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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 17:26
(©Danny GYS/REPORTERS-REA)

(©Danny GYS/REPORTERS-REA)

Société / SOUTIEN INTERNATIONAL /  Syndicat / FGTB / Retraite par points / Retraites / Grève / Manif

 

Message de solidarité de la FGTB pour la grève pour les retraites

 

Le Président, Robert Vertenueil, et la Secrétaire générale, Miranda Ulens, de la Fédération Générale du Travail de Belgique ont apporté leur soutien à Yves Veyrier et à Force Ouvrière pour la mobilisation pour les retraites du 5 décembre.

 

Au nom de l’ensemble de la FGTB et de ses affiliés, nous témoignons à Force Ouvrière toute notre solidarité et tout notre soutien pour la grève interprofessionnelle du 5 décembre, contre la réforme des retraites et pour l’instauration d’une véritable justice sociale.

 

Comme nous, Force Ouvrière doit faire face aux attaques à répétition contre les travailleurs et les travailleuses de la part du gouvernement. Presque partout en Europe, on assiste aux mêmes recettes, avec pour conséquence un nivellement vers le bas : démolition des droits sociaux, augmentation de la précarité, démantèlement de nos modèles sociaux. C’est inadmissible. Les propositions de réforme des retraites de votre gouvernement, comme celles qu’avait faites le gouvernement belge il y a plusieurs mois, font de nos retraites des variables· d’ajustement budgétaire, détricotant le principe même de la protection sociale.

 

En Belgique, grâce à une mobilisation citoyenne et syndicale, le gouvernement néo-libéral a fait marche arrière. Mais nous devons rester vigilants, car nous savons que les volontés de s’attaquer au système des retraites persistent chez certains.

 

Nous sommes convaincus que les mobilisations peuvent les faire reculer quand les attaques sont aussi flagrantes. Il en va de la dignité des citoyens et citoyennes.

 

Aujourd’hui plus que jamais, les syndicats en Europe doivent être solidaires et agir pour changer de cap.

 

Nous t’adressons tout notre soutien et toute notre solidarité pour cette importante journée de mobilisation. Nous sommes avec Force Ouvrière dans ce combat et nous vous souhaitons plein succès ce 5 décembre.

 

 

 

 

Miranda ULENS Robert VERTENUEIL

  • Secrétaire générale Président

MARJORIE ALEXANDRE

  • Secrétaire confédérale au Secteur International, Europe et Migrations

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

Billet d'humeur

C'est parti mon kiki, extrapolations, mensonges éhontés, manipulation des chiffres, des sondages, reportages montrant "la France travailleuse empêchée de travailler par ces salauds de grévistes", mesures pour briser la grève, tout l'arsenal est de sortie...

Depuis ce matin 05/12 019, il n'y manque rien.

 


Il fallait s'en douter et nous le savions, rien ne sera épargné pour casser ce formidable mouvement qui prend corps.
Il iront même jusqu'à provoquer pour qu'il y ait de la casse à l'heure du journal télévisé...Les chaînes de télévision en continue sont prêtes pour diffuser les images dans tous les foyers, 24h sur 24h, revenant mille fois sur les images les plus gores...

 

La télé diffuse la peur pour limiter le nombre de manifestants...

Certes, "on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs"...

 

Sauf que lorsque la classe ouvrière se fâche, on voit l'omelette (congés payés, retraites, sécu, conventions collectives, augmentation de salaire).

 

Alors que lorsque l'Etat et le patronat casse les services publics, les droits sociaux, on ne voit que les coquilles cassées.

 

L'omelette, c'est pour la "Haute" (CICE, suppression de l'ISF, etc.)

 

Faut choisir...

(BM)

smiley   Blog publication, 04 décembre 2019, 17H35

 

 

 

Soutien international:  Message de solidarité de la FGTB pour la grève pour les retraites
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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 14:40
Ouverture de la COP 25     Pour FO des mesures sociales doivent accompagner la transition vers une économie bas carbone

Société / COP 25 / CSI / Emploi / OIT / Salaire / Transition énergétique

 

COMMUNIQUÉ DE FO

 

Ouverture de la COP 25

 

Des mesures sociales doivent accompagner la transition vers une économie bas carbone


 

  • La Conférence des Parties (COP) s’ouvre cette semaine à Madrid.
  • Depuis plusieurs années, FO est partie prenante de la délégation syndicale internationale, avec la CSI (Confédération syndicale internationale), pour y porter l’exigence d’une action coordonnée des États, intégrant l’impératif de la justice sociale.

 

S’il n’y a pas d’emploi sur une planète morte, les politiques d’atténuation et d’adaptation face au réchauffement climatique, et aux dérèglements météorologiques et environnementaux qui en découlent, ne peuvent laisser pour compte les salariés et leurs familles, à fortiori les moins favorisés.

 

Cela demande que les politiques et décisions nécessaires prennent en compte effectivement l’expression des syndicats et résultent de la négociation collective. Cela demande que les principes de la liberté syndicale ainsi que les conventions internationales du travail, notamment en matière de santé et sécurité au travail, soient effectivement respectés partout dans le monde.

