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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 14:03
Drapeau Indonésien

Drapeau Indonésien

Bismo Sanyoto, responsable de la centrale indonésienne KSBSI, photographié aux côtés d’une militante. © DR

Bismo Sanyoto, responsable de la centrale indonésienne KSBSI, photographié aux côtés d’une militante. © DR

Indonésie : le salaire minimum au cœur du combat syndical
Bismo Sanyoto, responsable de la centrale syndicale indonésienne KSBSI, explique ici les raisons qui poussent des centaines de milliers d’Indonésiens à descendre régulièrement dans la rue depuis deux ans.

 

Pourquoi la question du salaire minimum est-elle si conflictuelle en Indonésie ?

 

Bismo Sanyoto :
Depuis 1998, le salaire minimum résultait de la négociation tripartite. Son mode de calcul était négocié au niveau national et son montant au niveau de chaque province. Un décret présidentiel a remplacé ce système basé sur la négociation par un ajustement automatique des salaires minima en fonction de l’inflation et de la croissance.
Chaque région ayant sa propre croissance économique et sa propre inflation, les entreprises relocalisent à tour de bras dans celles où l’on paye le moins.

 

 

Pouvez-vous nous donner des exemples de ces disparités ?

 

 

Bismo Sanyoto :
À Jakarta, le salaire minimum a été fixé à 3 500 000 roupies [environ 250 euros par mois – NDLR]. À Java, il n’est que de 1 200 000 roupies [environ 80 euros – NDLR], c’est le plus bas du pays.

 

 

Que revendiquez-vous ?

 

Bismo Sanyoto :
Nous exigeons la suppression du décret présidentiel. Nous ne demandons pas un salaire minimum mais un « living wage » [salaire décent – NDLR] : les salariés et leurs familles doivent pouvoir vivre décemment de leur salaire.
Les syndicats ont appelé à manifester plusieurs fois, mais la répression est forte et vingt-six dirigeants syndicaux ont été interpellés.
Nous envisageons de saisir les mécanismes de contrôle et de supervision des normes de l’Organisation internationale du travail, car en excluant les syndicats de la négociation collective le gouvernement contrevient à la convention 144 sur la consultation tripartite.

 

Propos recueillis par Marjorie Alexandre

Indonésie : le salaire minimum au cœur du combat syndical
L’Indonésie, officiellement la République d'Indonésie, ou en indonésien Indonesia et Republik Indonesia, est un pays transcontinental principalement situé en Asie du Sud-Est. Avec, comptabilisées à ce jour, 17 508 îles, il s'agit du plus grand archipel au monde.
Avec une population estimée à 250 millions de personnes, il s'agit du 4ᵉ pays le plus peuplé du monde et du 1ᵉʳ pays à majorité musulmane pour le nombre de croyants. L'Indonésie est une république démocratique dont la capitale est Jakarta.
La rose des neiges, une culture provenant du jardin de Sandrine

La rose des neiges, une culture provenant du jardin de Sandrine

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 13:58
FO et la CGT ont déposé leur plainte contre la loi Travail devant l’OIT
FO et la CGT ont déposé leur plainte contre la loi Travail devant l’OIT
Comme elles l’avaient annoncé dès l’été dernier, FO et la CGT viennent de transmettre à l’Organisation internationale du travail (OIT) leur plainte commune contre certaines dispositions de la loi El Khomri.
Dans un communiqué, les deux confédérations précisent que la loi Travail comporte de nombreuses dispositions contraires aux textes fondamentaux et aux textes internationaux auxquels la France est liée.

 

Les principaux arguments juridiques portent sur la liberté syndicale, le droit à la négociation collective et les garanties en cas de licenciement. Étant donné les délais, la plainte pourrait être traitée vers la fin de l’année. 

 

Sourcing:    FO Hebdo / DAVID ROUSSET

FO et la CGT ont déposé leur plainte contre la loi Travail devant l’OIT
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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 19:10
Quel effet a eu le CICE sur les salaires de base ?

Quel effet a eu le CICE sur les salaires de base ?

