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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 14:38
Carrefour, Allonnes. 430 salariés dans le nouvel entrepôt de Carrefour

Grde Distri / Logistique / Carrefour

Carrefour supply chain

 

Carrefour supply chain
Le nouvel entrepôt, qui s’étend sur 650 m de long, alimente les magasins de vingt départements. 
Allonnes. 430 salariés dans le nouvel entrepôt de Carrefour


Sur leur chariot électrique, casque sur les oreilles, les préparateurs de commandes suivent les instructions dictées par la commande vocale.

 

info dia revue de presse carrefour supply chain
Sur leur chariot électrique, casque sur les oreilles, les préparateurs de commandes suivent les instructions dictées par la commande vocale. 

Le nouvel entrepôt, qui s’étend sur 650 m de long, alimente les magasins de vingt départements.
Dans le cadre d’un plan national de transformation logistique, l’enseigne Carrefour crée de nouveaux entrepôts.
Dont un à Allonnes, près du Mans. Le site s’étend sur 78 000 m2.

 

Dans ce centre logistique, on réceptionne, on stocke et on répartit la marchandise à destination des magasins Carrefour. Le nouveau site, un gigantesque entrepôt de 650 m de long et de 115 de large, est opérationnel depuis le la mi-septembre.

 

En mesure de livrer tous les magasins

 

Avant la création de cette entité, le distributeur disposait de deux réseaux logistiques distincts. Les entrepôts étaient spécialisés par format et par produit.
Au Mans, le premier réseau, dont le distributeur était propriétaire, était chapeauté par les entrepôts Logidis, boulevard d’Estienne-d’Orves (ex-Comptoirs modernes).
Il était dédié aux supermarchés, aux magasins de proximité, et aux Promocash.
Le second, piloté par des prestataires, livrait les hypermarchés.
Au Mans, cette partie était gérée par Géodis Calberson.
En 2013, Carrefour s’est lancé dans un vaste plan national de transformation de son réseau logistique, appelé plan Caravelle. C’est dans ce cadre qu’a été créé l’entrepôt d’Allonnes, aux portes du Mans.
Cette structure est désormais multiformat et donc en mesure de livrer tous les magasins, hypermarchés comme magasins de proximité.

 

Vingt postes créés

 

Au niveau national, le distributeur espère, à terme, réduire de 20 % les kilomètres parcourus. Vingt départements sont alimentés par ce nouveau centre.

 

L’entrepôt livre des produits à destination de dix hypermarchés, 60 supermarchés, 300 magasins de proximité et 66 Promocash.
"Nous avons construit cet entrepôt à proximité de l’ancien, dont nous étions propriétaires, pour que tous nos salariés puissent conserver leur emploi", avance Raphaël Podeur, directeur des ressources humaines de Carrefour supply chain, dans le bassin Grand Ouest.

 

Vingt postes ont été créés et le site compte 430 salariés. Ce plan Caravelle a également permis une modernisation des centres logistiques. "Nous étions dans un entrepôt vieillissant.
Cette nouvelle structure permet une amélioration des conditions de travail", assure Raphaël Podeur.

 

 

Sourcing :  Chloé Marriault, in Ouest France

Carrefour, Allonnes. 430 salariés dans le nouvel entrepôt de Carrefour
Carrefour, Allonnes. 430 salariés dans le nouvel entrepôt de Carrefour
Carrefour, Allonnes. 430 salariés dans le nouvel entrepôt de Carrefour
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28 octobre 2017 6 28 /10 /octobre /2017 13:28
CICE, C'est un chiffre : 22 milliards.D'Euros ! Par an.............

CICE, C'est un chiffre : 22 milliards.D'Euros ! Par an.............

LA (VRAIE) FRANCE DES ASSISTÉS ! Bigre, ça pique un peu, ou plus, ici, et là, surtout là et ici aussi....
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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 18:55
Dessin de Hajo paru dans As-Safir, Beyrouth.

Dessin de Hajo paru dans As-Safir, Beyrouth.

ÉCONOMIE

 

Facebook est-il devenu incontrôlable ?




Fake news, soupçons de manipulations, dérapages… Le vent tourne pour Facebook qui devra s’expliquer devant le Congrès américain le 1er novembre, comme Google et Twitter, sur les ingérences russes dans l’élection de Donald Trump.

Le réseau serait-il en train d’échapper à son créateur, Mark Zuckerberg ?

Pas seulement, écrit le New York Magazine : plus grand qu’un continent, plus fort qu’une église, le géant du web défie notre compréhension. 

 



À peine rentré de son congé paternité, Mark Zuckerberg avait envie de parler de Facebook, de la démocratie, des élections et de ce que sa créature devait au monde en contrepartie de son hégémonie.
Quelques semaines auparavant, début septembre, le responsable de la sécurité de l’entreprise avait reconnu que cette dernière avait vendu pour 100 000 dollars d’espaces publicitaires à une armée de trolls liés au gouvernement russe et chargés d’interférer dans l’élection américaine [de 2016].

 

 

Le 21 septembre, dans une déclaration diffusée en direct sur Facebook puis publiée sur sa page de profil, Zuckerberg s’est engagé à muscler les équipes chargées de veiller à la sécurité et à l’intégrité des élections et a promis de “renforcer le processus démocratique de manière proactive”.

 

Pour ce faire, il a présenté des mesures visant à “rendre les publicités politiques plus transparentes”.
Facebook exigera bientôt qu’elles indiquent “quelle page” les a financées (du genre “Je suis Epic Fail Memes, et j’approuve ce message”), et que les pubs d’un annonceur donné soient accessibles à tout le monde – mettant ainsi un terme à la pratique du “dark advertising”, qui permet de poster des messages qui seront visibles uniquement par une catégorie d’utilisateurs.

 

Dans sa déclaration, Zuckerberg compare cette évolution à celle de médias comme la radio et la télévision, aujourd’hui tenues d’indiquer qui finance les publicités politiques diffusées sur leurs antennes.
“Nous allons placer la barre encore plus haut en termes de transparence”, assure-t-il.

 

Une promesse qui, à certains égards, prend le contre-pied d’une annonce faite un plus tôt le même jour, lors de la présentation de nouveaux outils marketing : Facebook propose aux marques de cibler les utilisateurs de sa plateforme ayant fait un tour dans leur magasin.
La vague de publicités pour chaussures qui vous submerge pendant des semaines après que vous avez visité [le site de vente en ligne spécialisé] Zappos.com pourrait désormais également être déclenchée par votre passage dans une “vraie” boutique de chaussures (j’espère que vous aimez les pubs pour chaussures).

 

Un langage digne d’une ONG

 

D’un côté, les nouveaux services “offline” du site promettent de faire basculer un peu plus le monde réel sous la coupe du vaste réseau de surveillance de Facebook, de l’autre Zuckerberg assure aux internautes inquiets que sa plateforme respectera les règles établies de la vie politique dans le monde réel.

 

L’intention est louable. Mais alors que je poursuis ma lecture, je m’arrête sur une phrase : “Nous avons veillé à garantir l’intégrité des élections allemandes ce week-end”, écrit Zuckerberg.

