens, Thomas More est bientôt nommé par le Roi maître des requêtes, puis à son Conseil privé, et on l'envoie en missions diplomatiques et commerciales aux Pays-Bas (1515), où il rédige L'Utopie, puis à Calais (1517).

 

Henri VIII

 

En 1521, il est nommé trésorier de la Couronne ; en 1523, il est élu, contre son gré, speaker du Parlement. La même année, il commence à participer à la polémique contre les thèses de Luther, ce pour quoi son ami l'évêque Tunstal le mandate en 1528 (il rédige en cinq ans, de 1528 à 1533, sept livres en anglais de réfutation de ces thèses).

 

Nommé chancelier du duché de Lancastre en 1525, il fait partie de la délégation qui négocie en 1529 la paix avec l'Espagne. La même année, la disgrâce du cardinal Wolsey le fait accéder à la plus haute charge, celle de Chancelier du Royaume, premier laïc nommé à ce poste.

En tant que chancelier, il fait emprisonner quarante personnes acquises aux idées de Luther. En 1531, il fait appliquer la sentence rendue contre Richard Bayfield  condamné à être brûlé vif à Smithfield ; cinq autres condamnations suivent.

 

Mais la volonté du roi d'épouser Anne Boleyn, dont il s'est épris en 1527, afin d'avoir un fils légitime se heurte au refus du pape d'annuler le mariage royal avec Catherine d'Aragon, ce qui amène Henri VIII à rompre avec Rome.

 

More refuse de signer une lettre des dirigeants religieux et des aristocrates anglais demandant au pape d'annuler le mariage d'Henri et de Catherine. En 1531, il présente sans succès sa démission après avoir été obligé de prêter un serment déclarant le roi Chef suprême de l'Église d'Angleterre, auquel il ajoute la mention : « Autant que le Christ l'autorise ».

 

En 1532, il obtient du roi d'être relevé de ses fonctions, se prétendant malade et atteint de vives douleurs à la poitrine.

(... / ...)

 

(wikisource)

 

Thomas Moore

 

Bivouac de Napoléon Ier sur le champ de bataille de Wagram pendant la nuit du 5 au 6 juillet 1809

Bivouac de Napoléon Ier sur le champ de bataille de Wagram pendant la nuit du 5 au 6 juillet 1809


Le 06 juillet 1809

 

 Napoléon victorieux à Wagram


Le jeudi 6 juillet 1809, à Wagram, sur un plateau qui domine le Danube et la plaine du Marchfeld, Napoléon 1er vainc l'archiduc Charles, frère de l'empereur d'Autriche.

 

Contexte :

 

Profitant de ce que Napoléon 1er était empêtré en Espagne, l'Angleterre a, au début du mois d'avril 1809, convaincu l'Autriche de reprendre la guerre contre la France quatre ans après sa défaite à Austerlitz et le traité de Presbourg qui l'avait suivie.

 

Cette cinquième coalition débute par quelques succès face à une Armée d'Allemagne sous les ordres du maréchal Berthier. Mais l'Empereur revient en hâte d'Espagne, reprend le commandement et redresse la situation. Le 13 mai, il peut pénétrer à Vienne mais c'est pour s'apercevoir que l'empereur François 1er et son frère Charles ont abandonné la ville et traversé le Danube en coupant les ponts derrière eux...

 

Napoléon 1er se dispose à poursuivre l'ennemi. Il décide de traverser avec son armée le Danube, à l'ouest de la capitale autrichienne, à un endroit où le fleuve se divise en de nombreuses îles dont la plus importante est l'île de Lobau.

 

  • Napoléon victorieux, mais de justesse

 

L'armée échappe difficilement au piège de Lobau et, le 5 juillet, affronte enfin l'armée de l'archiduc Charles, frère de l'empereur d'Autriche.

 

Une charge de MacDonald, Davout et Bernadotte tente de prendre les Autrichiens de vitesse, mais elle est arrêtée net en raison d'échanges de tirs malencontreux entre alliés saxons et italiens ; ce sont les premiers signes de faiblesse d'une armée (ex-Grande Armée) constituée en bonne partie de conscrits étrangers et peu aguerris. La décision finale est reportée au lendemain.

 

Le 6 juillet enfin, une grande batterie de 102 canons sous les ordres du général Lauriston écrase les Autrichiens sous un orage de boulets (400 à la minute) avant que MadDonald et ses fantassins ne montent héroïquement à la charge. Incapable d'achever le travail, la Garde ne permettra pas de transformer la défaite autrichienne en déroute.

