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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 16:28
(revue de presse)  - Vers un nouveau choc pétrolier ?

Confinement / Coronavirus / Pétrole

 

Vers un nouveau choc pétrolier ?
 

 

REVUE DE PRESSE

 

  • Si la part des taxes nationales en relativise la baisse, le prix de l’essence à la pompe est en recul depuis huit semaines. Aujourd’hui, croit-on constater à l’échelon international, le pétrole ne vaudrait plus rien, bradé à l’encan. 

 

  •  À voir.......

 

  • Aperçu dans la presse.

 

 

 

 

 Les Échos

 


L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié les prévisions les plus pessimistes de son histoire. La demande quotidienne de pétrole va chuter de 29 millions de barils [par jour] ce mois-ci, a-t-elle annoncé, soit environ 30 % de moins que l’an dernier à la même époque. Un avril noir du pétrole, selon Fatih Birol, directeur général de l’agence, qui marquera un retour au niveau de 1995 .

 

L’Hexagone est bien sûr touché : En France, par exemple, les ventes d’essence et de gazole sont inférieures de 75 % à 80 % à la normale depuis le début du confinement. 

 

 

 Le Parisien

 


Le grand quotidien de la capitale a interviewé Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project, un groupe de réflexion sur la transition énergétique :


[Question] :   Les prix à la pompe en France vont donc baisser ?


[Réponse] : Ils ont déjà baissé. Il faut tout de même rappeler que le prix du brut ne représente qu’un petit tiers du tarif payé à la pompe, le reste correspondant au coût du raffinage et aux taxes, qui ne sont revues qu’annuellement. Tant que le confinement se poursuivra, on peut penser que les prix à la pompe resteront bas…

 

Lorsque le confinement va prendre fin, la demande repartira à la hausse et les prix pourraient repartir très rapidement aussi. On peut anticiper un effet yo-yo des prix dans les prochains mois et une très forte volatilité du prix du baril.

 

Ce qui pose des questions : que se passera-t-il si les prix s’envolent et que la crise sanitaire repart ?

En effet !

 

 

Le Monde

 


Un séisme mondial : C’est tout simplement du jamais vu dans l’histoire pourtant tumultueuse du marché du pétrole. Le prix du baril de brut texan, le WTI, référence du marché américain, s’est littéralement effondré lundi [20 avril]. Sa valeur s’est volatilisée, annihilée même.

En début de soirée à Paris, il cotait moins de 1 dollar. Puis il a basculé en territoire inconnu, en dessous de zéro ! Une chute de 95 % dans la journée, atteignant finalement 100 %, qui défie le sens commun. Cette incongruité est bel et bien une conséquence de la pandémie de Covid-19 et du Grand confinement, comme le désigne le Fonds monétaire international.

 

N’oublions pas que le pétrole américain est essentiellement consommé aux États-Unis ! Le baril de Brent, produit en mer du Nord, la principale référence du marché mondial, a certes dévissé, mais d’à peine 6 % et oscillait autour de 26 dollars. 

 

 L’Humanité

 


Cette crise va aussi toucher des populations précaires : En attendant, pour de nombreux pays dont les hydrocarbures restent la principale ressource comme le Venezuela, l’Iran, l’Irak, le Nigeria, l’Angola ou encore l’Algérie, il s’agit d’une catastrophe économique et sociale.

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  •  
  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

Libre & Indépendante

 

 

 

smiley   Blog publication, 23 avril 2020, sad 17H56

 

 

 

 

(revue de presse)  - Vers un nouveau choc pétrolier ?
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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 14:53
Fonction publique     Derrière les applaudissements, des dispositions provocantes

Coronavirus - Covid 19 / Fonction publique / Prime exceptionnelle / Temps de travail / IRP / Syndicat / Droit du travail


 

CORONAVIRUS / COVID19 

 

Fonction publique


 Derrière les applaudissements, des dispositions provocantes
 

 

 

  • Aucune consultation, aucune concertation, aucune discussion entre le ministère de l’Action et des Comptes publics et les syndicats, déplore Christian Grolier, le secrétaire général de la Fédération générale des fonctionnaires (FGF-FO) et de l’interfédérale des fonctionnaires, FO-Fonction publique.

 

  • Bref, crise du Covid-19 ou pas, il y a une absence totale de dialogue social au sein de la Fonction publique, pointe le militant.

 

Après notamment sept courriers restés sans réponse de la part du secrétaire d’État Olivier Dussopt sur la question, entre autres, de la protection sanitaire des agents, la FGF-FO vient donc de déposer une plainte contre X devant le tribunal judiciaire de Paris pour mise en danger de la vie d’autrui et omission de combattre un sinistre.

 

 

 

La FGF-FO explique que malgré ses demandes répétées par écrit et lors de conférences par téléphone, personne au sein du gouvernement n’a été en mesure d’assurer véritablement la sécurité des agents publics, ni de garantir la distribution de matériels de protection (gants, masques, gel, etc.) en temps et en heure.

 

Pas de réponse non plus sur le dépistage obligatoire des agents tenus de se rendre sur leur lieu de travail, pas plus que sur le nombre d’agents contaminés ou malheureusement décédés. Les mêmes incertitudes pèsent sur la reconnaissance d’imputabilité au service et de classement comme maladie professionnelle.

 

 

 

 

De son côté, la Fédération des personnels des Services publics et de Santé (SPS-FO) avait déposé une plainte fin mars pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui, abstention volontaire de prendre les mesures visant à combattre un sinistre, homicide involontaire et violences involontaires.

 

La fédération a aussi saisi, le 18 avril, le Conseil d’État via un référé-liberté en lien avec l’ordonnance du 15 avril 2020 relative, dans le cadre de cette période de crise sanitaire, à la prise de jours de réduction du temps de travail ou de congés à l’État et dans la territoriale.

 

Plusieurs organisations, dont la SPS-FO et l’Union des syndicats de la Santé privée, avaient déposé par ailleurs, le 15 avril, un référé-liberté devant le Conseil d’État, demandant notamment que soient prises des mesures réglementaires permettant un dépistage systématique des personnels des Ehpad.