CICE :     effet nul sur les salaires
Une étude de la Dares publiée en janvier constate que le crédit d’impôt CICE, dont bénéficient les entreprises depuis 2013, n’a pas conduit les employeurs à augmenter les bas salaires, déjà plombés par une quasi-absence de revalorisation du Smic.

 

 

Quel effet a eu le CICE sur les salaires de base ?

 

Une récente étude de la Dares (ministère du Travail) estime que le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi n’a pas d’effet « dynamique » sur les salaires.
Depuis sa création en 2013, cet avantage fiscal permettant aux entreprises de diminuer le montant de leur impôt (impôt sur les sociétés ou sur le revenu) n’aurait donc pas boosté les salaires… Contrairement à ce que pouvait laisser penser un de ses objectifs affichés.
L’assiette du CICE est assise sur les rémunérations brutes soumises aux cotisations sociales (masse salariale) versées par les entreprises dans la limite de 2,5 Smic.

 

En 2013, le taux du CICE était de 4 % des rémunérations versées. Il est passé à 6 % de la masse salariale en 2014. Depuis le 1er janvier, ce taux a été relevé à 7 %.
Selon la feuille de route du CICE, les entreprises peuvent choisir de consolider leurs résultats, cela en conservant prix, emploi et salaires inchangés avec diverses utilisations possibles (investissements, fonds propres, désendettement, dividendes…). Elles peuvent aussi baisser leurs prix ou augmenter l’emploi ou les salaires. Cette dernière option ne semble pas rencontrer de succès.
Le Smic à la peine
Ainsi pour la Dares, il n’y a pas d’effet significatif du CICE sur la dynamique des salaires de base depuis 2013.
Les résultats de l’étude rejettent sans ambiguïté l’hypothèse d’une redistribution des montants de CICE perçus par les entreprises sous forme d’augmentations des salaires de base. Le CICE – qui équivaut à une baisse du coût du travail – a même eu un impact légèrement négatif sur les salaires. Impact concentré sur la catégorie socio-professionnelle des employés.
Si l’on peut concevoir un hypothétique effet positif du CICE sur les bas salaires, celui-ci aurait toutefois été immanquablement réduit en miettes, à partir de 2013, par d’autres facteurs ayant joué à la baisse sur les salaires de base des entreprises les plus fortement impactées par le CICE, indique la Dares.
Un de ces principaux facteurs n’est autre que la faible revalorisation du Smic (+ 0,7 % en moyenne de 2013 à 2015) explique l’étude, notant que le ralentissement des salaires de base aurait été plus fort dans les entreprises qui ont le plus bénéficié du CICE.
Ces entreprises comptent une part de bas salaires relativement plus forte que les autres. Pour les salariés, cette revalorisation quasi nulle du Smic associée à l’absence d’effet positif du CICE sur leurs salaires ressemble fort à une double peine. 
Zoom :   CICE, un coût de 20 milliards d’euros par an

Le CICE est intégré depuis 2015 au pacte de responsabilité, lequel aura apporté aux entreprises plus de 100 milliards en termes d’allégements d’impôts et de cotisations sociales d’ici à la fin 2017.
Cet été, un rapport parlementaire rappelait le poids budgétaire des créances CICE.

 

  • En 2013, le CICE pesait 11,3 milliards.
  • En 2014, 18,1 milliards.
  • En 2015, son poids augmentait à 18,7 milliards.
  • En 2016, 19,2 milliards.
  • Pour cette année 2017 le poids du CICE frôle les 20 milliards. Davantage encore en 2018.
  •  

In,   FO Hebdo  /  VALÉRIE FORGERONT

CICE : effet nul sur les salaires
CICE : effet nul sur les salaires
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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 14:58
 Photographie de Jojovichy (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 ou GFDL], via Wikimedia Commons

Photographie de Jojovichy (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 ou GFDL], via Wikimedia Commons

23% des Français n’ont pas les moyens transports pour accéder à l’emploi

Près d’un Français sur quatre, 23 % exactement, affirment avoir déjà renoncé à un travail ou à une formation faute de moyen pour se déplacer, selon une enquête du Laboratoire de la mobilité inclusive publiée le 18 janvier.
Le chiffre est pratiquement le double pour les populations les plus jeunes et socialement les plus fragiles (faible niveau de diplôme et faibles revenus) qui sont les plus touchées par ces problèmes de mobilité et d’accès à l’emploi.