 

 

FO réaffirme que ni les salaires ni l’emploi ne sont ennemis du climat. C’est pourquoi l’OIT, qui a adopté des principes directeurs sur la transition juste en 2015, doit être pleinement au cœur des débats de la COP.

 

Au niveau national, FO a décidé de la mise en place d’une conférence syndicale permanente consacrée à la question climatique et environnementale. Il s’agit de faire de cet enjeu une revendication syndicale indépendante.

 

FO n’entend céder ni au fatalisme, ni à la facilité des slogans en développant ses analyses, exprimant les questions auxquelles elle estime nécessaire que des réponses soient apportées. Lors de sa première réunion, FO se félicite d’avoir pu auditionner Jean Jouzel, climatologue et directeur de recherche au CEA..

 

Des pans entiers de l’économie seront en effet touchés par des décisions unilatérales telles que l’arrêt du moteur thermique à horizon 2040 ou l’arrêt des subventions aux énergies fossiles. Il relève de la responsabilité des États – en consultation avec les organisations syndicales – d’anticiper et de prendre toutes les dispositions et mesures sociales afin que nul ne soit laissé pour compte en termes d’emploi aujourd’hui et demain, de droits sociaux, de pouvoir d’achat.

 

FO estime par ailleurs que des politiques nationales et coordonnées aux niveaux européen et international, devraient prévoir des investissements massifs en matière de recherche, d’innovation, des politiques industrielles et de services répondant aux enjeux climatiques et environnementaux, convaincue qu’ils seront porteurs de croissance et de d’emplois.

 

  • FO, aux côtés de la CSI, revendique donc davantage d’ambition sociale dans les décisions environnementales.

 

 

 

 

BÉATRICE CLICQ

  • Secrétaire confédérale au Secteur de l’Egalité et du Développement durable

MARJORIE ALEXANDRE

  • Secrétaire confédérale au Secteur International, Europe et Migrations

 

 

smiley   Blog publication, 04 décembre 2019, 14H54

 

 

 

Ouverture de la COP 25     Pour FO des mesures sociales doivent accompagner la transition vers une économie bas carbone
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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 09:50
L’ UGT (Union Générale des Travailleurs ) d’Espagne soutient la grève pour les retraites

Société / Solidarité / Retraite par points / Retraites / Grève / Manif / Syndicat / UGT (Espagne)

 

ACTUALITÉS

 

L’ UGT (Union Générale des Travailleurs ) d’Espagne soutient la grève pour les retraites


 

Madrid, le 3 Décembre 2019

 

Au nom de mon Secrétaire Général, Pepe Álvarez, et l’ensemble de l’Union Générale des Travailleurs d’Espagne je vous transmets notre appui solidaire et fraternel pour vous souhaiter le plus grands des succès lors de la journée de grève intersectorielle que vous avez convoqué pour le jeudi 5 décembre.

 

Les régimes de retraite doivent permettre, dans toute l’Europe, une garantie pour les travailleurs de conserver les acquis sociaux qui ont étés conquis de hautes luttes par tout le mouvement syndical, c’est pourquoi nous saluons votre convocation et espérons que votre gouvernement saura écouter la voix des travailleurs.

 

Nous somme à vos côtés, fraternellement,

 

 

Jesús Gallego

  • Secrétaire de la Politique International UGT

 

MARJORIE ALEXANDRE

  • Secrétaire confédérale au Secteur International, Europe et Migrations

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière
L’ UGT (Union Générale des Travailleurs ) d’Espagne soutient la grève pour les retraites

smiley   Blog publication, 04 décembre 2019, 10H07

 

 

 

L’ UGT (Union Générale des Travailleurs ) d’Espagne soutient la grève pour les retraites
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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 15:44
Non, la réforme des retraites ne réduira pas les inégalités femmes hommes !

Société / Égalité professionnelle / Retraite par points / Retraites

 

COMMUNIQUÉ DE FO 

 

Non, la réforme des retraites ne réduira pas les inégalités femmes hommes !
 

 

  • L’un des arguments les plus souvent utilisés par les promoteurs du régime unique par points est qu’il améliorerait la situation des femmes à la retraite.
  • Or l’Institut de la Protection Sociale (IPS) a publié un rapport pointant les impacts négatifs du projet qui conduirait de fait à « une baisse de retraite programmée pour de nombreuses femmes ».

 

  • Les inégalités de retraite d’aujourd’hui sont le reflet des inégalités professionnelles d’hier.

 

Elles sont aussi le miroir des écarts salariaux persistants entre les femmes et les hommes. Elles ont des carrières plus heurtées avec des rémunérations moyennes plus basses. Elles sont surreprésentées parmi les travailleurs à temps partiel, qui est trop souvent subi. Or avec un système par point, c’est l’intégralité de la carrière qui pèse ; toutes les périodes « creuses » diminuent donc le montant final de la pension.

 

Par ailleurs, le système actuel prévoit des mécanismes de solidarité liés aux droits familiaux (notamment la majoration de durée d’assurance et de pension pour enfant) qui seraient largement revisités.

Selon l’IPS, dans la majorité des cas, le nouveau dispositif envisagé (5% de majoration par enfant) serait moins favorable que les règles actuelles. FO avait déjà mis en garde contre la suppression de la majoration de durée d’assurance, de la bonification de 10% pour chacun des parents au 3e enfant ainsi que des conséquences de l’âge pivot à 64 ans (et donc la décote qui y est liée).

