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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

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Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

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1 septembre 2019 7 01 /09 /septembre /2019 14:31

Tribune libre

 

Billet d'humeur en guise d'édito..

 

(Parlons en librement entre nous entre censure et liberté d'expression...)​​​​​​

 

 

31 aout, journée mondiale du Blog

31août   Journée mondiale du blog

31août Journée mondiale du blog

INTERNET / BLOGGING

Journée mondiale du blog​​​​​​

 

Le 31 aout décrété

Journée mondiale du Blog 

 

BlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlogBlo...........gBlog !!!!!

 

Journée internationale du blogging :

 

  • « La date du 31 août a été retenue par les précurseurs comme journée mondiale qui permet de vulgariser l'activité du blogging encore inconnue dans beaucoup de pays.

 

 

 

Le mot Blog est issu du mélange entre Web et Log c'est à dire littéralement un carnet de bord sur le net.

 

Est-il étonnant de voir apparaître une journée mondiale du blog ?

 

A première vue, on s'en fou un peu. Il y a déjà tout plein de journées fourre-tout de n'importe quoi, et en quoi réellement, cette journée doit être célébrée?

 

En fait cette petite place du 31 aout, coincée entre la fin des vacances et les rentrées, scolaires, littéraires, sociales, politiques, et toutes les autres, nous convient bien, comme d'un trait d'union entre la fin d'une période d'insouciance, de légèreté, d'oubli du quotidien, du p'tit chef, du frigo qui fait du bruit, de bon temps, de stop aux mélancolies, et des affaires laissées derrière nous, et de reprise des activités, (tiens voilà un bon sujet d'article...!)

 

Et bien ne nous arrêtons pas justement à cette première vue, qui semblerait nous dire qu'une journée internationale de plus, empilée sur toutes les z'autres, (nos 365 jours par an vont devoir se re-serrer les uns contre les autres - (pour ça on est bien d'accord), ne va pas faire plus que certaines autres dont personne n'a encore jamais entendu parler, mais qui en fait ne font de tords à personne, et peuvent plaire à certains.

 

On peut tout aussi bien s'en inventer pour soi même, en changer tous les jours, les décréter mondiales, internationales, voire universelles, ce ne sont certes pas les idées qui manquent....( journée mondiale des chaussettes trouées, des cheveux gras, de la pluie qui mouille, du soleil qui brille...etc)

 

Mais tout de même une journée mondiale du Blog. Une chance. Saisissons nous de cette opportunité, parlons de nous, de la liberté d'expression, de communiquer, de liberté syndicale, ben oui...!

 

Ben oui, allo quoi, le jour mondial ou le blogging serait au centre de tout, et nous n'en parlerions pas. Très justement.  Et en fait, si nous n'en parlions pas, qui le ferait à notre place?

 

Dans un monde de plus en plus réseauté, RT, Followé, Liké, soumis à l’immédiateté de l’information et de sa transmission, au diktat du partage en simultanée de fake news en tous genres, empli de selfies où l’on envoie au monde entier des miroirs de nous mêmes, rempli d’@, d’htt// et de www., on aurait presque l’impression que le blog a toujours existé, alors qu’il a déjà près de 20 ans !

 

  • (Toute, toute petite petite note: le Blog, le notre, oui celui-ci, http://foed.over-blog.com/ fêtera  son 11 ème anniversaire le 10 novembre prochain; il grandit bien au sein de sa petite famille aimante, attentive et attentionnée )

 

Baptisé « Blog » de part la contraction des mots « web » (internet) et « log » (journal), le mot BLOG s’est décliné en verbe « bloguer » et a fait sa place dans le dictionnaire français.

 

  • UN BLOG, KESAKO ?

 

 C’est un site internet personnel, ou collégial personnalisé, accessible à tous les internautes, que le créateur décore, anime et gère à sa façon.