 

Voilà qui est rassurant, cela montre que Zuckerberg et Facebook tiennent à restaurer la confiance dans leur système.

 

Sauf que ce n’est pas le genre de discours qu’on attend d’un média, même puissant. Ce sont normalement les gouvernements, les partis politiques ou les ONG qui tiennent ce langage.
Pourquoi diable une entreprise privée déciderait-elle unilatéralement de garantir l’intégrité d’une élection dans un pays où elle n’a même pas son siège social ?

 

Une seconde sur cinq passée sur Internet est consacrée à Facebook

 

Qu’est-ce que Facebook ?
On peut parler d’ordre de grandeur : en termes de population, le réseau social pèse plus que n’importe quel pays. Il est même plus grand que n’importe quel continent, excepté l’Asie.
Fort de 2 milliards de membres, le groupe des “utilisateurs actifs par mois” représente, après les chrétiens, le plus grand rassemblement du monde d’êtres humains ethniquement hétérogènes.
Et leur nombre augmente d’environ 17 % chaque année.

 

Ces utilisateurs pourraient être plus nombreux que les chrétiens d’ici à la fin de l’année, et ils pourraient représenter un tiers de la population mondiale dans un an. 

 

Sourcing:    rue des étudiants / NEW YORK

 

 

MAGAZINE - NEW YORK

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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 14:19
la revue de presse de l'actu

la revue de presse de l'actu

REVUE DE PRESSE


Mesures d’austérité : va falloir avoir la Santé
Les mesures d’économies annoncées par le gouvernement dans le domaine de la Santé, principalement édictées par la ministre qui en est chargée, ont fait monter la température alors que les députés examinent en première lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2018.
La presse a examiné les mesures.

 

Aperçus.

 

La Tribune 

Saignées prescrites par la ministre hématologue : Les économies attendues dépasseront allègrement les 4 milliards d’euros en 2018. Bref, déjà amaigrie par les régimes précédents, l’Assurance maladie va devoir se serrer la ceinture en 2018.

 

L’Express 

Cela commencera par favoriser l’ambulatoire. En chirurgie, par exemple, l’objectif est qu’en 2022, sept patients sur dix qui entrent à l’hôpital le matin en sortent le soir, contre cinq aujourd’hui, explique la ministre.
Dans quel état ?

 

 

La Voix du Nord 

Des mesures concrètes et pragmatiques, donc. Sauf s’il s’agit incidemment de faire prévaloir une rigide logique financière. Où il ne s’agira plus de multiplier les admissions pour maintenir le budget de son hôpital mais d’en faire sortir au plus vite les malades afin de ne pas grever les finances de la Sécu. Avant d’en sortir, les malades auront au moins une certitude : le forfait hospitalier à leur charge va bien augmenter.

 

 

Journal du Dimanche
 
Mais l’augmentation du forfait hospitalier de deux euros n’est-elle pas une nouvelle taxe déguisée ?
 Point du tout, selon la ministre d’une santé de fer. Son montant, inchangé depuis 2010, n’avait pas suivi l’inflation. Cette augmentation est un simple rattrapage. Les retraités apprécieront l’argument du simple rattrapage de l’inflation.
Bien sûr, les mutuelles et les assureurs ne sont pas obligés de répercuter cette hausse sur le prix des contrats. Par contre le paiement du forfait est obligé. Mais, pas d’inquiétude, tout cela sera fait avec bienveillance : Le vote du premier budget de la Sécurité sociale du quinquennat nous permet de lancer une révolution en douceur.

 

Sans même l’ombre d’une maltraitance institutionnelle ?
La question se pose : Sur quoi allez-vous économiser ?
Réponse et c’est énorme : sur une marge de manœuvre énorme sans toucher à l’égalité des chances : 30 % des dépenses de l’assurance-maladie ne sont pas pertinentes.

 

La Croix 

Mais il y a des limites à la pertinence : il est compliqué de juger de la pertinence des actes explique un économiste de la santé à l’université Paris-Dauphine Parfois, c’est a posteriori qu’on peut se dire que telle radio ou telle IRM a été inutile, mais, au moment où il l’a prescrite, le médecin était peut-être dans une situation d’incertitude diagnostique.
Une aversion au risque ?
De plus, cela fait longtemps que circule ce chiffre de 30 % d’actes médicaux qui seraient inutiles ou non pertinents. Il est issu de différentes enquêtes, mais je ne suis pas certain qu’il ait une valeur scientifiquement incontestable.
Mais qu’importe la santé si le chiffre va.

 

 

 

Sourcing:     MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

revue de presse
Libre & Independante

 

Mesures d’austérité : va falloir avoir la Santé ( revue de presse)
Mesures d’austérité : va falloir avoir la Santé ( revue de presse)
Mesures d’austérité : va falloir avoir la Santé ( revue de presse)
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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 19:07
Buffalo Grill tombe entre les mains du britannique TDR Capital - (coût de l'opération, un peu moins de deux Neymar.....)

ENTREPRISE / RESTAURATION

 

Buffalo Grill tombe entre les mains du britannique TDR Capital


Le numéro un français de la grillade est cédé pour environ 400 millions d’euros, soit un peu moins de deux Neymar.

Les fonds Abénex et Nixen cèdent le numéro un français de la grillade pour une valeur d’entreprise d’environ 400 millions d’euros au fonds britannique TDR Capital.

 

Sa mise en vente à peine relancée, le groupe de restauration Buffalo Grill tombe dans l'escarcelle du fonds britannique TDR Capital.
Ses actionnaires, en premier lieu Abénex Capital (majoritaire) et Nixen Partners, ont accepté de céder le numéro un français de la grillade (532 millions d'euros de volume d'affaires l'an dernier) pour une valeur d'entreprise d'environ 400 millions d'euros au fonds né dans le giron du milliardaire Paul Tudor Jones au début des années 2000. 
Confirmant une information des « Echos », le groupe a annoncé ce jeudi, dans un communiqué, l'ouverture d'une « négociation exclusive » entre les parties.
Buffalo Grill a par ailleurs rappelé que la « transaction éventuelle est soumise à la consultation des représentants du personnel » et à l'approbation des autorités de la concurrence, une formalité a priori.

 

De fait, TDR Capital avait manifesté son intérêt pour Buffalo Grill dès le début de l'année, le fonds étant, il est vrai, très actif dans la restauration : il contrôle ainsi le réseau britannique de pubs Stonegate (700 établissements environ), et a développé la chaîne Pizza Express outre-Manche également, entre 2003 et 2006.

 

TDR Capital s'est par ailleurs intéressé à l'éventuelle acquisition de  Groupe Flo , finalement repris en juin par Groupe Bertrand.

 

S'agissant de Buffalo Grill, la société d'investissement, qui gère 5 milliards d'euros d'actifs, a accepté de revoir son offre à la rentrée à l'occasion de la relance du processus d'enchères par DC Advisory, devançant ainsi le groupe de restauration mexicain Alsea également en lice.

