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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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24 août 2018 5 24 /08 /août /2018 14:39
@ Pierre GLEIZES/REA

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SERVICE PUBLIC

Ouvrages d’art  

 

« L’Etat apporte son soutien technique aux collectivités »
 


Le ridicule ne tue pas… croisons les doigts pour que l’inconséquence du gouvernement ne le fasse un jour !

 

La ministre des Transports Elisabeth Borne a présenté lors du conseil des ministres du 22 août 2018 une communication du gouvernement sur la sécurité des ouvrages d’art de transport routier suite aux évènements tragiques de Gênes.

 

Si nous ne reviendrons pas ici sur l’habillage réalisé concernant le réseau routier national (retrouvez notre précédent communiqué : Entretien des Routes de l’État : Opération « Enfumage » annoncée), les affirmations de la ministre relatives au patrimoine routier des collectivités (conseil départementaux et communes) méritent qu’on s’y attarde !

 

Constatant sans doute qu’il est difficile de rester silencieuse sur un patrimoine représentant plus de 80 % du patrimoine routier français en linéaire, elle affirme que l’État apporte son soutien technique aux collectivités à travers l’expertise et l’ingénierie du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA).

 

  • Le CEREMA, parlons-en justement !

 

Un creuset de compétences effectivement précieux en matière d’ouvrages d’art, d’infrastructures, de transports, d’aménagement, de risques, de bâtiments…

 

Sauf que les précédents gouvernements n’ont jamais souhaiter se pencher sérieusement sur son ouverture réelle aux collectivités, avant que l’actuel gouvernement ne le soumette volontairement à une cure budgétaire drastique.

Ainsi, en dépit de la mobilisation de son personnel et de nombreuses interventions parlementaires, le CEREMA est voué à perdre plus de 500 postes d’ici 2022 (soit de l’ordre de 20 % des postes de l’établissement supprimés), suivant un rythme double à celui imposé en 2018 à son ministère de tutelle, pourtant champion des baisses d’effectifs.

 

 

Un contexte qui a conduit en 2017 à la démission de son Président et de son Directeur Général. Alors non, sans changement concret de trajectoire budgétaire pour le ministère des Transports et ses établissements publics, le gouvernement n’est pas crédible dans ses affirmations !

 

FO condamne l’éclatement et le démantèlement de la chaîne de compétences techniques publiques dans le domaine des infrastructures routières entamée en 2007 par la disparition des DDE, prolongée par les suppressions successives de missions d’ingénierie et de solidarité de l’État auprès des collectivités ( ATESAT [1] en particulier qui permettait un conseil sur la gestion du patrimoine routier).

 

Et ce n’est pas la création annoncée d’une Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, dont les bras armés seront quelques sous-Préfets saupoudrés sur le territoire déguisés en ingénieurs ou techniciens, qui comblera le besoin d’ingénierie d’appui de l’État aux collectivités !

 

Aussi, la FEETS-FO revendique de renforcer des effectifs et des moyens des composantes du réseau scientifique et technique du ministère en charge des Transports et de l’Équipement au bénéfice de l’ensemble de la Nation (CEREMA, IFSTTAR [2] et écoles en particulier), et de rétablir dans les services territoriaux de l’État le caractère technique des compétences au bénéfice et en appui des collectivités.

 

Cela éviterait aux décideurs d’aujourd’hui de renvoyer volontairement la note ou la responsabilité aux suivants.

 

Après Gênes, personne ne peut plus dire ça n’arrivera pas !.

 

 

 

Communiqué de la Fédération Force Ouvrière de l’Équipement, de l’Environnement, des Transports et des Services - FEETS FO.

 

 

 

 

 

 

 

 

À lire également


 

Les ponts français après Gênes : on y roule, on y roule….

https://www.force-ouvriere.fr/revue-de-presse-les-ponts-francais-apres-genes-on-y-roule-on-y

 

 

 

 

Entretien des Routes de l’État : Opération « Enfumage » annoncée

https://www.force-ouvriere.fr/entretien-des-routes-de-l-etat-operation-enfumage-annoncee

 

 

 


Notes


[1] Assistance technique de l’État pour des raisons de solidarité et d’aménagement du territoire

[2] Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux

 

 

Blog publication, 24 aout 2018, 15H57

 

Ouvrages d’art : « L’Etat apporte son soutien technique aux collectivités »
Ouvrages d’art : « L’Etat apporte son soutien technique aux collectivités »
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24 août 2018 5 24 /08 /août /2018 14:17
La revue d epresse hebdomadaire

La revue d epresse hebdomadaire

 Quand sonneront les retraites ?

REVUE DE PRESSE

Quand sonneront les retraites ?
 

 
Figurant au nombre des points chauds de la rentrée, la « réforme » des retraites semble un dossier sur lequel le gouvernement entend progresser avec stratégie.

 

La presse s’est également penchée dessus.

 

Aperçus.

 

 

Le Journal du Dimanche 


Emmanuel Macron a par avance exclu de toucher à l’âge légal de départ à la retraite, actuellement fixé à 62 ans dans la plupart des cas, et a démenti tout projet de suppression des pensions de réversion.

Mais, au-delà de ces deux lignes rouges, l’exécutif n’a pas encore détaillé ses réelles intentions. Les conclusions du Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, sont attendues pour décembre-janvier.

Soit un retour pour cet ancien ministre du gouvernement Raffarin qui y géra la « réforme » des retraites pour les fonctionnaires dans l’ancien nouveau monde.

 

 

Le Figaro 


Les organisations syndicales seront d’ailleurs reçues une à une par le premier ministre, Édouard Philippe, mercredi 29 août pour discuter de l’agenda social.

 

Ce mardi sur France Inter, Pascal Pavageau, secrétaire général de Force Ouvrière (FO), a critiqué l’individualisation en filigrane portée selon lui par la réforme des retraites et le passage à l’imposition à la source.

On individualise et on casse le système de solidarité intergénérationnel, a lancé Pascal Pavageau à propos du régime de retraite par points auquel a décidé de passer Emmanuel Macron […].