 

En contradiction avec les louanges


 

Alors que les fonctionnaires sont actuellement « l’objet de louanges » de la part de l’exécutif, souligne Christian Grolier, sur le terrain, l’administration de la Fonction publique a produit début avril des documents, toujours sans dialogue social, et n’allant pas vraiment dans le sens d’une protection des agents. Ils sont même en totale contradiction avec ces louanges, relève le secrétaire général de la FGF-FO.

 

 


Ainsi les fonctionnaires, si valorisés pour leurs actions, voient leur temps de travail remis en cause, des jours de congé et de RTT imposés, et une pression pour ne pas exercer leur droit de retrait.

 

Une note de l’administration de la Fonction publique, la DGAFP, portant sur la question de la dérogation au temps de travail en cette période de Covid-19, irrite particulièrement les agents.

La fiche technique vise à rappeler la situation dans le Public et alors que la loi du 23 mars sur l’urgence sanitaire a institué des mesures propres au secteur privé (durée du travail, jours de congé imposés…).

 

La note de la DGAFP, explique la FGF-FO, s’appuie principalement sur l’article 3 du décret n°2000-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l’État et dans la magistrature.

 

 

Dans cet article, on compte deux cas rendant possible une dérogation au temps de travail :

 

  • Lorsque l’objet même du service public en cause l’exige en permanence, notamment pour la protection des personnes et des biens, par décret en Conseil d’État, pris après avis du comité d’hygiène et de sécurité le cas échéant, du comité technique ministériel et du Conseil supérieur de la Fonction publique, qui détermine les contreparties accordées aux catégories d’agents concernés, ou lorsque des circonstances exceptionnelles le justifient et pour une période limitée, par décision du chef de service qui en informe immédiatement les représentants du personnel au comité technique compétent.

 

L’administration verse dans l’interprétation des textes

 


Les règles de dérogation sont donc clairement exprimées. Et, relève FO, la DGAFP en convient puisqu’elle déclare : En matière de temps de travail, les textes évoquent le cas des circonstances exceptionnelles, et non celui de l’urgence. Ces circonstances exceptionnelles ne sont pas définies ni par les textes ni par la jurisprudence. Mais, précise la DGAFP, les plans de continuité prévoient des mesures dans ces cas, notamment en cas de crise sanitaire, et, indique-t-elle, le sujet a été évoqué en 2017.

Pour une modification du temps de travail, précise-t-elle encore, une décision du chef de service à l’État, du ministre de la Santé dans l’hospitalière, ou de l’organe délibérant de la collectivité́ ou de l’établissement à la territoriale est nécessaire.

 

 

 

 

Qu’à cela ne tienne, la DGAFP, par sa note, interprète les textes et indique que c’est aux chefs de service de décider de déroger, s’insurge la FGF-FO, jugeant ce comportement inadmissible, et ne respectant pas le statut général exigeant des négociations avec les organisations syndicales sur les rémunérations, le pouvoir d’achat, les conditions et l’organisation du temps de travail…

 

En 2017, se plaît à rappeler la FGF-FO, une circulaire, faisant référence à la loi de 2010 sur la rénovation du dialogue social, soulignait que le temps de travail est un objet de négociation.

 

La DGAFP semble l’avoir oubliée puisque sans aucune discussion avec les syndicats, elle vient donc de décider de la possibilité de déroger aux règles sur le temps de travail en autorisant d’aller au-delà des garanties minimales que rappelle, elle-même, l’administration : une durée maximale de travail quotidien de 10 heures, une durée maximale hebdomadaire de 48 heures, une durée maximale hebdomadaire moyenne de 44 heures sur douze semaines consécutives.

 

La double peine pour la territoriale


Si, pour l’instant, cela se déroule sans trop de problèmes sur le terrain, sur le plan local ou dans les services centraux, note Christian Grolier, soit sans un recours marqué à ces dérogations, rien ne dit que cela va durer, notamment à partir du déconfinement. Et quoi qu’il en soit, insiste le militant, ces fonctionnaires, si félicités en ce moment, n’ont pas à pâtir d’une situation dont ils ne sont pas responsables.

 

 

 

 

Or les mesures décidées concernant les congés et les RTT sont insupportables et iniques, soulignaient le 16 avril cinq organisations de la Fonction publique dont FO. Des centaines de milliers d’agents vont se voir imposer – perdre pour parler plus clairement – jusqu’à dix jours de congé et de RTT, indiquent les organisations.

 

 

Il s’agit entre autres des fonctionnaires, particulièrement les femmes, placés en ASA (autorisation spéciale d’absence) pour garde d’enfants par exemple.

Vouloir prendre actuellement des jours de congé au fonctionnaire, c’est vouloir lui fait payer une situation dont il n’est pas responsable, s’indigne Christian Grolier, soulignant par ailleurs qu’un agent ne choisit pas sa mission administrative.

 

Or, par ses modalités d’octroi, la prime annoncée par l’exécutif pour les agents publics, prime allant jusqu’à 1 000 euros, sera modulée selon la nature de la mission comme critère d’attribution.

 

 

La prime en question sera en effet versée (à l’État et dans la Territoriale) aux agents actuellement en présentiel ou en télétravail. Donc pas à tous. Le ministère de l’Action et des Comptes publics estime d’ailleurs qu’un fonctionnaire de l’État sur cinq seulement percevrait cette prime.

 

Quant à son octroi dans la Territoriale… c’est la grande interrogation. C’est même la double peine, s’insurge Christian Grolier puisque c’est l’employeur qui décidera du versement ou non de la prime et de son montant. Et que, cerise sur le gâteau, les agents peuvent se voir imposer des congés et prises de RTT d’ici le déconfinement.

 

  • Le vendredi 24 avril, les organisations de la Fonction publique, dont FO, participeront à une nouvelle téléconférence avec le secrétaire d’État, Olivier Dussopt. L’occasion d’évoquer tous ces mécontentements que ne feront pas taire les applaudissements.