 

 

La ville et les champs

 

Si ceux qui résident dans les zones les plus urbaines estiment que les moyens de transports sont suffisamment développés, 79% dans l’agglomération parisienne et 72% dans les communes des plus de 100 000 habitants, l’impression est tout autre dans le reste du pays.
Ainsi les personnes vivant dans les zones rurales ou peu urbanisées considèrent très majoritairement que les moyens de transports ne sont pas assez développés : 77% pour les communes rurales et 62% pour les communes de 2 000 à 20 000 habitants.
Ceci dit quand on aborde dans le détail, certaines catégories jugent rencontrer des difficultés à se déplacer : les usagers de transports en commun (74% au moins « de temps en temps » chez les usagers de TER, 66% de métro/RER et 57% de bus), les habitants de la région parisienne (67%), les résidents de banlieue (53%) et les plus jeunes (62% des 18-24 ans), navrant quand on sait que les voyages forment la jeunesse.

 

Sourcing:     FO Hebdo /  MICHEL POURCELOT

Workers of the World, Unite". Gravure de Rockwell Kent, 1937

Workers of the World, Unite". Gravure de Rockwell Kent, 1937

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 19:23
Bangladesh atelier couture/confection -Photographie de Tareq Salahuddin from Dhaka, Bangladesh (DSCN1647) [CC BY 2.0], via Wikimedia Commons

Bangladesh atelier couture/confection -Photographie de Tareq Salahuddin from Dhaka, Bangladesh (DSCN1647) [CC BY 2.0], via Wikimedia Commons

Bangladesh : la répression est toujours là, les syndicats aussi

Près de quatre ans après l’effondrement de l’immeuble Rana Plazza qui avait causé la mort de 1 130 ouvrières et ouvriers d’ateliers textiles le 24 avril 2013, les salaires bangladais restent dramatiquement faibles, la répression gouvernementale et patronale particulièrement fortes et les salariés et les syndicats… Toujours aussi combattifs.
Dans un contexte particulièrement tendu, la signature il y a quelques jours d’une convention collective avec une entreprise textile de la zone industrielle de Dacca est mise en avant par la fédération syndicale internationale IndustriALL global union comme un précédent à exploiter au maximum.

 

 

Avec 4,5 millions de salariés dans le secteur, dont 80% de femmes, le Bangladesh est le deuxième plus grand producteur de textile et de vêtements au monde, après la Chine.
Ces dernières années, de nombreuses entreprises chinoises y ont en effet délocalisé leur production, après avoir dû concéder quelques augmentations de salaires dans leur propre pays. Le Bangladesh est donc devenu le deuxième atelier de confection de prêt à porter pour les grandes marques mondiales.

 

 

Le 12 décembre dernier, plusieurs milliers d’ouvrières et d’ouvriers du textile d’Ashulia, banlieue de capitale bangladaise Dacca et centre névralgique de la production de vêtements du pays, se sont mis en grève pour obtenir le triplement du salaire minimum et ne plus être obligés d’accumuler des dizaines d’heures supplémentaires pour pouvoir à peine nourrir leurs familles.

 

 

Au moins 1 600 grévistes licenciés, des centaines poursuivis en justice, des syndicalistes arrêtés

 

 

Les représailles ont été immédiates.
Au moins 1 600 grévistes ont été licenciés. Les descentes des forces de police se sont multipliées aux domiciles des responsables syndicaux, dont plus d’une dizaine ont été arrêtés. Les locaux des syndicats ont été envahis, vandalisés et fermés de force, les bulletins d’adhésion brûlés et le mobilier retiré. Des poursuites ont été engagées contre 600 travailleurs et syndicalistes.

 

 

 

Quelques jours plus tard, la Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, s’est réunie à Davos avec des chefs d’entreprises et des responsables politiques du monde entier, à qui elle a assuré que les relations du travail étaient harmonieuses au sein de l’industrie du prêt-à-porter dans son pays et que celui-ci était fermement résolu à mettre le secteur de la confection en conformité.