Pascal Pavageau dit souhaiter un arrêt des discussions sur les principes généraux de cette réforme pour connaître précisément les intentions du gouvernement à travers la retraite par points, et savoir ce qu’est le principe de réversion. […] tout en anticipant la réponse : je crains qu’il y ait une impossibilité de transfert car le système de point est personnel et individuel. [...]

 

C’est l’anéantissement de notre système social.

 

L’Obs 


La ministre des Solidarités et de la Santé, fidèle à son chacun pour soi et son quant-à-soi, a assuré que la réforme simplifierait un système très injuste en le rendant plus lisible. Surtout en langue anglo-saxonne.

 

A partir de septembre, le gouvernement, qui a réitéré son souhait de mettre en place un régime universel, reprendra ses consultations […]. Chaque organisation concernée (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Medef, CPME, U2P et FNSEA) a déjà rencontré depuis mi-avril le Haut commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, qui doit présenter les grandes orientations du projet en décembre ou janvier.

 

Le Parisien 


Quoiqu’il en soit, c’est le gros morceau pour l’exécutif qui souhaite mettre en place un système de retraite par points et aligner les régimes spéciaux.

 

Potentiellement explosif. Même plus que la réforme ferroviaire, parce que cela concerne tout le monde, souligne un proche du Premier ministre.

Les syndicats sont déjà dans les starting-blocks. Et pas pour sonner la retraite.

 

Le Monde 


Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait précisé qu’il comptait mettre un terme aux régimes spéciaux, chose à laquelle tous ses prédécesseurs ont renoncé, face au risque de blocage du pays.

 

Depuis plusieurs mois, l’ex-ministre Jean-Paul Delevoye, qui s’était rallié à M. Macron durant la campagne, est chargé de préparer le terrain avec les syndicats, mais ceux-ci mettent par avance en garde contre toute volonté de remettre en cause le modèle de retraite par répartition.

 

Je pense qu’il y aura des mobilisations pour maintenir notre régime actuel, a encore déclaré Pascal Pavageau, le secrétaire général de Force ouvrière, sur Europe 1.

 

Dernières Nouvelles d’Alsace 

 


D’autant qu’au Conseil des ministres a été martelé la consigne présidentielle : nous ne devons pas dévier de stratégie, mais au contraire poursuivre son développement.

Plus lyrique, Emmanuel Macron a cité Clemenceau avant de renvoyer les ministres au travail : Rien ne doit arracher le gouvernement dans sa tâche, il faut que chacun sente l’inébranlable résolution de transformer.

 

Et de sonner complètement le pays ?

 

 

 

 

 

Sourcing: MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

 

 

 

Blog publication 24 aout 2018, 15H21

 

 Quand sonneront les retraites ?
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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 13:45
Travail contraint, esclavage moderne,   saisie de près d'un million d'euros chez les travailleuses missionnaires de Lisieux

EMPLOI / REMUNERATION / TRAVAIL CONTRAINT / ESCLAVAGE

 

C'est dans plusieurs restaurants catholiques « L'Eau Vive », une chaîne d’hôtellerie pour pèlerins,  à Marseille, Caen ou encore Lisieux qu'elles vont passer leur temps: elles y travaillent sans salaire, ni protection sociale parfois de 6h jusqu’à minuit.

 

Esclavage moderne

 

Exploitation des femmes & Proxénétisme religieux

("Offrande" librement consentie, répond l'organisation)

 saisie de près d'un million d'euros chez les travailleuses missionnaires de Lisieux •    

 

L'histoire a été révélée en 2014; 

 

Les Travailleuses Missionnaires de l'Immaculée (TMI), comme elles s'appellent, travaillaient au mépris de tout droit social dans un réseau d'hôtellerie de pélerins.

 

 

 


 

L'association qui gérait notamment celle du Sanctuaire de Lisieux vient de voir ses comptes saisis par la justice. 

 

Dernier épisode judiciaire dans l'affaire de travail dissimulé chez les Travailleuses missionnaires de l'Immaculée, la saisie de 950 000 euros.

 

Cette somme est une première estimation des arriérés de rémunérations et de cotisations auprès des organismes sociaux relatif à l'emploi " d'étrangers démunis d'une autorisation de travail" et de "recours à personne exerçant un travail dissimulé".

 

Qui sont les victimes?

 

Des femmes recrutées au Burkina Faso, à Wallis et Futuna ou encore aux Philippines, ces jeunes filles ont rejoint la famille missionnaire Donum Dei, créé en 1950 sous le nom des Travailleuses missionnaires de l'Immaculée.

 

Elle fonde une grande partie de sa spiritualité sur la vie de Sainte-Thérèse-de Lisieux.

 

Ces « vierges chrétiennes» sont motivées par un appel à la vie religieuse et une formation consacrée en Europe.

 

Mais en fait,  c'est dans plusieurs restaurants catholiques « L'Eau Vive », une chaîne d’hôtellerie pour pèlerins,  à Marseille, Caen ou encore Lisieux qu'elles vont passer leur temps: elles y travaillent sans salaire, ni protection sociale parfois de 6h jusqu’à minuit.

 

 

 

  • Processus d'emprise et embarras de l'Eglise.

 

Chronologie

 

En 2014, les dérives sectaires de ce groupe sont dénoncées dans un livre noir. Un processus d’emprise sur ces travailleuses missionnaires est décrit.

 

En 2015, une plainte est déposée par une membre de la communauté de Lisieux  pour exploitation d’une personne réduite en esclavage.

 

Reportage en 2015 :   les travailleuses missionnaires de l' Immaculée - Lisieux 2015.

 

En 2017, la convention qui liait le Sanctuaire de Lisieux à la Famille missionnaire n'est pas renouvelée, l’Eglise prend officieusement ses distances avec cette communauté.

" Par prudence, il valait mieux ne pas prolonger cette convention »,  expliquait le père Laurent Berthout, délégué à la communication du clergé en Normandie. en 2017: les travailleuses missionnaires de l' Immaculée- Lisieux

 

2017 Dossier hors norme. 

Les Travailleuses missionnaires font l’objet de deux enquêtes : une enquête canonique, mandatée par le Vatican, qui concerne l’aspect spirituel de leur association et une enquête civile à propos des conditions de travail des travailleuses.