À cela s’ajoute une réduction de l’accès à la pension de réversion pénalisant, là encore, majoritairement les femmes qui représentent 93% des bénéficiaires.

 

 

 

Pour FO, des améliorations peuvent être apportées dans le cadre des régimes actuels. Et c’est là qu’il convient d’agir pour qu’au moment de liquider leur retraite, les femmes bénéficient de conditions de départ plus satisfaisantes qu’aujourd’hui. Ainsi, si l’égalité entre les femmes et les hommes constitue réellement la grande cause nationale de son quinquennat, FO lui rappelle ses revendications, seules à même d’améliorer le système actuel :

 

  le retour à la prise en compte des 10 meilleures années de revenus pour la détermination du salaire annuel moyen,
  la prise en charge par les employeurs du complément de cotisations salariales et patronales « retraite » pour chaque contrat de travail conclu à temps partiel,
  la majoration des heures complémentaires à un taux de 25%,
  le choix de la répartition des trimestres d’éducation des 4 aux 18 ans de l’enfant,
  le bénéfice de la pension de réversion aux couples ayant conclu un PActe Civil de Solidarité,
  la revalorisation de la pension de réversion à hauteur de 60% de la retraite du défunt, et ce sans condition de ressources !

 

 

 

BÉATRICE CLICQ

  • Secrétaire confédérale au Secteur de l’Egalité et du Développement durable

MICHEL BEAUGAS

  • Secrétaire confédéral au Secteur de l’Emploi et des retraites

 

 

 

Non, la réforme des retraites ne réduira pas les inégalités femmes hommes !

angry  Blog publication, 03 décembre 2019, 15H56

 

 

 

Non, la réforme des retraites ne réduira pas les inégalités femmes hommes !
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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 09:27
" Gouvernance "  du système de retraites      Pourquoi FO est opposée au principe même du régime unique par points ?

Société / Retraite complémentaire / Retraite par points / Retraites

 

COMMUNIQUÉ DE FO

 

Gouvernance » du système de retraites

 

 Pourquoi FO est opposée au principe même du régime unique par points ?

 

  • Le gouvernement met en avant qu’il met en discussion la question de la « gouvernance » du système universel de retraites qu’il projette de mettre en place.
  • Il tente là de se disculper du procès qui peut être fait de la mainmise de l’État au détriment du rôle des « partenaires sociaux » en insistant sur la place qu’il entend leur réserver dans la gouvernance.

 

Or, cette question – celle de la gestion demain du système de retraite – est, avec celle des droits à la retraite, qui y est directement liée, au cœur de l’opposition de FO.

 

  • Le paritarisme : de la négociation collective à la gestion

 

Le système de protection sociale en France est appuyé sur un modèle intermédiaire mixte où la part assurantielle collective, appuyée sur la cotisation sociale liée au salaire et une gestion par la négociation collective entre organisations d’employeurs et syndicats de salariés, complète la part de solidarité nationale financée par l’impôt et gérée sous l’autorité de l’État en premier ou dernier ressort.

Il s’agit d’un système fortement inspiré du système dit bismarckien et moins du système anglo-saxon, dit beveridgien.

 

 

Ainsi, aujourd’hui, les régimes de retraite en France sont financés par la cotisation en proportion des salaires et la pension de retraite est calculée elle-même sur la base du salaire (25 meilleures années dans le régime général de la sécurité sociale) et une évaluation de la contribution en annuités.

 

Ce caractère mixte (ou intermédiaire) explique pourquoi le régime de base de la Sécurité sociale (géré par la CNAV – Caisse nationale d’assurance vieillesse) – qui est de loin le principal régime de retraite des salariés avec 18 millions de cotisants – est géré par un conseil d’administration composé, à parité, de représentants des employeurs et de représentants des salariés, la décision relevant en dernier ressort de l’État (c’est en effet dans le cadre de la Loi de Finance de la Sécurité sociale (LFSS) que le gouvernement fixe le montant des cotisations et le niveau de revalorisation des pensions).

 

Mais, aujourd’hui, le régime de base est complété par le régime Agirc-Arrco (issu de la fusion entre l’Agirc, créé en 1947 par la Convention collective nationale de retraite et de prévoyance des cadres, et l’Arrco, créé en 1961, par l’Accord national interprofessionnel de retraite complémentaire).

 

Le régime de retraite Agirc-Arrco, qui concerne 18 millions de cotisants et 13 millions de retraités, est géré exclusivement par la négociation collective entre les interlocuteurs sociaux (organisations nationales d’employeurs et confédérations syndicales de salariés).

 

 

Cette négociation porte tous les quatre ans sur le pilotage stratégique devant assurer la trajectoire d’équilibre du régime.

Chaque année, le conseil d’administration paritaire ajuste les paramètres de fonctionnement (valeur du point de retraite, le salaire de référence ou prix d’achat du point…) dans le respect des décisions prises par les organisations signataires des accords.

