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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 08:25
Quand Casino titille Google avec son ticket de caisse........et pille les données personnelles des consommateurs
Entreprise / Grde Distri
Quand Casino titille Google avec son ticket de caisse

 
Marco Tinelli a quitté il y a un mois FullSix, revendu à Havas, pour rejoindre Redpill, créateur de start-up.
RelevanC, qu’il lance avec Casino, offre aux marques d'utiliser des données quotidiennes de consommation en magasin pour faire de la publicité, plus pertinente encore que Facebook, Google et Amazon. 


Casino va monétiser ces données sur les comportements d'achat de ses clients.


Vous lancez RelevanC avec le groupe Casino, de quoi s'agit-il ?

 

MT:
C'est une plateforme de solutions marketing construite sur ce que nous voulons être la base de données la plus massive et qualitative sur les consommations des Français et leurs comportements d'achat.
Elle intègre 50 millions de profils, et plus d'un millier de segments comme l'âge, le sexe, bien entendu, mais aussi par exemple les styles de vie et les comportements d'achat comme la possession d'une cave à vin ou encore l'attirance pour les grandes marques.

 

Cette joint-venture entre RedPill et Casino exploite pour commencer les données du groupe de Jean-Charles Naouri, de Monoprix à Go Sport en passant par les hypermarchés Géant et le site Cdiscount.

 

Comment comptez-vous utiliser toutes ces données ?

 

Grâce à des algorithmes très puissants, nous pouvons identifier des cibles très précises comme les femmes qui aiment la nouveauté  et boivent des eaux aromatisées.
Cette connaissance des consommateurs est révolutionnaire : elle sera mise à disposition des annonceurs, des agences et des instituts d'études via une plateforme simple et transparente.
Ils pourront ainsi mieux comprendre, mieux cibler, mieux convaincre et mieux mesurer l'impact de leur campagne en temps réel.

 

De quelle manière cela fonctionne-t-il exactement ?

 

Une fois la cible identifiée, nous vendons les profils selon le coût pour mille, c'est-à-dire le nombre de personnes effectivement touchées. Plus le champ est étroit, et donc la performance élevée, plus le prix est élevé. Cela va de 50 centimes à 5 euros le coût pour mille.

 

Mais Google, Amazon et Facebook font déjà ça très bien avec les internautes…

 

Oui, précisément, leur analyse ne concerne que les comportements des gens sur internet, via les mots recherchés ou les achats réalisés.
Nous nous situons avec les données du Groupe Casino dans la vraie vie, celle des magasins physiques mais aussi dans le e-commerce avec Cdiscount.

 

Grâce à cette donnée structurellement différente, RelevanC peut donc ambitionner d'être beaucoup plus pertinent. D'ailleurs, selon les premiers tests, nous le sommes deux fois plus qu'une campagne sans aucune data et nous atteignons 50 % d'engagement supplémentaire qu'une campagne avec les données de ciblage de Google, par exemple. 


Est-ce légal de traquer le consommateur dans ces moindres faits et gestes ?

 

Nous avons pris un soin particulier à être non seulement conforme à la loi en vigueur, mais aussi à anticiper les réglementations à venir. Par ailleurs, le respect des clients et de leur vie privée est un pilier fondamental de RelevanC.
Tous les profils restent anonymes : ce sont les cookies sur Internet qui permettent de suivre un internaute à travers son navigateur.
En magasin, nous pourrons géolocaliser les clients qui ont téléchargé une appli de telle ou telle enseigne et lui faire des offres très ciblées quand ils viennent faire ses courses, uniquement s'ils ont donné son consentement explicite.
En revanche, nous ne croiserons pas ces données avec du e-mailing non seulement pour rester dans la légalité, mais aussi pour ne pas empirer encore ce qui parfois peut être considéré comme du harcèlement commercial par les gens. 

 

En quoi votre offre pourrait faire le poids face au rouleau compresseur de Google et Facebook ?

 

Leur force, c'est la puissance d'analyse des comportements digitaux et la qualité d'exécution de l'offre. Nous aurons une data différente, plus riche et précise.  
Et nos équipes, qui comptent déjà une trentaine de personnes, ont été recrutées aussi chez les géants d'Internet. Mais contrairement à eux, nous ne sommes ni un media, ni une régie, ni une agence de publicité. Nous ne faisons que mettre à disposition des annonceurs des solutions construites avec de la data hyper qualitative.
Et bien que Casino détienne 80% du capital de RelevanC, notre organisation a été pensée dès le départ pour être une start-up très agile.

 

Quels sont vos objectifs à terme ?

 

L’idée est de pouvoir attirer d’autres enseignes dans le domaine de la mode ou du tourisme, par exemple, mais aussi d’autres grands distributeurs pour agréger leurs données et être toujours plus massif et pertinent.
Nous voulons devenir un élément à part entière de l’écosystème marketing, séparant la data du media. L’énorme domination des GAFA dans la publicité digitale procède de la démarche inverse : l’intégration de la data et du media.
Quand on sait que Google et Facebook réalise plus de 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires publicitaire, on peut être ambitieux.

 

GAFA

 

Propos recueillis par Kira Mitrofanoff, in Challenges

Quand Casino titille Google avec son ticket de caisse........et pille les données personnelles des consommateurs
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6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 13:34
Leroy Merlin et les évaluations du personnel: boulet, vicieux, feignasse....Le tout à l'encan

LEROY -MERLIN / DRÔME


Boulet, vicieux...! (et autres...)

Les drôles d’évaluations des intérimaires de Leroy Merlin

Dans l’entrepôt de la plateforme logistique de Leroy Merlin à Valence, le fichier était en libre accès, et la CGT s’en est emparée.
Surprise !
Face aux noms de certains intérimaires, les évaluations sont pour le moins déconcertantes : « fegnasse » (sic/faute comprise), « mou du genou », « vicieux », et autres « boulet » voire « big big boulet »…

 

Autant dire que le syndicat n’a pas laissé passer ça. Après en avoir averti la direction nationale, il a décidé de se tourner vers un avocat qui envisagerait de saisir le parquet.

