Une semaine après le vol à main armée, les trois salariés de la supérette du Puy-du-Roy sont encore en arrêt.
Le magasin a engagé un vigile après le braquage
Une semaine après avoir été dévalisée par des hommes armés, la supérette Dia de centre commercial du Puy-du-Roy, à Compiègne, a rouvert mais porte encore les séquelles de l’agression.
« On sent une tension parmi le personnel. On voit qu’ils sont sur les nerfs ! » témoigne un client en sortant. Le braquage était particulièrement rapide et brutal. Les trois employés du superdiscount présents le soir des faits sont toujours en arrêt maladie. Pour remédier à ces absences, du personnel des magasins voisins a été envoyé en soutien. Ces renforts ne sont pas toujours suffisants : le magasin a dû fermer ses portes hier matin, faute d’effectif. Les employés actuels affirment ne pas avoir peur : « Des braquages, ça arrive partout. Et les clients sont toujours là… »
Changement notable : un agent de sécurité garde les portes, pour sécuriser les lieux et rassurer. Une présence à laquelle ne sont pas encore habitués certains clients fidèles : « Je me sens particulièrement épié quand je rentre dans le magasin désormais… »
Les commerces du centre commercial composent avec les problèmes de sécurité. Un marchand raconte s’être fait cambrioler en pleine nuit. Mais il n’a pas peur : « On voit les gens qui rentrent dans le centre commercial. Du coup on repère facilement les fauteurs de troubles potentiels. » Cela n’empêche pas quelques clients de ne pas se sentir à l’abri. « On devrait mettre des vigiles partout », estime une habituée du magasin.
Contactée, la direction de Dia n’a pas souhaité commenter tant que l’enquête est en cours.
Sourcing, le courrier picard - MAXIME TURCK
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