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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 16:46
Conforama     La grève en réponse aux mesures indécentes du PSE

Actu sociale / Mouvement  - conflit social / Grève / PSE / Conforama / Steinhof / But / IRP / Syndicat / Direccte / Négociations

 

Conforama 

 

La grève en réponse aux mesures indécentes du PSE

 

  • Dans le cadre du PSE annoncé cet été, Conforama France (groupe Steinhof) a dévoilé mi-octobre des mesures de départs jugées scandaleuses par les salariés.
  • A l’appel de trois syndicats, dont FO qui demande toujours le retrait du PSE, ils ont lancé une grève illimitée.

 

Annoncé en juillet par le groupe Steinhof, le plan social chez Conforama France impacterait 20% des effectifs. Il consisterait à fermer 32 magasins et à supprimer 1905 emplois, dont 600 dans des magasins, a priori, non condamnés. Mais rien n’est moins sûr.

 

Le syndicat FO redoute davantage de suppressions de postes qu’annoncées.

 

 

Au total, 76 magasins sont considérés en effet comme ayant de mauvais résultats. Par ailleurs, le plan de restructuration du groupe prévoit le lancement d’un nouveau concept de magasins lesquels compteraient moins de personnel (les 600 suppressions de postes prévues) et des salariés polyvalents.

 

Le 24 octobre, l’enseigne d’ameublement But se disant intéressée par le rachat d’une dizaine de magasins Conforama, annonçait qu’elle ferait une proposition de rachat en novembre.

 

Quoi qu’il en soit, ce n’est qu’à la septième séance de négociation, le 15 octobre, que la direction a dévoilé les modalités de départ prévues par le PSE. Elle propose ainsi, en guise d’indemnités supra-légales, un forfait de 1000 euros pour une ancienneté inférieure à 10 ans, 2000 euros pour une ancienneté comprise entre 10 et 20 ans et 2500 euros au-delà.

Par ailleurs, aucune mesure d’âge n’est prévue pour permettre le départ en retraite anticipée des salariés seniors.

 

« Ces mesures sont indécentes et scandaleuses. Tout le monde est en colère ou abattu. Ils nous ont fait poireauter jusqu’à la septième séance pour nous dévoiler ces mesures ! On a un camarade, magasinier, qui avec 27 ans d’ancienneté partirait au total avec moins de 20 000 euros ! Il y a de quoi se révolter » s’insurge Jacques Mosse-Biaggini, DSC FO chez Conforama. Il déplore par ailleurs de « devoir gérer en même temps le simulacre de négociation du PSE et les élections CSE (la direction a refusé de repousser les scrutins des 12 novembre et 5 décembre) ».

 

  • Le groupe Steinhoff doit y mettre les moyens


Si une huitième séance de négociation a eu lieu le 22 octobre -date d’une manifestation devant le siège social de Conforama à Lognes à l’appel de FO et qui a réuni quelque 200 personnes - les salariés ont contesté ces conditions de départs dès le 16 octobre.

 

 

Trois syndicats dont FO -qui réfute le motif économique avancé par la direction et demande le retrait immédiat du PSE- ont appelé à une grève illimitée « tous les salariés de tous les établissements, qu’ils soient ou non appelés à fermer ».

 

 

 

 

FO exige des montants extra-légaux « décents » et demande 4000 euros par année d’ancienneté. Cela n’a rien d’irréaliste. La direction, qui prétend que Conforama France n’a pas les moyens de donner plus, n’a prévu que 100 millions d’euros pour ce PSE, « mais c’est déloyal ! » explique le militant.

 

« La Direccte (Travail et Emploi, Ndlr) nous a confirmé que les moyens dédiés au PSE doivent être proportionnels à ceux du groupe. Or, en 2018, Steinhoff a réalisé 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le monde.

 

  • On a également appris, par une fuite, que le PSE était sur la table depuis décembre 2018. C’est dire si l’on doit faire face à la mauvaise foi incroyable de la direction ! »
  •  

 

 

Sourcing: VALÉRIE FORGERONT

  • Journaliste à L’inFO militante
En grève devant l'indécence des mesures proposées dans le PSE

En grève devant l'indécence des mesures proposées dans le PSE

 

 

no   Blog publication, 26 octobre 2019, 18H05

 

 

 

 

 

 

Conforama     La grève en réponse aux mesures indécentes du PSE
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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 15:28
© Anthony MICALLEF/HAYTHAM-REA

© Anthony MICALLEF/HAYTHAM-REA

Société / APL / Fiscalité / Logement / Pauvreté

 

LE CHIFFRE 

 

un Français sur sept

 

La pauvreté augmente à 14,7% de la population

 

  • Le taux de pauvreté a connu en 2018 une hausse importante de 0,6 point par rapport à l’an dernier, touchant désormais 14,7% de la population française, selon une analyse publiée le 16 octobre 2019 par l’Insee.