 

Quant à la direction de Leroy Merlin*, elle explique que non seulement de tels propos sont inacceptables et que ce n’est absolument pas le genre de la maison, mais qu’en outre une enquête est en cours, en interne, pour savoir qui a pu se permettre de telles annotations…

 

 

Sourcing:   Le dauphiné (drôme)

 

* Encore le déni, nous ne savions pas, nous découvrons  ces faits, nous ne connaissons pas les auteur-es, (comme si le service RH méconnaissait celles et ceux habilités à effectuer les évaluations, que de toute façon ils doivent signer et authentifier),  nous diligentons une enquête, et bla-bla-bla..... Encore le syndrome Lidl, encore une entreprise de commerce, même creuset de formatage, même profil de recrutement,  même méthode, mêmes effets !

Merci à Roxane, notre camarade FO Leroy Merlin pour l'InFO

BM

Leroy Merlin et les évaluations du personnel: boulet, vicieux, feignasse....Le tout à l'encan
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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 09:39
Les grandes manoeuvres des vampires de la distribution
Les grandes manoeuvres des vampires de la distribution
Les grandes manoeuvres des vampires de la distribution
Les grandes manoeuvres des vampires de la distribution

Entreprise / Grde distri

 


Et si Amazon rachetait Monoprix et Carrefour s'alliait à Google

 
Les grandes manœuvres entre le commerce en ligne et les distributeurs alimentaires ont commencé aux Etats-Unis. En France, Amazon et Google pourraient aussi rebattre les cartes.
De Franprix à Auchan en passant par Carrefour, focus sur les hypothèses les plus probables.


L'enseigne urbaine du groupe Casino ressemble à la chaîne Whole Foods Market, rachetée par Amazon aux Etats-Unis.

 

Le magasin Monoprix à Beaugrenelle


Depuis quelques jours, le secteur de la distribution bruisse de rumeurs sur les options stratégiques qu'Alexandre Bompard, le nouveau patron de Carrefour, pourrait être amené à prendre rapidement, notamment dans le digital.
Certains s'interrogent également sur les choix que son grand concurrent, Jean-Charles Naouri, le PDG du groupe Casino, serait tenté de faire. Cette effervescence s'explique par le rachat, fin août, de la chaîne américaine de supermarchés
t par le géant du e-commerce Amazon.

 

Une percée fulgurante d'Amazon dans le commerce physique

 

Pour cette première percée dans le commerce physique, avec 460 points de vente aux Etats-Unis, le groupe de Jeff Bezos a dépensé 11 milliards d'euros (13 milliards de dollars), soit presque la valeur boursière de Carrefour. Et le double de Casino.

 

A peine le deal scellé, Amazon a baissé massivement les prix de centaines de produits alimentaires, notamment des fruits et légumes bio, provoquant le recul du cours de Bourse des acteurs traditionnels de la distribution.

 

En France, où les ventes des grands distributeurs ne progressent guère, la perspective de voir Amazon installer sa marque dans le commerce alimentaire effraie. Cela pourrait accélérer la consolidation du marché.

 

"Dans la mesure où les adhérents sont capables de se fédérer autour d'un projet aussi clivant, un partenariat entre Amazon et l'un des groupements coopératifs (Système U, Intermarché, Leclerc) est évidemment imaginable - s'il n'a d'ailleurs pas déjà achoppé une première fois, pointe Antoine Parison, analyste à Bryan Garnier.
De même, le géant américain représente certainement un exutoire pour l'un des deux opérateurs cotés (Carrefour, Casino). La question reste de savoir quelle est pour Amazon la meilleure option en terme de formats et de maillage."

 

Monoprix, une enseigne qui ressemble à Whole Foods Market

 

Jean-Charles Naouri, 69 ans, pourrait souhaiter, le moment venu, céder le contrôle de Casino plutôt que de chercher un successeur.

 

Cet été, son fils a quitté le groupe pour voler de ses propres ailes. Mais pour vendre à qui ? Certains évoquent l'Américain Walmart, leader mondial, mais ce dernier a déjà mis un pied en Europe, en Allemagne à la fin des années 90, pour finalement se retirer en 2006.
Fort d'une capitalisation de 462 milliards de dollars, Amazon en a, lui, les moyens. Une enseigne pourrait correspondre à ses ambitions dans le commerce alimentaire : Monoprix.

 

Comme Whole Foods Market aux Etats-Unis, la chaîne dirigée par Régis Schultz s'adresse à des consommateurs urbains, soucieux de leur bien-être, avec un pouvoir d'achat élevé.
Les mêmes souscrivent à l'abonnement Prime d'Amazon de livraisons gratuites. Rachetée en 2013 par Casino, Monoprix est aujourd'hui l'enseigne la plus rentable du groupe de Jean-Charles Naouri.

 

Les magasins de proximité Franprix et Leader Price à Auchan ?

 

Dès lors, comment celui-ci pourrait-il décider de s’en séparer alors que le Brésil et la France, ses deux principaux marchés, tournent au ralenti ?
Une vente concomitante des magasins de proximité Franprix/Leader Price, voire des supermarchés Casino à Auchan, qui a de fortes ambitions sur la proximité, est une hypothèse.
"Il faut garder la question de l’anti-trust à l’esprit et regarder les cartes, les couvertures de réseau", pointe un consultant. Justement, Auchan est très présent dans le nord, Casino dans le Sud.

 

Une autre hypothèse serait un rachat de ces enseignes par Intermarché, avec lequel Casino exploite une centrale d’achats commune. Le groupe coopératif affiche, en effet, sa volonté d’ouverture de magasins en France et de gain de part de marché.