 

 

Intervention du mouvement syndical international

 

 

Les fédérations internationales IndustriALL et UNI se sont associées à LabourStart [1] pour publier une pétition en ligne demandant au gouvernement du Bangladesh de libérer les détenus et de mettre fin à la répression à l’encontre des travailleurs du textile.

 

 

Le 31 janvier, les deux internationales et la CSI (Confédération syndicale internationale), dans un texte [2] signé de leurs trois secrétaires généraux, ont pris position en faveur d’une remise en question par l’Union européenne de sa politique commerciale à l’égard du Bangladesh, lui reprochant de ne pas assez demander de comptes au gouvernement du pays et se prononçant en faveur d’une enquête dans le cadre des accords commerciaux.

 

Sur place, une première convention collective voit le jour

 

 

Le 14 janvier, la fédération syndicale Sommilito Sramik (SGSF) et la direction de l’entreprise Donglian Fashion, propriété d’une maison mère japonaise, ont signé une convention collective de deux ans qui prévoit notamment une augmentation du salaire annuelle, des congés payés, un congé maternité, une procédure de résolution des conflits, et des mesures d’hygiène et de sécurité.

 

 

La signature de cette convention représente un spectaculaire retournement de situation, sachant qu’un conflit du travail dans cette même entreprise avait débouché en 2015 sur la mise à pied de 12 syndicalistes, depuis réintégrés, explique IndustriALL global Union.

 

C’est aussi un important précédent pour tout le secteur, souligne la fédération internationale, qui salue le travail syndical mené en commun avec son affilié japonais, le syndicat UA Zensen.

 

 

Sourcing:   FO Hebdo / EVELYNE SALAMERO

 

 

Notes

 

[1] IndustriALL global union, fondée en 2012, regroupe les fédérations internationales de la métallurgie, de la chimie, de l’énergie, des mines et du textile. UNI global union regroupe celles de des employés, techniciens et cadres, des communications, de l’industrie graphique, et de l’information. LabourStart est un réseau mondial de solidarité syndicale.

[2] L’article a été publié dans le journal en ligne Euroactiv.fr, spécialisé dans l’actualité des politiques européennes.

Le Bangladesh, en forme longue la République populaire du Bangladesh, en bengali গণপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ, Gônoprojatontri Bangladesh, est un pays du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie.

Le Bangladesh, en forme longue la République populaire du Bangladesh, en bengali গণপ্রজাতন্ত্রী বাংলাদেশ, Gônoprojatontri Bangladesh, est un pays du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie.

La tragédie du rana plaza.qui avait causé la mort de 1 130 ouvrières et ouvriers d’ateliers textiles le 24 avril 2013, les salaires bangladais restent dramatiquement faibles, la répression gouvernementale et patronale particulièrement fortes et les salariés et les syndicats… Toujours aussi combattifs.
La tragédie du rana plaza.qui avait causé la mort de 1 130 ouvrières et ouvriers d’ateliers textiles le 24 avril 2013, les salaires bangladais restent dramatiquement faibles, la répression gouvernementale et patronale particulièrement fortes et les salariés et les syndicats… Toujours aussi combattifs.

La tragédie du rana plaza.qui avait causé la mort de 1 130 ouvrières et ouvriers d’ateliers textiles le 24 avril 2013, les salaires bangladais restent dramatiquement faibles, la répression gouvernementale et patronale particulièrement fortes et les salariés et les syndicats… Toujours aussi combattifs.

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 11:02
La saga continue dans la restauration : après Clément, est-ce le tour du groupe FLO ?
 Photographie de flightlog - DSC_0563 Uploaded by Paris 17, CC BY 2.

Photographie de flightlog - DSC_0563 Uploaded by Paris 17, CC BY 2.

La saga continue dans la restauration : après Clément, est-ce le tour du groupe FLO ?

 

 Maison mère des enseignes Hippopotamus, Tablapizza, Taverne de Maître Kanter, ou Bistro Romain…, le groupe FLO est-il sous perfusion ?