 

L'association cherche à jouer sur le statut de communauté religieuse pour justifier que du fait de l'engagement spirituel de ses femmes, elles s'apparentent à des moniales et ne relèveraient pas de la justice ordinaire ;

 

 

 

Au Parquet d'Epinal,  où l'ensemble des procédures sont regroupées pour accroître l'efficacité (celles de Lisieux, Marseille, Ars-sur-Formans), on rappelle que l'association en question est une association de fidèles laïques, en aucun cas un ordre religieux.

 

En novembre 2017, la responsable légale de l'association est mise en examen en tant que personne morale et dernièrement, la justice vient de saisir 950 000 euros comme l'indique nos confrères de Vosges matin dans son édition du 10 août 2018.

 

Certaines de ces jeunes filles exerçaient dans le restaurant proche de la basilique de Domrémy, l ’association était en effet présente au restaurant « L’accueil du pèlerin », à Domrémy-la-Pucelle, juste à côté de la Basilique.

 

 

Au total,  une dizaine de plaintes, pour esclavage moderne, ont été enregistrées auprès du parquet d’Epinal (Vosges), qui suit l’affaire.

En attendant la fin de l'enquête, Vosges matin indique que les Travailleuses missionnaires de Domrémy ont quitté les Vosges pour Besançon.

 

FR3 Normandie déjà, ainsi qu' un article émanant de FR3 Rhônes Alpes que nous citons ici avait pointé dès 2015 ces très graves anomalies, et distorsions du droit du travail..

 

Citation :

 

Observant une règle de vie assez éloignée du droit du travail, les plaintes pour dérives diverses s'accumulent.

 

L'association Aide aux victimes des dérives de mouvements religieux et à leurs familles a consacré en 2014 un "livre noir" à ces Travailleuses missionnaires (TM)

"Exploitation", accusent certains.

 

  • "Offrande" librement consentie, répond l'organisation.

 

A son tour, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s'est intéressée à cette main-d'oeuvre étrangère recrutée très jeune au Burkina Faso, au Cameroun, au Vietnam, aux Philippines ou encore au Pérou.

 

Après avoir auditionné six anciennes TM, elle relève "des éléments qui caractérisent la déstabilisation mentale", pointant "la diabolisation du monde extérieur, les ruptures avec l'environnement d'origine, l'absence de soins et les atteintes à l'intégrité physique".

 

Cinq plaintes d'anciennes et anciens membres ont été déposées à Caen, Paris et Versailles, selon la Miviludes, qui en prévoit au moins deux autres prochainement.

 

Le président de la Miviludes, Serge Blisko, a défendu le 10 juillet auprès de la garde des Sceaux le regroupement des plaintes au tribunal de Caen, afin d'"augmenter les chances de (les) faire aboutir".

"Jésus n'a pas eu de diplôme" La litanie des accusations est longue.

 

Mesures vexatoires, déstabilisation, atteinte à l'intégrité physique, psychologique  et morale, absence de soins....Sont autant d'éléments relevés.....

 

En vrac et pèle mêle,

 

Aucun salaire ni cotisation sociale versés.

Pourboires confisqués.

Papiers d'identité mis sous clé.

Les femmes pesées chaque mois.

Les courriers ouverts avant remise aux intéressées, ceux à envoyer écrits sous la dictée.

Des promesses de formation en France non tenues au motif que "Jésus n'a pas eu de diplôme et n'a pas suivi d'études"...

 

"La prière et la messe étaient secondaires, on les sautait s'il le fallait.

 

L'essentiel, c'était de faire la cuisine et de servir le client du matin au soir.

 

C'était travaille d'abord, la prière, c'est le travail."

 

A Toulon, "deux-trois filles étaient déclarées pour faire bonne figure.

 

Quand un inspecteur du travail venait, on nous cachait". Danièl, TM pendant cinq ans, qui espérait devenir prêtre, décrit une expérience de "soumission totale": "J'en suis ressorti psychologiquement détruit".

 

Ce Camerounais a porté plainte en juin pour esclavagisme moderne, expression avancée également par la Miviludes.

 

"On peut parler d'exploitation", glisse une source proche du dossier.

 

"Caricature outrancière"; Selon la Miviludes, "les responsables de la communauté sembleraient entretenir volontairement une ambiguïté sur le statut des membres, tantôt religieuses tantôt laïques au gré des besoins".

 

Les Travailleuses missionnaires forment une communauté de "vierges chrétiennes", ce ne sont pas des soeurs, fondée par un prêtre, Marcel Roussel-Galle (1910-1984), "défavorablement connu pour abus sexuels", note la Miviludes.

 

Elles appartiennent à la Famille missionnaire Donum Dei (FMDD), association de fidèles reconnue par le Saint-Siège et canoniquement rattachée à l'ordre des grands carmes.

 

 

Dans un "memorandum", l'organisation décrit la "tâche librement acceptée" d'une TM comme "une offrande" et un "moyen d'apostolat".

"Son comportement et ses actes (...) échappent par nature à l'ordre civil", soutient-elle, qualifiant les critiques de "caricature outrancière".

 

Mais une association loi 1901, ce que sont les TM en France avec 360 adhérents, peut-elle échapper au droit commun?

 

"Leur nom est trompeur. En France, il y a une législation du travail, elles passent à côté pour l'instant", glisse un administrateur de la Cavimac, la caisse de Sécu des cultes.

 

Cotisations, couverture sociales: une régularisation est en cours depuis janvier, affirme-t-il. Les TM en mission en France ont reçu une carte Vitale, précise la Miviludes.

 

"Les Travailleuses missionnaires ont bien compris que la situation était sérieuse, que du côté de Rome comme des évêques de France on ne lâcherait pas", explique l'administrateur de la Cavimac.

 

"On a aussi des témoignages de femmes qui y sont et le vivent plutôt bien. Cela fait partie de la complexité du dossier", assure ce représentant ecclésial.