 

 

Le régime complémentaire (IRCANTEC) des personnels contractuels de l’État, des collectivités territoriales et hospitalières, fonctionne de façon équivalente à celui de l’Agirc-Arrco, avec cependant une présence des autorités publiques concernées en tant qu’employeurs.

 

Les régimes de fonctionnaires de l’État (code des pensions civiles et militaires) et des collectivités territoriales et hospitalières (CNRACL) (qui concernent environ 5 millions d’actifs) sont attachés au statut général de la Fonction publique et relèvent, par définition, de la responsabilité de l’État et des employeurs publics concernés.

 

 

 

  • Un « système universel » conduisant à un régime unique géré par l’État

 


FO a, très vite, qualifié le projet du gouvernement de régime unique. En effet, le système actuel et ses régimes – dont il ne faut jamais oublier qu’il repose principalement, en termes de population concernée, sur le régime de base de la sécurité sociale et ses régimes complémentaires et sur celui des fonctionnaires de l’État et des collectivités territoriales et hospitalières – assure de fait un droit universel à la retraite.

Cela ne veut en rien dire que tout est parfait, et FO porte d’ailleurs des revendications destinées à l’améliorer en tenant compte des évolutions économiques et de la situation de l’emploi.

 

Le système universel du gouvernement, en ce qu’il regrouperait dans un seul et unique régime l’ensemble de la population (salariés et non-salariés), conduirait inévitablement à une gestion par l’État au nom de l’intérêt général au sein duquel la situation des salariés et leur capacité à faire valoir leurs droits par la représentation syndicale serait diluée, sinon évincée pour ce qui concerne la capacité de négociation collective autonome.

 

La place aux partenaires sociaux, mise en avant par le gouvernement au titre de la gouvernance, serait réduite à donner un avis consultatif ou à mettre en œuvre les contraintes financières décidées par l’État.

 

 

Le rapport du Haut-Commissaire est de ce point de vue explicite : « le cadre du pilotage sera fixé par les lois financières proposées par le Gouvernement et adoptées par le Parlement […]

 

En outre, dans le cadre des lois financières, le Gouvernement pourra présenter au Parlement les modifications ayant trait aux conditions d’ouverture des droits (âge légal, dispositifs de départs anticipés) ainsi qu’aux dispositifs de solidarité (périodes assimilées, droits familiaux, minimum de retraite, etc.).

 

L’appréciation de ces éléments, compte tenu de leur nature, relèvera de la loi et du pouvoir réglementaire. » Et encore toutefois, sur ces sujets, le Conseil d’administration disposera d’une capacité à donner son avis sur les choix du Gouvernement.

 

Le Conseil d’administration pourra également formuler des propositions de modifications. Le Gouvernement fera connaître, de façon argumentée, les suites qu’il entend donner à ces propositions. Enfin, le Gouvernement, en ce qu’il détermine et conduit la politique de la Nation, sera toujours libre de proposer tout projet de réforme ayant des incidences sur les équilibres financiers du système de retraite.

 

Dans ce cas, le Conseil d’administration devra proposer les évolutions des paramètres du système permettant d’atteindre les objectifs de ce projet.

Comme précédemment, le Gouvernement devra alors présenter au Conseil d’administration et au Parlement les suites qu’il entend donner à cet avis. »

 

La composition paritaire d’apparence du conseil d’administration, proposée par le même rapport (13 représentants des assurés désignés par les organisations syndicales de salariés représentatives au niveau national et 13 représentants des employeurs, dont l’État et les employeurs publics, représentant de fait les chefs d’entreprises salariés, les exploitants agricoles, les professions libérales, les indépendants et commerçants du côté employeurs mais aussi intéressés en tant qu’assurés bénéficiaires), serait aussi source de dilution et de confusion, accentuant de fait la prépondérance de l’État dans la décision.

 

Les débats et aléas récents sur le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) sont suffisamment éclairants quant au poids prépondérant de l’État en dernier ressort, bien que les organisations syndicales soient représentées au sein du Conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

 

Dès la création de la CSG puis des réformes concernant l’assurance maladie des années 90 et suivantes, la confédération FO avait justement appelé à une clarification entre ce qui devait relever de la solidarité nationale en matière de santé, donc du financement par l’impôt et de la gestion par l’État, et ce qui devrait relever de l’assurance collective solidaire, financée par la cotisation sociale et gérée par la négociation collective et le paritarisme entre organisations d’employeurs et syndicats de salariés.

 

 

Les débats actuels à la suite de la parution du rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), commandé à l’évidence à dessein par le gouvernement, tant sur la nature de l’équilibre financier des retraites que sur les mesures à prendre, illustre ce que seront demain les débats et le poids de l’État quant au pilotage financier du système dans son ensemble.

 

Or, l’objectif de FO est de préserver la capacité de négocier librement la part de richesse, créée par l’économie et les entreprises, redistribuée au salaire et à la protection sociale par la cotisation sociale.

 

  • Dirigisme social et libéralisme économique

 

Les deux principaux régimes complémentaires (Agirc-Arrco et Ircantec) du régime de base de la sécurité sociale disposent de réserves de l’ordre de 80 Md€. Il va de soi que l’étatisation d’ensemble du système de retraites poserait la question du devenir de ces réserves qui sont le produit des cotisations sociales (part de salaire différé). Il ne pourrait être acceptable que l’État fasse en quelque sorte « main basse » sur ce qui légitimement appartient à la solidarité collective des salariés.