 

Le groupe survit grâce à la réserve de 6,2 millions d’euros mise à sa disposition par son principal actionnaire, la Financière FLO, et sur le moratoire accepté par les créanciers ; deux mesures qui cesseront de produire tout effet après le mois d’avril.
Que se passera-t-il ensuite ?

 

 

La crise n’explique pas tout !

 

La crise a eu un impact important sur le secteur de la restauration, mais certaines chaînes, parfois pilotées par des fonds d’investissement, sont guidées par une rentabilité à outrance et une vision à court terme qui relèguent les salariés et les clients à de simples variables d’ajustement.

 

La FGTA-FO restera vigilante sur l’impact de ce bouleversement sur l’emploi et sur les acquis des salariés.
Elle reste à la disposition de ses représentants au sein du groupe pour les accompagner dans ce sens.

 

Communication FGTA FO

Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière

La saga continue dans la restauration : après Clément, est-ce le tour du groupe FLO ?
La saga continue dans la restauration : après Clément, est-ce le tour du groupe FLO ?
La saga continue dans la restauration : après Clément, est-ce le tour du groupe FLO ?
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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 23:45
Inaptitude au travail, Carrefour devant les prud'hommes
Inaptitude au travail, Carrefour devant les prud'hommes
La plateforme logistique de Carrefour, sur la zone Saint-Martin à Aire-sur-la-Lys, emploie près de 300 personnes. 

La plateforme logistique de Carrefour, sur la zone Saint-Martin à Aire-sur-la-Lys, emploie près de 300 personnes. 

PRUD’HOMMES DE SAINT-OMER

Le groupe Carrefour n’avait qu’un seul poste à proposer à un salarié à reclasser

Un employé de la plateforme logistique de Carrefour à Aire-sur-la-Lys a des problèmes lombaires. Le groupe ne trouve qu’un seul poste pour le reclasser, vers Paris.
L’employé refuse et est licencié. Les prud’hommes de Saint-Omer vont trancher.


Monsieur X est embauché en 2002 chez Carrefour Supply Chain à l’entrepôt d’Aire-sur-la-Lys en tant que préparateur de commandes. Dix ans plus tard, il souffre de problèmes lombaires. Et est déclaré inapte temporairement à son poste.
Son employeur le réoriente vers le service emballage, temporairement toujours.

En 2014, Monsieur X subit une opération pour ses problèmes lombaires et retourne au service emballage. La médecine du travail le déclare alors inapte à son poste initial de préparateur de commandes. L’inspecteur du travail est moins catégorique et estime que des aménagements de poste sont possibles pour lui permettre de retrouver sa fonction première.

Le groupe Carrefour riposte

L’employeur estime que ces aménagements sont irréalisables. Et indique dans le même temps qu’il ne peut pas garder Monsieur X au service emballage.
Le groupe Carrefour lui propose donc un seul poste pour le reclasser… en banlieue parisienne. Il a dix jours pour se décider. Monsieur X refuse le poste. Et conteste son licenciement, estimant que son employeur n’a pas tout tenté pour le reclasser au sein du groupe Carrefour. Il réclame un peu plus de 30 000 € au total.

Le groupe Carrefour riposte en disant qu’il a «  rempli son obligation de reclassement  », et que non, «  il n’y avait pas d’autres places disponibles, même dans les magasins du groupe  ».
Le conseil des prud’hommes appréciera et rendra son délibéré le 22 février.

 

Sourcing:   LVDN

Inaptitude au travail, Carrefour devant les prud'hommes
Inaptitude au travail, Carrefour devant les prud'hommes
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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 16:44
Lundi 23 janvier 2017, les salariés de Vivarte manifestaient devant le siège de Vivarte. Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

Lundi 23 janvier 2017, les salariés de Vivarte manifestaient devant le siège de Vivarte. Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

Vivarte : les syndicats organisent la riposte 


Alors que la procédure officielle des plans de licenciements se met en route dans le groupe d’habillement, les syndicats FO, CGT, CFTC, CGC et SUD contre-attaquent.
Ils veulent faire désigner un expert indépendant par le tribunal de commerce.