 

"Les membres de la communauté n'en sont pas salariées et ne sauraient l'être puisque ce n'est pas le lien qui les unit à la communauté ", elles "exercent une activité commune aux services des autres, comparable à celle des religieuses infirmières dans les hôpitaux", plaide l'Association des Travailleuses missionnaires dans un droit de réponse adressé en juin au quotidien La Croix.

 

"Depuis que les anciens ont commencé à témoigner, les carmes se sont ressaisis", estime Danièl.

S'il porte plainte, c'est pour ceux qui sont aujourd'hui aux TM, "pour une réforme de la communauté". Et "pour que justice soit rendue: nous sommes des êtres humains!".

 

Sourcings multiples

Stéphanie Potay, Publié le 14/08/2018 à 17:22 

Aussi Reportage Erwan de Miniac  / Reportage par Catherine Berra, avec FR3

 Isabelle GonzalezPublié le 30/07/2015 à 13:06 Mis à jour le 30/07/2015 à 15:22 -

La Croix  

Le quotidien Vosges matin

 

 

 

NOTE

 

Décidément, sans honte, ni reniement les religions monothéistes ont un grave problème relationnel et comportemental avec les Femmes, mais ne rechignent pas à les exploiter, se comportant en prédateurs sociaux, et le cas échéant s'accordant sur les codes du proxénétisme les plus éculés, pour s'assurer sous de fallacieux prétextes de leur travail et de leur dévouement sans bourse déliée.....

 

En l'espèce, la très sainte église catholique romaine et apostolique, qui se pose en paravent de la famille et de la morale, se positionne contre l’IVG, contre le mariage pour tous, contre la fin de vie, ne renie en rien ses rapports ambigüs plus que singuliers avec le nazisme, ayant soustrait pendant des décennies leur grand ami Touvier à la justice, s'est agenouillée devant le franquisme et les exactions de la dictature Pinochet, entre autres, ne se pose pas de questions sur ses rapports plus que spécieux avec la pédophilie qui la ravage à travers les siècles, ni sur ses penchants pour l’esclavagisme à travers les âges, les époques et les pays, et qui n’a cure de la dignité des personnes et des droits sociaux les plus éminents, perpétue sans sourciller au 21ème siècle ce qui a conditionné  ses fondements et fondamentaux ancrés en elle.......

 

Une simple prière n’est pas un salaire, ni une cotisation sociale. Le droit social, n'est pas le droit canon. Le respect et la dignité des personnes sont étrangement absents des rapports que cette religion entretient avec autrui, en totale antithèse des principes qu'elle défend à l'extérieur. 

 

Les respect de l'individu, la dignité humaine ne sont  en rien une vertu, ni une loi, ni une pratique chez ces gens là....qui à l'occasion ne s'exonèrent pas de prêcher la charité.....pour l'expiation de leurs propres turpitudes.

BM

 

 

 

Blog publication, 23 aout 2018, 15H59

 

Travail contraint, esclavage moderne,   saisie de près d'un million d'euros chez les travailleuses missionnaires de Lisieux
Travail contraint, esclavage moderne,   saisie de près d'un million d'euros chez les travailleuses missionnaires de Lisieux
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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 17:56
Grèce, rapacité néolibérale, les banques s'engraissent sur le dos des peuples

SOCIETE / GRECE

 

Les banques s’engraissent, le peuple sans Grèce !


La pensée économique libérale affirme depuis quelques jours que la Grèce va mieux après avoir mis en œuvre les réformes d’austérité imposées par le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne.

 

Pour Force Ouvrière, la violence de ces propos est inversement proportionnelle à la réalité.

 

  • Le bilan économique de ces années ?

 

Depuis 2009,

 

le PIB a chuté de 25 %,

 

le chômage passe la barre des 20 % de la population active et des 50 % chez les jeunes,

 

les pensions ont baissé de 40 %, le salaire minimum a perdu 200 euros - moins de 600 euros par mois - et 25 % de la population vit sous le seuil de pauvreté…

 

1/3 de la population travaille à temps partiel pour une rémunération à peine plus élevée que le seuil de pauvreté.

 

la moitié de la population la plus pauvre a vu ses impôts augmenter de 337 % quand la moitié la plus aisée de 9 % !

 

 

 

  • Quelles conséquences sociales ?

 

Plus de 300 000 Grecs ont émigré pour trouver un avenir qu’ils n’ont plus en Grèce,

 

la prostitution chez les jeunes étudiantes a explosé,

 

la consommation d’anxiolytiques a été multipliée par 19, celle des psychotropes par 35 et des antidépresseurs par 11.

 

Les suicides ont augmenté de 35 %.

 

Le taux de pauvreté infantile est de plus de 26 %. 45 % d’enfants n’ont pas accès aux produits et services de base (nutrition, chauffage, santé…).

 

  • Quelles conséquences sanitaires ?

 

Pour Force Ouvrière, il est inacceptable que dans un pays de l’Union européenne, qui de son côté se gargarise d’avoir adopté un socle européen des droits sociaux qui n’aboutit aujourd’hui à rien de concret, les travailleurs et l’ensemble de la population se voit dans l’obligation de choisir entre manger, se chauffer ou se soigner.

 

Les revenus du travail ne permettent plus aux salariés et à leurs familles de vivre dignement dans un contexte où les droits fondamentaux sont mis en pâture par les créanciers.

 

32 % du peuple grec ne se soigne plus, les soins et les médicaments étant devenus trop chers.

 

Et la Grèce va mieux nous dit-on ?

 

 

Pendant que le peuple fait chou blanc, les financiers font choux gras.

 

Les éternels « premiers de cordée » se repaissent d’une Grèce dépecée en moins d’une décennie au profit des intérêts privés et financiers :

 

privatisation de nombreux services publics dont le service des eaux qui est un bien commun,

 

coupes drastiques dans d’autres ne permettant plus par exemple de faire face à des catastrophes tels que les incendies de cet été,

 

vente des intérêts économiques grecs dont les ports et aéroports.