 

Carrefour peut s'inspirer de Walmart pour se rapprocher de Google

 

Pour sa part, Carrefour doit prendre rapidement des initiatives d’envergure dans le digital. Alexandre Bompard a montré par le passé qu’il avait su anticiper les révolutions liées au numérique lorsqu’il dirigeait la Fnac.

 

D’une part, il a lancé l’une des premières places de marché en France qui permet de démultiplier les produits proposés sans mobiliser énormément de capitaux.

 

D’autre part, il a racheté Darty qui offre au nouvel ensemble une capacité d’achat bien supérieure.
Désormais aux commandes de Carrefour, quelles options s’offrent à lui ? "Il y a un moment où, lorsque l’on regarde la puissance des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), cela paraît compliqué d’envisager de faire sa révolution digitale sans eux", pointe un consultant. "Mais l’alliance ne passe pas forcément par un rachat."
Maître dans l’art de nouer des deals, des acquisitions et des liaisons, Alexandre Bompard pourrait bien avoir été choisi en partie pour initier un rapprochement avec l’un d’eux.
Aux Etats-Unis, Google vient de s’allier avec Walmart.
Depuis quelques jours, ses clients peuvent acheter une large gamme de produits du distributeur en utilisant l’assistant vocal Google Home.
Rien n’empêche d’imaginer en France un accord similaire entre Carrefour et Google. Ce serait le meilleur rempart pour résister à Amazon.

 

Sourcing:    Kira Mitrofanoff et Claire Bouleau, in Challenges 

 

Les acteurs à la manoeuvre
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Les acteurs à la manoeuvre

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 23:23
Photo d’illustration Matthieu CUGNOT  

Photo d’illustration Matthieu CUGNOT  

JUSTICE


Ils n’avaient plus d’argent pour se nourrir, ils volent des denrées périmées

 

Peines de prison ferme et avec sursis pour trois trentenaires au RSA qui avaient commis une tentative de vol, le 25 juin dernier, au préjudice du supermarché Match.

L’enseigne Match implantée à Commercy s’est constituée partie civile en réclamant 550 € de dommages et intérêts.
Elle n’obtiendra que l’euro symbolique.  


 
Le 25 juin dernier, peu avant minuit, un forain installé à proximité du supermarché Match, à Commercy, repère le manège de trois personnes qu’il soupçonne de commettre un vol au préjudice de l’enseigne.

 

Les gendarmes sont avisés et procèdent à l’interpellation d’un couple de trentenaires en flagrant délit. Des sacs à dos remplis de denrées alimentaires destinées à la destruction et jetées dans des bennes à l’arrière du magasin sont retrouvés sur place. Le troisième complice réussit à s’enfuir mais se présente de lui-même à la gendarmerie le lendemain.

 


Tous les trois se sont retrouvés devant le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, mardi : les deux frères, dont l’un est détenu, et la compagne de ce dernier. Ce vol en réunion, le trio indique l’avoir commis par nécessité.

 

« Ce n’était pas pour le plaisir mais par instinct de survie », explique la jeune femme, divorcée et mère de 2 enfants dont elle n’a pas la garde. Ce soir-là, la faim les tiraille et comme ils n’ont plus d’argent pour acheter de la nourriture (tous trois bénéficient du RSA), ils choisissent sur les conseils peu avisés d’une connaissance d'escalader l’enceinte du supermarché sans la dégrader.

 


« Des prévenus affamés mais pas assoiffés », ose le procureur de la République Olivier Glady, qui requiert 2 mois ferme à l’égard du plus capé d’entre eux (12 mentions au casier judiciaire), une peine similaire pour sa compagne (2 mentions) et un travail d’intérêt général de 70 heures pour le frère (7 mentions).

 

De son côté, l’enseigne Match se constitue partie civile et réclame 550 € de dommages et intérêts.

 


 

« Il est anormal de jeter des denrées à la poubelle »

 


Une demande qui fait bondir Me Lagriffoul, avocate de la défense. « C’est honteux de leur part de réclamer un tel préjudice d’autant qu’aucune dégradation n’a été commise. Il est également anormal de jeter ces denrées, même arrivées à leur date de péremption, qui pourraient convenir à des associations !

 

Et je ne comprends pas la position du procureur face à des personnes qui ont simplement voulu manger à leur faim en volant dans des poubelles ! » Pour l’avocate, cet « état de nécessité flagrant » ne doit conduire qu’à la relaxe.

 


Le tribunal n’ira pas jusque-là dans un jugement tout de même clément : 1 mois de prison ferme pour le détenu et 1 mois avec sursis et mise à l’épreuve sur 2 ans pour les deux autres, avec une obligation de travail ou de formation.

 

Le supermarché Match, quant à lui, a vu sa demande validée : le trio devra lui verser solidairement 1 € de dommages et intérêts.

Sourcing:  Nicolas GALMICHE, in L'Est Républicain
 
Ils volent des denrées périmées,  peines de prison ferme et avec sursis pour trois trentenaires au RSA
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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 10:58
Rumeur, info ou intox : Amazon reprend Carrefour !
Rumeur, info ou intox : Amazon reprend Carrefour !

"Amazon reprend Carrefour": un deal qui aurait du sens

(Selon le magazine l'Echo, que nous citons ici)

 

Info, rumeur ou intox

 

Depuis l'été, des rumeurs d'un rachat de Carrefour par Amazon planent sur les marchés. Une opération qui ne serait pas dénuée de sens, selon les observateurs.

 

Voilà pourquoi.

 
 L'action du groupe de distribution s'inscrit ce mardi à la hausse en Bourse à Paris. Le groupe français de distribution fait l'objet d'une rumeur persistante depuis l'été:
Amazon  pourrait reprendre Carrefour.
Pour le magazine "Valeurs Actuelles", une telle opération ne serait pas totalement dénuée de sens.

Pourquoi?