 

Soit pratiquement un Français sur sept. Ces données sont provisoires mais peu susceptibles de grands changements.

 

  • Un demi-million de plus


En un an, 500 000 personnes de plus sont ainsi passées sous le seuil de pauvreté, situé à 60% du revenu médian. Le total est désormais de quelque 9,3 millions de personnes contre 8,8 millions en 2017.

 

L’Insee explique cette progression  en partie par la diminution des allocations logement dans le parc HLM en 2018.

Autre cause avancée : la forte baisse fiscale sur les revenus financiers des capitaux mobiliers, désormais soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou « flat tax », qui fait monter le seuil de pauvreté.

 

 

 

  • Ainsi plus les riches sont riches plus il y a de pauvres.

 

 

Sourcing: MICHEL POURCELOT

 

  • Journaliste, in L'info militante
LE CHIFFRE     un Français sur sept    La pauvreté augmente à 14,7% de la population

Le nombre de SDF a augmenté de 50% en 10 ans, dénonce la Fondation Abbé Pierre


Le rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre contre le mal-logement a été remis lundi au président de la République.

 

Il constate notamment que ces dix dernières années, le nombre de personnes sans domicile fixe a augmenté de 50% en France.

 

 

 

 

 

LE CHIFFRE     un Français sur sept    La pauvreté augmente à 14,7% de la population

 

 

angry   Blog publication, 26 octobre 2019, 17H01

 

 

LE CHIFFRE     un Français sur sept    La pauvreté augmente à 14,7% de la population
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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 15:00
Sécurité sociale     Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes

Société / Cotisations sociales / Cour des comptes / PLFSS / CSG / IBODE / Sécurité sociale

 

PROTECTION SOCIALE 

 

Sécurité sociale 

 

Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes


 

  • Les mesures d’urgence économiques et sociales décidées fin 2018 par le gouvernement sur fond de crise sociale seront supportées par la Sécurité sociale.
  • FO exige une clarification des responsabilités.

 

Dans la nuit du 22 au 23 octobre, dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 (PLFSS), les députés ont voté pour la non prise en charge par l’État des mesures d’urgence économiques et sociales décidée fin 2008 par le gouvernement, aux prises avec une crise sociale majeure.

 

Concrètement, cela signifie que l’État ne compensera pas des mesures (avancement à septembre 2019 de l’exonération des heures supplémentaires, annulation de la hausse de la CSG pour les retraités modestes...) qui pèseront environ trois milliards d’euros sur le budget de la Sécu.

Celui-ci affichera donc un déficit de 5,4 milliards d’euros en 2019 et de 5,1 milliards en 2020 prévoit le gouvernement.

 

 

FO qui ne cesse de pointer la mauvaise gestion de l’État fustige la nouvelle solidarité entre l’État et la Sécurité sociale qui consiste à financer une politique économique avec les recettes de la Sécu, et ne pas lui compenser ces pertes .

 

Le nouveau poids assumé par la Sécu jette en effet un peu plus le trouble sur l’évolution de son financement. Cette évolution se traduit par une réduction de voilure des recettes assises sur les cotisations sociales (recettes par ailleurs mises à mal par la multiplication des exonérations accordées aux employeurs depuis des années) au profit d’une fiscalisation croissante.

 

  • Les dépenses de Santé toujours à la diète


Le 26 septembre, le Comité confédéral national de FO dénonçait ainsi l’instabilité du financement de la protection sociale aggravée par l’entrée de la TVA représentant la troisième source de financement de la Sécurité Sociale.

 

Il exigeait le retour au financement intégral de la Sécurité Sociale par les cotisations sociales et l’abrogation de toutes les mesures d’exonération de cotisations patronales mais aussi une clarification des responsabilités et des financements entre ce qui relève de la solidarité nationale, donc l’État, et ce qui doit continuer à relever de l’assurance sociale financée par le salaire différé, et donc du paritarisme, remis en question notamment par l’étatisation grandissante résultant du transfert du financement vers la CSG soumettant les droits des assurés sociaux aux aléas budgétaires.

 

L’État, prévoyant pour 2023 un retour à l’équilibre des comptes de la Sécu, a décidé de lui imposer en 2020 de nouvelles économies : la progression des dépenses d’assurance maladie sera limitée à 2,3% (environ 4,2 milliards d’euros), celle de l’hôpital à 2,1%.

 

Là encore, cela jette le trouble sur la volonté, ou pas, du gouvernement de répondre à la crise hospitalière par des dispositions à la hauteur. Depuis des mois les personnels, soutenus notamment par FO, revendiquent des moyens, budgétaires et en effectifs, correspondant aux besoins réels des services.