 

 

 

Sourcing:  VALÉRIE FORGERONT, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE
Gérald Darmanin

 

smiley   Blog publication, 22 avril 2020,  sad  16H47

 

 

 

 

Fonction publique     Derrière les applaudissements, des dispositions provocantes
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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 16:36
Crise du COVID-19     La Fédération Générale des Fonctionnaires FO porte plainte contre X

Coronavirus - Covid19 / Droit de retrait / Fonction publique / Fonctionnaires / Gants de protection / Masques de protection / Obligation de sécurité / Santé / Solutions hydroalcooliques​​​​​​

 

Communiqué de la Fédération Générale des Fonctionnaires FO

 

Crise du COVID-19 

 

La Fédération Générale des Fonctionnaires FO porte plainte contre X
 

 

  • Le CoVID-19 a été découvert le 9 janvier 2020. Le 30 janvier 2020, au vu de son ampleur, l’OMS a déclaré que cette épidémie constituait une Urgence de Santé Publique de Portée Internationale.

 

Les premiers cas de malades ont été diagnostiqués fin janvier 2020 au sein de l’Hôpital Bichat.

 

Le 11 mars 2020, l’OMS a annoncé que le CoVID-19 pouvait être qualifié de pandémie. Le 14 mars 2020, à minuit, la France est entrée en « stade 3 » d’épidémie active sur le territoire. Un dispositif de confinement a été mis en place sur le territoire à compter du mardi 17 mars à 12h.

 

Dès le début de cette crise sanitaire, tous les médias français sans exception ont relayé les positions gouvernementales vantant les mérites des fonctionnaires et agents publics, leur courage, leur abnégation et leur sens du service public.

 

Dans la Fonction publique de l’État, policiers, douaniers, pénitentiaires, enseignants, et bien d’autres corps de la Fonction publique poursuivent leurs missions et sont au contact des usagers.

 

Malgré des demandes répétées de la Fédération Générale des Fonctionnaires FO (FGF-FO) par écrit et lors de conférences téléphonées, personne au sein du Gouvernement n’a été en mesure d’assurer véritablement la sécurité des agents publics, ni de garantir la distribution de matériels de protection (gants, masques, gel, etc.) en temps et en heure.

 

Pas de réponse non plus sur le dépistage obligatoire des agents tenus de se rendre sur leur lieu de travail, pas plus que sur le nombre d’agents contaminés ou malheureusement décédés. Les mêmes incertitudes pèsent sur la reconnaissance d’imputabilité au service et de classement comme maladie professionnelle.

 

En revanche, dans le même temps, ces mêmes fonctionnaires et agents publics, si valorisés pour leurs actions, voyaient leur temps de travail remis en cause, des jours de congé et de RTT imposés, et une pression pour ne pas exercer leur droit de retrait.

 

Pour la FGF-Force Ouvrière, 1re organisation syndicale de la Fonction publique de l’État, la priorité est plus que jamais à la sécurisation et à la protection des agents, notamment en prévision du dé-confinement. Il est inadmissible de n’avoir toujours pas de protection pour exercer ses missions.

 

  • Face à l’absence de réponses et d’engagements précis des responsables publics qui ont l’obligation légale de protéger les fonctionnaires et agents publics de l’État, la FGF-FO se voit dans l’obligation de porter plainte contre X pour mise en danger d’autrui (article 223-1 du Code pénal) et pour omission de combattre un sinistre (article 223-7 du code pénal).

 

 

 

 

FONCTIONNAIRES

  • Secrétaire général

Sourcing:    actu l'InFO militante, in fo.fr

​​​​​​​

 

 

 

 

smiley  Blog publication,  21 avril 2020, sad  17H52

 

 

 

 

Crise du COVID-19     La Fédération Générale des Fonctionnaires FO porte plainte contre X
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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 13:39
Assemblée nationale le 21 mars 2020.  (© Ludovic Marin/POOL/REA)

Assemblée nationale le 21 mars 2020. (© Ludovic Marin/POOL/REA)

Accord collectif / Code du travail / Congés Payés / Dialogue social / Droit du travail / Jours ouvrables / RTT
 

 Coronavirus / Covid19

 

REVUE DE PRESSE ​​​​​​

 

Vers des congés payés obligatoires !

 

  • Le gouvernement vient de prendre une série d’ordonnances pour lutter contre la pandémie. Mais certaines d’entre elles s’attaquent au droit du travail.

 

Aperçu dans la presse.

 

 

 

 

AFP


L’agence d’information fait état des résistances syndicales à la volonté gouvernementale de passer en force sur le droit aux congés payés : Un accord d’entreprise ou de branche sera finalement nécessaire pour permettre à un employeur d’imposer une semaine de congés payés à un salarié pendant le confinement dû à la crise du Coronavirus, a voté l’Assemblée nationale samedi soir [21 mars], sur proposition du gouvernement.

 

Mais, car il y a toujours des mais : Le texte laisse en revanche aux entreprises la possibilité unilatérale d’imposer ou de modifier les dates de RTT ou de jours du compte épargne-temps, en dérogeant au délai fixé par le Code du travail.

 

 

 

 

Les Échos


Quand le Sénat modère les ardeurs du gouvernement : Lors du passage du texte jeudi [19 mars] au palais du Luxembourg, les sénateurs ont, en outre, limité le champ d’application de la disposition à six jours ouvrables, ce qui correspond à la cinquième semaine de congés payés. Le gouvernement n’est pas revenu sur cette disposition lors de la première lecture au palais Bourbon, qui s’est achevée samedi [21 mars].

 

Et le quotidien économique de préciser : L’obligation de conclure un accord collectif ne porte que sur le délai de prévenance, qui pourra être ramené à 24 heures seulement, mais de fait, l’obligation pour l’employeur d’obtenir sa validation par des syndicats représentant une majorité de salariés permettra à ces derniers d’élargir les discussions.

 

 

 

Le Figaro


Pourtant : […] Un tel accord n’est pas obligatoire pour imposer la prise de RTT ou de jours de compte épargne-temps, et leur nombre n’est pas plafonné. Certaines entreprises, comme Décathlon, avaient déjà annoncé vouloir mettre leurs salariés en vacances forcées.