 

Un appétit qui témoigne de ses fortes ambitions.

 

Accélération

 

TDR Capital entend en premier lieu accélérer le développement de Buffalo Grill, un sujet sur lequel la direction de la chaîne est déjà à pied d'oeuvre.
Alors qu'elle a inauguré son 350ème établissement le mois dernier, cette dernière estime, à ce stade, son potentiel d'ouvertures à au moins 60 restaurants de plus.
Elle en a déjà prévu 15 à 18 pour 2017. Afin d'amplifier son expansion, Buffalo Grill avait mis en place, en mars dernier, un nouveau financement avec un pool bancaire pour un montant total de 45 millions d'euros.

 

En outre, son nouveau propriétaire britannique veut aussi accélérer le passage de Buffalo Grill au digital, un autre sujet sur lequel sa direction est déjà fort active.
La gestion numérique des retours clients doit permettre de mieux ajuster les prix en fonction de la fréquentation et la période de consommation, et améliorer ainsi ses marges.

 

Consolidation

 

Enfin, au-delà du développement de l'enseigne, la direction de Buffalo Grill envisage également, depuis quelque temps, d'acquérir une marque complémentaire afin de proposer une offre plus large sur une même zone de chalandise.
Elle s'est d'ailleurs, elle aussi, penchée sur le dossier Hippopotamus, chaîne concurrente du Groupe Flo repris par Groupe Bertrand en avril 2017. La perspective de sortie de ses actionnaires ne se prêtant pas toutefois à un tel mouvement stratégique.
En substance, Buffalo Grill, créé en 1980, doit profiter de sa bonne santé pour être un autre acteur de la consolidation de la restauration.

 

La chaîne, qui profite de son rapport qualité-prix fort attractif et de ses innovations, a vu son excédent brut d'exploitation s'accroître de 25 % en quatre ans. Il devrait avoisiner les 50 millions d'euros cette année.

 

 

Sourcing:   Anne Drif / Christophe Palierse, in les Echos.fr

 

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/030726368403-buffalo-grill-tombe-entre-les-mains-du-britannique-tdr-capital-2122547.php#7ZxbordwZuGQgMSc.99

Buffalo Grill tombe entre les mains du britannique TDR Capital - (coût de l'opération, un peu moins de deux Neymar.....)
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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 17:30
SOCIETE / CHOMAGE
Le chômage tue plus que les accidents de la route en France

Une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) estime qu’entre 10000 et 14000 décès par an sont imputables au chômage.
Un chiffre alarmant, véritable enjeu de santé publique, qu’il convient d’analyser.

« C’est un problème de santé publique » déclarait en Mai 2016, Pierre Meneton, chercheur à l’Inserm, dans le journal Libération. Une cause de mortalité majeure dont le chiffre nous fait osciller entre la nausée et le vertige : 10 000 à 14 000 décès par an.
À titre de comparaison, les accidents de la route emportent 3500 personnes chaque année.
On aurait presque tendance à l’oublier, tant elle est analysée et commentée, mais derrière la courbe du chômage se cache une réalité, celle de millions de personnes en détresse.

 

Des maladies cardiovasculaires.

 
Les raisons de ce taux de mortalité élevé sont multifactorielles et concernent autant la santé mentale que la santé physique.
En effet, le rapport souligne que le non-emploi accentue certaines habitudes de vie et de consommation : depuis le tabagisme à l’alcool, une mauvaise alimentation (par manque de moyens), la sédentarité, le tout accroissant le risque de contraction de maladies cardiovasculaires.
Les chercheurs ont également constaté un risque important de rechute de cancer en situation de chômage et invitent les médecins généralistes à considérer les patients en situation de non-emploi comme une population à risque.
« Pour les personnes en situation de chômage, le risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus est augmenté de 80% au regard des actifs, pour les hommes comme pour les femmes » déclare les chercheurs d’une étude du CESE (Conseil économique social et environnementale).

 

Le suicide et le chômage, un rapport de cause à effet méconnu

 

Emile Durkheim
Longtemps perçu, sous le prisme du romantisme, comme l’acte individuel par excellence, le suicide entre dans le champ du fait social à la suite de l’étude sociologique d’Emile Durkheim, en 1897.
Au terme de ses recherches, Durkheim constate en effet que :
« Le taux de suicide varie en raison inverse du degré d’intégration des groupes sociaux dont fait partie l’individu ».
Dans le contexte de boom économique et de plein emploi propre à cette époque, le rapprochement entre chômage et suicide n’avait pas encore lieu d’être.

 

Un siècle plus tard, la conjoncture est tout autre.
La crise économique de 2008 entraîne un grand nombre de licenciements, dans un même temps, on constate également une augmentation du taux de suicide. Une autre étude de l’Inserm est, à ce propos, très parlante et permet de se faire une idée précise de cette triste corrélation.
Dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire du 6 janvier 2015, les chercheurs en arrivent à cette conclusion : quand le taux de chômage grimpe de 10 %, celui du suicide, lui, augmente de 1,5 %.
L’Inserm estime donc que la hausse du chômage, relative à la crise qui a frappé la France de 2008 à 2010, a entraîné au moins 500 suicides.

 

L’institut de recherche explique que :

 

« Par ailleurs, le contexte plus global de crise économique, caractérisé entre autre par une morosité et des perspectives à la baisse sur le marché du travail peut aussi être à l’origine de craintes de pertes d’emploi et donc de crises psychiques à l’origine de suicides ».


La stigmatisation, au cœur de ce fléau

 

 

C’est un leitmotiv aussi récurrent que délétère, « le chômeur serait un assisté qui profite de la providence de la France », cet État candidement magnanime.
Résultat de cette désinformation politique, le chômeur est montré du doigt, considéré comme seul responsable de sa situation en dépit d’un chômage avant tout structurel.
Pour Gilles de Labarre, président de Solidarités nouvelles, cette stigmatisation des chômeurs est « une double peine » infligée à ces personnes souffrant déjà d’une situation économique difficile, mais qui, non content de devoir compter leurs sous au centime près, se voient juger sans concessions sur la place publique.

 

Ginette Herman, psychologue spécialisée dans la psychologie sociale, analyse dans son ouvrage Travail, chômage et stigmatisation, les conséquences de ce procès d’intention. Elle y affirme que le non-emploi entraîne de l’anxiété, une baisse de l’estime de soi et de la satisfaction.
Elle met également en lien ces troubles psychiques avec le regard d’autrui. La psychologue belge estime ainsi que la stigmatisation du groupe sur l’individu se répercute sur l’image que l’individu se constitue de lui-même, faisant naître alors un sentiment d’auto-stigmatisation.
De plus, l’accès à un travail confère un certain statut social à l’individu. Un statut dont est privé le demandeur d’emploi.