 

Quant aux intérêts engrangés sur la « crise grecque » par les banques centrales… ils s’élèvent à plus de 8 milliards…

 

Force Ouvrière apporte son soutien aux travailleurs grecs et dénonce la crise humanitaire engendrée par la rapacité néolibérale.

 

 

 

Sourcing: MARJORIE ALEXANDRE, in FO Hebdo

 

 

Blog publication, MERCREDI 22 AOÛT 2018, 18H56

 

 

 

Grèce, rapacité néolibérale, les banques s'engraissent sur le dos des peuples
Grèce, rapacité néolibérale, les banques s'engraissent sur le dos des peuples
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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 12:45
Comment décourager les salariés d’agir en justice pour faire respecter leurs droits

JUSTICE / CPH

                   DÉPROTECTION

 

Comment décourager les salariés d’agir en justice pour faire respecter leurs droits
 

Complexification de la procédure, instauration d’un barème obligatoire pour les licenciements abusifs ou sans cause réelle et sérieuse, les salariés peinent de plus en plus à faire valoir leurs droits auprès des prud’hommes.

 

Résultat : le nombre de saisine poursuit sa chute et accuse une forte baisse en 2017.

 

Après une baisse de 18,5 % entre 2015 et 2016, le nombre de nouveaux recours auprès des prud’hommes affiche entre 2016 et 2017 une nouvelle forte diminution. Cette fois-ci de 15 %. En volume, les recours sont passés de 184 343 en 2015 à 149 806 en 2016 pour finalement tomber à 127 000 en 2017. Soit une baisse de 31 % depuis 2015.

 

En 2005, le nombre de nouvelles affaires représentait 201 225 recours.

 

Quant au nombre d’affaires terminées, il est également en baisse. Le gouvernement a enregistré une diminution de 11 % en 2017 alors que le chiffre ne cessait d’augmenter depuis 2013. Les prud’hommes ont bouclé 180 500 affaires en 2016 contre 160 000 environ en 2017.

 

Une durée de traitement qui s’allonge


Des chiffres suffisamment en chute libre pour que le rapport gouvernemental fasse état d’un contexte de baisse importante des affaires nouvelles et traitées. Il évoque également une augmentation de la durée de traitement des recours : 17,3 mois fin 2017 contre pour 17 mois en 2015.

 

Quant à la conciliation, elle fait également grise mine.

 

 

Si le nombre d’affaires portées devant le bureau de conciliation a fortement augmenté (+40 % entre 2016 et 2017), le nombre d’affaires conciliées a quant à lui baissé, chutant de 8 800 en 2016 à 7 800 en 2017. Le délai de la phase de conciliation a augmenté pour atteindre 2,9 mois en moyenne contre 2,3 mois les deux années précédentes;

 

Délais qui s’étirent et baisse du nombre des affaires conciliées : aux antipodes des objectifs égrenés en 2015 par Emmanuel Macron. Alors ministre de l’Économie, il avait justifié sa loi réformant les prud’hommes par la nécessité de raccourcir les délais de traitement des litiges, en donnant plus de pouvoirs au bureau de conciliation.

 

Une procédure plus complexe

 


Pourquoi les salariés saisissent de moins en moins les prud’hommes ?

 

Plusieurs raisons sont à invoquer.

 

Chambre d'un bureau de jugement CPH Paris

La réorganisation de la carte judiciaire de 2010 a vu la suppression de 62 conseils de prud’hommes, éloignant physiquement les justiciables de l’accès à leurs droits.

 

Dans certaines zones rurales les salariés ont été contraints de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour faire valoir leurs droits. Nombreux sont ceux qui ont jeté l’éponge.

 

Depuis la loi Croissance et activité du 6 août 2015, la procédure est plus complexe. Il faut remplir un formulaire de sept pages auquel il faut ajouter des pièces justificatives : un exercice compliqué pour qui n’est pas assisté par un avocat ou un défenseur syndical.

 

Le délai de saisine des prud’hommes a également été amputé. De 30 ans, il a été ramené à cinq ans en juin 2008, puis à 2 ans en 2013 pour arriver, avec les ordonnances de 2017, à un an pour une action portant sur l’exécution ou la rupture du contrat de travail.

 

Conséquence : une baisse importante du nombre de saisines. Entre 40 % et 50 % de dossiers en moins au premier trimestre 2017 au Conseil des prud’hommes de Roubaix, 41 % à Paris, plus de 30 % à Bobigny et 40 % à Lyon. Un phénomène amplifié pour les référés : moins 47 % à Paris au premier trimestre, moins 50 % à Lyon.

 

  • La position de FO


À FO, le détricotage de la justice prud’homale est un sujet pris très au sérieux. Il est inscrit dans les résolutions générale et sociale votées en avril 2018, à l’issue du Congrès de Lille.

 

Les délégués de FO y rappellent que la Loi du 6 août 2015 avait pour objectif d’assurer la sécurité juridique des entreprises au détriment des droits des salariés.

 

Une première tentative de plafonnement des dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse avait été initiée [avec la loi Travail de 2016, dite loi El Khomri]. Sous la pression des organisations syndicales, Force Ouvrière en tête, ce dispositif n’avait pas pu voir le jour.

 

Nouveau coup porté contre la justice prud’homale : la mise en place en septembre 2017, par le gouvernement d’Emmanuel Macron, d’un barème obligatoire en cas de licenciement abusif ou sans de cause réelle et sérieuse.

 

Une mesure portant atteinte au principe de réparation intégrale du préjudice subi par les salariés, dénonce Force Ouvrière.

 

Le Congrès de FO demande l’abrogation de ce barème et invite tant les défenseurs syndicaux que les conseillers prud’hommes à ne pas l’appliquer.

 

 

 

Le Congrès refuse les multiples attaques portées à sa spécificité et rappelle son attachement indéfectible à cette juridiction.

 

 

Sans aucuns moyens supplémentaires pour la justice prud’homale, après la suppression de conseils de prud’hommes, des élections prud’homales, la réforme de la procédure avec l’introduction de circuits courts, l’encouragement à la résolution amiable des différends pour externaliser les conflits et désencombrer les juridictions prud’homales, le raccourcissement drastique des délais de prescriptions, le Congrès dénonce une atteinte manifeste aux droits des salariés, rappelle FO.