 

Mercredi 1er février, le comité d’entreprise de Vivarte Services a commencé à examiner un plan de sauvegarde de l’emploi qui prévoit la suppression de 132 postes sur un total de 217, avec 57 licenciements, 39 transferts vers des sociétés extérieures et 36 transferts vers des filiales du groupe.

 

 

Deux PSE et la cession de deux enseignes

 

 

C’est la première réunion qui lance le début officiel des PSE (Plans de sauvegarde de l’emploi) chez le géant de l’habillement.
A la Halle aux chaussures, le comité d’entreprise doit se tenir le 6 février.

 

C’est la filiale du groupe la plus touchée, avec la suppression d’environ 700 postes. La majorité provient de la fermeture de 141 des 650 boutiques et le reste de la fusion de 41 autres magasins avec ceux de La Halle aux vêtements et de la fusion des deux sièges de La Halle aux chaussures et de La Halle aux vêtements.

 

Outre ces deux PSE, Vivarte a annoncé la mise en vente des magasins de chaussures André (800 salariés dans 135 boutiques) et la vente de la marque Naf-Naf.
Ces cessions qui viennent s’ajouter à celles de Chevignon, Pataugas et Kookaï, qui avaient déjà été décidées.

 

 

1 500 postes menacés

 

 

Environ 1 500 postes sont sur la sellette dans le groupe Vivarte avec cette restructuration d’ampleur, qui fait suite à d’autres plans lancés en 2015, lesquels se sont traduits par 1850 suppressions d’emplois.

 

Face à ce tsunami social qui s’apparente à un « dépeçage » du groupe détenu par quatre fonds d’investissements, l’intersyndicale, qui regroupe les syndicats FO, CGT, CFTC, CGC et SUD, a décidé de riposter sur le terrain judiciaire.

 

 

Une contre-attaque sur le terrain judiciaire

 

 

Dans une lettre recommandée adressée au P-DG du groupe Patrick Puy, ils demandent la réunion rapide d’un comité de groupe extraordinaire. A l’ordre du jour : la désignation d’un cabinet conseil qui pourra demander la désignation par le tribunal de commerce d’un expert indépendant.

 

 

Il s’agit de déterminer si les directions successives du groupe ont agi dans l’intérêt de l’entreprise et des salariés ou dans celui des actionnaires, indique Gérald Gautier, délégué syndical central FO au sein du groupe Vivarte.

 

Les syndicats impliqués dans l’intersyndicale souhaitent que l’expertise s’intéresse à l’architecture du groupe Vivarte, et notamment à une société holding immatriculée au Luxembourg, Novartex.

 

 

La dette du groupe Vivarte n’a cessé d’augmenter ces dernières années au détriment de l’investissement, avec des rachats à crédit successifs de Vivarte - financés par l’entreprise elle-même, via le système des LBO (Leveraged buy-out ou achat à effet de levier en français).

 

Des comptes sur l’utilisation des fonds CICE

 

Les syndicats demandent également des comptes sur l’utilisation des fonds CICE dont a pu bénéficier le groupe Vivarte, 45 millions d’euros sur les cinq dernières années et 14 millions d’euros pour le dernier exercice en date.

 

 

Leur revendication a été relayée par la ministre du Travail Myriam El Khomri et le secrétaire d’État à l’Industrie Christophe Sirugue, qui, après les syndicats la semaine dernière, ont reçu la direction le 31 janvier.
Les ministres ont indiqué avoir demandé la communication la plus rapide et la plus détaillée possible des conditions d’utilisation des sommes provisionnées au titre du CICE.

 

 

Remettre en question des plans qui portent préjudice aux salariés.

 

 

Mais les syndicats impliqués dans l’intersyndicale comptent surtout sur la bataille qu’ils vont mener sur le terrain judiciaire pour remettre en question le fondement économique des plans qui portent actuellement préjudice aux salariés.

 

Ils n’excluent pas non plus de nouvelles mobilisations sur le terrain social. Ils ont prévu de se rencontrer la semaine prochaine.

 

 

Sourcing: FO Hebdo / FRANÇOISE LAMBERT

 

Vivarte : les syndicats organisent la riposte
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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 12:00
Il est plus que temps que cela cesse.