 

Alors que certains s’en servent pour donner leur avis sur l’actualité ou partager leurs passions, d’autres racontent leur vie, leurs expériences, leurs émotions, faisant de leur blog un vrai journal intime interactif, un carnet de bord de vie.

 

Bref, le Blog est un espace (personnel, ou collégial) d’expression, culturel assurément, un univers ouvert sur le monde entier, un clignement d'oeil différent de tous les autres, un intervalle de reflexion, un interstice  de communication et de liberté, un rai de lumière finement filtré, un fanal allumé au soir qui tombe, la respiration d'une fraction du monde choisie par son créateur, et son animateur.

 

Voyons cela d'un peu plus près.

 

Tout comme la langue d'Esope, le Blog (tout comme Internet, les réseaux...) peut être la pire comme la meilleure des choses.

 

  • Le pire et le meilleur.

 

Le monde vorace de la finance s’en est emparé pour acquérir, louer  et vendre des espaces, forcément publicitaires, orientés vers ses stratégies commerciales, économiques, idéologiques, philosophiques, sociales, religieuses ou politiques, sur des supports crées pour faire valoir ses produits, ses idées, ses lobbies sous de faux nez d’un pseudo journalisme idéologique commercial de bazar, tandis que des créateurs-trices libéré-es se révèlent en différents domaines, arts, spectacles, cuisine, floralies, jardinages, lecture, écriture, photographies, voyages, mode, expression sociale, découvertes locales, d'un monde solidaire et d'un accès partagé....

 

......L’espace est infini, accueillant, large, libre d’accès et grand ouvert. Ceci pour le meilleur.

 

  • Libre d’accès et d’expression ? Pas si sur.
  • Ses atouts ?

 

Il est simple d’utilisation, générateur d’échange et permet d’être une star à sa manière.

 

Phénomène de société sans précédent, devenu tendance, le blog semble avoir trouvé sa place dans notre quotidien, quelle que soit la tranche d’âge.

Contre toutes attentes, les cyber-ados de moins de 20 ans représentent seulement 20 % des utilisateurs, alors que 50 % des blogueurs ont entre 21 et 35 ans, et tout de même 7,1 % ont plus de 50 ans.

 

Et saviez-vous qu’il existe plus de 120 000 000 blogs sur le net et que 120 000 blogs se créent chaque jour ? C’est fou ! Un truc de dingue !

 

Blog over the world

 

Pour beaucoup, phénomène de société, pour d’autre simple effet de mode.

 

 Les Blogs font parler d'eux seulement depuis quelques années en France, pourtant ils sont présents sur le net depuis quasiment le début de celui-ci.

 

Secret des affaires
  • Quand, en 1993, Tim Berners Lee créé le premier site internet de l’histoire il est le premier blogger de l'histoire, sans le savoir.

 

Nouveaux moyens d’expression sur le net, ils ont l’avantage de pouvoir être créés facilement.

 

Coups de gueules, coups de cœurs, journaux intimes, albums photos, vies privées, successions de liens, lanceurs d'alerte *....

 

… On trouve réellement de tout dans la planète blog que d'aucuns nomment parfois la blogosphère.

 

"Blog bless the World".

 

Les célébrités, les artistes et les politiciens ouvrent tous leur propre blog. Nouvelle forme de communication, outil marketing ?

 

Les blogs permettent à des inconnus de devenir stars, comme Salam Pax qui au début de la guerre en Irak décrivait son quotidien à la façon d’un envoyé spécial. Andy Warhol ne se trompait pas quand il annonçait "A l'avenir, chacun aura son quart d'heure de célébrité mondiale "

 

Libre d’accès et d’expression ? Pas si sur.

 

 

Laissons la parole à ceux qui n'ont pas les mêmes droits d'expression, ni la même liberté de ton, et de communication.

 

Article source, auteur (John Ndinga Ngoma). (CPJ)

 

" Partout, dans le monde, des blogueurs subissent des pressions de toutes sortes destinées à les réduire au silence. Et pourtant, leur rôle est assez déterminant pour l’avenir de l’humanité.