 

 

Alors que des grèves et des assemblées générales sont organisées par les agents dans de nombreux établissements de Santé, le 7 novembre prochain, les infirmiers des blocs opératoires (IBODE) seront en grève. Ils ont reçu le soutien de la fédération FO des Personnels des Services Publics et de Santé (SPS-FO).

 

  • Une prescription d’austérité

 

La Cour des comptes, quant à elle, propose sa prescription d’austérité. Il faudrait ramener la progression des dépenses de la Sécu au niveau ou en deçà de la croissance de l’économie à moyen terme assure-t-elle, préconisant par exemple de responsabiliser les salariés en instaurant un jour de carence non indemnisé pour maladie ou encore – notant que  les assurés recourent encore beaucoup aux modes traditionnels de contact avec les caisses – d’accélérer la dématérialisation des procédures.

 

En matière d’évolution du système de retraite, elle prône de stabiliser les règles des départs pour carrière longue (…), de privilégier les transitions progressives de l’emploi à la retraite ou encore de poursuivre le réexamen des catégories actives dans la Fonction publique.

 

 

VALÉRIE FORGERONT

  • Journaliste à L’inFO militante
Sécurité sociale     Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes
Sécurité sociale     Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes

 

 

blush   Blog publication, 25 octobre 2019, 16H17

 

Sécurité sociale     Le gouvernement choisit de lui plomber les comptes
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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 10:38
Journée Nationale Travail et Handicap le 19 novembre 2019​​​​​​

Société / Agefiph / Agirc-Arrco / CNAV  / CNCPH / Handicap / Pôle emploi / Revenu Universel d’Activité / Egalité

 


          COMMUNIQUÉ DE FO

 

Publié vendredi 25 octobre 2019 par Anne Baltazar, Mission handicap confédérale

 

Journée Nationale Travail et Handicap le 19 novembre 2019​​​​​​

 

À l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, la Confédération Force ouvrière organise sa 20e « Journée Nationale Travail et Handicap » le mardi 19 novembre 2019 de 9 h 30 à 16 h 00 aux Salons de l’Aveyron 17 rue de l’Aubrac – 75012 Paris


Cette année nous avons voulu rassembler autour de la question du handicap, des responsables des structures FO (Unions Départementales et Fédérations), des mandatés FO sur le handicap, ainsi que des intervenants et invités du monde du handicap.

 

La Mission Handicap Confédérale lancera son nouveau guide pratique FO 2020 « Travail et Handicap » et présentera la stratégie confédérale.

 

 

À cette occasion, nous accueillerons Sophie Cluzel– Secrétaire d’État aux personnes handicapées.

 

Autour d’interventions et de tables rondes seront abordées les questions d’actualité notamment la retraite des personnes en situation de handicap, le Revenu Universel d’Activité, la prévention de la désinsertion professionnelle, la réforme de l’obligation d’emploi et des accords agréés, la réforme de l’offre de service, le rapprochement Cap emploi / Pôle emploi, et l’avenir du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

 

  • Yves Veyrier– Secrétaire Général – FO ouvrira la journée.

 

 

Sont attendus :


La Présidente de l’Agefiph – Malika Bouchehioua, le Directeur Général de l’Agefiph – Didier Eyssartier, le Directeur du FIPHFP – Marc Desjardins, le Président FO de la CNAV – Gérard Rivière, le responsable FO pour l’Agirc-Arrco – Philippe Pihet, le Secrétaire Confédéral FO en charge de la Protection Sociale – Serge Legagnoa, l’Adjoint au Défenseur des droits – Patrick Gohet, la présidente du CNCPH – Dominique Gillot, un responsable de l’APF – Jacques Zeitoun, un représentant FO de la Carsat Centre-Ouest – Patrick Gardin, un médecin du travail FO – Docteur Philippe Cordonnier, la Directrice de projet de Pôle emploi – Nicole Brejou, un représentant de Cap Emploi…

 

Le programme sera publié dans les prochains jours.

 

 

ANNE BALTAZAR

  • Conseillère confédérale en charge du handicap

 

MISSION HANDICAP CONFÉDÉRALE


 


 

  • Communiqué de FO - Journée Nationale Travail et Handicap le 19 novembre 2019

 

Journée Nationale Travail et Handicap le 19 novembre 2019​​​​​​

 

 

yes   Blog publication, 25 octobre 2019, 11H57

 

Journée Nationale Travail et Handicap le 19 novembre 2019​​​​​​
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24 octobre 2019 4 24 /10 /octobre /2019 10:59
Discrimination syndicale      Pour la combattre, se syndiquer !

Société / Syndicat / IRP / Délégué syndical / Discrimination / Entreprise / Leroy Merlin / Liberté fondamentale / OIT

 

Discrimination syndicale

 

Pour la combattre, se syndiquer !