Il est plus que temps que cela cesse.

J-C Mailly : « Sortir de l’austérité, c’est aussi s’attaquer à la financiarisation »
La voracité de certains fonds financiers n’est plus à démontrer. Nombre d’entreprises et leurs salariés en ont déjà fait les frais.

 

 

Il s’agit souvent, à partir de mécanismes de type LBO, de se sucrer sur la bête.

 

 

Les remboursements d’emprunt et les dividendes viennent vider l’activité économique, conduisant fréquemment à des ventes ou dépeçages. C’est ce que connaît actuellement Vivarte, où les licenciements et cessions d’activités se multiplient.

 

 

Il est plus que temps que cela cesse.

 

 

Il faut rappeler que l’entreprise est une réalité économique sans reconnaissance juridique. C’est la société et non l’entreprise qui détient la personnalité juridique.

 

 

C’est donc un abus de considérer que ce sont les actionnaires qui sont propriétaires de l’entreprise. Ils ne sont que propriétaires de leurs actions.

 

 

Il fut d’ailleurs un temps où des dirigeants d’entreprise pouvaient mener une politique relativement autonome par rapport au capital.

 

 

Les choses ont changé dans les années 1980 quand, sous l’influence de l’École de Chicago, il fut décidé que l’entreprise devait, par la création de valeur, privilégier l’intérêt de l’actionnaire, les dirigeants comme les salariés devenant en quelque sorte leurs agents.

 

De fait, cela a introduit une confusion entre l’intérêt social et l’intérêt des actionnaires au détriment des salariés et de l’entreprise.

 

 

En ont découlé toutes les théories et pratiques actuelles du management.

 

Ce qui est en cause, c’est le mouvement de financiarisation des économies.
Il est à l’origine de la crise financière de 2008, favorisée par la dérégulation/déréglementation.

 

 

Il porte atteinte à la démocratie et est en grande partie à l’origine du chômage et de la précarité.

 

 

Comme je l’indiquais dans un précédent éditorial, il est frappant de constater, en France, que la courbe de progression de la financiarisation est la même que celle de la progression du chômage.

 

 

Sortir de l’austérité, c’est aussi s’attaquer à la financiarisation.

 

JEAN-CLAUDE MAILLY

 

Documents joints ci dessous

Editorial de Jean-Claude Mailly - FO Hebdo 3228
31 JANVIER PDF137.9 KO

J-C Mailly : « Sortir de l’austérité, c’est aussi s’attaquer à la financiarisation »
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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 10:14
Négociation Annuelle Obligatoire 2017

Négociation Annuelle Obligatoire 2017

Ouverture des NAO, cahier de revendications

Ouverture des NAO, cahier de revendications

Carrefour proxi France, Négociation Annuelle Obligatoire 2017
Vous trouverez ci dessous une copie du cahier des revendications présenté et soutenu par le syndicat FO de CPF.

 

Il porte entre autres sur le volet social et salarial
L'organisation du travail
La couverture sociale
L'amélioration des dispositions du temps partiel choisi

 

Dans le cadre de ces négociations, il faut prendre en compte que les salariés de la structure Carrefour Proxi France sont issus de la fusion/absorption d'Erteco France, suite au rachat de Dia par Carrefour;

 

 

 

A cet effet il faut  re-construire entièrement le socle social et le contrat collectif qui relient les salariés entre eux dans cette nouvelle entité du groupe Carrefour, avec la difficulté que cette BU* est particulièrement dédiée au format du commerce de proximité avec la gérance et la location gérance comme méthode de gestion;

 

 

 

Notre Blog a largement fait écho des désastres sociaux de cette modalité de gestion. (Cf. Gastt, Segael, A2pas, C. City, Bio et autres......)

 

Le syndicat FO CPF, fort de sa représentativité de syndicat majoritaire dans le groupe,  est entièrement engagé dans cette démarche revendicative de construction sociale.

 

 

 

Cyril Boulay

DSC FO CPF

 

*Business Unit

Telecharger le cahier de revendications présenté et soutenu par FO

Carrefour proxi France, ouverture des NAO 2017, FO à la manoeuvre, en avant les revendications
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