 

La planète célèbre, ce 31 août, la Journée mondiale du blog. Une initiative destinée à promouvoir cette nouvelle forme de communication qui  commença en 1993 lorsque le Britannique Tim Berners Lee créa le premier site internet de l’histoire. Il devint le premier blogueur de l’histoire.

 

Et aujourd’hui, le nombre de blogueurs se chiffre en millions à travers la planète. Tant chacun de nous a une opinion, une information, un projet ou un témoignage à partager sur la toile. Malheureusement, être blogueur ne saurait être un long fleuve tranquille dans certaines sociétés qui donnent l’impression d‘être hostiles au dynamisme et à la diversité culturelle.

 

Il arrive qu’on enregistre des cas d’assassinats de blogueurs. Le cas de Kenichiro Okamoto, ce blogueur japonais qui a été tué en juin dernier par un internaute « avec lequel il s‘était disputé en ligne, après avoir donné une conférence sur les querelles sur internet et la façon de les gérer », selon le site 24heures.ch.

 

 

 

D’autres blogueurs ont parfois des démêlés avec les institutions de leurs pays. Comme en Tanzanie où le président a institué en avril dernier des frais annuels de 930 dollars à l’encontre de tout citoyen désireux d’ouvrir un blog.

En Tanzanie, il faut désormais payer 930 dollars à l’Etat pour être blogueur Dans une planète où tout le monde ou presque jure par la mondialisation, des observateurs plaident pour la protection des blogueurs comme des journalistes.

 

« Exiger 930 dollars à un blogueur est une volonté manifeste de tuer le pluralisme et l’indépendance des médias en Tanzanie », avait par exemple dénoncé le Comité de protection des journalistes."

 

 

 

(John Ndinga Ngoma). (CPJ)

 

 

 

 

Dans de nombreux pays des lois liberticides empêchent la libre expression, des bloggeurs, des journalistes sont emprisonnés pour leur conviction, pour le contenu de leurs articles, pour leur opposition à la politique du pays.

 

En France avec la Loi sur le secret des affaires des atteintes à la liberté d'expression sont à craindre.

 

 

Et ailleurs,

 

  • Quelques exemples

 

L'Egypte vient d'indiquer la mise en place d'une étroite surveillance d'Internet et des réseaux.

 

Birmanie : deux journalistes de Reuters condamnés à sept ans de prison pour avoir enquêté sur un massacre de rohingyas.​​​​​​

 

Arabie saoudite:

Le bloggeur saoudien Raif Badawi est toujours derrière les barreaux. Condamné en 2012 pour s’être exprimé librement sur internet depuis 2006, sa peine a été alourdie en appel à 10 ans de prison, 1 000 coups de fouet et 226 000 euros d’amende.

Une première série de 50 coups de fouet lui avaient été infligés en place publique début janvier 2015, provoquant un tollé international. Puis un comité de médecins avait ordonné de suspendre les séances.

 

Qatar:

LA NOUVELLE LOI (en vigueur depuis 2014) SUR LA CYBERCRIMINALITÉ MET EN DANGER LA LIBERTÉ D'EXPRESSION

 

Chine:

La loi sur la cybersécurité, (juin 2017) appliquée depuis le 1er juin dernier, permet aux autorités de poursuivre toute personne ou entité publiant des informations qu'elles estiment nuisibles au régime.​​​​​​

 

La Chine reste la plus grande prison pour les journalistes en ligne et les blogueurs.
 

 

Pour dénoncer la censure exercée par les gouvernements et réclamer plus de libertés sur internet, Reporters sans Frontières a appelé à manifester dans neuf pays ennemis du Net : Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Egypte, Erythrée, Tunisie, Turkménistan, Viêt-nam.


Malheureusement une liste non exhaustive.
 