 

Il est aussi significatif quant à la démarche du gouvernement, concernant le système de retraites, que sa politique conduise à désengager toujours plus l’État du service public par le biais des privatisations, depuis de nombreuses années, et par celui de la contractualisation des emplois publics qu’accentue encore la loi récente dite de « transformation de la Fonction publique ».

 

 

Ainsi, tout en dirigeant de plus en plus de salariés des services publics vers le privé et donc vers les régimes de retraites du secteur privé (régimes de base et complémentaires), l’État, en prenant l’autorité sur la gestion du futur régime unique de retraite, reprendrait d’une certaine façon d’une main ce qu’il abandonne de l’autre !

 

  • Cette forme de dirigisme social de l’économie libérale est d’ailleurs aussi révélée par le choix de la prime d’activité complémentant le Smic plutôt que celui d’augmenter le Smic lui-même.

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

 

 

 

 

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gouvernance du système de retraites 

 

smiley   Blog publication, 03 décembre 2019, 10H01

 

 

 

" Gouvernance "  du système de retraites      Pourquoi FO est opposée au principe même du régime unique par points ?
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1 décembre 2019 7 01 /12 /décembre /2019 11:42
[Le Mot]     Conséquent

Société / SERVICE PUBLIC  / Hôpital public / ONDAM  / APHP / Santé

 

[Le Mot]

 

Conséquent

 

  • Il y aura des investissements conséquents pour l’hôpital, a annoncé le président de la République le 14 novembre.
  • Paradoxalement, a réagi la Fédération des personnels des Services publics et de Santé FO (SPS-FO), est annoncée la poursuite de l’application du plan « Ma santé 2022 », et même la nécessité de son renforcement.
  •  

 

Ce programme serait-il « inconséquent » ou, selon l’un des nombreux synonymes auxquels il renvoie, « irréfléchi » ?

 

  • De la suite dans les idées

 

Si « conséquent » signifie « important » dans le langage courant, le mot provient, quant à lui, du latin sequi, suivre. Et en l’occurrence, c’est bien une logique comptable qui est suivie.

L’objectif de progression des dépenses d’Assurance maladie (Ondam) était programmé en 2020 à 2,3 % contre 2,5 % cette année. La pilule était encore plus amère pour l’hôpital, contingenté à 2,1 %, soit des économies à hauteur de quelque un milliard d’euros.

 

Conséquence de la contestation dans les hôpitaux, un desserrement de l’Ondam a été annoncé le 20 novembre. Il limite toutefois la progression des dépenses supplémentaires à 0,15 point en 2020.

 

  • Cela avec le risque de conséquences sur la santé publique.

 

Sourcing: MICHEL POURCELOT, in fo.fr

  • Journaliste l'InFO militante

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 1er décembre 2019, 12H00

 

 

 

 

 

[Le Mot]     Conséquent
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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 08:37
Grève nationale en Colombie le 21 novembre 2019. (© ZUMA Press/ZUMA/REA)

Grève nationale en Colombie le 21 novembre 2019. (© ZUMA Press/ZUMA/REA)

Société / Chili / Colombie / Iran / France / Liban / Haïti / Irak ..... Contestation sociale

 

 

 

REVUE DE PRESSE 

​​​​​​
Quand la contestation sociale devient mondiale
 

 

  • Après le Liban et le Chili, c’est au tour de l’Iran, l’Irak, la Colombie et Haïti d’être touchés par un vaste mouvement de contestation sociale anti-libérale. Mêmes causes, mêmes effets.

 

  • Aperçu dans la presse.

 

 

L'enfumage un métier ....

 

 

AFP


En Colombie, ce sont les syndicats qui sont en pointe du mouvement. La mobilisation a été convoquée par le Conseil national unitaire, qui regroupe les principales centrales syndicales, contre de supposés projets pour flexibiliser le marché du travail, affaiblir le fonds public des retraites en faveur d’entités privées, et augmenter l’âge de la retraite.

 

 

La colère des femmes

 

 

L’Humanité

 


La réaction du gouvernement d’une droite dure ne s’est pas fait attendre. Samedi [23 novembre], la capitale Bogota était quadrillée par 130 000 hommes en armes. Vendredi soir, le président avait décrété un couvre-feu. Une première depuis 1977. Voilà la seule réponse du pouvoir à la colère populaire qui s’exprime dans le pays depuis jeudi. A l’appel des syndicats, le 21 novembre, plus de 300 000 Colombiens ont participé dans tout le pays à des manifestations.

 

 

 

 

Le Monde


En Iran aussi, les hausses des prix ont été le détonateur : Déclenché contre la hausse des prix de l’essence annoncée sans préavis par le gouvernement dans la nuit du 14 au 15 novembre, le mouvement a très rapidement pris une tournure politique, allant jusqu’à contester la légitimité même de la République islamique.

Selon Amnesty International, la répression a déjà fait au moins 106 victimes dans vingt et une villes iraniennes.