-> Etendre son empire du digital au physique: "Souvenez-vous qu’Amazon a commencé par tuer les librairies aux États-Unis avant d’en ouvrir lui-même", lance Xavier d’Ornellas, gérant associé chez Amplegest, cité par Valeurs Actuelles.
Depuis le printemps, Amazon compte en effet sa première boutique "physique" à New York. "Les grands distributeurs ont détruit le petit commerce en France. Maintenant, c’est Amazon qui va les tuer."
 

Outre la librairie, Amazon s'est aussi développé dans les magasins alimentaires "physiques" en rachetant 13,7 milliards de dollars l'enseigne bio, Whole Foods.

 

 

Le magazine rappelle qu'en alliant le digital au physique, Amazon a résolu un problème de logistique de plus de 10 milliards de dollars par an: il offre ses produits au plus près de ses clients finaux grâce aux entrepôts de Whole Foods Market.
Le géant de l'internet s'est ainsi véritablement lancé dans la grande distribution alimentaire. 

 


Et cerise sur le gâteau, ce rachat a mis la pression sur la concurrence comme Ahold Delhaize, très présent de l'autre côté de l'Atlantique.
 
A contrario, on reproche souvent à Carrefour de n'avoir pas su négocier le virage vers le digital, là où d'autres rivaux comme Leclerc y sont parvenus.

-> L'alimentation, une pépite: L'alimentaire n'est pas un nouveau domaine d'activité pour le géant américain. Il avait déjà eu l'ambition, il y a plusieurs années de concurrencer la grande distribution classique en vendant des produits alimentaires via son épicerie en ligne.

 

Amazon a aussi déjà à son actif un accord avec l'Espagnol Dia et le Britannique Morrisons afin de pouvoir proposer les prix le plus bas.

Les géants technologiques, tels que les Amazon et Google, ne sont par ailleurs pas aveugles aux potentiels qu'offrent ce secteur d'activité. Le retail représente en effet 90% des ventes à l'échelle mondiale. L'alimentaire représente 95% de ce gâteau; une belle part. 

-> Objectif Europe: Pour Amazon, une telle opération serait aussi le moyen de s'installer en Europe.  De plus, Carrefour n'étant pas présent aux Etats-Unis, l'opération pourrait être simplifiée.  

-> Carrefour, une paille pour Amazon: Face à tant d'éléments favorables à une reprise du Français par le géant américain, les analystes ont sorti leurs calculettes.
Carrefour, c'est 13 milliards d'euros en Bourse; Amazon près de 400 milliards , soit 30 fois plus pour des chiffres d'affaires semblables à quelque 100 milliards d'euros.

En outre, l'action Carrefour n'est pas chère pour le moment. Elle constitue la 2e plus mauvaise performance du Cac40 depuis le début de l'année.

Les éléments sont ainsi nombreux à être favorables à un rachat de Carrefour par Amazon.

 

Seul bémol, chez Kleper Chevreux, on estime qu'un partenariat entre Google et Carrefour serait une "option plus crédible".

 

 

 

 

 

Sourcing:     Dominique Liesse, in L'Echo

 

 

 

 

Alors, Info, intox, rumeur ?!

(A suivre ....

BM
 

Amazon le glouton
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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 13:27
Trump sévit aussi contre les travailleurs américains
Richard Trumka, AFL CIO
Si l’on entend beaucoup parler de Trump sur la scène internationale, sa politique fait aussi des dégâts à l’intérieur des États-Unis.

 

Richard Trumka, président de la centrale syndicale AFL-CIO, dresse ici un état des lieux du point de vue de la situation des travailleurs.

 

Des travailleurs qui une fois de plus, explique-t-il, se sont vus promettre la lune et ont plus que jamais de quoi être déçus.

 

 

Huit mois après l’élection du président Donald Trump, quel est votre bilan sur le plan économique et social ?

 

 

Richard Trumka :

 

Le problème est qu’année après année, campagne après campagne, les travailleurs et les travailleuses américains se sont vu promettre la lune par les politiciens, les Républicains comme les Démocrates.
Trop souvent, ces promesses sont restées lettre morte. Les slogans des années électorales sont souvent aussi vite abandonnés qu’ils ont été fabriqués. J’avais dit au président Trump que cela devait être différent cette fois-ci.
Lors de notre entrevue en janvier, malgré mon soutien à la candidature d’Hillary Clinton, nous avions identifié quelques domaines dans lesquels un compromis semblait possible.
M. Trump parlait notamment de consacrer mille milliards de dollars aux infrastructures, pour reconstruire les écoles, les routes et les ponts. Il mettait au défi les entreprises de garder les emplois aux États-Unis. Il promouvait le « Achetez Américain ». Il promettait de renégocier le NAFTA (North American Free Trade Agreement : Accord de libre-échange nord-américain).
Neuf mois plus tard, les faits parlent d’eux-mêmes.

 

Il n’y a pas trace des 1 000 milliards de dollars promis et même si M. Trump avançait un tel plan, sa propre proposition de budget effacerait tout et se traduirait par une perte nette de 55 milliards de dollars pour le réseau routier, l’approvisionnement en eaux et le transport public.
Par ailleurs, le président est resté silencieux sur le sort réservé au Davis-Bacon Act. Cette loi de 1931, que beaucoup voudraient voir remise en cause, oblige les entreprises du bâtiment sous contrat avec le gouvernement fédéral à appliquer un niveau de rémunération (salaires et avantages sociaux), fixé par le ministère du Travail, qui ne soit pas inférieur à celui de l’État où le travail est effectué.
Quant à la renégociation du NAFTA , l’administration du président a indiqué dans une lettre au Congrès qu’il se s’agirait que d’ajustements mineurs.

 

 

Qu’en est-il de la protection sociale ?