 

SourcingNADIA DJABALI, in FO Hebdo

 

 

FO, La force de l’information

 

Blog publication, 22 aout 2018, 13H48

 

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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 09:25
« Le secrétaire général de Force Ouvrière, qui accuse sur Europe 1 le gouvernement de mettre en place une "casse sociale", prévient qu’il y aura des mobilisations sur la réforme des retraites. » (Europe 1).

« Le secrétaire général de Force Ouvrière, qui accuse sur Europe 1 le gouvernement de mettre en place une "casse sociale", prévient qu’il y aura des mobilisations sur la réforme des retraites. » (Europe 1).

Réforme des retraites :

 

« Je pense qu’il y aura des mobilisations pour maintenir notre régime actuel », prévient Pascal Pavageau (FO)

 

Pascal Pavageau :

 

"la retraite par points c'est le travail sans fin !" 

 


« Le secrétaire général de Force Ouvrière, qui accuse sur Europe 1 le gouvernement de mettre en place une "casse sociale", prévient qu’il y aura des mobilisations sur la réforme des retraites. »

 

 

 

ITW PP sur (Europe 1).

 

Blog publication, 22 aout 2018, 10H29

 

Pascal Pavageau : "la retraite par points c'est le travail sans fin......
Pascal Pavageau : "la retraite par points c'est le travail sans fin......
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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 17:18
La FGTA FO réaffirme son attachement au repos dominical, et au respect de la vie sociale et familiale des salarié(e)s

SOCIETE / COMMERCE / Repos dominical . 

 

La FGTA FO fait valoir  sa forte désapprobation devant la tribune des députés LREM dans le JDD de ce dimanche réclamant la liberté totale des ouvertures les dimanches dans le commerce en règle général.

 

 

Rappel

 

En mars dernier, le sieur André Marcon, ci-devant président honoraire des chambres de commerce et d'industrie a remis un rapport aux ministres qui traite notamment de l'ouverture des commerces le dimanche.

 

Ce rapport passé quasiment inaperçu à l’époque, mais pas de la FGTA FO, qui l’avait déjà bien noté et suivait de très près ce dossier proposait notamment de supprimer la règle de fermeture des magasins à dominante alimentaire le dimanche à 13 heures sous condition d'un accord collectif préalable, lorsque les établissements ont une surface de vente de moins de 3 000 m2, de donner la liberté à chaque entreprise et à chaque établissement de choisir ses jours et heures d’ouverture, sous réserve de contreparties négociées avec le personnel, et de favoriser l'ouverture des commerces le midi.

 

Ce faisant, ce Monsieur, partisan du tout ouvert tout le temps, ne dit pas que les petites surfaces de centre villes, dont les surfaces sont certes bien moindre des 3 000 M2 dont il parle sont très généralement gérés par des locataires gérants sous contrat de franchise avec les franchiseurs des grandes enseignes de distribution.

 

Il n’y a aucune représentation du personnel dans ces magasins, dont le mode de management commun est l’arbitraire patronale. Il n’y aura donc aucune contrepartie, et encore moins négociée.

 

Ce sera le marche ou crève que les salariés de ces commerces sous gestion dites indépendantes (nous savons qu'il s'agit d'un leurre) connaissent bien, pour y être soumis.

D’ailleurs, dans les grandes villes, il y a déjà fort longtemps que ces gérants se sont impunément  affranchis des règles d’ouverture, et de la législation sur les amplitudes horaires des dimanches.

Cette proposition aurait pour finalité de mettre dans la légalité ces délinquants sociaux fort peu soucieux des règles légales en matière de droits du travail, de conditions de travail, et de vie au travail de leur personnel.

 

Notre Blog a tout récemment publié deux articles sur ce thème, notamment suite à la tribune de députés de la majorité LREM réclamant une totale liberté d’ouverture des commerces le dimanche, ceci bien évidemment en écho du rapport d’ André Marcon.

 

Suivre les liens :

 

  • http://foed.over-blog.com/2018/08/devant-les-attaques-de-deputes-lobbyistes-la-fec-fo-reaffirme-son-attachement-au-repos-dominical.html
  • http://foed.over-blog.com/2018/08/sur-les-champs-elysees-a-paris-les-commerces-sont-ouverts-le-dimanche-s-ociete-repos-dominical-travail-du-dimache-revue-de-presse-le

 

Comme suite à cette tribune et à ces annonces, la FEC FO, et la FGTA FO, ont tout aussitôt fait valoir leur ferme désapprobation devant ces nouvelles menaces du repos dominical, de droit pour tous.

 

Pascal Pavageau, secrétaire général de la Confédération FO a également fait connaître la position confédérale à ce sujet, fort des résolutions sociales très largement approuvées aux Congrès de Tours et de cette année à Lille, qui indiquent très clairement la ferme opposition au travail du dimanche dans le commerce.

 

Citation:

"Travail le dimanche : travail contraint, sans compensation, dont les premières victimes sont les femmes et les précaires. Députés de La Régression En Marche, donnez l’exemple, abstenez-vous de publier de telles inepties le dimanche ! Et les autres jours aussi...

Travail du dimanche, travail de nuit, flexibilité, changements d'horaires imposés, management en burn out, employés sous pression, perte d'emploi, chômage des jeunes et des seniors,........accidents du travail maladies professionnelles,,.......Tous les travailleurs de ce pays doivent s'organiser 
La politique de ce gouvernement détruit l'humain au profit du capital "

Fin de citation

 

 

 

Un scandale de plus. 

 

Les députés LREM qui demandent l'extension des ouvertures des magasins les dimanches partout en France au-delà de 13h même pour les magasins alimentaires, sans possibilité pour les salariés de refuser de travailler ce jour-là afin de pouvoir profiter de leur famille, de leurs enfants, de faire du sport, d'être invités ou de recevoir des amis, voire tout simplement pour se reposer au sein du cocon familial.