 

 

 

 

Le Parisien


La résistance syndicale s’organise : Dans leur ensemble, les porte-parole des syndicats estimaient qu’il aurait été préférable de privilégier le dialogue social au sein des entreprises […]. Pour Yves Veyrier, le numéro un de Force Ouvrière (FO), cette mesure est bien la preuve du manque de considération que ce gouvernement accorde au dialogue social.

 

 

 

 

Le Monde


Le gouvernement résiste à la négociation collective, déplore Yves Veyrier, le numéro un de FO, tout en disant ne pas bien comprendre le sens de toutes ces mesures d’exception : à ses yeux, il vaudrait mieux se concentrer sur le redéploiement temporaire de notre économie, en ne faisant tourner que les activités essentielles à la vie du pays et en mettant en sommeil les autres, le temps que l’épidémie reflue.

 

 

 

 

La Tribune


Michel Beaugas, secrétaire confédéral de Force Ouvrière (FO) en charge de l’emploi et des retraites, a fait part de ses craintes : Pour les RTT, les crédits d’heures, l’employeur pourra de manière unilatérale imposer aux salariés de les prendre avant de démarrer une activité partielle par exemple.

 

 

 

  • Bref, des milliers de salariés craignent de devoir prendre leurs congés payés confinés chez eux, dans le stress, au lieu d’en bénéficier paisiblement en vacances, comme l’ont voulu les travailleurs et travailleuses de 1936 !

 

 

 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  •  JOURNALISTE L’INFO MILITANTE
  •  

 

 

Libre & Indépendante

 

 

smiley   Blog publication, 04  avril 2020, 15H06

 

 

 

Tout le monde savait, nul ne pouvait l'ignorer, les politiques d'austérité de ces trente dernières années ont tué le service public, les urgences, les services de santé et d'urgence, l'APHP. L'improvisation et l'incurie de nos dirigeants nous ont conduit dans les impasses auxquelles nous devons tous faire face aujourd'hui: manque de matériels, salaires des soignants parmi les plus bas d'Europe, Ehpads en danger d'asphyxie...

(REVUE DE PRESSE)   -  ​​​ Vers des congés payés obligatoires !

 InFO

 

Un Bruxellois de 32 ans, employé chez Colruyt, tué par le coronavirus: "On lui a refusé le port du masque, cela aurait fait peur aux clients", soutient sa famille.



 

 


Un employé de Colruyt est décédé du Covid-19. Son chef lui avait refusé le droit de porter le masque.


La petite Lina, 17 mois à peine, et son frère Seyf, bientôt 7 ans, auraient-ils toujours leur papa auprès d’eux si son responsable, dans un Colruyt de Forest, ne lui avait pas refusé l’autorisation de porter masque et gants au motif que "ça fait trop peur à la clientèle", comme le soutient sa famille ? C’est la question qui a été posée à l’enseigne de grande distribution, vendredi, par Mes Abdelhadi Amrani et Carine Liekendael, qui défendent les proches de Mohamed Nahi.

 

 

 

(REVUE DE PRESSE)   -  ​​​ Vers des congés payés obligatoires !
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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 17:15
Banque centrale européenne    (© FELIX SCHMITT/The New York Times-REDUX-REA)

Banque centrale européenne (© FELIX SCHMITT/The New York Times-REDUX-REA)

Coronavirus / Covid19​​​​​​ / Confinement

 

CORONAVIRUS / INTERNATIONAL ​​​​​​
 

Apparemment dieu s'en mêle.....

Mesures contre la pandémie

 

 Tour d’horizon international


 

  • Le coronavirus a atteint à des degrés divers plus de cent cinquante pays de tous les continents.
  •  
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  • Plus de 1,7 milliard de personnes sont appelées à rester confinées chez elles dans plus de cinquante pays, que ce soit dans le cadre de confinements obligatoires (ce qui est le cas dans au moins 34 pays comptant au moins 680 millions d’habitants), de recommandations ou de couvre-feu, selon un décompte réalisé le 23 mars par l’AFP.

 

De nombreuses frontières ont été fermées aux voyageurs. Les mesures économiques se multiplient. Dès le 13 mars, la CSI (Confédération syndicale Internationale) appelait les gouvernements et les employeurs à mettre en place « de toute urgence » des plans de relance économique et à « adopter des mesures pour protéger la santé et les revenus des travailleurs et de leurs familles ».

 

Alors que la Chine n’avait plus enregistré un seul nouveau cas de coronavirus depuis trois jours dimanche 22 mars au soir, c’est aujourd’hui le reste du monde qui est en alerte maximum face à l’épidémie.

 

Ce 23 mars, les populations de cinquante pays, soit 1,7 milliard de personnes sont confinées à des degrés divers. Au moins 34 pays ont décidé un confinement obligatoire, général ou partiel en fonction des zones les plus touchées de leur territoire. Ailleurs, les mesures prises vont des recommandations au couvre-feu en passant par les fermetures de lieux publics.

 

 

À elle seule, l’Inde a confiné au moins 700 millions de personne, soit la moitié de sa population. Plusieurs pays de tous les continents ont fermé leurs frontières aux voyageurs, y compris dans l’Union européenne intra-muros, laquelle avait déjà fermé ses frontières extérieures le 17 mars pour une durée de trente jours.

 

Parmi les pays ou territoires ayant instauré un confinement obligatoire, on compte notamment la France, l’Italie, la Grèce, l’Argentine, la Californie, l’Irak, le Rwanda, le Népal. La Colombie et la Nouvelle-Zélande l’ont annoncé pour les 24 et 25 mars.

 

  • L’Europe, épicentre de la pandémie


 

La situation est particulièrement tendue en Europe, qui est devenue l’épicentre de l’épidémie selon l’OMS (organisation mondiale de la santé).