 

  • L’engagement syndical est « un facteur de progrès social », alors « oui, il faut se syndiquer ! », souligne la confédération FO qui participait récemment à la présentation du douzième baromètre de la perception des discriminations dans l’emploi, dédié cette année aux discriminations syndicales.

 

L ’enquête portant sur la discrimination syndicale, réalisée par le Défenseur des droits et l’OIT, confirme que se syndiquer ne va toujours pas de soi. Près d’un actif sur trois et une personne syndiquée sur deux estiment que les discriminations en raison de l’activité syndicale se produisent souvent ou très souvent.

 

En outre, 46 % des syndiqués interrogés affirment avoir déjà été victimes de discrimination et 35 % de la population active ne se syndique pas de peur de représailles ! FO, qui souligne le rôle primordial de l’État pour faire respecter la liberté syndicale, obligation constitutionnelle et conventionnelle (convention n°87 de l’OIT), revendique, entre autres, l’augmentation des moyens humains et financiers de l’inspection du travail. La situation dans les entreprises illustre la nécessité de combattre la discrimination syndicale. Petit exemple récent…

 

 

Harcèlement, pressions…


M. X, trentenaire, cadre dans un magasin Leroy Merlin d’Île-de-France, n’avait jamais rencontré de problèmes à son travail. Jusqu’en mars dernier.

 

Des membres du comité de direction, auquel il participe, lui ont demandé d’aller décourager les salariés de voter au premier tour des élections au CSE, concrètement de les saboter !, s’indigne Bernard Vigourous, le délégué syndical central (DSC) FO.

 

Or, non seulement M. X fait fi de la consigne mais il se syndique. Dénigrements et pressions vont alors crescendo. Il a alerté la commission interne de lutte contre le harcèlement mais en vain… Celle-ci est liée à la direction, s’irrite le DSC FO.

 

 

 

 

Le 14 septembre, le salarié tente de se suicider dans les locaux du magasin. Des salariés organisent alors un rassemblement de soutien. La direction organise, elle, une contre-manifestation. Actuellement, M. X est toujours en arrêt maladie. Ses avocats ont annoncé qu’ils déposaient une plainte pour discrimination et discrimination syndicale.

 

À l’occasion de ce triste événement, nombre de salariés du groupe, dont des syndiqués, ont pointé des procédés de discrimination syndicale, et de grande ampleur, chez Leroy Merlin.

 

  • Là comme ailleurs, des pratiques à combattre donc.

 

 

 

 

 

VALÉRIE FORGERONT
Journaliste à L’inFO militante

 

​​​​​​​

 

 

Délinquant de service, loin d'être le seul........

Délinquant de service, loin d'être le seul........

no   Blog publication, 24 octobre 2019, 12H15

 

Discrimination syndicale      Pour la combattre, se syndiquer !
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24 octobre 2019 4 24 /10 /octobre /2019 10:09
(HAMILTON/REA) Muriel Pénicaud, ministre du travail

(HAMILTON/REA) Muriel Pénicaud, ministre du travail

Société / Allocations chômage / Assurance /  Chômage

 

COMMUNIQUÉ DE FO 

 

Réaction de Force Ouvrière aux propos de la ministre du travail sur l’assurance chômage


 

  • Interrogée ce matin, la ministre du travail a explicité de manière particulièrement limpide les plans du gouvernement pour les demandeurs d’emploi.
  • En effet, la présentation des motivations pour la réforme de l’assurance chômage conforte l’analyse qu’avait faite Force ouvrière : il s’agit bien de diminuer les droits afin de contraindre les demandeurs d’emploi à reprendre n’importe quel emploi, à n’importe quel prix et dans n’importe quelles conditions.
  •  

 

Si l’assurance chômage, ce n’est pas un métier, la précarité ne peut pas non plus être un métier.

 

Une telle logique conduit à exonérer, tant le gouvernement que les employeurs, à devoir faire en sorte d’améliorer la qualité des emplois et leurs rémunérations ainsi que l’accès aux formations requises.

 

Dans cette logique de multiplication des emplois atypiques, mal rémunérés, à temps souvent partiel, voire très partiel, ce n’est pas un emploi mais plusieurs que devront reprendre les demandeurs d’emploi.

En outre, avec la réforme à venir, les demandeurs d’emploi ne pourront plus cumuler l’indemnisation et la reprise d’un emploi. Ainsi, les 700 000 offres d’emploi évoquées par la ministre paraissent bien dérisoires, en regard des 6,5 millions de personnes toujours inscrites à Pôle emploi, indemnisés ou non.

 

Les nouvelles règles de calcul de l’indemnisation chômage prévue pour le 1er avril 2020 plongeront de nombreux demandeurs d’emploi dans la pauvreté, alors même que ce taux a déjà augmenté très rapidement en 2018.

 

Force Ouvrière rappelle son opposition à une réforme particulièrement injuste et inutile.