 

 

 

Libération


[À Yazd, centre du pays], Les slogans évoquaient des revendications économiques : Comment on peut survivre ? lançaient-ils. Puis les forces de sécurité ont envahi les rues, abattant leurs matraques sur les manifestants, pendant qu’un hélicoptère survolait les cortèges. N’ayons pas peur, n’ayons pas peur, nous sommes ensemble, a entendu un témoin dans une manifestation près de Téhéran ».

 

 

 

 

La Croix


La corruption est aussi la cible des manifestants de par le monde actuellement, comme chez le voisin irakien. Mardi 2 octobre, sans signe avant-coureur, le mouvement de contestation dénonçait la corruption et réclamait des emplois, des services publics puis la chute du gouvernement. Les affrontements ont été particulièrement violents dans la capitale.

 

 

 

 

Le Point


L’hebdomadaire de préciser : Les manifestants réclament une nouvelle Constitution, une refonte du système politique et une classe dirigeante entièrement renouvelée pour en finir avec les voleurs et les corrompus dans le pays, l’un des plus riches en pétrole au monde. Remarque importante : L’Irak fait face à son premier mouvement social spontané. Ce dernier a fortement ébranlé le pouvoir au départ mais les dirigeants ont ensuite resserré les rangs.

 

 

 

 

Le Monde


Et toujours les mêmes revendications et les mêmes problèmes à Haïti. Depuis la fin août, le vaste mouvement de protestation contre le président Jovenel Moïse, contesté par l’opposition depuis son élection en février 2017, s’est accentué à la suite d’une longue pénurie de carburant à travers tout le pays.

Les manifestations contre les scandales de corruption impliquant le chef de l’État, lancées voilà plus d’un an qui ont fait une centaine de victimes, se sont transformées en brasier géant.


Cette fois-ci, nous ne sommes plus dans des conflits d’ordre purement politique ou ethno-religieux, mais bel et bien dans une fronde sociale mondiale contre le néolibéralisme et ses dérives mortifères.

 

 

 

 

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • Journaliste l'InFO militante

 

Libre @ Independante


Un vent de protestation est en train de se lever aux quatre coins du monde contre les atteintes à la démocratie, aussi bien politiques, qu’économiques et sociales. 

 

REVUE DE PRESSE   ​​​​​​ Quand la contestation sociale devient mondiale

 

mois sans tabac

 

 

 

 

enlightened   Blog publication, 29 novembre 2019, 09H12

 

 

 

REVUE DE PRESSE   ​​​​​​ Quand la contestation sociale devient mondiale
REVUE DE PRESSE   ​​​​​​ Quand la contestation sociale devient mondiale
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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 15:45
Yves Veyrier, secrétaire général de FO :     « #5décembre    Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »

Société / COR / OIT / Retraite par points / Retraites / Grève / Manif

 

ÉDITO Yves Veyrier ​​​​​​

 

(27 / 11 019)
 

Yves Veyrier, secrétaire général de FO :

 

« #5décembre

 Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »

 

  • Lundi soir, au Premier ministre, nous n’avons pas seulement rappelé les raisons de notre opposition au régime unique par points. Nous avons détaillé nos revendications visant à préserver et améliorer le système actuel.

 

Nous ne nous attendions pas à un revirement. Pour autant, nous lui avons dit que nous en appelions à la sagesse qui voudrait, selon nous, que le gouvernement fasse le constat que son projet ne recueille pas l’assentiment, loin s’en faut, et que l’on revienne à la table de négociation au point de départ.

 

Force est de constater que la nouvelle phase de consultation n’a pas fait évoluer le débat d’un iota. Pire, alors qu’à l’origine on nous disait que le projet dit de « système universel par points » n’avait pas pour objectif de réaliser des économies ni de toucher à l’âge de départ, on ne parle plus que de cela.

Le gouvernement avait d’ailleurs commandé au COR un nouveau rapport à dessein. Il s’agissait de remettre sous les feux des projecteurs le « déficit », bien que les prévisions n’apportent pas d’éléments nouveaux et bien que le COR lui-même pointe que le déficit est avant tout un déficit de recettes, notamment du fait des politiques de maîtrise des rémunérations et de l’emploi dans la fonction publique.

 

Nous sommes à quelques jours du 5 décembre. Oui, FO a décidé d’appeler à rejoindre les appels à la grève à partir du 5 et à mettre en discussion la reconduction. Et, oui, cet appel s’adresse à l’ensemble des salariés du privé et du public.

Nous ne tomberons pas dans le piège de la division, consistant à opposer les uns aux autres, les régimes spéciaux au régime général, alors que le régime unique par points affecterait l’ensemble des salariés.

Nous ne tomberons pas plus dans le piège de l’instrumentalisation politique par qui que ce soit. Instrumentaliser politiquement le 5 décembre serait le plus mauvais service à rendre aux salariés et au droit à la retraite demain.

 

Comme nous ne laisserons pas détourner la grève et les manifestations par les provocations et les violences. Nous savons trop que les premières victimes en sont les travailleurs et leurs revendications. Nous appelons d’abord à la grève – cesser le travail le plus largement – puisque nous ne parvenons pas à nous faire entendre, et à ce que les manifestations se déroulent dans le calme et avec la force du plus grand nombre et de la détermination.