 

Wagram restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes batailles avec la présence de 300.000 soldats pour deux jours de combats et ses très nombreuses pertes humaines.

 

Dernière charge du général Lasalle, tué à Wagram le 6 juillet 1809.

Dernière charge du général Lasalle, tué à Wagram le 6 juillet 1809.

1535, Angleterre :

 

Décapitation de Thomas More. Juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique anglais.

Grand ami d'Érasme, érudit, philanthrope, il participe pleinement au renouveau de la pensée qui caractérise cette époque, ainsi qu'à l'humanisme, dont il est le plus illustre représentant anglais.

Il est aussi connu pour son essai politique et social : « L'Utopie ».

 

1573, France :

 

Un édit royal entérine la paix signée à La Rochelle. La liberté de conscience est reconnue et celle du culte est octroyée à La Rochelle, Nîmes et Montauban.

 

 

1788, Révolution française :

 

20 000 ouvriers du faubourg St Antoine sont sans travail et le prix du pain ne cesse de grimper. Redoutant des troubles, le gouvernement fait venir plus de 10 000 hommes de troupe autour de Paris.

 

1789, Révolution française :

 

Les compagnons et les artisans de Vitré s’en prennent aux autorités municipales accusées de favoriser la hausse du prix du pain.

 

1789, Révolution française :

 

A l’initiative de Mounier, l’Assemblée nationale élit la commission de 30 membres chargée de proposer une constitution à la France.

 

1791, Révolution française :

 

De Padoue, Leopold II appelle les souverains à entreprendre une action commune contre la Révolution en France.

 

1799, France :

 

A Paris, témoignant du renouveau jacobin, les Amis de la Liberté et de l’Egalité fondent le Club du Manège.

 

 

 

1885, France :

 

Louis Pasteur pratique la première vaccination contre la rage sur l'enfant Joseph Meister, après avoir découvert le vaccin dans la même année.

 

 

1886 :

 

Naissance de Marc Bloch, historien et résistant français. Fondateur avec Lucien Febvre des Annales d'histoire économique et sociale en 1929. Arrêté par la Gestapo puis exécuté le 16 juin 1944.

 

1934 :

 

Mort de Nestor Makhno, anarchiste ukrainien (° 26 octobre 1889).

 

Communiste libertaire, fondateur de l'Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne qui, après la révolution d'Octobre et jusqu'en 1921, combat à la fois les Armées blanches tsaristes et l'Armée rouge bolchévique. En 1910, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité pour « activités terroristes ».

 

Libéré après la révolution de Février, il rentre à Gouliaï-Polié et participe à l'organisation des soviets de paysans et d'ouvriers. En 1918, après la signature du Traité de Brest-Litovsk qui livre l'Ukraine à l'Allemagne, il organise un mouvement de résistance armée qui poursuit les combats contre l’Armée des volontaires du général blanc Anton Dénikine.

 

En 1919, les groupes de guérilla se transforment en une véritable armée, la Makhnovchtchina qui compte jusqu'à 50 000 hommes. Pour combattre les Armées blanches, il s'allie avec l'Armée rouge qui se retourne finalement contre lui en 1920. En 1921, vaincu, il fuit la Russie. Expulsé de plusieurs pays européens, il s'installe finalement en 1925 à Paris, où pour survivre il est contraint de travailler comme ouvrier chez Renault à Boulogne-Billancourt.

 

En 1926, il est l'un des cinq auteurs de la « Plate-forme organisationnelle de l’union générale des anarchistes » d'inspiration communiste libertaire, qui s'oppose à la synthèse anarchiste défendue par Voline et Sébastien Faure.

 

Il est incinéré au cimetière du Père-Lachaise en présence de centaines de personnes dont Voline qui prononce son éloge funèbre.

 

6 juillet 1936
En URSS, adoption de la constitution stalinienne,« la plus démocratique du monde ».

(ndr: On ne rit pas)

 

06 juillet 1938

 

C'est le 6 juillet 1938, voici 80 ans, que s'ouvrait à Évian ce que l'on appela par la suite "la conférence de la honte", ou "conférence de la peur".

 

Un événement totalement passé inaperçu dans la presse de l'époque, où une trentaine de pays s'accordèrent pour......fermer leurs portes aux Juifs et aux opposants, persécutés par Hitler.

 

Comptes d'apothicaires, dénégations hypocrites, renvois de la patate chaude d'un président à l'autre : on dirait bien que rien n'a changé.

 

Pourtant, aucune guerre ne menace notre sol, ou l'Europe aujourd'hui. Pourtant, nos pays sont riches. Pourtant, les médias nous montrent et nous re-montrent ces images de détresse, que l'on cachait alors.