 

Souvent les politiques reprochent aux français leur laxisme en terme d'éducation, ou de pratiques sportives. Mieux vaut en effet les abrutir de travail. De toute façon ils finissent par se croiser indéfiniment dans les transports, dans des A/R improbables, et se demandent bien ce qu'ils foutent là à user leur vie et leur santé pour du commerce qui ne leur profite pas, et finit invariablement par les détruire.

 

Verbatim de salariés de la distribution

 

Mais comment peut-on faire pour éduquer ses enfants, surveiller les études,  lorsqu'on ne les voit que le soir et pas tout le temps, juste avant de dormir, si on n'est pas là non plus pour leur expliquer les règles de vie à suivre ? •    

 

Comment leur montrer l'exemple lorsque l'on est toujours absent à cause du travail et de ses horaires chronophages? • 

 

 Il ne restait que le dimanche encore dans quelques endroits... et maintenant ils veulent totalement briser les cellules familiales en autorisant massivement ces ouvertures ! C'est scandaleux !!! •  

 

Le Blog a publié la liste de ces députés, élus du peuple qu'ils méprisent,  demandez-leurs des comptes car ils sont peut-être dans votre région. Ecrivez leur et dites-leur qu'il en va de la sauvegarde des futures générations. •    

 

On n'abandonne pas sa famille, ni ses enfants et sa vie au profit des pompes à fric que représentent les multinationales  de la distribution, et des organismes financiers qui s'enrichissent sur le dos de leurs salariés.

Non le monde n'est pas un vaste commerce, dans lequel on noierait les salariés, soumis à la dictature du travail contraint, sans limite.....

 

Cordiale contribution, merci L. Gil

 

Blog publication, 21 aout 2018 18H14

updated, 21 aout 20H34

 

La FGTA FO réaffirme son attachement au repos dominical, et au respect de la vie sociale et familiale des salarié(e)s
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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 15:56
Données de géo-localisation: Google poursuivi en justice

Données de géo-localisation: Google poursuivi en justice

GAFA

SOCIETE / GAFA / GOOGLE

 


Google poursuivi en justice pour le suivi abusif de données de géo-localisation
 

 

Un article publié par Challenges ce jour (21/08 018) que nous citons ici indique selon leur source,  qu'une  action en justice aurait été déposée vendredi 17 août contre Google pour non-respect de la vie privée des gens.

 

La firme américaine est accusée de traquer les allées et venues des utilisateurs de smartphones malgré la désactivation du paramètre "historique de localisation". 

 

Données de géo-localisation: Google poursuivi en justice

 

La firme américaine est accusée de traquer les allées et venues des utilisateurs de smartphones malgré la désactivation du paramètre "historique de localisation". 


 

Une action en justice déposée devant un tribunal fédéral accuse Google de non-respect de la vie privée des gens en traquant les allées et venues des utilisateurs de smartphones malgré la désactivation du paramètre "historique de localisation". 

 

L'action déposée vendredi par un Californien cherche à obtenir des dommages-intérêts non spécifiés ainsi qu'un statut de recours collectif pour représenter tous les utilisateurs américains d'iPhone ou d'Android qui ont désactivé l'historique de localisation afin que leurs mouvements ne soient pas enregistrés par Google.

 

"Google a expressément indiqué aux utilisateurs de son système d'exploitation et des applications que l'activation de certains paramètres empêcherait le suivi de géo-localisation des utilisateurs", peut-on lire dans le document. "Cette allégation était fausse."

 

  • Google accusé de violer la vie privée


Se basant sur un article de presse confirmé par des chercheurs universitaires, la requête accuse Google de violer la loi sur la protection de la vie privée.

 

  • Google n'a pas voulu faire de commentaires.

 

Depuis la publication de l'article la semaine dernière, Google, propriété d'Alphabet, a modifié sa page d'assistance. On y lit désormais que le fait de désactiver l'historique de localisation "n'affecte pas les autres services de localisation sur votre appareil".

 


Les données de localisation peuvent également être récoltées lors de l'utilisation d'autres services tels que les cartes ou la recherche, selon la page d'assistance.

 

La page indiquait auparavant que la désactivation de l'historique des lieux signifiait que les lieux visités n'étaient pas stockés par Google.

 

 

Le Electronic Privacy Information Center (Epic), un groupe d'intérêt public à but non lucratif, a déclaré qu'il a envoyé une lettre à la Federal Trade Commission des États-Unis pour savoir si Google a violé une ordonnance sur consentement de 2011.

 

 

 

"Les modifications ultérieures apportées par Google à sa politique, après avoir déjà obtenu les données de localisation des internautes, ne sont pas conformes à la réglementation de 2011", a déclaré Epic dans sa lettre.

 

Sourcing: Challenges.fr le 21.08.2018 à 08h16

 

Blog publication, 21 aout 2018, 16H58

 

Google poursuivi en justice pour le suivi abusif de données de géo-localisation
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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 14:03

SOCIETE / COMMERCE / PAIEMENT PAR CARTE

 

Les commerçants poussent pour une standardisation des paiements par carte en Europe

 


 

Après plusieurs années de maturation, le déploiement de nexo, standard européen dédié au traitement des flux de paiement par carte, est prêt au décollage. 


Plusieurs grands distributeurs européens commencent à déployer le standard européen nexo, visant à s'affranchir des règles monétiques spécifiques à chaque pays.


Sur le modèle des prélèvements et des virements, l'Europe des paiements par carte prendrait-elle forme ?

 

Après plusieurs années de maturation, le standard « nexo », norme européenne dédiée au traitement de ces flux, est prêt au décollage.

 

« Cela va être une vague de fonds, tous les acteurs de l'écosystème y travaillent car tous aspirent à s'affranchir des contraintes monétiques domestiques qui brident leurs capacités d'innovation », assure Arnaud Crouzet, directeur moyens de paiement de Auchan Retail International et secrétaire général de nexo.


Paiement par carte : les pétroliers oeuvrent à une standardisation


Cette association européenne de droit belge à but non lucratif a succédé en 2014 à EpasOrg afin de développer des standards ouverts de nouvelle génération pour les paiements par carte.