 

 

Un effet pervers

 

On reproche régulièrement aux personnes sans emploi de ne pas faire les efforts nécessaires pour améliorer leurs situations, mais le problème réside justement dans cette situation de non-emploi.
Avec tous les troubles psychologiques qu’elle entraîne, la situation de non-emploi prolongée diminue les possibilités pour l’individu de retrouver un travail.
En effet, différentes études soulignent que le chômage, en longue durée, ébranle la motivation et l’envie d’entreprendre. Le chercheur d’emploi rencontrera de plus en plus des difficultés à adopter l’attitude adéquate face à un employeur.
En résumé, plus une personne est au chômage, plus elle souffre psychologiquement (consciemment ou non) et plus cette souffrance psychologique est vive, plus les chances de retrouver un emploi s’amoindrissent.
Pour certains d’entre eux, au bout de ce labyrinthe sans issue, il y a le suicide.

 

 

À la lumière de ces éléments, il sera important de suivre avec attention les réformes voulues par le monde politique au chômage.
En France, le gouvernement « Macron » prévoit de réformer le monde du chômage.
Le chômage n’est pas qu’un sujet de plus visant à alimenter les débats de coin de table, il est un fait de société causant souffrance, divorces, destruction familiale, précarité et parfois la mort.
Espérons que cette réalité, aussi sordide soit-elle, tombera dans l’oreille des technocrates lorsque l’heure viendra pour eux d’apposer leurs seings au bas d’une loi qui déterminera le sors de six millions de personnes, car nous pouvons l’affirmer sans trembler des jambes :

 

Là où il passe, le chômage tue.

 

 

T.B.

 Sourcing : Wikipedia.fr, Libération / BEH / Les Echos 

le chômage expliqué et décortiqué ....Le chômage tue plus que les accidents de la route en France
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17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 13:15
Lidl, Le 29 mai 2015, Yannick Sansonetti s'est pendu dans une chambre froide de l'entrepôt où il travaillait. Les conclusions de l'inspection du travail sont accablantes pour l'entreprise
LIDL

Suicide à LIDL.

 

Le récit du frère de Yannick Sansonetti sur son combat pour la justice et la vérité

Yannick Sansonetti, 33 ans, s’est pendu le 29 mai 2015 dans une chambre froide de l’entrepôt LIDL de Rousset dans les Bouches-du-Rhône, dont il était responsable technique.
Au terme d’un combat acharné de sa famille pour faire reconnaître la responsabilité de LIDL, le 1er septembre dernier, l’inspection du travail rendait des conclusions « accablantes pour l’entreprise », dénonçant « des agissements répétés de harcèlement moral à l’encontre de M. Yannick Sansonetti », une « surcharge de travail », des « propos dénigrants » et des « ordres inatteignables ».

Suicide à LIDL. Le récit du frère de Yannick Sansonetti sur son combat pour la justice et la vérité



Son frère Nicolas a décidé de sortir du silence et s’est exprimé publiquement une première fois dans le reportage Cash Investigation « Travail, ton univers impitoyable » diffusé sur France 2 le 26 septembre.
Le décalage est saisissant entre le récit du frère et des collègues de Yannick, et les propos de Denis Maroldt, vice-président des relations sociales et humaines au sein de LIDL, tenant tête à Elise Lucet : « A ma connaissance, nous n’avons aucun signe avant-coureur qui nous permettait de penser qu’un drame de cette nature allait se produire ».
Ces propos sont démentis à la fois par le rapport de l’inspection du travail et l’enquête d’Elise Lucet, avec une clarté révoltante. Nous avons interviewé Nicolas Sansonetti sur les deux ans de combat, encore en cours, de la famille de Yannick pour obtenir justice et vérité.
Depuis mai 2015, toi et ta famille vous êtes battus pour faire reconnaître la responsabilité de Lidl dans le suicide de ton frère Yannick. Peux-tu nous dire où vous en êtes aujourd’hui ?

 

« Je vous remercie tout d’abord pour votre interview, peu de médias semblent s’intéresser au dossier, pourtant de nombreuses familles souffrent en silence comme la nôtre. Le 1er septembre dernier, l’inspection du travail des Bouches-du-Rhône a déposé ses conclusions.
Elles sont très difficiles pour nous à entendre et à accepter. Selon l’enquête menée par la DIRECCTE 13, mon frère a subi depuis l’arrivée d’une nouvelle direction sur ce site, un harcèlement moral sans précédent.

 

Notre but depuis le décès de Yannick, n’est pas d’obtenir à n’importe quel prix une condamnation, mais de connaître la vérité, d’avoir accès à toutes les pièces du dossier et de rendre à mon frère son honneur qu’il semblait avoir perdu.

 

Cet honneur, nous lui devons à lui pour qu’il puisse partir apaisé, mais surtout à son fils pour qu’il sache quel homme merveilleux était son Père.
Ce combat que nous menons, ne nous a jamais été facilité, et nous avons dû dernièrement le rendre public pour essayer de faire avancer les choses. »

 

On apprend dans le reportage que tu étais sur place quand Yannick a été retrouvé pendu sur son lieu de travail.
Peux-tu nous raconter comment ça s’est passé ?

 

« Tout d’abord je ne souhaite à personne de vivre ce que ma famille a vécu et vit encore et surtout d’apprendre le décès d’un proche de la même manière que moi.

 

Le soir du drame, la compagne de mon frère m’a contacté par téléphone, en m’informant du fait qu’elle n’avait pas de nouvelles de Yannick, qu’il restait injoignable et qu’il n’était pas allé chercher son fils chez sa nounou. Moi-même j’ai essayé de le joindre à plusieurs reprises sans succès.

 

Lorsque je me suis rendu chez lui, j’ai pu avoir accès à son IPad, sur lequel étaient encore ouvertes des pages sur les différentes méthodes de strangulation. J’ai malheureusement commencé à comprendre qu’une course à la montre s’engageait et qu’il ne fallait plus perdre de temps pour le retrouver.
Après avoir contacté tous les hôpitaux, les forces de l’ordre et enfin son employeur la société LIDL, je me suis rendu au dépôt de LIDL à Rousset car on m’avait confirmé que sa voiture y était.

 

Une fois arrivé sur place, un ami m’a rejoint car j’étais en panique et affolé. Les employés de la société LIDL, ne nous ont pas pris au sérieux de suite et n’ont pas mesuré la gravité de la situation.
On nous a laissés le chercher seuls, et on nous a fait comprendre que seule la productivité était importante
(« On a du travail, désolé Monsieur »).

 

Ce n’est qu’à l’arrivée de la brigade de gendarmerie de Rousset que LIDL a pris, je pense, la mesure de la gravité de la situation ; après que nous ayons cherché en vain mon frère toute la soirée, sans l’avoir trouvé. J’ai alors vu une personne qui m’avait réconforté toute la soirée, un vigile, venir vers moi en pleurs et me dire : « je ne peux pas te le dire ».
J’ai alors compris.

 

J’ai donc appris le suicide de Yannick, en direct et je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai pu vivre ce soir-là, avec l’espoir d’arriver à temps. »

 

Quand tu as appris le suicide de ton frère, qu’est-ce ce qui t’a fait avoir cette certitude que ses conditions de travail étaient en cause ?