Et pourtant, notre monde reproduit les abjections du passé !

Et pourtant nous savons....

Guy de MAUPASSANT est mort le 6 juillet 1893

Guy de MAUPASSANT est mort le 6 juillet 1893. En dix ans d’écriture, de 1880 à 1890, il construisit une œuvre littéraire immortelle, dans laquelle l’art de la narration dépouillée est portée à un sommet jamais atteint.
L’homme était tourmenté, son destin fut funeste et sa fin tragique.
Ses romans, nouvelles et contes ont conquis un public universel et sans cesse renouvelé. Il reste aujourd’hui l’un des écrivains français les plus lus. Lire et relire : Une Vie, Bel-Ami, Pierre et Jean, Contes de la Bécasse, La Petite Roque, Le Horla … et tout le reste !
"Et puis Paul tomba malade. Jeanne en perdit la raison, resta douze jours sans dormir, presque sans manger. Il guérit ; mais elle demeura épouvantée par cette idée qu'il pouvait mourir. Alors que ferait-elle ? que deviendrait-elle ? Et tout doucement se glissa dans son cœur le vague besoin d'avoir un autre enfant. Bientôt elle en rêva, reprise toute entière par son ancien désir de voir autour d'elle deux petits êtres, un garçon et une fille. Et ce fut une obsession."
(Une Vie. 1883)
06/07, c'est arrivé un certain 06 juillet de notre histoire.....
Maryse Bastié

Maryse Bastié

Décédé-es un 06 juillet....

 

 

6 juillet 1872

 

Pierre Lachambeaudie

 

Mort de Pierre Lachambeaudie, poète, fabuliste et chansonnier


Avant la Révolution de février 1848, il appartenait au groupe des saint-simoniens. Ses fables populaires, publiées en 1839, traduisent ses fortes convictions démocratiques. Il devint par la suite un ardent défenseur du prolétariat et mit sa poésie au service de la liberté et de la justice.

Son poème La pauvreté c’est l’esclavage, publié quelques semaines après l’insurrection de juin 1848, sous la terreur, fit sensation.

 

 

1893 : Guy de Maupassant, écrivain français (Décédé le 5 août 1850) - (voir article ci dessus)

 

1952 : Maryse Bastié, aviatrice française (Décédé le 27 février 1898).

Maryse Bastié, née Marie-Louise Bombec, est une aviatrice française, gloire du sport, née le 27 février 1898, à Limoges et morte le 6 juillet 1952 à Bron. Elle fut la première aviatrice française à accrocher de nombreux records à son palmarès.

 

1963 : Geneviève Guitry, actrice française, quatrième épouse de Sacha Guitry (Décédé le 3 mai 1914).

 

Louis Armstrong

 

1971 : Louis Armstrong, musicien américain (Décédé le 4 août 1901).

 

 

 

 

1974 : Francis Blanche, acteur et cinéaste français (Décédé le 20 juillet 1921).

Citation à Maryse Bastié

Citation à Maryse Bastié

Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

  Article initial du 06 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 06 juillet,

 

smiley  Le 06 juillet 2019, 19H17

 

 

 

 

 

 

 

Floraison citadine

Floraison citadine

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6 juillet 2019 6 06 /07 /juillet /2019 15:45
La fusillade de Fourmies le 1er mai 1891 à Fourmies (Nord).

La fusillade de Fourmies le 1er mai 1891 à Fourmies (Nord).

HISTOIRE


Ces sanglants 1er Mai

 

 Fourmies, 1891
 

 

  • Non, le 1er mai n’est ni la fête du travail, ni la fête des travailleurs, mais la journée internationale de revendications et de solidarité, marquée par le sang des travailleurs depuis 1886, de Chicago à Istanbul, en passant par Paris et Fourmies.

 

C’est en 1886 que les syndicalistes américains préparent une grande journée de grève générale interprofessionnelle pour obtenir les 8 heures. Ils choisissent la date du 1er mai.

 

A Chicago, la grève se poursuit et au troisième jour des manifestations une bombe explose dans les rangs de la police à Haymarket. Huit dirigeants syndicalistes seront arrêtés, 4 pendus, 3 seront condamnés à perpétuité, un se suicidera en prison. Lors de la révision du procès en 1893, tous seront innocentés.

 

Le mouvement ouvrier international décide alors de faire du 1er mai la journée internationale de revendication lors de son « Congrès International » de Bruxelles. Le 14 juillet 1889, à Paris, le congrès fondateur de l’Internationale décide de faire du 1er mai 1890, la journée de grève pour les 8 heures. Succès mitigé.