 

Cette mission, à l'heure de la globalisation des échanges, est devenue clef pour les acteurs du paiement par carte, qu'il s'agisse des commerçants, des industriels fournissant les terminaux de paiement, des banques, des réseaux de paiement ou des processeurs des flux.

 

Un levier d'optimisation

 


A mesure que les échanges se dégagent des frontières physiques, l'obligation de s'adapter aux spécificités nationales des systèmes de paiement apparaît en effet anachronique, mais aussi et surtout coûteuse.

 

Carrefour, Decathlon ou encore Auchan ont ainsi déjà commencé à déployer nexo. Auchan a même finalisé la bascule de sa monétique française sur ce standard et prévoit d'activer un nouveau pays en novembre.

Au total, le standard a passé le cap du milliard de transactions traitées en France.

 

Interopérable, cette norme permet, selon ses promoteurs, de réduire par quatre le coût d'achat des seuls terminaux de paiement. Faute d'avoir à s'adapter à chaque système national, le commerçant peut faire une commande groupée et réaliser plusieurs millions d'euros d'économies, potentiellement.

 

Le caractère ouvert de nexo autorise en outre l'intégration rapide de nouvelles fonctionnalités au fil de l'évolution des habitudes de consommation.

 

Le standard gagne d'autres continents


« 80 % des investissements annuels des commerçants sont affectés à la maintenance des différents systèmes existants, observe Sylvie Boucheron-Saunier, vice-présidente senior du pôle paiements marchands d'ACI Worldwide et membre du directoire de nexo.

Le standard devrait permettre de consacrer ces mêmes sommes à l'innovation et de ne mobiliser que 20 % des investissements à la maintenance ».

 

Les commerçants peuvent aussi espérer réduire les coûts liés à l'acquisition des flux de paiements par carte, le recours à un standard unique permettant de centraliser ces flux dispatchés entre les pays d'implantation. Leur pouvoir de négociation s'en trouve de fait renforcé.

 

Autant d'arguments qui semblent même faire mouche au-delà du Vieux Continent : le standard nexo est désormais aussi en cours de déploiement outre-Atlantique, en Afrique et en Asie.

La chaîne américaine de restauration rapide Subway l'a notamment adopté.

 

 

Sourcing: NINON RENAUD   Le 14/08 à 09:06 , in Les échos
@NinonRenaud 

 

Blog publication, 20 aout 2018, 15H23

 

Carte bancaire, les groupes du commerce poussent pour une standardisation du système
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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 09:58
Devant les attaques de députés lobbyistes,  la FEC-FO réaffirme son attachement au repos dominical

SOCIETE / REPOS DOMINICAL / EMPLOI ET SALAIRES 

 

 

La Section fédérale du Commerce (non alimentaire) & VRP de la FEC-FO réaffirme son attachement au repos dominical



Hier dans une tribune, une quinzaine de députés LREM ont remis en cause le repos dominical, en demandant au gouvernement d’aller plus loin en autorisant l’ouverture des commerces partout en France pour que les touristes et les français puissent faire leur shopping en évoquant les bons résultats parisiens et le principe de concurrence avec internet.

 

Pan dans la figure des enfoirés LREM

Beaucoup de ZTI viennent d’être annulées par le Tribunal Administratif qui a reconnu qu’il n’y avait pas de touristes sur ces zones : Dijon, Quartier Saint-Emilion, Maillot Ternes.

 

Pour rappel l’Italie est en train de faire machine arrière sur le travail du dimanche.

 

Les lobbyistes pour le travail du dimanche seront incapables de nous prouver le moindre effet sur les emplois ou le chiffre d’affaires. Pour rappel, la branche des grands magasins, magasins populaires avait promis mille embauches au gouvernement.

 

 

Force est de constater qu’aujourd’hui c’est un zéro pointé.

 

Pour rappel, les salaires de la branche sont, pour les six premiers niveaux, sous le Smic, ce qui démontre la volonté d’engraisser les actionnaires sans se soucier des salariés.

 

 

Encore une fois les députés LREM se moquent des conditions de travail des salariés qui sont la plupart du temps des femmes avec des temps partiels subis, des travailleurs pauvres et corvéables qui sont contraints par leur employeur, de travailler le dimanche sans compensation avec un risque de licenciement en cas de refus.

 

Pour répondre sur l’aspect de la concurrence avec internet, ces mêmes députés privilégiés, éloignés des salariés pourraient par exemple nous expliquer comment Amazon peut être dans une convention collective du commerce de détail non alimentaire alors que leur activité dominante est la vente à distance, tout cela avec la bénédiction de tous les gouvernements successifs.

 

Ces députés lobbyistes seraient mieux avisés en taxant correctement les GAFA [1] et en réclamant une augmentation générale des salaires qui permettrait aux français de consommer plus et de vivre correctement.

 

Communiqué de la Fédération des Employés et Cadres Force Ouvrière - Section fédérale du Commerce* & VRP

*(commerce non alimentaire)

 

 

  • Notes


[1] Apparu au milieu des années 2000, le terme GAFA est un acronyme formé par la lettre initiale des quatre entreprises Google, Apple, Facebook et Amazon.

 

 

 

 

Retrouver notre article du 19 aout 2018, sur le thème de l'appel des députés lobbyistes LREM, parue dans le JDD, pour la dérégulation totale du travail du dimanche, et l'ouverture des commerces H24 / 7/7.

 

Suivre le lien:

 

http://foed.over-blog.com/2018/08/sur-les-champs-elysees-a-paris-les-commerces-sont-ouverts-le-dimanche-s-ociete-repos-dominical-travail-du-dimache-revue-de-presse-le

 

Blog publication, le 20 aout 2018, 11H01

 

 

 

 

 

Devant les attaques de députés lobbyistes,  la FEC-FO réaffirme son attachement au repos dominical
Devant les attaques de députés lobbyistes,  la FEC-FO réaffirme son attachement au repos dominical
Devant les attaques de députés lobbyistes,  la FEC-FO réaffirme son attachement au repos dominical
Devant les attaques de députés lobbyistes,  la FEC-FO réaffirme son attachement au repos dominical
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