 

« Les conditions de travail de mon frère étaient souvent un sujet de discussion lorsque l’on se voyait ou lorsque l’on échangeait par téléphone. Il se plaignait régulièrement d’un changement de cap depuis l’arrivée d’une nouvelle direction, je crois début 2014.
Il avait été heureux d’être pris par LIDL en 2008, du temps de l’ancienne direction alors qu’il travaillait pour l’un de ses sous-traitants Il en parlait de manière positive. En 2014, lors d’un changement profond opéré au sein de la société LIDL, de nouvelles têtes sont arrivées avec de nouvelles méthodes. Il a vu les choses changer, les conditions de travail se dégrader.

 

Il nous disait régulièrement n’avoir que deux bras et deux jambes, mais faire le travail de trois personnes. Sur d’autres entrepôts, sur le même poste que lui, ils étaient trois.

 

Les audits étaient très réguliers et leur redondance était insupportable à ses yeux car à chaque fois, les reproches arrivaient derrière. Son travail était rendu très difficile par la vétusté des lieux : les infiltrations, inondations et incidents étaient récurrents. Un nouvel entrepôt devait voir le jour.

 

 

Bien que nous ayons été convaincus depuis son décès que ses conditions de travail étaient la cause de son suicide, nous voulons savoir, qu’on nous explique. C’est la raison pour laquelle, depuis deux ans, nous faisons toutes les démarches possibles pour obtenir l’accès à certains éléments que la société LIDL ne souhaite pas nous communiquer.
Cette volonté de justice et non de condamnation, s’est confirmée avec nos dépôts de plainte avec constitution de partie civile. Sans faire un déni de justice, car nous ne connaissons pas à ce jour le jugement qui sera rendu, nous pouvons toutefois avancer le fait que beaucoup d’éléments en notre possession renforcent notre conviction. »

 

Quelle a été la réaction de ses collègues après le drame ?

 

« Nous souhaitons avant de nous exprimer sur ce point, remercier tous les employés de la société LIDL. Bien que ses obsèques aient été très difficiles à vivre, il a été important pour nous, de voir combien il était apprécié par ses collègues, de pas leur nombre, ce jour-là.

 

Bien que très marqué par ce que j’avais vécu le vendredi soir du drame sur l’entrepôt, je me suis rendu de nouveau à l’entrepôt, le lundi, alors que tous les salariés étaient sous le choc et que l’entrepôt ne tournait pas. Yannick devait être enterré le mercredi.
Je suis allé à la rencontre de tous les salariés présents pour les remercier de leur soutien et leur montrer que malgré le drame que ma famille venait de traverser, nous étions encore debout et que nous serions derrière eux pour que les choses changent désormais.
Ils ont tous été d’un soutien sans faille et nous les en remercions.

 

C’est à ce moment que ma famille et moi-même avons pu nous rendre compte de la souffrance de chacun, par les pleurs, les discussions que j’ai eu ce jour-là avec pas mal d’entre eux.
Ils étaient perdus, ébahis, sans âme, sous le choc et ils ne comprenaient pas.
Ce jour-là, nous avons pris conscience de la gravité de la situation dans la société LIDL et plus particulièrement sur l’entrepôt de Rousset.
Les salariés n’ont pas souhaité travailler jusqu’à l’enterrement, et je pense que tous simplement, ils ne le pouvaient pas. L’abattage médiatique qu’ils ont vécu et que nous avons vécu, n’était pas non plus facile à gérer et à accepter. »

 

 

Quels sont les obstacles que vous rencontrez dans votre combat pour obtenir justice et vérité ?

 

« Les obstacles pour obtenir justice et la vérité sur ce drame ont été nombreux et à tous les niveaux. Nous avons d’une part engagé une procédure auprès du tribunal de sécurité sociale de Marseille, en vue d’obtenir une reconnaissance de la faute inexcusable de la société LIDL. Nous nous sommes également portés partie civile dans le volet pénal qui est suivi par le parquet d’Aix en Provence.

 

Les obstacles ont été nombreux, les courriers que nous faisons souvent au parquet, ne trouvent pas souvent de réponse. L’accès au dossier ne nous est pas facilité et c’est un véritable parcours du combattant.

 

Après le décès de Yannick, la société LIDL a répondu dans un premier temps à nos sollicitations pour que l’on obtienne le dossier salarial, nécessaire au règlement de sa succession. Dans un second temps, dès que nous avons commencé à demander certains éléments, ils ont refusé de communiquer avec nous, et nous ont fait part de leur refus par courrier.
Cette volonté de leur part, de mettre fin à leur collaboration, a été confirmée lorsque le bureau d’étude Cateis a rendu son rapport demandé par les membres du CHSCT en réunion.
Malgré nos demandes officielles et le fait que LIDL ait répondu à ce rapport dans un courrier adressé aux membres du CHSCT, LIDL a toujours refusé de nous le communiquer, arguant qu’il s’agissait d’un rapport interne.
Toutes nos demandes pour les autres éléments du dossier ont elles aussi été refusées. Nous avons également demandé à avoir accès une dernière fois au local, lieu du drame.

 

LIDL n’a jamais répondu.

 

Dernièrement, malgré les conclusions de l’inspection du travail, qui mettent en cause clairement LIDL, on nous répond qu’une enquête est en cours, et qu’ils ne peuvent pas nous répondre.
Rien ne nous est épargné à ce niveau-là, et LIDL ne fait rien pour nous faciliter les choses. Ce combat est un combat de tous les jours pour lequel énormément d’énergie est nécessaire, mais nous nous devons de le mener jusqu’à son terme pour la mémoire de Yannick.

 

Quelles conclusions tirez-vous du rapport de l’inspection du travail et quelles sont les conséquences pour Lidl ?

 

Le rapport est très difficile à lire, à accepter sans que l’on ait une pensée pour ce qu’a pu vivre Yannick. Ses conclusions sont très symptomatiques de l’état dans lequel se trouvent de nombreux salariés et pas seulement chez LIDL.
Il est rare de voir dans la jurisprudence salariale de telles conclusions. Je pense que ce sont les premières en France qui vont aussi loin. Cela confirme la position prise par la sécurité sociale en reconnaissant l’accident de travail immédiatement après le décès de Yannick, ainsi que les conclusions du rapport sur les risques psycho-sociaux chez LIDL Rousset établi par Cateis.

 

Les conséquences pour LIDL sont immédiates.
Déjà d’un point de vue médiatique, car les conclusions ont été rendues publiques, mais aussi d’un point de vue juridique. Le parquet vient de nommer un juge d’instruction sur ce dossier pénal, et ce dès le dépôt des conclusions de l’inspection du travail. Il y a donc aujourd’hui beaucoup de chances qu’il y ait un procès au pénal pour Yannick.

 

Par ailleurs, notre famille ne se bat pas pour obtenir des réparations pécuniaires, même si ce sera sûrement le cas, mais pour qu’une réponse judiciaire soit donnée à nos demandes. Nous voulons qu’une jurisprudence naisse, suite au procès de Yannick, pour toutes ces familles qui souffrent comme les nôtres. »

 

Le reportage met en lumière la souffrance au travail vécue par ton frère mais aussi dans d’autres magasins Lidl, à Free… pour toi ce sont des cas isolés ou le problème est plus large ?