 

Mais pour le 1er mai suivant, toutes les composantes qui allaient fusionner pour créer la CGT quatre ans plus tard se retrouvent pour un 1er mai grandiose. Elles ne savaient pas qu’il allait devenir tragique.

 

 

 

 

À Paris, au petit matin, le préfet installe la troupe place de la République et autour de la Tour Eiffel. À 9 heures une manifestation se déroule devant la bourse du travail et deux heures plus tard les postiers rejoignent la grève alors qu’elle est strictement interdite chez les fonctionnaires.

 

Mais c’est à 15 heures et à Clichy qu’auront lieu de graves échauffourées entre une manifestation d’anarchistes et la police. Des coups de feu sont échangés, un militant anarchiste est blessé et d’autres sérieusement tabassés. Des manifestations ont lieu dans toutes les villes ouvrières de France, grandes et petites. Le même jour, dans le Nord, c’est le sang qui coulera plus abondamment.

 

  • Le drame de Fourmies


Fourmies, à huit kilomètres de la frontière belge, est une ville ouvrière de 15 000 habitants, comptant 37 filatures de textile. Ce secteur est en crise depuis 1885 et les conditions de travail s’y sont durcies. Ouvriers et ouvrières triment douze heures par jour dans la poussière.

 

Ce 1er mai 1891, les piquets de grève se mettent en place entre 5 et 8 heures du matin, appelant les équipes du matin à rejoindre le mouvement. Dès 9 heures, les gendarmes à cheval chargent le piquet de la manufacture « Sans Pareille », arrêtant sans ménagement quatre manifestants.

 

 

 

 

Outre la maréchaussée, le 84e régiment d’infanterie d’Avesnes est sur place et le sous-préfet apeuré fait venir de Maubeuge la moitié du 145e de ligne. A 11h30 les délégués des fabriques en grève sont reçus par le maire, Auguste Bernier. Ils lui remettent leurs revendications : libération des arrêtés du matin, les 8 heures, mais aussi la possibilité de créer des bourses du travail et des caisses de retraite, une meilleure hygiène dans les ateliers et l’abrogation des amendes pour retard et malfaçon.

 

Vers 18 heures, 200 jeunes manifestants, drapeau rouge en tête, se retrouvent place de l’église face à seulement 30 soldats, des jeunes conscrits apeurés, sous les ordres du commandant Chapus, un galonné qui n’aime guère la « racaille socialiste ».

 

La foule gronde, mais n’est ni violente, ni armée. Elle arrive au contact. Chapus a peur que ses hommes soient désarmés d’autant qu’ils viennent de toucher le nouveau fusil Lebel, une arme redoutable. En plus, l’officier n’a pas confiance dans ses hommes dont certains sont des appelés originaires de la région.

 

Il hurle : Feu, feu rapide, visez le porte drapeau. Neuf manifestants sont fusillés quasiment à bout-portant d’une balle en pleine tête : cinq femmes et quatre hommes de 11 à 30 ans. Neuf blessés sont arrêtés. Ils seront condamnés de deux à quatre mois pour entrave à la liberté de travail, outrage, violence à agent et rébellion.

 

Le pouvoir ajoute l’ignominie à la tragédie. Trois jours plus tard, des manufactures, des mines, des ateliers, des boutiques, ils seront plus de 30.000, drapeaux rouges au vent, à accompagner les neufs martyrs jusqu’à leurs dernières demeures. Le 8 mai, à la chambre, le député socialiste Georges Clemenceau, qui n’est pas encore le « briseur de grèves » dénoncé plus tard par la jeune CGT, rend un vibrant hommage aux victimes de Fourmies.

 

Mais la « justice de classe » ne s’arrête pas là. Le 5 juillet, elle juge en cour d’assises (aux assises comme des assassins et autres bandits de grand chemin) deux cadres du POF (Parti Ouvrier Français) : Hippolyte Culine, le responsable du POF de la région de Fourmies, qui prend six ans et Paul Lafargue, le gendre de Marx, l’auteur du fameux Droit à la paresse, responsable national du POF, qui prend un an.

 

  • Le 1er mai restera une journée de revendications très souvent réprimée. Plus près de nous à Istanbul en 1977 (plusieurs dizaines de morts) et en 1996 (3 morts). Nous sommes très loin de la fête du travail instaurée par Pétain, anciennement jour de la saint Philippe !