 

FO réaffirme que la réponse passe par des politiques économiques qui garantissent des emplois pérennes et de qualités avec des salaires décents, de l’entrée dans la vie active à la retraite.

 

MICHEL BEAUGAS

  • Secrétaire confédéral au Secteur de l’Emploi et des retraites

 

 

 

angry   Blog publication, 24 octobre 2019, 11H21

 

Réaction de Force Ouvrière aux propos de la ministre du travail sur l’assurance chômage
Réaction de Force Ouvrière aux propos de la ministre du travail sur l’assurance chômage
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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 15:37
FO s’oppose à la suppression de la Commission des accords de retraite et de prévoyance (Comarep))

Comarep / Négociation collective / Protection sociale / Retraites

 

COMMUNIQUÉ DE FO 

 

FO s’oppose à la suppression de la Commission des accords de retraite et de prévoyance (Comarep)

 

 

  • Le projet de Loi de finances pour 2020 présente une annexe avec la liste des commissions et instances consultatives et délibératives dont la suppression est programmée, en prenant une nouvelle fois le prétexte d’une recherche de clarification du paysage administratif, et en filigrane de réduction des coûts.

 

La Commission des accords de retraite et de prévoyance (Comarep) est visée par le gouvernement qui souhaite sa suppression. Rappelons que cette commission siège tous les mois afin de vérifier la conformité des accords de retraite et de prévoyance avec la loi et permet aux partenaires sociaux de défendre le droit à une protection sociale complémentaire des salariés.

 

Un rapport d’activité extensif est également publié annuellement, témoignant de l’importance du travail effectué par cette Commission.

 

Force Ouvrière s’étonne qu’un projet de loi de finances puisse faire figurer des informations erronées et incomplètes pour justifier la suppression d’instances essentielles au bon fonctionnement de notre démocratie sociale : l’annexe ne comptabilise aucune des réunions de la Comarep depuis 2016 ! Ironiquement également, son coût est estimé à 0 pour l’année 2016.

 

 

 

 

  • Quelle est donc la volonté réelle du Gouvernement si aucune recherche sérieuse n’est faite – les représentants de la DSS siégeant à la Comarep n’ont pas non plus été consultés – avant d’annoncer de telles mesures ?

 

  • Il est inquiétant qu’un projet de loi aussi essentiel puisse ouvertement afficher le manque de connaissance du gouvernement sur ces sujets, tout en annonçant pourtant des changements si radicaux.
  • Une éventuelle fusion de la Comarep avec d’autres Commissions (notamment en matière de négociation collective) ne permettrait ni une meilleure lisibilité, ni un travail plus efficient sur ces sujets.

 

MICHEL BEAUGAS

  • Secrétaire confédéral au Secteur de l’Emploi et des retraites

 

SERGE LEGAGNOA

  • Secrétaire confédéral au Secteur de la Protection Sociale Collective

 

 

 

 

FO s’oppose à la suppression de la Commission des accords de retraite et de prévoyance (Comarep))

enlightened  Blog publication, 23 octobre 2019, 16H48

 

 

 

 

 

Le dialogue

 

FO s’oppose à la suppression de la Commission des accords de retraite et de prévoyance (Comarep))
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22 octobre 2019 2 22 /10 /octobre /2019 16:37
Xavier POPY/REA

Xavier POPY/REA

Code du travail / sécurité / Danger / Alerte / Cheminots / Droit de retrait / SNCF

 

COMMUNIQUÉ FO CHEMINOTS

 

Les droits de retrait sont plus que jamais légitimes et justifiés !

 

 

  • Depuis le départ, dès que les collègues ont déposé des droits de retrait, dès mercredi soir, la Fédération FO des Cheminots a apporté son soutien plein et entier à cette démarche, entièrement légitime.

 

Partout, les élus FO ont déposé des droits d’alerte, pour interpeler l’entreprise et la rappeler à ses obligations légales, à son devoir d’assurer la sécurité de ses salariés, avec obligation de résultat.

 

Les inspecteurs du travail qui ont pu participer aux enquêtes et réunions sur ces droits d’alerte et de retrait ont tous validé la légalité des démarches.

 

 

Aujourd’hui, une inspectrice du travail, courageuse au vu du climat délétère instillé par la direction de l’entreprise et le gouvernement, a rendu ses préconisations :

 

« je préconise que vous suspendiez la conduite des trains par un agent seul à bord jusqu’à ce que les risques liés au travail isolé des conducteurs soient correctement considérés (…) et que les mesures de prévention qui en découlent soient prises… »

 

Les choses sont claires, les droits de retraits sont parfaitement légitimes !

 

· Le danger qui a provoqué les droits de retraits et droits d’alerte a-t-il disparu ? NON !
· L’entreprise prend-elle des mesures pour y mettre fin ? NON !
· S’agit-il d’une « grève sans préavis » ? NON !
· Un « tour de chauffe pour le 5 décembre » ? NON !