 

Il n’est pas inutile de rappeler les termes du préambule de la Constitution de 1946, attaché à la Constitution de la République française en vigueur : article 6 : Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. ; article 7 : Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.

 

On peut le compléter par une des décisions constantes du Comité de la liberté syndicale, organe tripartite (travailleurs, employeurs, gouvernements) de l’OIT : Le droit de grève est un des moyens essentiels dont disposent les travailleurs et leurs organisations pour promouvoir et pour défendre leurs intérêts économiques et sociaux.


 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

mois sans tabac

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 28 novembre 2019, 15H48

 

 

 

Yves Veyrier, secrétaire général de FO :     « #5décembre    Le droit de grève est un des moyens essentiels des travailleurs »
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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 10:38
Madagascar     Plus de 10 000 enfants, dont certains ont moins de 5ans,  employés dans les mines pour extraire le mica

Société / Madagascar / Mica / Mines / Travail des enfants 

 

Madagascar

 

Plus de 10 000 enfants employés dans les mines pour extraire le mica

 

Terre des Hommes et le Centre de recherche sur les multinationales
dans une enquête

 

  • Certains enfants employés comme mineurs pour extraire le mica sont âgés d'à peine 5 ans. 

 

 

Selon une publication de Franceinfo que nous citons ici, plus de 10 000 enfants, les plus jeunes  âgés ayant à peine 5 ans, sont employés à Madagascar dans des mines de mica, un minéral résistant à la chaleur utilisé dans l'électronique et l'automobile, selon l'enquête de deux ONG. (Terre des Hommes et le Centre de recherche sur les multinationales)

 

Ces mineurs représentent la moitié de la main d'œuvre employée dans les mines du secteur, ont précisé Terre des Hommes et le Centre de recherche sur les multinationales dans une étude récemment publiée.

 

 

 

 

  • "Conditions de travail rudes"


Au terme d'un an d'investigations dans 13 mines du sud-est de la Grande Ile, les deux ONG ont documenté en détail les "conditions de travail rudes" imposées à ces enfants.

En raison de leur petite taille, la plupart sont chargés de creuser les puits et les tunnels, dont ils extraient ensuite le mica. Les plus jeunes sont affectés au tri des plaques de minéraux.

Ils souffrent du dos, de maux de tête dus à la chaleur et au manque d'eau, et sont victimes de blessures aux mains et aux pieds tous les jours

 

Nombre d'entre eux sont aussi "exposés aux particules de poussière de mica qui provoquent toux et des maladies des poumons".

 

Ces enfants sont pour la plupart envoyés au fond des mines par leur famille, à la recherche d'un complément de revenu.

 

 

 

  • 2 dollars par jour


Madagascar est considéré comme l'un des pays les plus pauvres de la planète. Les trois quarts de ses 26 millions d'habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour.

 

Selon l'enquête, le salaire quotidien octroyé aux travailleurs du secteur - entre 27 centimes d'euros à 3 euros - ne suffit souvent pas pour un repas quotidien.

 

Madagascar est le troisième producteur mondial de mica, pour un revenu estimé dans le rapport à 5,8 millions d'euros (6,5 millions de dollars) en 2017.

 

mica
  • Premier exportateur


La Grande Ile en est récemment devenue le premier exportateur de la planète en devançant l'Inde. L'essentiel - 87% - de la production mondiale est acheté par la Chine, selon l'ONU.

 

Il est urgent que les entreprises internationales se préoccupent de l'origine du mica qu'elles utilisent et que le gouvernement malgache (...) s'engage à faire respecter les droits des enfants

 

Très recherché pour sa capacité à supporter les fortes chaleurs, le mica est utilisé comme isolant dans les industries aéronautique et automobile, ainsi que dans la téléphonie.

 

 

 

 

 

Sourcing:  franceinfo avec AFP

  • France Télévisions

 

Terre des Hommes et le Centre de recherche sur les multinationales

dans une étude​​​​​​

Carte Madagascar

Carte Madagascar

    L'exploitation des enfants, de la misère et de la précarité

mica

mica

 

mois sans tabac

 

 

 

 

no   Blog publication, 28 novembre 2019, 10H59

 

 

 

Madagascar     Plus de 10 000 enfants, dont certains ont moins de 5ans,  employés dans les mines pour extraire le mica
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21 novembre 2019 4 21 /11 /novembre /2019 17:07
Rapport du COR     Communication ou instrumentalisation ?

Rapport du COR Communication ou instrumentalisation ?

Société / COR / Cotisations sociales / Retraite par points / Retraites


Rapport du COR

 

Communication ou instrumentalisation ?
 


Le rapport du COR – pourtant encore sous embargo – a d’ores et déjà beaucoup été commenté.

FO rappelle cependant qu’il est soumis à l’examen du COR demain.

FO souligne aussi que la première interrogation aurait dû être celle de la raison de ce rapport – sollicité par le gouvernement – alors qu’il n’apporte pas d’éléments fondamentalement nouveaux que le rapport annuel, paru en juin dernier.