 

FO La force de l’information

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

HISTOIRE -  Ces sanglants 1er Mai : Fourmies, 1891

yes    Blog publication, 06 juillet 2019, 17H05

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HISTOIRE -  Ces sanglants 1er Mai : Fourmies, 1891
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5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 10:01
 CROISSANTE DESCENDANTE Lever - Coucher : 08:51 - 00:00 (Paris)

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05/07, c'est arrivé un certain 05 juillet de notre histoire.....
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66%  de réduction d'impôts, ou crédit d'impôts à hauteur de 66%  - (revendication initiale de FO)

Ce qui change

 

- Concernant les allocations chômage, sont revalorisés de 0,70 %, à partir du 1er juillet 2019, les montants de l’allocation minimale, de la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) et du seuil minimum de l’ARE pour les allocataires effectuant une formation.

FO avait proposé une revalorisation de 2% destinée à compenser la hausse de l’inflation (+0,9%), celle des carburants ainsi que celle de l’énergie.

 

- Le renforcement, lors du contrôle technique, du test anti-pollution sur les véhicules roulant au diesel est en vigueur depuis le 1er juillet 2019.

  La personnalité du jour

 

Clara Zetkin

 

Clara Zetkin née Clara Eißner le 5 juillet 1857 à Wiederau, en Saxe et morte à Arkhangelskoïe, près de Moscou, le 20 juin 1933 est une enseignante, journaliste et femme politique marxiste allemande, figure historique du féminisme, plus précisément du féminisme socialiste.

 

Après avoir été membre jusqu'en 1917 de l'aile gauche du SPD, elle rejoint l'USPD (pacifistes) pour se retrouver dans le courant révolutionnaire que constitue la Ligue spartakiste.

Ce courant donne naissance pendant la révolution allemande au Parti communiste d'Allemagne (KPD), dont Clara Zetkin est députée au Reichstag durant la république de Weimar, de 1920 à 1933.


 

  • Jeunes années

 


Clara Eißner naît fille d'un instituteur, Gottfried Eißner, et de la féministe Joséphine Vitale. Sa famille s'installe à Leipzig en 1872, à la retraite de Gottfried, et Clara rentre à l'institut Von Streyber pour l'éducation des femmes, ce qui lui donne accès à l'une des plus hautes éducations qu'une jeune femme pouvait obtenir à l'époque, l'accès aux universités étant encore impossible aux femmes à l'époque.

 

Elle eut notamment comme enseignante l'éducatrice et féministe Auguste Schmidt. Elle fréquente les mouvements féministes, participant aux discussions de l'Allgemeiner Deutscher Frauenverein (Association générale des femmes allemandes).

Une camarade de classe, une jeune Russe nommée Varvara, l'introduit auprès de la communauté narodnik de Leipzig, où elle rencontrera son compagnon Ossip Zetkin, révolutionnaire russe en exil. Elle découvre les idées du socialisme révolutionnaire et, par son frère Arthur, les publications de la social-démocratie allemande.

 

Son père décède en 1875, mais grâce à l'influence de sa mère dans les milieux féministes, en 1878, l'institut la dispense de payer les droits d'inscription en dernière année qu'elle ne peut plus s'offrir. Elle obtient ainsi son diplôme de professeur en langues étrangères.

Elle s'éloigne de sa famille et du féminisme « bourgeois » et adhère la même année au SAP, ancêtre du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), interdit la même année par les premières lois antisocialistes du chancelier impérial Otto von Bismarck.

 

  • Période d'exil

 

Clara Zetkin à 40 ans (1897)


Malgré les lois antisocialistes, Clara Zetkin (qui a pris le nom de son compagnon sans mariage), participe clandestinement à la diffusion du journal du SPD, Der Sozialdemokrat. Ossip Zetkin est arrêté et expulsé d'Allemagne à l'été 1880, elle-même est bientôt expulsée de Saxe.

 

Elle se réfugie à Zurich puis rejoint Ossip Zetkin en 1882 à Paris, où ils s'installent dans le 13e.

 

Alors qu'Ossip devient le secrétaire du premier mouvement d'ouvriers immigrés à Paris, majoritairement composé de Russes et de Roumains, elle devient correspondante de Der Sozialdemokrat.

Ils rencontrent Louise Michel, Jules Guesde, Laura Marx et son mari Paul Lafargue. En Suisse, elle influence l'Union suisse des ouvrières par son opposition au féminisme bourgeois, qui n'adhère pas à Alliance des sociétés féminines suisses.

 

Elle contracte la tuberculose et retournera quatre mois à Leipzig en 1886 pour s'y soigner. Clara Zetkin a deux enfants avec son compagnon, Maxime et Constantin.