 

« Nous souhaitons tout d’abord remercier très sincèrement Sophie Le Gall, qui a pris le temps de nous écouter, nous aider et nous comprendre. Pour ma part, je ne souhaitais pas m’exprimer dans ce reportage, mais elle a su me convaincre et je ne trouve pas assez de mots pour la remercier. Dans la vie on fait de belles rencontres, et je pense qu’elle en fait partie.

 

 

Ce reportage est encore une fois très symptomatique de la souffrance au travail. Il a pris l’exemple de deux sociétés qui connaissent un succès retentissant en France, pour montrer l’envers du décor et le prix de la réussite industrielle.

 

Les mâchoires de la grde distri broient salariés, clients, fournisseurs, producteurs et éleveurs avec le même mépris
Et ce n’est pas le cas que dans ces deux sociétés : pour avoir discuté énormément avec des salariés de la grande distribution, on retrouve cette souffrance dans toutes les enseignes, avec différents degrés, mais de partout.
Connaissant un autre milieu professionnel que celui de la grande distribution, et très intéressé par ce sujet, je peux même dire que ce ressenti se retrouve dans toutes les sociétés et parfois même là où l’on ne s’en doute pas, comme les services publics.

 

La productivité est mise en avant, au détriment de l’être humain, en cassant des familles entières. Les cas de burn-out sont de plus en plus nombreux. Les suicides, insupportables pour ma famille, sont trop présents au travail. »

 

Quel message souhaites-tu porter aux travailleurs qui souffrent de mauvaises conditions de travail ?

 

 

« Le message que je souhaite faire passer, est un message clair et qui touche tous les salariés de France. Nous devons travailler pour vivre et non vivre pour travailler. Le travail n’est pas une fin en soi, et ne doit pas être la cause de drames tels qu’on peut les voir.
Une prise de conscience collective doit voir le jour, et chacun doit prendre conscience de ce mal qui nous détruit tous les jours. Nous devons prendre notre destin en main et faire changer les choses. Rome ne s’est pas fait en un jour, seul nous ne sommes pas grand-chose mais ensemble et avec une prise en compte de tout ce que l’on voit, ce que l’on vit, on ne peut plus laisser la situation perdurer.

 

La reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle doit passer par une loi. Cela doit devenir une priorité nationale, pour toutes ces familles qui souffrent, pour toutes les personnes qui sont touchées par cette maladie.

 

Ce n’est que grâce à la mobilisation de chacun, que cela sera possible. J’ai d’ailleurs lancé une pétition en ligne sur ce sujet, qui recueille à ce jour plus de 1400 signatures. J’invite tout le monde à en prendre connaissance et à la signer. »

 

 

  • Où en êtes-vous aujourd’hui dans votre lutte ?
  • Pensez-vous qu’elle doit aller plus loin ?
« A ce jour, la sécurité sociale a reconnu l’accident de travail, l’inspection du travail a déposé ses conclusions. Au niveau de la procédure pénale, un juge d’instruction vient d’être nommé par le Procureur de la République suite au dépôt des conclusions de l’inspection du travail.
Au niveau de la procédure civile, une prochaine audience statuera sur le dossier au tribunal de sécurité sociale sur la reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur.

 

Nous n’abandonnerons jamais notre combat mais ce dernier va désormais au-delà des simples procédures judiciaires en cours. Nous souhaitons nous battre pour obtenir une loi sur la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle.

 

Nous le devons à mon frère, car c’était un homme merveilleux, un papa merveilleux, un fils merveilleux, un petit fils merveilleux, un compagnon merveilleux, et un frère exceptionnel. Nous devons lui rendre son honneur et sa mort doit servir et ne pas rester vaine.
Son geste doit être un déclencheur pour qu’une prise de conscience ait lieu. Nous le devons à toutes ces familles en souffrance, déchirées par cette maladie, par les suicides, par les séparations causées par le travail. »

 

Quel est ton souhait le plus cher aujourd’hui ?

 

« Mon souhait le plus cher serait de revenir en arrière et de pouvoir dire à mon frère combien je l’aime et combien je pense à lui, mais cela n’est pas possible. Je souhaite donc que la justice passe, le plus rapidement possible pour qu’il puisse enfin partir en paix. Je souhaite également qu’une loi sur le burn-out voie le jour pour que les choses changent. »

 

A quelques jours du suicide de Yannick en 2015, nous écrivions que sa mort « n’est pas un simple acte de souffrance subjective mais démontre plutôt toute une logique propre au capitalisme ».
Nous publions cette interview avec cette certitude renouvelée que c’est au nom du combat pour nos vies que nous devons lutter contre ce système d’oppression et d’exploitation.

INTERVIEW EXCLUSIVE APRÈS LE REPORTAGE CASH INVESTIGATION

 

 

Propos recueillis par Flora Carpentier, in révolution permanente

Lidl, Le 29 mai 2015, Yannick Sansonetti s'est pendu dans une chambre froide de l'entrepôt où il travaillait. Les conclusions de l'inspection du travail sont accablantes pour l'entreprise
Lidl, Le 29 mai 2015, Yannick Sansonetti s'est pendu dans une chambre froide de l'entrepôt où il travaillait. Les conclusions de l'inspection du travail sont accablantes pour l'entreprise
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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 13:26
Justice,  Ayele : le calvaire après l’injustice
Justice 

 

Ayele, ex salariée d'O'marché frais
Ayele : le calvaire après l’injustice
 
En octobre 2016, un rassemblement était organisé devant le magasin O’marché frais pour soutenir Ayele. 

 

Debout à son poste, cette caissière a perdu, à 33 ans, l’enfant qu’elle portait. Elle s’est battue pendant seize mois pour faire reconnaître son accident du travail.

 

«C’est un grand soulagement, soupire Ayele. Je ne m’y attendais plus. J’ai failli baisser les bras. »
Plus d’un an après avoir perdu au travail l’enfant qu’elle portait, cette caissière de 34 ans peut légèrement souffler : la Sécurité sociale vient enfin d’accepter de prendre en charge son interruption précoce de grossesse comme un accident de travail.
Une première victoire dans son parcours de combattante, qui dure depuis seize mois. En juin 2016, debout pour garder la cadence, cette employée avait soulevé une simple pastèque, mais grosse de 10 kg, avant de sentir et de comprendre l’« accident », comme elle le nomme encore.
« Quelque chose s’est déclenché dans mon ventre, l’eau s’écoulait, j’avais des contractions. » Une fausse couche à quatre mois et demi de grossesse et un retour difficile chez O’Marché frais, au même poste, à la même caisse, où sa poche des eaux s’était prématurément fissurée.
Mais les dirigeants de l’enseigne ne la trouvaient plus assez rapide, plus aussi efficace après le drame. Un mois plus tard, la caissière est remerciée pour des erreurs de caisse.
Une rupture brutale de son contrat, à l’image du comportement du magasin, qui jamais n’avait adapté son poste, ses horaires ou ses conditions de travail, comme le demande le Code du travail pour les femmes enceintes.