 

 

  • La Fédération FO des Cheminots réaffirme que les dangers illustrés par l’accident du 16 octobre démontrent la nécessité du retour des contrôleurs sur tous les trains de voyageurs.

 

  • La Fédération FO des Cheminots réaffirme que les mises en demeure sont illégales et constituent des entraves au droit de retrait.

 

  • La Fédération FO des Cheminots affirme que les appels à reprendre le travail sont illégitimes, d’où qu’ils viennent tant que le danger subsiste.

 

  • Chaque agent peut compter sur FO. N’hésitez pas à vous rapprocher des délégués, militants, adhérents FO pour faire respecter vos droits.
  • Il en va de la sécurité des agents de la SBCF et des voyageurs.

 

 


 

CHEMINOTS
Secrétaire Général

Les droits de retrait sont plus que jamais légitimes et justifiés !

yes   Blog publication,  22 octobre 2019, 17H50

 

Les droits de retrait sont plus que jamais légitimes et justifiés !
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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 14:16
Illustration : Jean-Luc Boiré

Illustration : Jean-Luc Boiré

SERVICES À LA PERSONNE 

 

Aide à Domicile / Aides ménagères / Assistante maternelle / Condition de travail / Dares / Emploi / NAO / Services à la personne (SAP) / PE / CESU

 

 

FO en campagne pour des travailleurs très isolés

 

  • C’est l’un des secteurs où les salaires sont les plus bas mais où de grands groupes engrangent des profits considérables : les services à la personne (SAP).

 

Les personnes qui y sont employées, très souvent à temps partiel, figurent parmi les plus vulnérables, dont beaucoup de chefs de familles monoparentales, qui sont pour la plupart des femmes...

 

Les salariés des services à la personne sont d’ailleurs en grande majorité des femmes : 87,3 % (en 2015) contre 50,1 % pour l’ensemble des salariés, selon la Dares, la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques.


FO a lancé en septembre une campagne dédiée à ces salariés, en collaboration avec trois fédérations concernées par les services d’aide à la personne : FGTA-FO, FNAS-FO et FO-SPS.

 

Assistance aux personnes âgées, aux malades et aux personnes handicapées, garde d’enfants, préparation des repas, ménage, petit bricolage ou même jardinage, assistance informatique et soutien scolaire… Ce sont les services à la personne. Ils se définissent en tant qu’activités destinées à répondre aux besoins des particuliers.

 

On en compte 26 au total. Soumises à agrément, elles sont recensées dans le décret du 6 juin 2016 (article D 7231-1 du Code du travail) et liées à l’aide à la vie quotidienne, à l’aide à la famille et à l’aide aux personnes dépendantes.

 

Il existe deux types d’employeur.

 

  • L’un est le particulier employeur (PE). Il peut payer directement l’intervention à son domicile, aidé ou non par un organisme mandataire pour recruter le salarié. On parle alors de « mode direct ».

 

  • L’autre est un organisme prestataire qui met à disposition ses propres salariés à un particulier et qui lui facture le service. C’est le mode prestataire.

 

Ce sont surtout les organismes prestataires (hors micro-entrepreneurs) qui fournissent principalement des prestations d’aide à domicile à destination des personnes dépendantes (ils y consacrent 61,4 % de leur activité en 2015), note la Dares.

 

L’effet Borloo

 


Les services à la personne ont connu un important développement à partir de 2005, à la suite de la loi dite Borloo (du 26 juillet 2005). Libéralisant ce secteur, elle y a introduit des exonérations aux entreprises et donné des avantages fiscaux à l’embauche de salariés à domicile, avec notamment le CESU, le Chèque emploi service universel, avec pour but de simplifier la vie des Français en allégeant les formalités.

 

Objectif affiché de cette politique publique : lutter contre le travail non déclaré en incitant les contribuables à travers un crédit d’impôt. La forte croissance de ce secteur s’explique par l’augmentation des besoins sociaux, mais également par la politique active menée par les pouvoirs publics pour rendre la demande solvable, expliquait la Dares en 2014, la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques.

 

 

Cela a induit un essor considérable de ce secteur, surtout au grand bénéfice du privé. Plus de trois organismes prestataires sur quatre sont des entreprises privées (micro-entrepreneurs inclus).

 

Si les heures d’intervention à domicile de ces dernières continuent d’augmenter (+ 8,5 % en 2016), l’activité des autres organismes prestataires – associations et organismes publics – continue de ralentir (- 1,4 % en 2016), analysait la Dares en avril 2018.

 

D’un coût de près de 1,5 milliard d’euros et ambitionnant la création de pas moins de 500 000 emplois en trois ans, le plan Borloo a été vivement critiqué.