 

  • Fondation de la Deuxième Internationale


En 1889, l'année du décès d'Ossip Zetkin, se tient à Paris le congrès fondateur de la Deuxième internationale, à la préparation de laquelle elle participe. Alors qu'il est attendu d'elle un rapport sur la situation des travailleuses en Allemagne, elle déclare devant ses camarades qu'elle ne l'effectuera pas, la situation des travailleuses étant « identique à celle des travailleurs », mais qu'elle parlera plutôt du principe même du travail des femmes, et de la place qu'elles doivent prendre dans la lutte des classes.

 

 

Clara Zetkin, vers 1890

 

 

En effet, les socialistes sont encore divisés sur la question du travail des femmes : sa massification est accusée de faire baisser les salaires, et certains socialistes ont encore une vision conservatrice de la place « naturelle » de la femme au foyer, comme le défendaient les partisans de Proudhon lors de la Première Internationale.

Son discours à Paris plaide pour une émancipation de la femme en deux temps, le premier étant l'accès au travail.

 

« Libérée de sa dépendance économique vis-à-vis de l'homme, la femme [qui travaille] est passée sous la domination économique du capitaliste. D'esclave de son mari, elle est devenue l'esclave de son employeur. Elle n'avait fait que changer de maître. Elle a toutefois gagné au change : sur le plan économique, elle n'est plus un être inférieur subordonné à son mari, elle est son égale. »

 

Elle contrecarre les arguments contre le travail des femmes, dont elle attribue les conséquences néfastes au système capitaliste. Enfin, elle fustige le féminisme bourgeois (comme de tradition chez les marxistes de l'époque) dont elle considère que les priorités (accès aux études supérieures, droit de vote des femmes...) ne sont pas celles des travailleuses.

 

« Les pays dans lesquels existe le suffrage dit universel, libre et direct, nous montrent qu'en réalité il ne vaut pas grand-chose. Le droit de vote sans liberté économique n'est ni plus ni moins qu'un chèque sans provision. Si l'émancipation sociale dépendait des droits politiques, la question sociale n'existerait pas dans les pays où est institué le suffrage universel. L'émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s'émancipera du capital. »

 

Elle plaide enfin pour l'union des travailleurs et travailleuses au sein du mouvement socialiste.

 

« En marchant main dans la main avec le parti ouvrier socialiste, elles sont prêtes à partager toutes les peines et tous les sacrifices du combat, mais elles sont aussi fermement décidées à exiger après la victoire tous les droits qui leur reviennent. »

 

  • —   Clara Zetkin, Discours à la Première Conférence de l'Internationale Ouvrière

 

Il s'agit de l'un de ses premiers discours publics, mais celui-ci aura un fort impact : ralliant à ses arguments les représentants présents, elle fait inscrire dans la nouvelle ligne politique de l'Internationale la revendication de l'égalité économique, juridique et politique des femmes, le droit d'accéder librement au travail, et la recommandation pour les socialistes de tous les pays à inviter les femmes dans la lutte des classes.

 

(... / ...)

 

(wikisource)

 

Clara Zetkin

 

05/07, c'est arrivé un certain 05 juillet de notre histoire.....
Le 5 juillet 1811, les guerres napoléoniennes et l'occupation de l'Espagne encouragent la bourgeoisie de Caracas, capitale du Venezuela, à revendiquer l'indépendance du pays, sous la conduite de Francisco de Miranda. Le Venezuela est ainsi la première colonie espagnole d'Amérique à devenir indépendante.

 

Lorsque les troupes de Napoléon occupent l'Espagne, en 1808, la colonie du Venezuela doit apprendre à se gouverner seule. Cela donne à la bourgeoisie blanche de Caracas, l'idée de s'émanciper complètement de la tutelle coloniale.

 

Le petit peuple se tient en retrait de ce mouvement, par attachement au roi Ferdinand VII et surtout dans la crainte (justifiée) d'être davantage exploité par les futurs dominants qu'ils ne le sont par les fonctionnaires espagnols.

 

Le Congrès vénézuelien, composé des représentants des sept provinces du pays et réuni à Caracas, se prononce pour l'indépendance. C'est le plaidoyer des deux indépendantistes, Francisco Miranda et Simon Bolivar, qui a emporté la décision du Congrès. L'acte d'indépendance est rédigé dans les heures qui suivent.