 

L’Italie, où l’épidémie a fait plus de 5000 morts, a annoncé le 22 mars un durcissement du confinement mis en place depuis le 8 mars, avec cette fois l’arrêt de toute activité de production autre que celle « strictement nécessaire, cruciale, indispensable pour garantir les biens et les services », a indiqué le Premier ministre Giuseppe Conte.

 

En Espagne, deuxième foyer de contamination en Europe après l’Italie avec 2000 morts, le confinement en vigueur depuis une semaine va être prolongé pour deux semaines.

 

La Grèce, après avoir fermé ses hôtels est passé en confinement général ce 23 mars. Le gouvernement a lancé un appel aux bénévoles pour combattre l’épidémie. L’appel s’adresse aux soignants, mais aussi aux personnels administratifs et techniques.

 

Si le nombre de cas reste pour l’instant faible en comparaison avec d’autres pays (624 contaminés avérés et 17 décès dimanche 22 mars), la population a toutes les raisons d’être inquiète : pour l’heure, 120 lits seulement sont disponibles pour des patients contaminés et réclamant des soins intensifs ont indiqué les autorités.

Les services hospitaliers du pays ont en effet particulièrement souffert des plans de rigueur budgétaires imposés ces dix dernières années par la fameuse troïka (Commission européenne, banque centrale européenne et Fonds monétaire international).

 

  • Europe, États-Unis : des mesures économiques d’une ampleur exceptionnelle


Mais aujourd’hui la Commission européenne a dû annoncer la suspension du pacte de stabilité qui contraint les États membres de l’Union européenne à contenir leurs déficits publics et leur en deçà de 3% du Pib et leur dette en deçà de 60%.

 

 

L’Allemagne a décidé de faire sauter tous ses verrous budgétaires de façon totalement inédite depuis la deuxième guerre mondiale. Le pays prévoit de débloquer 822 milliards d’euros pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie et s’endetter à hauteur de 156 milliards d’euros.

 

Ce faisant, l’Allemagne viole sa propre règle constitutionnelle du « frein à l’endettement » pour notamment financer un fonds de secours aux grandes entreprises, avec le cas échéant des nationalisations partielles et provisoires. L’enveloppe doit aussi permettre de financer en partie le recours au chômage partiel qui devrait toucher 2,5 millions de salariés allemands, selon les dernières projections.

 

Dans la série des mesures inédites, on peut aussi citer l’annonce par le gouvernement du Royaume-Uni d’une prise de contrôle temporaire des lignes ferroviaires du pays pour éviter les faillites à la chute de la fréquentation découlant de la pandémie. L’ensemble des recettes et des pertes liées à l’exploitation des lignes seront ainsi transférées au gouvernement pour une durée initiale de six mois.

 

Aux États-Unis, où 30% de la population est placée en confinement à des degrés différents, la banque centrale (Fed) a annoncé ce 23 mars ne plus fixer de limites à ses achats de bons du Trésor et de titres hypothécaires. Elle a également lancé un nouveau programme de 300 milliards de dollars pour « soutenir le flux de crédit aux employeurs, aux consommateurs et aux entreprises ».

 

Ces initiatives ont été prises en attendant la fin d’âpres débats au Congrès entre républicains et démocrates, ces derniers craignant que le plan de relance de l’économie que l’administration du président Donald Trump propose bénéficie davantage aux employeurs qu’aux salariés américains.

 

Ce plan de 1300 milliards de dollars serait assorti de mesures qui permettraient aux entreprises d’accéder à des prêts pour un montant total de 4000 milliards de dollars, ce qui représente un cinquième du PIB américain. Le congrès a néanmoins d’ores et déjà adopté un plan d’aide sociale de 100 milliards de dollars.

 

 

  • 40% de la population mondiale ne peut pas se laver les mains à la maison


Les pays moins développés d’Afrique et d’Amérique Latine sont bien évidemment les plus vulnérables face à la pandémie. Alors que les mesures les plus drastiques se multiplient à travers le monde pour freiner le coronavirus, « trois milliards de personnes n’ont même pas les armes les plus basiques pour se protéger, l’eau courante et le savon », se sont alarmés des experts de l’ONU.

 

L’Unicef estime ainsi que 40% de la population mondiale, soit 3 milliards de personnes, ne peut pas se laver les mains à la maison. Cette proportion monte à 63% en Afrique subsaharienne. Elle s’élève à 22% en Asie centrale et du Sud.

 

D’ores et déjà, plusieurs pays ont pris des mesures. L’Éthiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, a ainsi fermé ses frontières terrestres ce 23 mars, excepté pour les biens jugés essentiels.

 

D’autres avaient déjà pris cette décision, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire qui ont déjà fermé les lieux publics. Le confinement est d’ores et déjà général en Tunisie et au Rwanda.

 

En Amérique Latine, après le Venezuela, l’Argentine et le Salvador, la Bolivie est entrée en confinement obligatoire le 22 mars et sera suivie à partir de mardi 24 mars par la Colombie. Au Brésil, l’État de Sao Paulo sera en quarantaine pendant quinze jours à compter de mardi également tandis que le Chili impose un couvre-feu nocturne à partir de dimanche…

 

  • C’est désormais dans ce contexte inédit que partout dans le monde les organisations syndicales ont à défendre les intérêts de leurs mandants, en termes de santé mais aussi de droits et de conditions de travail.

 

 

Sourcing:  EVELYNE SALAMERO,

JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

  • Rubrique internationale

 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 24 mars 2020, 17H41

 

 

Mesures contre la pandémie      Tour d’horizon international
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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 15:08
Etat d’urgence sanitaire     Réaction FO

Société  / Apprentissage / Condition de travail / Confinement / Coronavirus / Emploi / Formation professionnelle / Masques de protection / Pouvoir d’achat / Saisonniers / Santé-Sécurité au travail  / Solutions hydroalcooliques / TPE / CDD / Interim / IRP / CSE /  CSSCT / Syndicat

 

COMMUNIQUÉ DE FO 

 

Etat d’urgence sanitaire

 

Réaction FO
 

 

  • La Confédération FO a pris connaissance du projet de loi d’urgence sanitaire, qui prévoit plusieurs ordonnances dont il faudra aussi être vigilant.