 

 

Richard Trumka :
Alors que le Président Trump avait promis qu’il protègerait le filet de sécurité sociale existant, son budget programme des coupes de 1 700 milliards de dollars sur dix ans dans les programmes sociaux à destination des plus pauvres. Medicaid (assurance maladie pour les plus démunis) va perdre au moins 800 milliards et Medicare (assurance maladie pour les plus de 65 ans) 59 milliards.
De plus, le budget de la prévention en matière de sécurité au travail devrait diminuer de 40%, alors qu’environ 150 travailleurs meurent chaque jour du fait de conditions de travail dangereuses. Il faut ajouter à tout cela que les salaires des fonctionnaires devraient baisser de 6% et que le président Trump soutient le projet des Républicains de détruire l’accès pour tous aux soins de santé et d’augmenter les impôts des travailleurs pour remplir les poches des riches.

 

Le président Trump a dû dissoudre le conseil de l’Industrie, instance créée pour le conseiller, après la démission de plusieurs P-DG, mais aussi la vôtre.

 

Que s’est-il passé ?

 

 

Richard Trumka :

 

Pour être clair, ce conseil n’a jamais été à la hauteur de son potentiel pour délivrer des conseils qui auraient amélioré la vie des travailleurs et de leurs familles. En réalité, il ne s’est pas réuni une seule fois, même s’il se composait de quelques-uns des représentants du sommet du monde des affaires et de leaders syndicaux.
Le but de l’AFL-CIO était de faire entendre la voix des travailleurs autour de la table et de défendre les initiatives industrielles dont notre pays a désespérément besoin. Mais au final, ce conseil n’a été qu’une promesse non tenue de plus.
Les propos du président Trump, après les actes de violence des suprématistes blancs à Charlottesville ont été la goutte d’eau de trop.
Nous, le monde du travail, refusons de banaliser le fanatisme et la haine. Et nous ne pouvons pas en bonne conscience tendre la main à ceux qui les approuvent.

 

Vous avez récemment déclaré qu’il existait deux fractions au sein de l’administration américaine actuelle, qu’entendez-vous par là ?

 

 

Richard Trumka :
Je veux préciser d’emblée qu’aucune des deux n’est bonne pour les travailleurs.

 

La fraction qui a soutenu Trump sur la base de la suprématie blanche et de convictions racistes cherche à diviser notre pays avec un discours de haine.

 

L’autre fraction de l’administration représente les intérêts de Wall Street, des entreprises et des grandes fortunes, comme le prouvent le programme de déréglementation et le débat sur les impôts au profit des compagnies et des grandes fortunes.
Il est clair qu’il n’y a pas de fraction forte dans ce gouvernement qui se soucie réellement de ce dont ont besoin les travailleurs pour avoir une vie digne.
Le résultat est que le seul record de Trump aujourd’hui est une combinaison de promesses rompues, d’attaques directes et dangereuses, de propos de division.

 

C’est pourquoi nous nous sommes opposés à lui pendant sa campagne. Et c’est pourquoi il perd chaque jour le soutien de ceux de nos membres qui ont pu croire que ce serait différent avec lui.

 

 

 

 

Sourcing:    EVELYNE SALAMERO, in FO Hebdo

Trump sévit aussi contre les travailleurs américains
Trump sévit aussi contre les travailleurs américains
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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 13:13
Carrefour remanie sa direction pour lancer l'ère Bompard:  en toile de fonds, location gérance, logistique prestée, restructuration du siège, travail dominical et fermetures de sites
ECONOMIE / Grde Distri

 

Carrefour remanie sa direction pour lancer l'ère Bompard
Carrefour a annoncé vendredi 22 septembre un vaste remaniement de sa direction sous l'égide de son nouveau PDG, Alexandre Bompard, au moment où le géant français de la grande distribution fait face à des résultats moroses.

"La constitution de cette équipe est une étape importante qui permettra un meilleur pilotage du groupe", dit Carrefour dans un communiqué. "Cette nouvelle équipe aura pour première tâche la définition et la mise en oeuvre du plan de transformation du groupe."
Composée de 14 membres, issus du groupe comme venus de l'extérieur, cette nouvelle direction prendra ses fonctions début octobre, soit un peu plus de deux mois après l'arrivée cet été de M. Bompard à la tête du groupe, après plusieurs années passées à diriger la Fnac.

 

Pour sa première intervention publique comme PDG de Carrefour, fin août, il avait dû assumer des résultats particulièrement mal reçus sur les marchés, avec des prévisions 2017 revues en baisse, et promis de relever un "certain nombre de défis", annonçant un plan d'ici à la fin de l'année.
Le profil de la nouvelle direction correspond largement aux objectifs annoncés à l'époque par M. Bompard: "l'accélération de la transformation digitale, la refondation des hypermarchés notamment en France, la simplification des organisations, mais aussi l'augmentation des profits".

 

marie cheval
Marie Cheval au numérique

Sur le premier plan, celui du numérique - crucial à un moment où la grande distribution mondiale fait face à l'essor du modèle en ligne d'Amazon -, le groupe a notamment attiré Marie Cheval, jusqu'alors à la tête de la banque en ligne Boursorama.
Au niveau géographique, Carrefour a permuté différents responsables, sans appeler de nouvelles têtes: la France sera ainsi chapeautée par Pascal Clouzard, jusqu'à présent chargé de l'Espagne.

 


Quant à l'actuel responsable pour la France, Noël Prioux, il part s'occuper de l'Amérique latine, marché également clé puisque le groupe vient d'introduire sa filiale brésilienne en Bourse.

 

Enfin, parallèlement aux responsabilités géographiques et thématiques, plusieurs postes ont été pourvus en ce qui concerne le fonctionnement interne au groupe ("corporate"), avec par exemple l'arrivée d'un ancien d'Air France-KLM, Jérôme Nanty, aux ressources humaines.

Sourcing:    Challenges.fr (avec AFP)

Carrefour remanie sa direction pour lancer l'ère Bompard:  en toile de fonds, location gérance, logistique prestée, restructuration du siège, travail dominical et fermetures de sites

Carrefour, des annonces sur la transformation du groupe sont prévues en fin d’année.
 