 

Pourtant, la guerre contre les colonisateurs espagnols va continuer jusqu'en juin 1821.
Drapeau du Cambodge

Drapeau du Cambodge

LE 5 JUILLET 1863
LE PROTECTORAT FRANÇAIS DU CAMBODGE
 
 

 

Cambodge, province de Pursat, le gouverneur Suos et un groupe d'enfants ; 1896 - source Gallica BnF
 

 

 
 
LA SIGNATURE DU TRAITÉ DE PROTECTORAT, LE 5 JUILLET 1863, MARQUE LES DÉBUTS DE LA PRÉSENCE FRANÇAISE AU CAMBODGE.

 

LE PAYS N'OBTIENDRA SON INDÉPENDANCE QU'EN 1953.
Au XIXe siècle, le Royaume du Cambodge est pris entre deux feux : d'un côté, le Royaume de Siam (actuelle Thaïlande), qui l'a amputé de ses provinces occidentales, notamment Angkor, lui impose sa suzeraineté.
De l'autre, l'empire d'Annam (actuel Vietnam) le menace en permanence. Pour sortir de l'étau formé par ses deux voisins, le roi du Cambodge Norodom 1er, monté sur le trône en 1860, va demander la protection d'une puissance étrangère qui s'intéresse justement à la région : la France.
Cette dernière ne se fait pas prier et, le 5 juillet 1863, le roi du Cambodge signe un traité de protectorat que le vice-amiral de La Grandière, gouverneur de la Cochinchine, est venu lui apporter. 
Le journal La Presse, dans un article paru le 1er décembre, ne fait pas mystère des avantages que la France va tirer de cette signature :

 

"Cet acte comprend deux dispositions principales. La première reconnaît la suzeraineté de la France comme étant aux lieux et place de la cour de Hué. […] La seconde accorde à la France le droit de former un établissement dans le Cambodge, sur le Mei-Kong [...]. Le traité qui vient d'être conclu avec le roi du Cambodge est, à tous égards, un acte important et avantageux. Il consolide notre navigation sur la Basse-Cochinchine, et il nous rend maître d'une région vaste et riche qui, se gouvernant elle-même, nous soustrait aux difficultés que présente toujours la nécessité d'administrer avec des éléments étrangers un pays conquis par les armes."
05/07, c'est arrivé un certain 05 juillet de notre histoire.....
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Le 05 juillet 1943

 Bataille de chars à Koursk


Le lundi 5 juillet 1943, autour de la ville russe de Koursk, commence la plus grande bataille de chars de l'Histoire.


Au printemps 1943, le front oriental s'étire du nord-ouest au sud-est de la Russie, de Leningrad à Kharkov,  sur cette ligne régulière, le saillant soviétique de Koursk, qui pénètre dans les lignes allemandes, gêne tout particulièrement les mouvements de la Wehrmacht.

 

Dirigeant les opérations depuis la « Tanière du Loup », à Rastenburg, en Prusse orientale, le Führer décide dès le mois d'avril de percer le front à Koursk en y concentrant un maximum de forces : 25 divisions d'infanterie, soit 780.000 hommes, 20 divisions blindées, 2.000 chars de combat Tigre et Panther et 2.000 avions.

 

Baptisée « Citadelle », cette opération réunit deux fois plus d'hommes et de moyens que « Barbarossa », l'invasion de l'URSS, deux ans plus tôt.

Le maréchal von Manstein aurait voulu la lancer dès le mois de mai, mais elle est reportée à plusieurs reprises du fait de l'indécision d’Hitler.

 

Les Soviétiques, bien informés, mettent à profit ce retard pour consolider leurs positions. Contre l'avis de Staline, le maréchal Georges Joukov décide d'attendre l'offensive allemande, de laisser celle-ci se briser sur leurs défenses puis de lancer la contre-offensive.

Le saillant de Koursk finit par rassembler un total de 1.900.000 Soviétiques prêts au combat, solidement retranchés et équipés de redoutables chars T-34.

 

Quand l'offensive allemande est enfin engagée le 5 juillet, sous une chaleur torride, les généraux allemands sont surpris de ce que les Soviétiques soient si bien préparés. Les chars, en première ligne, tentent de prendre en tenaille la ville de Koursk mais ils sont écrasés sous un déluge de feu.

 

Au bout d'une semaine, les Allemands abandonnent la partie.

 

La Wehrmacht a perdu dans la bataille de Koursk un demi-million d'hommes tués ou blessés (l'Armée rouge, beaucoup plus). Elle a surtout perdu le tiers de ses blindés et laissé passer la dernière chance d'arrêter le « rouleau-compresseur » soviétique.