L’argument consistant à dire que ces mesures profitaient surtout aux plus aisés qui utilisent des services à la personne. Malgré la mise en place du crédit d’impôt sur le revenu en 2007, visant une meilleure redistribution vers les ménages modestes, il a été souligné que 17,7 % des cadres supérieurs employaient, en 2011, du personnel à domicile (principalement pour des tâches ménagères), contre 2 % des employés ou des ouvriers, alors que ces derniers représentent près de la moitié des actifs (Dares, 2014).

 

  • Le vivier des femmes

 


 

Quant aux salariés du secteur, leur situation n’est pas florissante : Depuis 2004, leurs conditions de travail et d’emploi évoluent de manière assez défavorable en comparaison avec la population en emploi salarié. Les femmes y sont particulièrement majoritaires : 87,3 % en 2015.

On compte même 97 % de femmes chez les aides à domicile, les aides ménagères et parmi l’activité d’assistant maternel (Dares, 2011).

 

Le salarié type des services à la personne affichait en 2015 une moyenne d’âge de 46 ans et peu de diplômes. Ainsi, 42,8 % des employés du secteur n’ont pas de diplôme ou seulement le brevet des collèges (...), contre 16,6 % pour l’ensemble des salariés, selon la Dares, qui constate : « Les salariés de prestataires ont des conditions de travail moins favorables, avec notamment des horaires de travail plus atypiques et des salaires horaires plus faibles. »

 

Le ton avait été donné dès le début de la loi Borloo avec l’annonce de la création de 145 000 « emplois » rien qu’en 2006, mais consistant en des tiers-temps ou des mi-temps. Un patron du secteur avait même pu confier : Les femmes de 50 ans qui aspirent à revenir sur le marché du travail sont un vivier important. (…) On est en permanence en flux tendu. Tout comme les rémunérations des quelque 1,4 million de salariés du secteur. S’ils sont nombreux, ils sont souvent isolés.

 

 

 

 

Force Ouvrière, cette année encore, n’a pas signé l’accord salarial dans la branche des entreprises de services à la personne. Si elles prétendent vouloir valoriser le métier, reste que les organisations patronales en oublient l’essentiel : la rémunération, le maintien du pouvoir d’achat de leurs salariés, s’insurge la FGTA-FO.

 

  • Lors des dernières négociations salariales annuelles (NAO), la délégation FO a demandé une revalorisation de 3 % de la grille conventionnelle actuelle, dont trois niveaux ont été dépassés par le Smic.

 

 

 

  • Les organisations patronales ont proposé elles une augmentation de 0,03 euro l’heure.

 

Sourcing: MICHEL POURCELOT, in fo.fr
Journaliste

SERVICES À LA PERSONNE,  FO en campagne pour des travailleurs très isolés

 

 

smiley   Blog publication, 20 octobre 2019, 15H36

 

SERVICES À LA PERSONNE,  FO en campagne pour des travailleurs très isolés
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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 12:45
Accusé d’avoir détourné le CICE, Carrefour se retrouve devant la justice

Economie / CICE / Grde distri / Détournement / Justice / Licenciement

 

ECONOMIE / CICE

 

Marseille

 

 Accusé d’avoir détourné le CICE, Carrefour se retrouve devant la justice

 

 

  • Pour la première fois en France, une entreprise, Carrefour, est assignée en justice, accusée d’avoir perçu le CICE tout en supprimant des emplois

 


Comme de nombreuses entreprises, Carrefour a bénéficié du crédit d’impôt compétitivité emploi, dit aussi CICE.


Or, selon la CGT du Carrefour Merlan, dans les quartiers Nord de Marseille, elle aurait dans le même temps supprimé des emplois.
Carrefour n’aurait donc pas respecté la loi et devra répondre devant la justice des accusations de détournement du CICE.


C’est une première en France.  L’enseigne Carrefour est appelée à la barre du tribunal de grande instance de Marseille. Le premier employeur privé de France est accusé par la CGT d’avoir touché des milliards d’euros de crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) tout en opérant des suppressions d’emplois dans toute la France, et en particulier dans le Carrefour le Merlan, dans les quartiers Nord de Marseille, à l’origine de cette assignation en justice.

 

A. Bompard PDG

 

Soit, selon les salariés de ce Carrefour, un détournement pur et simple de l’objet même du CICE, qui avait été lancé par l’Etat en guise de coup de pouce à l’investissement et à l’emploi.

 

 

« Dans crédit d'impôt compétitivité emploi, il ne faut pas oublier le E qui signifie emploi », rappelle Me Steve Doudet, avocat de la CGT du Carrefour Merlan. Et de préciser : « le législateur a créé ce crédit d'impôt en indiquant dans le code général des impôts qu’il doit servir à améliorer la compétitivité et à permettre à une entreprise de faire des efforts dans un certain nombre de domaines, dont le recrutement.