Comment Alexandre Bompard veut avancer sur la mise en place du travail le dimanche

 

 

Une négociation sur l’ouverture dominicale s’ouvre dès lundi.
 
Deux mois après son arrivée à la tête du groupe de distribution Carrefour, Alexandre Bompard, l’ancien PDG de la Fnac, constitue son nouvel état-major. Vendredi 22 septembre, il a annoncé un remaniement de l’organigramme et la création d’un comité exécutif constitué de 14 personnes dont trois, venues de l’extérieur, prendront leurs fonctions le 2 octobre.

 

Dans ce cercle restreint, chargé d’élaborer l’avenir du distributeur, figurent les cinq responsables des zones géographiques où Carrefour est implanté (France, Europe du Nord et de l’Est, Amérique latine, Asie, Europe du Sud).
Issus de l’interne, ces dirigeants ont soit élargi leur champ de responsabilités soit changé de pays d’affectation. Ainsi, Noël Prioux, directeur exécutif de Carrefour France depuis 2011, devient responsable de la zone Amérique latine (Brésil et Argentine) tout en étant responsable opérationnel du Brésil.
Il est remplacé par Pascal Clouzard, qui a redressé l’Espagne. Ce dernier cède sa place à Eric Uzan, ancien directeur de l’Italie, qui prendra toute la zone Europe du Sud.
Ce jeu de chaises musicales est complété par la création de fonctions transverses à tout le groupe afin de fluidifier son fonctionnement. Chaque pays avait sa vision du e-commerce. Désormais, le sujet sera traité de façon unique pour l’ensemble du groupe.
A ce poste (transformation digitale et service clients), Alexandre Bompard fait venir Marie Cheval, ex-directrice générale de la société de Bourse en ligne Boursorama, et issue de la même promotion que lui à l’ENA.
Il fait également entrer son ancien responsable de communication, Laurent Glépin, à la direction de la communication. Et recrute Jérôme Nanty, l’ex-bras droit de Jean-Marc Janaillac qui a supervisé la transformation d’Air France-KLM, pour devenir DRH du groupe et de la France.
En août, il avait fait venir son ami Laurent Vallée, secrétaire général du Conseil constitutionnel depuis mars 2015 et ancien secrétaire général du groupe Canal+, au poste de secrétaire général.

 

Une nouvelle équipe de confiance

 

Arrivé le 18 juillet, M. Bompard s’est immédiatement attelé à constituer sa nouvelle équipe de confiance. Son prédécesseur, Georges Plassat, n’avait pas de comité exécutif, cette instance de discussion des grands axes stratégiques d’une entreprise, et préférait travailler en direct avec les patrons des pays, la DRH ou encore le directeur financier.
« Le seul vrai comité exécutif, actuellement, c’est l’entité Carrefour France, et c’est un empire dans l’empire », constate un observateur.
A la Fnac, Alexandre Bompard avait entièrement renouvelé cette instance deux ans après son arrivée en 2011, en raison du manque d’enthousiasme face à ses projets de changement. « L’équipe est soudée, on se connaît bien, on forme un petit commando », déclarait-il en 2016 au magazine Capital.
Aujourd’hui, chez Carrefour, « il a compris qu’il va falloir donner un coup de pied dans l’organisation car il n’arrivera pas à transformer le groupe avec les structures en place », relève un fin connaisseur du distributeur.

 

Pour transformer ce fleuron de la distribution alimentaire, présent dans plus de trente pays et générant 85,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (hors essence) dans le monde par an, M. Bompard sait qu’il lui faut décider vite.

 

Son prédécesseur avait rapidement cédé, en 2012, les implantations en Colombie, en Malaisie et en Indonésie pour ne conserver qu’une dizaine de pays en direct, et délégué, dans d’autres, l’exploitation à des partenaires franchisés, comme en Afrique avec CFAO.

 

Alexandre Bompard a, quant à lui, mis en place au mois d’août 18 chantiers (la digitalisation, la place du non-alimentaire, la mutation commerciale des hypermarchés…) et autant de groupes de travail en interne qui rendront leurs conclusions prochainement et qui serviront de base au plan de transformation annoncé avant la fin de l’année.

 

« Plutôt dans l’air du temps » et « franc »

 

Depuis deux mois, le PDG explore l’entreprise. Il a visité les implantations internationales (Chine, Taïwan, puis la Belgique), les différents formats de magasins, et rencontre depuis dix jours tous les syndicats.
« Plutôt dans l’air du temps » et « franc », l’homme leur a fait plutôt bonne impression. « Il semble vouloir aller vite. Après, est-ce qu’il en aura les moyens ? C’est autre chose », observe Sylvain Macé, délégué syndical de groupe pour la CFDT.
Michel Enguelz
« Maintenant, on attend de voir le contenu des projets et l’impact social », ajoute Michel Enguelz, délégué de groupe FO.

 

 

Et notamment ceux concernant les hypermarchés, un format de magasin concurrencé par les petites surfaces de proximité et Internet.
Un rapport des analystes financiers de Kepler Cheuvreux, paru en septembre, suggérait des coupes franches, comme le transfert de 24 hypermarchés déficitaires en location-gérance sur près de 230 hypermarchés dans son parc intégré, la réduction des surfaces d’une quinzaine de magasins, des économies à effectuer au siège, et 150 à 200 millions d’économies à réaliser en négociant davantage avec les fournisseurs.
« L’entreprise ne peut plus se permettre que des hypermarchés perdent 5 ou 6 millions d’euros par an, reconnaît Thierry Faraut, président de la CFE-CGC chez Carrefour. Une quarantaine de magasins souffrent et risquent d’être touchés, mais aucun chiffre n’a été avancé pour le moment. »

 

 