 

Ayele n’a jamais cru à sa mauvaise fortune.
Mais elle a dû se battre. La gabegie administrative et la mauvaise volonté de l’employeur n’ont fait qu’ajouter des obstacles à une situation injuste.
Entre les erreurs (!?)  administratives et la mauvaise foi de la direction  le dossier traîne et prend du retard, ce qui, outre les préjudices financiers, jettent Ayele dans le désarroi.
La direction d’O’Marché frais s’est, par exemple, trompée (heu ...???!)  dans son attestation destinée à Pôle emploi, retardant de trois mois le versement de ses indemnités. Dans la déclaration d’accident du travail, le numéro de Sécurité sociale était erroné. Sur la feuille maladie adressée à sa salariée, l’employeur omet de préciser la nature des lésions, mais aussi le numéro de Sécurité sociale.
Sans relâche, Ayele a récupéré les documents, renvoyé les feuilles incomplètes à l’employeur, sollicité les services médicaux.

 

Heureusement, la jeune femme n’est pas seule dans son combat

 

En janvier 2017, c’est la douche froide.
La prise en charge de son accident du travail est refusée par l’assurance-maladie. Le médecin conseil affirme : « Il n’y a pas de relation de cause à effet entre les faits invoqués et les lésions médicalement constatées par certificat médical. »
Heureusement, la jeune femme n’est pas seule, épaulée par son compagnon et l’union locale CGT de La Courneuve, qui la soutient depuis le début. Elle réagit vite et conteste le refus de prise en charge.
La jeune femme raconte les faits, cite les témoins et accuse :
« L’employeur a donné des réponses aux questions posées par les pompiers en omettant de dire que j’avais soulevé une charge lourde, j’étais choquée et en pleurs. À quatre mois de grossesse tout se déroulait normalement, je n’avais pas de problème particulier. »
Cet été, elle est enfin convoquée pour une contre-expertise médicale. Un an après « l’accident ».
Mais Ayele est exténuée et psychologiquement fragile. Enceinte de neuf mois, elle vient de dépasser le terme et s’inquiète pour l’enfant à venir. « J’ai failli dire non. Je n’arrivais pas bien à marcher. Je n’avais pas de voiture. Je ne me sentais pas de chercher une rue sans GPS, à pied. Heureusement que Muriel, de l’union locale, s’est portée volontaire pour m’accompagner. »
Pendant la visite, le médecin ne se prononce pas. Quand les deux femmes lui demandent son impression première, celui-ci paraît très réservé. « J’étais déçue, lessivée. Je voulais oublier le passé pour me concentrer sur le bébé à venir. Pouvoir lui présenter un sourire et ne pas lui faire subir les conséquences de ce que j’avais vécu. »

 

Aujourd’hui, l’enfant se porte bien et l’accident du travail va être pris en charge par la Sécurité sociale. Ayele a contesté devant les prud’hommes son licenciement, qu’elle estime « sans cause réelle et sérieuse ».
La concertation n’a pas abouti.
Le procès aura lieu au tribunal de Bobigny en mars. La pétition pour la soutenir a atteint 8  000 signatures. Et, à la suite de son histoire, l’ex-ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol a saisi le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP), pour qu’il analyse les dispositions du Code du travail relatives à la protection de la femme enceinte contre les risques professionnels et fasse des propositions.
Malheureusement, les ordonnances mises en place par le nouveau gouvernement ne vont pas dans le même sens et risquent d’aggraver la situation. Elles vont permettre aux entreprises de négocier elles-mêmes les aménagements de postes ou l’allégement des horaires.

 

Avec le risque que le minimum de protection assuré jusqu’ici par les conventions collectives de branche ne disparaisse totalement dans les sociétés peu soucieuses de leurs salariés.

 

« Ma fille me donne du courage même si elle ne fait pas encore ses nuits, assure Ayele. Mais si j’avais gardé ce travail, ç’aurait pu être plus simple. On estime que je ne suis pas prioritaire pour obtenir une place en crèche parce que je n’ai pas de travail. Mais comment je peux trouver un emploi en gardant mon enfant ? J’avais mis en place un projet avec mon conseiller Pôle emploi pour remettre à niveau mon DUT de logistique. Et il me demande de trouver d’abord une place en crèche avant de chercher un stage.

 

C’est du ping-pong. Chacun se renvoie la balle. »
Le calvaire n’est pas terminé.

 

(A suivre....!

 

Sourcing:      KAREEN JANSELME, in L'HUMANITÉ

Justice,  Ayele : le calvaire après l’injustice
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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 20:50
La grande distribution dans tous ses états fait trinquer ses salariés qui tremblent pour l'avenir

Grde Distri


Lidl, Intermarché, Monoprix, Carrefour.....
 Les salariés de la distribution tremblent


Tandis qu'à Lidl, les salariés manifestent pour dénoncer leurs conditions de travail et qu'à Intermarché, les syndicats s'inquiètent d'un plan social, à Monoprix un employé s'est suicidé sur son lieu de travail et à Carrefour, on attend avec fébrilité les détails du plan de transformation d'Alexandre Bompard.
Pas de doute: la situation sociale de la grande distribution française est explosive.
100 à 150 salariés de Lidl ont manifesté jeudi à Rungis devant le siège de Lidl France

Une centaine de salariés de Lidl ont manifesté jeudi à Rungis devant le siège de Lidl France.

Cela fait plus de deux semaines que Cash investigation a lâché, telle une bombe, son reportage sur Lidl.
Le 26 septembre, l'émission à succès d'Elise Lucet dévoilait au grand jour les conditions de travail déplorables au sein du distributeur allemand: rythme trop soutenu, effectifs trop faibles, marchandises trop lourdes... Trop c'est trop.
La coupe était pleine. Alors, quand l'émission a ouvert la boîte de Pandore, les salariés ont tout fait pour qu'elle ne soit pas refermée aussitôt.

 

Profitant de cette fenêtre d'opportunité médiatique, ils ont fait grève le lendemain, puis manifesté ce jeudi 12 devant le siège français de Lidl.
Car "ce qu'a montré l'émission, ce ne sont pas des cas isolés, il y a un vrai malaise", déplore Mohamed Sylla, délégué syndical national Unsa, dans Libération.

 

Suicide à Monoprix

Et ce malaise ne se cantonne pas aux rayons de Lidl.
Le 5 octobre, un salarié de Monoprix s'est donné la mort sur son lieu de travail au Raincy (93).

 

A ce sujet, la CGT rappelle dans un communiqué que deux semaines plus tôt, le 21 septembre, les élus CGT avaient justement alerté la direction sur "la dégradation des conditions de travail", en prévenant:
"Les salariés sont amenés à effectuer de la mise en rayon, être affectés en caisse ou toute autre affectation nécessaire à l'exploitation du magasin. Cette situation met aujourd'hui certaines vies en danger."
Une porte-parole de Monoprix conteste: "aucun lien n'est établi entre les conditions de travail au sein du magasin et le drame du Raincy."