 

FO ne peut donc manquer d’y voir une opération de communication à dessin – pour ne pas dire d’instrumentalisation – destinée à projeter une image dramatisée de la situation des retraites afin de justifier, à nouveau la nécessité de mesures d’économies conduisant à convaincre qu’il n’y aurait d’autre choix in fine que de devoir « travailler plus longtemps ».

 

Les rédacteurs prennent d’ailleurs le soin de rappeler ce rapport ne saurait être interprété comme une adhésion de tous à la démarche qui sous-tend cet exercice de diagnostic.

 

 

 

FO souligne aussi que l’accent mis systématiquement sur l’ordre de grandeur du déficit potentiel à horizon 2030 – qui varie du simple au double entre 8 et 17 milliards d’euros – masque que la part des dépenses de retraites (de l’ordre de 314 milliards d’euros), rapportée au PIB, reste stable à hauteur de 13,8%.

 

 

FO attire aussi l’attention sur le fait que ce qui est qualifié de déficit résulte du solde entre les prestations et recettes et peut donc autant être vu comme un déficit de recettes, conséquence de plusieurs facteurs, d’ailleurs identifiés dans le rapport lui-même.

 

Par exemple le rapport indique que la maîtrise des dépenses publiques, à travers la maîtrise des rémunérations et de l’emploi dans la fonction publique se traduit par des ressources moindres pour le système de retraite et partant, à une dégradation du solde.

 

Il ajoute aussi qu’un point de cotisation supplémentaire en moyenne conduirait à l’équilibre. A ce sujet, FO rappelle que les aides publiques aux entreprises représentent 140 Mds € chaque année et que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales jusqu’à 1,6 Smic. Augmenter les salaires participe également à l’augmentation des recettes de la sécurité sociale.

 

FO rappelle que depuis le début, elle met l’accent sur le poids du chômage, de l’emploi des seniors jusqu’à l’âge de la retraite, des emplois précaires et faiblement rémunérés ainsi que sur les inégalités dans l’emploi, qui pénalisent le plus souvent les femmes, comme étant la cause à traiter prioritairement.

 

 

FO estime aussi nécessaire de rappeler qu’on ne peut réduire les pensions de retraite à une dépense, dans la mesure où ces pensions sont réinvesties dans l’économie et participent elles-mêmes à l’activité économique et à l’emploi.

 

Dans un document récent, le COR avait d’ailleurs évalué qu’une baisse des pensions ayant un impact sur la consommation de même qu’un recul de l’âge de la retraite pour celles et ceux encore en emploi pourraient provoquer une hausse du chômage.

 

Dans ces conditions, la sollicitation du COR par le gouvernement et la tournure des débats qui en découle, illustre bien pour FO le danger d’un régime unique par points dont l’État et les gouvernements demain maîtriseraient tous les leviers de pilotage dans le cadre des politiques budgétaires et des contraintes financières.

 

 

Aussi, FO réaffirme sa position du maintien du système actuel de retraite et ses régimes, et entend décliner précisément ses revendications répondant à la nécessité de l’améliorer afin que nul ne soit laissé pour compte.

 

COMMUNIQUÉ DE FO 

 

MICHEL BEAUGAS

  • Secrétaire confédéral au Secteur de l’Emploi et des retraites

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

Retraite par points:

 

Certains disent: "vous vous inquiétez pour rien, rien n'est encore décidé", etc.

 

Si! Toutes les mesures sont prêtes, la seule variable d'ajustement, c'est la réussite de la grève et de la mobilisation pour le retrait du projet.

 

De tout temps à jamais, à toutes les époques, et dans tous les pays, le progrès social ou la régression sociale ont été une affaire de rapport de force.

 

On peut le regretter, mais c'est la vie qui est ainsi...

 

Nous n'aurons au bout du compte que ce que nous aurons été chercher par nous mêmes. Comme en 1936 (grève générale) et en 1945 (Résistance).

 

Il n'y a pas d' "avantages acquis" ou de "privilèges"...

Il n'y a que des droits arrachés, conquis, secteurs par secteurs, branches par branches, entreprise par entreprise...

 

Est-ce que les salariés du privé qui ont une meilleure convention collective que celles d'autres salariés du privé sont des "privilégiés" ou des "nantis"?

 

Autrefois, quand les travailleurs d'une entreprise ou d'une branche obtenaient des droits, ceux des autres entreprises ou des autres branches se bagarraient pour obtenir les mêmes. Ils ne se dénonçaient pas mutuellement...

 

  • S'il n'y a "plus d'argent dans les caisses" comme ils disent, comment se fait-il que la part du Capital dans les richesses s'accroît toujours, alors que la part du salariat ne cesse de reculer depuis 40 ans ?

 

Tout simplement parce que le rapport de force a été jusqu'ici favorable aux employeurs.

Que les choses changent ne dépend pas des "politiques" quels que soient leur bord. Nous avons assez donné...

 

Cela dépend de nous tous et de notre capacité à réagir, à nous unir et nous souder en un seul bloc.

Prendre conscience de notre force collective est la clé...

 

Le reste suivra, inévitablement. 

(BM)

Rapport du COR     Communication ou instrumentalisation ?
mois sans tabac

 

 

 

 

enlightened   Blog publication, 21 novembre 2019, 17H20

 

 

 

 

Rapport du COR     Communication ou instrumentalisation ?
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