Le PDG souhaite aussi faire avancer le sujet du travail le dimanche.
Fin janvier, les syndicats avaient voté contre le projet d’ouverture dominicale des hypermarchés intégrés du groupe les dimanches matin.
« Il nous semblait être une tentative de banalisation de l’ouverture du dimanche, précise M. Macé. Nous avions demandé à la direction de nous communiquer une liste des magasins où cela serait pertinent. »
C’est chose faite. Les syndicats viennent de recevoir une liste de 31 magasins que la direction souhaite ouvrir tous les dimanches matin.
« Nous allons essayer de négocier un accord avec une forme de co-décision, poursuit ce syndicaliste. Ouvrir un magasin le dimanche, si ce n’est pas pour prendre des parts de marché car il y a une concurrence autour qui ouvre le dimanche, ce n’est pas rentable. Il faut que chaque magasin démontre qu’il a un intérêt à ouvrir le dimanche. »
Une négociation sur le travail dominical débutera dès lundi 25 septembre.

 

 

Sourcing,  CÉCILE PRUDHOMME, in lemonde.fr

 

les dents acérées et insatiables de la Grde distri, qui broient, malaxent, digèrent et rejettent clients, fournisseurs et salariés........

 

Carrefour remanie sa direction pour lancer l'ère Bompard:  en toile de fonds, location gérance, logistique prestée, restructuration du siège, travail dominical et fermetures de sites
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22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 09:38
REVUE DE PRESSE  - Le Ceta franchit les obstacles comme un saumon OGM
REVUE DE PRESSE

Le Ceta franchit les obstacles comme un saumon OGM

 

Après être passé devant le Parlement européen, le Conseil constitutionnel et une commission d’experts gouvernementale, le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le Ceta, est entré en application provisoire ce jeudi 21 septembre. La presse s’est montrée plus moins compréhensive envers ce Comprehensive Economic and Trade Agreement.

 

 

Aperçus.

 

Le Figaro 

L’accord commercial entre le Canada et l’Union européenne confirme l’extension du domaine du libre-échange, en dépit de la réticence des peuples, constate l’essayiste Benjamin Masse-Stamberger, qui déplore une victoire de la technocratie, la Commission de Bruxelles étant demeurée sourde aux arguments de tous ceux qui, au cours des dernières années, ont alerté sur les risques pour le climat, la santé ou l’environnement, qu’il comporte.
Le libéralisme rend-il sourd ?

 

 

Les Échos
 
Durant sa campagne, Emmanuel Macron s’était engagé à missionner une commission d’experts scientifiques pour vérifier le respect des contraintes environnementales et de la protection de la santé publique du Ceta.
Dans ses conclusions publiées vendredi, elle note que les chapitres de l’accord concernant l’environnement ont le mérite d’exister, mais ils ne contiennent aucun engagement contraignant. Il n’aurait plus manqué que ça.
La commission souligne aussi que les engagements à diminuer les subventions dommageables à l’environnement, en particulier aux énergies fossiles et à la pêche manquent à l’appel.
L’appel du large échange, lui, a été entendu.

 

 

L’Obs 

Et le saumon pourrait bien d’engouffrer dans la large brèche : on le connaissait surtout par son surnom français, Saumonstre et davantage encore par son équivalent anglo-saxon, Frankenfish.
Mais les Français pourraient bientôt goûter sa chair. Le saumon transgénique, le premier animal génétiquement modifié commercialisé pour la consommation humaine, pourrait en effet débarquer au pays de Paul Bocuse.

 

 

L’Express 

Les gastronomes ne sont pas les seuls à se mettre la rate au court-bouillon : l’industrie européenne voit d’un très mauvais œil l’arrivée sur son sol de produits canadiens élaborés selon elle dans des conditions inégales.
Le Canada a des normes sanitaire et d’étiquetage plus faibles que l’UE, et son agriculture industrielle est plus fortement dépendante des pesticides et des cultures génétiquement modifiées, résume Greenpeace. Une ONG non encore génétiquement modifiée.
D’autres ONG non OGM critiquent par ailleurs les tribunaux d’arbitrages instaurées dans le Ceta —comme dans chaque accord commercial— pour trancher les litiges entre un État et une multinationale qui s’estimerait flouée par un changement soudain de politique.
Comme quoi, les multinationales ne sont pas toujours vent debout contre le principe de précaution... Cela dépend juste de qui s’en sert.

 

 

Le Monde 

D’autant que dans les milieux d’affaires canadiens, les espoirs sont grands, et les hormones en émoi, car de nombreux secteurs devraient tirer profit de cet accord :  - Les produits du bois, chimiques et plastiques, l’aluminium, mais aussi l’alimentation, comme le sirop d’érable québécois, les produits de la mer gaspésiens ou encore le bœuf de l’Ouest en sont quelques exemples, énumère une fédération canadienne d’entreprises.
Il ne manque plus à la liste que le raton-laveur transgénique.

 

 

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

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16 septembre 2017 6 16 /09 /septembre /2017 21:39
La ministre du travail ouvre la chasse aux syndicalistes
Imprimerie Coopérative des Sucs

 

Muriel Pénicaud, ministre du travail
 La ministre du travail ouvre la chasse aux syndicalistes
Suite à la liquidation de l’imprimerie Phil Print à Yssingeaux en 2016, une SCOP « Imprimerie Coopérative des Sucs » a été créée, sur suggestion de l’ancien gérant qui a d’ailleurs été réembauché comme 16 autres salariés (sur 28).
Mais par contre la SCOP a décidé de ne pas reprendre le délégué syndical FO.
Elle a même organisé, avec le concours de la fédération des SCOP d’Auvergne, un vote nominal sur son seul nom pour qu’il ne soit pas coopérateur.
 
Comme dans toutes les procédures de licenciement des représentants du personnel, l’autorisation de l’Inspection du Travail a été demandée.