 

Plan social à Intermarché

Au même moment, les 5 et 6 octobre, un Comité Central d'Entreprise s'est tenu au sein de la filiale logistique d'Intermarché, ITMLAI.
L'ordre du jour: la présentation par la direction d'un plan de transformation logistique d'optimisation des approvisionnements et des flux alimentaires, qui consiste à regrouper l'activité de certains entrepôts.
Les syndicats, eux, y ont surtout vu un plan social.
"C'est le cinquième plan de sauvegarde de l'emploi depuis 2012", déplore Pascal Petit, délégué syndicat CGT. "En 2012, nous étions 10.000 salariés dans cette filiale. Aujourd'hui, nous ne sommes plus que 7.000.

 

Nous aimerions avoir la cartographie centrale du plan, mais la direction nous la donne morceau par morceau."
Contactée par Challenges, une porte-parole d'Intermarché défend: "Les syndicats disent que 265 emplois vont être supprimés. Mais Intermarché annonce 219 suppressions de postes et non pas d'emplois.
A cela s'ajoutent 69 créations de postes et 126 possibilités de reclassement. Cela laisse un seuil négatif de 24 postes. Le maintien de l'emploi des collaborateurs est notre volonté, notre méthode de travail et notre responsabilité."

 

Plan de transformation à Carrefour

Chez Carrefour, la mer est calme pour l'instant.
Mais il faut se méfier de l'eau qui dort. Dans moins de deux mois, le nouveau PDG Alexandre Bompard dévoilera son plan de transformation pour le groupe. Et au vu des difficultés du distributeur, qui vient de faire un avertissement sur résultat, l'issue ne fait pas de doute.
D'ailleurs, dans une note publiée cette semaine, Natixis annonce s'attendre à "des restructurations importantes avec un plan de baisse des coûts de 1 milliard d'euros sur l'ensemble du groupe."

 

Un malaise sectoriel

Le malaise est donc sectoriel.
Partout, les salariés de la grande distribution tremblent. De peur, de colère ou de fatigue. Parfois les trois à la fois. Sous pression, ils subissent la dure compétition que se livrent leurs patrons.
"Les deux grands éléments de la structure de coûts d’un distributeur alimentaire sont les loyers et le personnel", pointe Olivier Macard, associé EY.
"Dans la situation actuelle en France, où les acteurs perdent de la masse de marge tous les ans à cause de la guerre de prix, ils se retrouvent d’un côté à devoir limiter le coût des actifs, et de l’autre, à essayer de contenir les coûts salariaux.
En période de faible croissance, la guerre des prix fonctionne comme un rabot: tous les ans, les acteurs perdent des capacités de manœuvre. Dans la durée, c’est extrêmement destructeur."

 

Entrepôts et sièges dans le viseur

Cette problématique de réduction de coûts se pose partout: dans les entrepôts, les magasins, et au siège. Mais contrairement aux idées reçues, qui voient dans l'automatisation des caisses la fin du personnel en magasins, les salariés des points de vente sont sans doute les moins exposés.
A l'heure où la machine Amazon étend son modèle de commerce froid et numérique, les distributeurs, plus que jamais, misent sur l’humain et le service.

 

Les bouchers, poissonniers et boulangers n'ont jamais autant été mis en avant. En revanche, les entrepôts sont de plus en plus rationalisés et automatisés, et les sièges, réorganisés pour dégager des synergies.
A Carrefour, les cadres tremblent autant que les ouvriers.

 

 

Sourcing:  Claire Bouleau, in Challenges

La grande distribution dans tous ses états fait trinquer ses salariés qui tremblent pour l'avenir
La grande distribution dans tous ses états fait trinquer ses salariés qui tremblent pour l'avenir
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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 16:52
Lille, Biocoop arrive rue du Molinel, à l'emplacement de l'ex Dia et de son repreneur fantôme Gastt de triste mémoire.....
LILLE / Grde distri
Avenue du Molinel, emplacement de l'ex Dia cédé à Gastt

Biocoop arrive rue du Molinel.

 

Déjà présente aux halles de Wazemmes, rue des Postes et rue de Solférino, l’enseigne bio va s’installer rue du Molinel dans les locaux de l’ancienne supérette DIA. 
Ceci enterre définitivement les aléas du pseudo repreneur fantôme des magasins Dia,  Gastt, qui a défrayé les chroniques médiatiques et judiciaires l'année derrière, jetant sur le carreau plus de 47 salariés, dont notre Blog avait fait écho durant de nombreux mois.

 

Pour rappel Carrefour, de manière très légère, avait cédé plusieurs magasins à l'enseigne Dia à cette entité, qui s'est révélée impécunieuse et non solvable, ce qui avait suscité de nombreuses interrogations et commentaires, notamment sur le rôle de l'ADLC, sur le sérieux des décideurs Carrefour quant à  la faisabilité de cette transaction qui s'est terminée au Tribunal de Commerce de Paris, il y a une année maintenant.

 

Une bonne nouvelle pour cette artère commercialement moribonde.


L’élégante façade du 86 de la du Molinel va reprendre vie avec l’arrivée d’un nouveau Biocoop.
   
Abandonnée depuis août 2016 et la fermeture calamiteuse de l’ancienne enseigne DIA par un repreneur fantôme, la belle et vaste surface commerciale située au nº86 de la rue du Molinel va bientôt être à nouveau occupée.

 

C’est un Biocoop qui prendra possession du local actuellement en travaux. Une nouvelle implantation qui confirme que le bio est décidément en pleine expansion à Lille.
Selon nos informations, le nouveau magasin devrait ouvrir dans un mois environ. Une bonne nouvelle pour la rue du Molinel, qui a vu ces dernières années de nombreux magasins fermer leurs portes, à l’image de Planète Mômes il y a trois semaines.

 


On se souvient que l’arrivée du géant de l’informatique Surcouf était, en 2010, présentée comme la locomotive commerciale qui était censée redynamiser cette grande artère du centre-ville.
Las, l’enseigne de 5 500 m2 avait fermé deux ans plus tard, laissant la rue du Molinel un peu désemparée. Cette vilaine dent creuse est toujours aujourd’hui inoccupée.

 

L’élégante façade du 86 de la du Molinel va reprendre vie avec l’arrivée d’un nouveau Biocoop.
Des emplois à pourvoir

En attendant, comme l’indique une feuille de papier collée sur la vitrine, Biocoop recherche trois employés à temps plein et à temps partiel ainsi qu’un responsable de son futur rayon fruits et légumes.
Les candidats peuvent laisser leur CV sous la porte ou l’envoyer sur la boîte mail suivante : meul@gmail.com

 

 

 

 

 

Sourcing:  LVDN
Lille, Biocoop arrive rue du Molinel, à l'emplacement de l'ex Dia et de son repreneur fantôme Gastt de triste mémoire.....
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