 

1849 - France :

 

inauguration de la section de ligne de Paris à Meaux par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Strasbourg (société anonyme créée en 1845 ; en absorbant d'autres chemins de fer, elle disparaît en 1854 lors d'une fusion avec la Compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes pour laisser place à la compagnie des chemins de fer de l'Est).

 

1866 - France :

 

Ouverture de la portion de voie d'Aix-les-Bains à Annecy (ligne d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse) dans les Pays de Savoie. 

 

1901 - France :

 

inauguration de la ligne Saint-Gervais - Vallorcine entre Saint-Gervais-Le Fayet et Chamonix (PLM : Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée). 

 

1910 - Suisse :

 

Ouverture de la voie ferrée de la Bernina (canton des Grisons), la plus élevée d'Europe (2.253 mètres d'altitude). 

 

1952 - Royaume-Uni :
fermeture finale des tramways à Londres. Ce mode de transport ne reviendra pas dans cette ville jusqu'à l'an 2000. 
Tramway Nantais

 

1999 - Allemagne :

 

jusqu'au 31 juillet, 24 trains chargés de 40 conteneurs assurent le déménagement du gouvernement allemand de Bonn à Berlin (480 km). 
Le drapeau du Venezuela est constitué de 3 bandes horizontales de mêmes dimensions soit : jaune : représentant les richesses du pays; bleu : représentant l'océan séparant le pays de l'Espagne; rouge : représentant le sang versé par le peuple durant la guerre d'indépendance pour la liberté.

Le drapeau du Venezuela est constitué de 3 bandes horizontales de mêmes dimensions soit : jaune : représentant les richesses du pays; bleu : représentant l'océan séparant le pays de l'Espagne; rouge : représentant le sang versé par le peuple durant la guerre d'indépendance pour la liberté.

Le 05 juillet .....

 

5 juillet 1811

 

Le Venezuela, possession espagnole, devient le premier pays d’Amérique du Sud à proclamer son indépendance.

 

1816 :
Naufrage de la Méduse. Frégate partie de Brest pour rétablir la souveraineté française sur le Sénégal, à cause de l’inexpérience du capitaine, un émigré revenu en 1814. L’équipage et les passagers se répartissent entre les canots et un grand radeau.
Une série de fausses manœuvres provoque la rupture des câbles entre le radeau et les canots. Les canots arrivent à bon port (8 juillet). Le 15 juillet, on retrouve sur le radeau 15 survivants sur 150 embarqués. L’affaire est reprise par la presse libérale pour souligner le favoritisme s’exerçant en faveur d’officiers incompétents, mais royalistes.

 

1831, France :
Victoire des libéraux aux élections législatives qui obtiennent plus de la moitié des sièges ; bien que la tendance du « Mouvement » (libéraux et républicains) soit plus importante, c’est un candidat de la « Résistance » (monarchistes conservateurs) qui est élu à la présidence de la Chambre grâce aux voix des royalistes légitimistes.

 

1831, France : le caricaturiste et écrivain Henri Monnier interprète lui-même sa pièce, « La Famille improvisée » tirée de son recueil « Les scènes populaires », satire de la bourgeoisie personnifiée par Monsieur Prudhomme.

 

1832, Allemagne : restrictions de la liberté de la presse et d’association adoptées par le bundestag de la Confédération germanique.

 

1833 : mort de Joseph Nicéphore Niepce, graveur et inventeur français de la photographie.

 

1845, France : George Sand publie son livre « Le Meunier d’Angibault ». Depuis 1836, elle s’est liée avec les cercles socialistes et notamment Pierre Leroux.

 

1845, France : Victor Hugo et Léonie Biard sont surpris en flagrant délit d'adultère dans un hôtel du passage Saint-Roch. Pair de France, Victor Hugo ne peut être arrêté. Mais Léonie, elle, est arrêté et emmenée à la prison Saint-Lazare.

 

1847, France : Victor Hugo se remet à la rédaction des «Misérables ». Il y travaille depuis des mois avec des arrêts. Ce travail sans cesse repris et interrompu durera longtemps.

 

1854, France : inauguration du bois de Boulogne.

 

1856, Angola : abolition de l’esclavage par le Portugal dans une partie du pays.
05/07, c'est arrivé un certain 05 juillet de notre histoire.....
Article publication, mise à jour, documentation, modification

 

 

  Article initial du 05 juillet 2011, régulièrement mis à jour tous les 05 juillet,

 

smiley  Le 05 juillet 2019, 11H10

 

 

 

 

 

 

 

05/07, c'est arrivé un certain 05 juillet de notre histoire.....
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