 
L’Inspectrice du Travail avait considéré, à raison, que la SCOP continuait l’activité de l’imprimerie et qu’il y avait donc lieu d’appliquer le principe de la continuité des contrats de travail.
Partant de ce principe, elle avait conclu à la discrimination à l’encontre du délégué suite au vote nominal, ce qui s’ajoutait à l’absence d’informations données sur les difficultés économiques de l’entreprise et à des déclarations à l’appui du licenciement sur la « forte personnalité » du délégué.

 
Bien entendu, l’Imprimerie Coopérative des Sucs a formé un recours devant le ministère du travail, cela alors que le représentant du personnel a même effectué des heures supplémentaires dès qu’il a ré-intégré son poste de travail : autant dire qu’il s’agissait d’une position de principe pour se débarrasser d’un syndicaliste !

 
Jean Claude MAILLY est intervenu par courrier auprès de Myriam El Khomri en faveur de notre délégué syndical. Celle-ci, en ne rendant aucune décision dans les 4 mois, a confirmé implicitement la décision de l’Inspectrice du Travail : pas de licenciement.

 
Mais c’était sans compter sans l’arrivée au ministère de Mme Muriel PENICAUD, ancienne DRH de chez Danone. Celle-ci a décidé de ré-ouvrir le dossier. Malgré une nouvelle intervention de Jean Claude MAILLY, le licenciement du délégué syndical FO a été autorisé.

Un recours vient d’être déposé devant le Tribunal Administratif pour faire casser cette décision inique et discriminatoire de la ministre du travail.

 
Celle-ci éclaire le véritable contenu du « dialogue social  dans les petites entreprises » qu’elle voudrait installer avec les ordonnances « loi travail XXL ».
En donnant la possibilité d’une négociation directe avec des salariés non syndiqués et d’une consultation organisée par les patrons, elle ouvre la voie de la chasse aux syndicalistes, notre délégué syndical chez ICS en est la première victime.

 

Communiqué Force Ouvrière
C’est en autres à cause de ces dispositions inacceptables que FORCE OUVRIERE se prononce contre les ordonnances.

 
Au delà de l’action juridique pour faire respecter le droit de notre délégué, l’Union Départementale FO invite tous les salariés à se mobiliser pour le retrait des ordonnances, dès le 12 septembre prochain.

 

 

 

 

 

 

 

Sourcing:  Service de presse UD FO 43

La ministre du travail ouvre la chasse aux syndicalistes
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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 10:16
Travail : la belle rentrée du bon élève libéral (revue de presse)

REVUE DE PRESSE

 

 

Travail : la belle rentrée du bon élève libéral

 


Les ordonnances sur le droit du travail se sont montrées sorties d’un moule libéral et salué par ses thuriféraires, relayés par une bonne part de la presse.

 

Aperçus.

 

Le Figaro 

Le satisfecit de l’OCDE au gouvernement est proche du 20/20 : Mis à part sur les retraites, l’organisation juge que les priorités fixées par Emmanuel Macron sont les bonnes.
Il est à gager que l’heure de la retraite ne devrait d’ailleurs pas tarder à sonner.

 

Challenges 

Les petits maîtres libéraux ne peuvent cacher leur joie : Angel Gurria, l’exubérant secrétaire général de l’OCDE, a profité jeudi 14 septembre de la présentation de la copieuse étude de son institution sur l’état de l’économie de la France pour faire part de son soutien enthousiaste au programme de réformes d’Emmanuel Macron.
Flexibilisation du marché du travail, investissement dans la formation professionnelle, allègement des prélèvements au service de la compétitivité, taille dans les dépenses publiques : d’inspiration libérale, l’agenda du président français correspond point par point à la liste de recommandations que l’organisation de coopération économique (regroupant 35 pays les plus riches) a fait à la France depuis vingt ans, et s’attire donc les mêmes éloges que celles déjà exprimées, en juillet, par l’autre grande institution économique internationale, le FMI.
Toux deux ravis que le bon élève appliqué sache si bien suivre à la lettre.
À quand le triple A d’honneur ?

 

 

La Tribune 

Même enthousiasme du côté du CPO (conseiller principal d’orientation).
Pierre Gattaz, président du Medef : depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, ça va dans le bon sens et ça me rend enthousiaste pour le pays. Les ordonnances sur la réforme du droit du travail, par exemple, vont enfin donner la possibilité aux entreprises de directement dialoguer avec leurs salariés. Et de leur montrer tout leur poids. Bref, c’est une belle avancée qui va favoriser la confiance pour le redressement du pays. Et l’abaissement du coût du travail.

 

Les Échos

Un camarade de classe témoigne à propos des « fainéants ». Bruno Le Maire, ministre : Le président a pointé du doigt ceux qui, par dogme ou conservatisme, ont laissé le pays dériver, certainement pas les Français ni les manifestants ! L’important est que nous valorisions davantage le travail. Toute la transformation que nous engageons vise justement à mieux rémunérer ceux qui ont un emploi. La société française souffre du manque de reconnaissance du travail.
Ou de reconnaissance au travail ?

 

Le Point 

Sensible, Bruno Le Maire a accueilli l’étude de l’OCDE comme un encouragement. L’institution suggère aussi d’abaisser l’importante masse salariale de la fonction publique, qui est nettement supérieure à la moyenne de l’OCDE, et de s’attaquer à l’inefficacité des dépenses publiques, notamment en poursuivant la rationalisation des collectivités territoriales qui permettrait de réaliser des économies substantielles [...].
Les réformes du marché du travail engagées par le gouvernement sont cruciales et en ligne avec nos recommandations, s’est félicité Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, professeur d’idées libérales pas peu fier de voir réciter son évangile sur le bout des doigts de la main invisible.
Ainsi les « bons » élèves rejoignent les maîtres.

 

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

Libre et Independante

 

Travail : la belle rentrée du bon élève libéral (revue de presse)
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Travail : la belle rentrée du bon élève libéral (revue de presse)
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