 

  • Pour FO l’urgence doit être celle de la protection de la santé de l’ensemble de la population qui passe par la protection des salariés, de leurs familles et proches.

 

Les décisions des pouvoirs publics de « confinement », limitation de sortie et de contacts, et les mesures parallèles d’aide publique massive à l’activité partielle et à la situation financière des entreprises doivent aller dans ce sens afin de permettre de stopper les activités non essentielles.

 

Parallèlement, FO demande que toutes les dispositions soient prioritairement et effectivement mises en œuvre pour protéger la santé des salariés des secteurs essentiels. A cette fin, FO a appelé à plusieurs reprises les pouvoirs publics à réquisitionner et mobiliser massivement et systématiquement les moyens nécessaires (masques, gants, gels, points d’eau et sanitaires, possibilité de restauration sécurisée, parois protectrices…).

 

Dans ce contexte, FO a demandé l’arrêt de toutes procédures de licenciements ou disciplinaires.

 

FO a aussi attiré l’attention sur les emplois en CDD et intérim pour éviter les ruptures de contrats dans le cadre de l’activité partielle. En parallèle devraient être annulées les dispositions du décret relatif à l’assurance chômage, entrées en vigueur au 1er novembre, qui limitent l’accès au droit à l’allocation chômage.

 

FO se félicite d’avoir obtenu que les allocations chômage de demandeurs d’emploi en fin de droit soient maintenues, ainsi que des dispositions analogues pour les intermittents du spectacle ou encore les saisonniers. FO a aussi demandé que soient de la même façon pris en compte les jeunes en formation professionnelle et apprentissage (décalage des fins de stage).

 

 

 

 

Concernant la possibilité de déroger en matière de congés, durée du travail et temps de repos, repos dominical, FO estime que ces mesures peuvent ajouter des risques sur la santé et la sécurité au travail, due à des intensités et durées de travail plus longues. Ce serait contre-productif !

 

FO demande au contraire d’alléger les conditions de travail (restrictions des horaires d’ouvertures, renforcement des équipes tournantes en recrutant à chaque fois que possible afin d’assurer des conditions de travail saines et sûres vis-à-vis du risque épidémique).

 

FO appelle aussi à préserver le pouvoir d’achat des salariés avec une prise en charge par les entreprises du salaire à 100% et le maintien des éléments de rémunération liés au présentéisme notamment.

 

Concernant les modalités d’information et de consultation du CSE, FO avait demandé que soit facilitée et systématisée la réunion du CSE et de la CSSCT absolument nécessaires dans ce contexte.

FO a aussi demandé la suspension des délais de consultation afin d’éviter des décisions arbitraires d’employeurs sans que le CSE ait été mis en mesure de rendre son avis.

FO mobilise parallèlement ses structures locales afin d’assurer le meilleur suivi avec les salariés des entreprises dépourvues d’instances représentatives dont les TPE (moins de 11 salariés et salariés à domicile).

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

 

 

Bilan mercredi 18 mars 2020, 18H30 GMT

 

 

smiley   Blog publication, 19 mars 2020, 16H07

 

 

 

Etat d’urgence sanitaire     Réaction FO
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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 15:07
Caisse d'épargne expérimente le banquier entrepreneur,  l'ubérisation de l'emploi dans le secteur bancaire est en marche

BPCE / Caisse d’épargne / Emploi / Ubérisation

 

 L’ACTU

 

Caisse d’Epargne

 

L’expérimentation du banquier-entrepreneur indigne les syndicats
 

 

  • La presse régionale évoque un « tsunami », un « sujet tabou » brisé, « un sujet sensible », un projet « qui fait du bruit »...

 

  • Pour le moins. Le groupe BPCE (Banque populaire-Caisse d’Epargne) prévoit de créer dès la fin mai et dans le cadre d’une expérimentation au sein, a priori de trois agences des régions Bretagne et Pays-de-la-Loire un nouveau statut de travailleur.

 

Il s’agit plutôt d’une absence totale de statut puisque la caractéristique du Cil, le « conseiller indépendant local » qu’expérimentera la Caisse d’Epargne Bretagne-Pays-de Loire (CEBPL), sera d’être « indépendant » de la banque. Exit le contrat de travail et le statut de salarié. Les syndicats fulminent, FO notamment.

 

Ce conseiller Cil « conseiller indépendant local », tel qu’annoncé le 30 janvier en comité social et économique (CSE) serait mandataire exclusif de la banque, la Caisse d’Epargne Bretagne-Pays-de Loire (CEBPL), et rémunéré par des commissions sur les produits et en fonction de son rendement. Il pourrait aussi percevoir une surprime.

 

 

La CEBPL propose cette innovation dans le cadre de son projet « Banquier et entrepreneur »... Tout un programme, adoubé bien sûr par le groupe BPCE. Pour devenir un Cil, il faudra créer une SAS (société par actions simplifiée). Si cela ne l’est pas exactement au plan juridique, cela ressemble fort au système de l’auto-entrepreneur ou encore du franchisé subissant une rémunération forcément variable.

 

Le groupe BPCE qui a annoncé que ce Cil délivrerait des produits de la banque, pourra répondre aux projets des clients ou encore pourra « démarcher les prospects » se veut rassurant en soulignant que ce conseiller devra apporter des garanties en disposant de trois agréments et en affichant formation et expérience, par exemple avoir été cadre dans une banque ou au sein d’une société d’assurance pendant au moins deux ans.

 

Les actes de gestion et opérations bancaires resteront elles dans le giron de la banque mais exclusivement par le biais du système en ligne de la Caisse d’Epargne CEBPL. Le groupe n’hésite pas à vanter les avantages de ce nouveau statut expérimental de Cil : cet « indépendant » n’aura aucun lien de subordination avec la banque, organisera comme il le veut son temps de travail et ses efforts...

 

 

  • Une innovation « scandaleuse »

 

  • Pourquoi une telle innovation qualifiée d’ores et déjà d’ubérisation du métier de banquier ?