Sourcing:

 http://ressources.blogdumoderateur.com/2012/03/ennemis_internet-550x388.png

​​​​​​

 

Et ainsi de suite.....de façon non exhaustive

 

En France avec la récente Loi sur le secret des affaires, les gouvernants pourraient faire sortir Madame Anastasie de la naphtaline et la ressortir de son  placard.

 

Alors oui, nous militons pour ce 31 aout, journée internationale du Blog.

 

 

BM

* - 

Lanceur d'alerte

 

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 

 

 

 

 

heartBlog publication, le 02 septembre 2018, 16H15

Nlle mise à jour, documentation, 1er septembre 2019, 15H46

 

 

31août  Journée mondiale du blog,  entre censure et liberté d'expression...
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17 mai 2019 5 17 /05 /mai /2019 15:42
France Télécom      l’exemplaire procès d’une « politique de violence sociale »
Didier Lombard, P-DG de France Telecom a l’epoque des faits. © Nicolas TAVERNIER/REA

 

REVUE DE PRESSE

La revue de presse du VENDREDI 17 MAI 2019 
 

France Télécom

 

 l’exemplaire procès d’une « politique de violence sociale »


 

  • France Télécom, son ancien patron et plusieurs cadres dirigeants comparaissent pour harcèlement moral devant le tribunal correctionnel de Paris, depuis le 6 mai et jusqu’au 12 juillet. Les faits retenus sont particulièrement graves, l’entreprise ayant compté plusieurs dizaines de suicides de 2007 à 2009.

 

​​​​​​​

Aperçus dans la presse.

 

 

 

 

 

Le Parisien 


Un procès exceptionnel, où la question de la souffrance au travail sera au cœur des débats. Un procès dont l’issue sera scrutée par les milieux économiques et par les syndicats. Pour la première fois en France, une grande entreprise, France Télécom (devenu Orange), son ancien numéro un, Didier Lombard et six de ses hauts responsables répondent sur le plan pénal du chef de harcèlement moral… Il leur est reproché, comme auteurs ou complices, la mise en place, entre 2007 et 2010, d’une politique d’entreprise visant à déstabiliser les salariés et les agents, à créer un climat professionnel anxiogène. Avec pour conséquence ultime les gestes suicidaires de certains.

 

C’est en cela que pour les syndicats (Sud, CFE-CGC Orange, FO, CGT, CFTC) et les associations de victimes (ASD-Pro, Fnath), qui ont annoncé qu’une centaine de nouvelles parties civiles se constitueront à l’audience, ce procès d’une politique de violence sociale aux effets d’« un gigantesque accident du travail » devra servir d’exemple.

 

 

 

La Croix 


En effet, selon l’instruction, le mode de management de France Télécom entre 2007 et 2010 serait à l’origine de ces drames humains. Au total, parmi la soixantaine de suicides recensés entre 2007 et 2009 par l’Observatoire du stress et des mobilités forcées de France Télécom, créé par les syndicats CFE-CGC et FO, dix-neuf cas ont été étudiés avec attention par les juges du fait de leurs liens « avérés » avec les conditions de travail..

 

Notamment celui-ci :

 

  • Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom (…)

 

C’est bien le travail l’unique cause, avait pris le soin écrire Michel D., un expert en réseau mobile marseillais avant de se donner la mort le 14 juillet 2009.

 

 

 

 

Libération 


 

  • Un procès historique également :

 

C’est la première fois que le management d’une entreprise du CAC 40 est si formellement mis en cause. D’autant qu’il s’agit d’un management toxique, celui d’une direction prête à passer ses salariés par la porte ou par la fenêtre pour tenir son cap, d’un harcèlement moral mené à une échelle quasi institutionnelle.

Et ayant poussé, in fine, des employés à la dépression, voire au suicide….

 

Les moyens ? l

 

Les plans NExT (Nouvelle expérience des télécommunications) et son volet social ACT (anticipations et compétences pour la transformation) visant à obtenir le départ de 22 000 salariés et la mobilité de 10 000 autres en trois ans – ce qui fut fait.