 

La difficulté, c’est que Carrefour, six ans après le CICE, n’a pas fait d’efforts en matière de recrutement. Plus grave encore, ils ont supprimé des emplois, à Merlan comme dans le reste de la France ! »

 

  • Près de 2.000 emplois supprimés*


 

 

 

Ainsi, selon les chiffres avancés par la CGT dans l’assignation, entre 2013 et 2017, l’enseigne Carrefour a supprimé 1.737 emplois. Le Carrefour du Merlan de son côté compte aujourd’hui 408 salariés, contre 434 en 2016.

 

« Et dans son nouveau plan, Carrefour prévoit la suppression d’une centaine d’emplois d’ici 2022, précise Yohann Nezri, élu CGT au CSE du Carrefour Merlan. Ils veulent installer toujours plus de caisses automatiques… Et on sait pertinemment que ça va continuer ainsi. »

 


« Ce n’est pas forcément des licenciements, mais il y a quand même des suppressions d’emplois, insiste Me Doudet. C’est problématique, notamment dans les quartiers Nord de Marseille, qui ont besoin d’emploi. » « La moitié des salariés habite dans les 13 et 14e arrondissements », rappelle Yohann Nezri.

 

  • « Il est naturel de demander des comptes »


« Or, les sommes accordées à Carrefour sont colossales, abonde Me Doudet. Carrefour a reconnu avoir perçu une année 120 millions d’euros, et on estime l’aide totale de l’Etat, donc des Français à travers leurs impôts, à près de 800 millions d’euros en six ans ! » Un chiffre toutefois contesté, comme l'expliquait 20 Minutes il y a quelques années, que nois citons ici.

« C’est une estimation, reconnaît Yohann Nezri. Mais on ne doit pas être loin de la réalité. »

 

« Et le débat là n’est pas politique, il relève de la loi, affirme Me Doudet. Le juge est celui qui doit l’application d’une loi. Il s’agit de vérifier si l’objet légal du CICE a été respecté. A l’époque, Pierre Gattaz arborait un pin’s promettant la création d’un million d’emplois. Il est assez naturel aujourd’hui de demander des comptes. »

 

 

  • Et qu’a donc fait Carrefour de cette somme ?

 

Impossible pour l’heure d’avoir des certitudes sur cette question, posée par les syndicats à l’enseigne à plusieurs reprises, en vain. « On arrive à démontrer que le CICE a été détourné et a servi au versement de dividendes aux actionnaires », affirme Me Doudet.

 

« Même si on perd lors du procès de ce jeudi, ce sera une victoire car on aura gagné le fait que Carrefour justifie son utilisation du CICE, estime Yohann Nezri. Ils ont jamais voulu nous le dire, mais devant le juge, ce sera différent. Et si on gagne, ce sera un tremblement de terre dans la grande distribution. »

 

  • Contacté, Carrefour n’a pas donné suite à nos sollicitations à l’heure où ces lignes sont écrites.

 

 

 

 

 

 

SourcingMathilde Ceilles , in 20mn.fr

Accusé d’avoir détourné le CICE, Carrefour se retrouve devant la justice

*

Cette estimation (de 2 000 emplois )reste très en deçà de la réalité, entre le PSE des ex Dia, des sièges, de la réorganisation  de la logistique, de la banque Carrefour, et des suppressions massives de mètres carrés et de postes dans le Hypers.

 

Ces politiques sur l'emploi à l'intérieur du groupe ont également, et de cela personne n'en parle jamais, des répercussions drastiques sur les emplois dans les autres commerces dans les galeries dites marchandes., qui doivent faire face à des récessions économiques d'envergures.

 

Ceci est sans compter le théâtre d'ombre chinoise des effets sur l'emploi de la location gérance qui a masqué la destruction de plusieurs  milliers d'emplois en quelques années, Ed + Dia + C.Market, et maintenant les hypers dans le viseur.

 

Les enseignes contournant le droit et les règles sociales en matière d'ouverture les dimanches, la nuit, les soirées, et maintenant sans salarié (ou presque).

 

Que ce soit à l'époque de Dia, d'Erteco ou de Carrefour proxi, il n'a jamais été possible d'obtenir le moindre renseignement sur l'utilisation de ces fonds issus de nos impôts;

 

Il faut également se pencher sur toutes les enseignes de la Grde distri et du retail en général, qui sont promptes à dégainer et enchaîner les PSE, fermetures, délocalisations, dégraissages, réorganisations dolosives pour l'emploi, qui au fil du temps se sont gavés d'aides en tous genres sans jamais rendre des comptes sur l'utilisation des fonds perçus.

(BM)

Accusé d’avoir détourné le CICE, Carrefour se retrouve devant la justice

angry   Blog publication, 19 octobre 2019, 14H10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accusé d’avoir détourné le CICE, Carrefour se retrouve devant la justice
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