 

Le groupe BPCE explique qu’il s’agit entre autre de maintenir une « empreinte territoriale » en zone rurale. Concrètement, après la suppression d’agences de pleine compétence sur le territoire en particulier rural, il s’agit pour la Caisse d’Epargne de ne pas laisser filer les clients, d’augmenter ses parts de marché mais sans pour autant investir et payer le coût de fonctionnement d’une implantation.

 

Dès 2017, FO Banques fustigeait la politique menée par le groupe BPCE qui annonçait alors 400 fermetures d’agences sur le territoire et le non remplacement d’un tiers des départs en retraite, soit 3 000 suppressions de postes.

 

Les choses ne se sont pas améliorées. Pour Mireille Herriberry, secrétaire fédérale de la section FO Banques de la fédération FO des employés et cadres (FEC-FO), la création du Cil est « scandaleuse » et « c’est bien pire que de l’ubérisation ».

 

Dans son projet « Banquier et entrepreneur », la Caisse d’Epargne Bretagne-Pays-de Loire (CEBPL) argue en effet de la difficulté de recruter, de rendre les salariés mobiles dans le groupe... « CEBPL a donc trouvé la solution, s’indigne Mireille Herriberry, elle proposera notamment ces nouveaux statuts de Cil aux salariés actuels qui souhaiteraient préserver leur sédentarité ».

 

 

Pour la militante, aller ainsi à la pêche aux recrutements « en interne » démontre que la direction n’écarte pas le fait que des salariés soient amenés à démissionner et à devenir CIL pour protéger leur sédentarité, la localisation de leur poste actuel.

 

  • La conquête à moindre frais

 


Pour Bruno Aguirre, secrétaire général du syndicat national FO (SNP-FO) pour la branche Caisse d’Epargne et coordonnateur FO au sein du groupe BPCE, le projet expérimental de Cil est « inadmissible et contesté par tous les syndicats » dont bien sûr FO (à la 5e place au sein du groupe).

Alors, explique-t-il, que le Crédit foncier a été liquidé et que cela a induit une suppression massive d’emplois, la situation au sein du réseau Caisse d’Epargne est désormais plus que préoccupante.

 

« En quatre ans, il y a eu des milliers de suppressions d’emplois et des centaines de suppressions d’implantations d’agences sur le territoire » indique-t-il. A titre d’exemple précise Bruno Aguirre dans le secteur du Var et des Alpes Maritimes (Caisse d’Epargne Côte d’Azur) où il exerce, « 250 emplois sur 1600 ont été supprimés en quatre ans et une vingtaine d’implantations sont passées à la trappe. Le nombre de chargés d’accueil est passé de 256 à 60 au sein de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur ».

 

Paradoxe explique le militant « la Caisse n’a jamais fait autant de bénéfices. En 2013, son résultat net s’élevait à 35 millions d’euros. Sur 2017, 2018 et 2019, il dépassait chaque année les 80 millions d’euros ».

 

Parallèlement remarque Bruno Aguirre « la Caisse perd des clients. La politique consiste désormais à traiter les clients qui rapportent le moins par l’outil numérique. Les conseillers en poste dans les agences sont censés se concentrer sur les clients qui rapportent le plus. » Cette politique et ses résultats financiers correspond à la recherche lancée par la Caisse d’Epargne Bretagne-Pays-de-la-Loire.

 

La CEBPL qui occupe « seulement » 10% du marché bancaire sur son territoire contre une part de marché de 20% pour la caisse de Côte d’Azur est « dans une stratégie de conquête à moindre frais », indique Bruno Aguirre.

 

  • La fonte des vrais emplois

 

Si la CEBPL a obtenu du groupe, en décembre, l’autorisation de son expérimentation Cil, les syndicats du comité de groupe BPCE, dont FO, ont demandé une réunion extraordinaire sur cette question. La réponse fut négative fulmine Bruno Aguirre inquiet de ce que sera le prochain plan stratégique du groupe BPCE pour 2021-2024.

Les salariés craignent que le projet Cil se généralise dans le réseau Caisse d’Epargne et fasse tâche d’huile au sein du groupe.

 

 

 

Cette crainte arrive dans un contexte plus que morose au sein du secteur bancaire qui subit des suppressions massives d’emplois depuis ces dernières années.

 

En Europe, plus de 600 000 emplois ont disparu en dix ans, sans compter les annonces faites en 2019 impactant plusieurs banques (HSBC, Société générale, Deutsche Bank, Unicrédit) et induisant la suppression de plus de 40 000 emplois. A l’échelon français, les emplois bancaires ont déjà payé un lourd tribut.

 

Si en 2011, on en comptait encore 383 000, en 2018, il n’en restait que 362 000. Concrètement, 21 000 avaient été supprimés.

 

 

 

 

VALÉRIE FORGERONT

  • Journaliste à L’inFO militante

 

smiley  Blog publication, 04 mars 2020, 15H44

 

 

 

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28 février 2020 5 28 /02 /février /2020 16:03
© Rodrigo Reyes Marin/ZUMA Press/ZUMA/REA

© Rodrigo Reyes Marin/ZUMA Press/ZUMA/REA

Société / Chine / Coronavirus / Epidémie / Economie / Coronavirus / Emploi

 

REVUE DE PRESSE

 

Les conséquences économiques et sociales du coronavirus
 

 

 

  • Le Coronavirus, ou sous son nom de baptème Covid-19

 

 


 

  • La presse en parle, ce qu'elle en dit.......

 

 

 

La Tribune


C’est toute l’économie mondiale qui est aujourd’hui touchée  

 

L’épidémie du nouveau coronavirus pourrait avoir un effet négatif sur la croissance mondiale en 2020 en fonction de la capacité de la Chine à contenir sa propagation, a prévenu dimanche [16 février] la directrice du Fonds monétaire international.

 

 

 

 

Le Monde


Les conséquences sociales s’abattent déjà sur les travailleurs chinois  

 

Conséquence de cette quarantaine généralisée : des dizaines de millions, et sans doute bien davantage, d’ouvriers, livreurs, femmes de ménage, employés de commerce vivent actuellement une situation kafkaïenne. Non seulement ils ne sont pas payés, mais leurs employeurs risquent bien de mettre prochainement la clé sous la porte. Plusieurs entreprises ont déjà annoncé des réductions d’effectifs ou, dans le meilleur des cas, des baisses de salaire.

Selon le China Labour Bulletin, une association basée à Hongkong qui tente d’aider les travailleurs chinois à faire valoir leurs droits, la moitié des entreprises de restauration de la province du Guangdong, dans le sud du pays, prévoit de réduire ses effectifs.

 

 

 

 

Les Échos

 


La France est aussi touchée  

 

L’arrêt quasi-total de l’économie chinoise depuis quatre semaines porte un coup dur aux entreprises françaises établies dans le pays (2 100 entreprises, hors Hong Kong, employant 480 000 personnes).

 

Malgré le manque de visibilité sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus (qui a déjà fait plus de 2 000 morts en Chine, à la date de parution de cet article), l’impact économique s’annonce important, notamment pour les PME : 61% des entreprises hexagonales en Chine estiment que leur chiffre d’affaires pourrait chuter de 50% au premier semestre, selon une enquête menée par les conseillers du commerce extérieur (CCE).


En France même : Pour le ministre des Finances français, Bruno Le Maire, l’épidémie pourrait, à ce stade, amputer la croissance française de 0,1 point en 2020. Si jamais ça persiste et que l’épidémie prend de l’ampleur, bien entendu que l’impact sera plus important, avait-il prévenu mi-février.

 

 

 

 

Le Figaro


 

En France, certaines entreprises subissent déjà la crise, telles les firmes alimentaires exportant en Chine ; hôtels et grands magasins ont pris de plein fouet l’arrêt brutal du tourisme chinois. Les griffes de luxe sont touchées, les clients chinois réalisant un tiers du marché, [...] , beaucoup d’autres filières redoutent un impact dans les semaines et les mois à venir, à commencer par les enseignes de prêt-à-porter made in china. Les opérateurs de téléphonie et les distributeurs de smartphones, eux, risquent de manquer de marchandise dans leurs boutiques.

Un autre type de pénurie menace les industriels de l’automobile et de l’électronique, qui achètent en Chine des composants essentiels à leurs produits.

 

 

 

Libération


Le virus aux frontières du pays. [...] Gilles Pialoux, chef du service de maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital parisien Tenon. Jamais un coronavirus n’avait été à l’origine d’autant de contaminations, soit 79 000 dans le monde selon les derniers relevés. Surtout, on ne s’explique pas le développement et la progression saisissante du virus en Italie, avec plus de 200 cas recensés en quelques jours. L’Italie, c’est tout proche de chez nous : beaucoup plus de gens que ce que l’on envisageait jusqu’à présent pourraient être touchés....

 

  • Toutefois, il ne faudrait pas que cette pandémie soit utilisée pour quelques coups-bas sociaux !

 

 

 

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

Libre & Indépendante

 

 

Le coronavirus se trouvait déjà dans un album d'Astérix

Le coronavirus est sur toutes les bouches depuis deux mois.

 

En 2017, l'album "Astérix et la Transitalique" mettait en scène un Romain portant le nom du virus qui affole la planète.

 

 

smiley   Blog publication, 28 février 2020, 15H29

 

 

 

(Revue de presse)  -  Les conséquences économiques et sociales du coronavirus
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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 11:15
🚨Cruauté à l’abattoir Sobeval en Dordogne,...

Société / Abattoir sandale  /  L214 / Sobeval / Cruauté animale / InFO Conso 

 

 

 

 

angryno   Blog publication, 20 février 2020, 14H01,

 

 

 

🚨Cruauté à l’abattoir Sobeval en Dordogne,...
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1 février 2020 6 01 /02 /février /2020 16:53
 © Pascal SITTLER/REA

 © Pascal SITTLER/REA

Société / Caisse des dépôts et consignations / Livret A

 

LE CHIFFRE

 

0,5 %

 

 Le taux du livret A touche le bas
 

  • Le taux du Livret A va baisser à 0,5% au 1er février 2020, bien en dessous de l’inflation, a annoncé le ministre de l’Economie, le 15 janvier 2020. Même au taux très faible de 0,75% depuis 2015, le petit livret rouge préservait son succès avec quelque 55 millions de livrets en circulation.

 

Les Français les plus modestes l’apprécient, non pour sa défiscalisation mais pour les possibilités qu’il offre de retrait à tout moment. Par ailleurs, avec un plafond de versement de 22 950 euros, il ne constitue pas un outil de spéculation, qui plus est depuis qu’il affiche un rendement négatif en raison de l’inflation.

 

  • Drainage vers la finance

 

Mais il est accusé de drainer de l’argent qui devrait partir vers des produits plus risqués, ce qui présente un défaut pour les spéculateurs. Alors qu’il sert l’intérêt général par ses fonds collectés et en partie centralisés au fond d’épargne géré par la Caisse des dépôts et qui finance principalement le logement social et la politique de la ville.

 

 

FO juge cette baisse comme une opportunité pour les banques qui pourront proposer d’autres produits financiers plus rémunérateurs mais surtout plus risqués. Et si le gouvernement prétexte un soutien au logement social via la caisse des dépôts et consignations (CDC), FO remarque que cette baisse ne va pas induire mécaniquement une augmentation de la construction de logements sociaux, compte-tenu de la fragilisation des bailleurs sociaux par les dispositions de la loi ELAN (…) et du désengagement financier de l’État.

 

 

Sourcing:  MICHEL POURCELOT, in fo.fr

  • Journaliste l'InFO militante

 

La Caisse des dépôts et consignations, parfois simplement appelée Caisse des dépôts, est une institution financière publique française créée en 1816.

 

 

smiley   Blog publication, 1er février 2020, 17H05

 

 

 

LE CHIFFRE    0,5 %      Le taux du livret A touche le bas
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