Au moyen de réorganisations multiples et désordonnées, incitations répétées au départ, mobilités forcées, surcharge ou absence de travail, attributions de missions dévalorisantes, formations inexistantes ou insuffisantes, isolement des personnels… listent notamment les juges, qui analysent les cas de 39 victimes.

 

D. Lombard PDG

 

 

Un arsenal meurtrier.

 

L’Humanité 


Exemplaire aussi parce que, comme l’explique Frédéric Benoist, avocat de la CFE-CGC et de parties civiles, il est important de montrer qu’il n’y a pas d’impunité. Les ex-responsables sont toujours dans un processus d’autosatisfaction hallucinant. Ils étaient obnubilés par la réduction de la dette de France Télécom et l’augmentation du chiffre d’affaires.

 

Une obsession dangereuse. Surtout pour les autres.

 

D. Lombard PDG

 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET

 

La revue de presse du VENDREDI 17 MAI 2019 ​​​​​​

 

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France Télécom      l’exemplaire procès d’une « politique de violence sociale »
France Télécom      l’exemplaire procès d’une « politique de violence sociale »

smiley Blog publication, 17 mai 2019, 17H04

 

 

 

 

 

 

 

France Télécom      l’exemplaire procès d’une « politique de violence sociale »
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24 juillet 2018 2 24 /07 /juillet /2018 14:42

Une fois n'est pas coutume...Mais à chaque fois que necéssaire..

 

L'actu sociale et syndicale nous dicte ses priorités, sans pour autant que nous succombions au sensationnel, ni à l'irrationnel de rédaction, ou que nous versions dans des chemins hasardeux que nous laissons à d'autres.

 

La rédaction du Blog n'est pas limitée à sa seule sphère,  elle suit l'actualité sociale, et relate de façon régulière, ce que nous avons fait pour la Bataille du rail (réforme de la SNCF), ou pour la réforme de l'Etat, du CESE, et de biens d'autres combats menés pour le maintien et la garantie des droits, retraite, droits des chômeurs, les conditions désastreuses de notre système hospitalier, défense de la sécu, contre la fermeture d'une maternité dans le 93, et ce n'est pas tout, ni terminé...... Les Batailles continuent et se succèdent, voire se superposent!

Donc une fois n'étant pas coutume, ce billet nous relate un combat social et syndical qui non seulement a du sens, la défense d'un collègue licencié,  pour les postie-è-r-e-s engagé-es dans le 92, mais cette grève de solidarité s'est transformée contre la dégradation des conditions de travail, et du climat social dans ce département.

Ce mouvement reflète la réalité des services postaux telle que vécue dans de nombreux départements, c'est la dérive d'un service public vers un système productif devant généré des bénéfices, au détriment des conditions et de la relation humaine.

Leur combat, tout comme celui des cheminots est le notre devant l'acharnement des gouvernements et des directions de services à vouloir à tout prix  monétiser les multiples services du service public qu'ils veulent anéantir sur l'autel de la finance soumis aux diktats européens, agenouillés devant le chant des sirènes des politiques libérales......

 

Tous les combats pour l’emploi, les droits, les statuts, les salaires, la dignité sont bons à mener, c'est la coutume chez FO !

 La légitimité des actions ne saurait être discutée ou remise en cause.

 

BM

 

SOCIETE / Conflit social

 

"Depuis le 26 mars 2018, près de 150 factrices et facteurs de plusieurs bureaux de postes des Hauts de Seine sont en grève illimitée.

 

Elles et ils sont entrés en grève dans un premier temps pour empêcher le licenciement de l'un d'entre eux, Gaël Quirante, postier et délégué syndical.

 

La direction de la Poste s'acharne à vouloir le licencier depuis dix ans mais sans succès malgré de multiples tentatives.

Or, en ce début d'année, elle est arrivée à ses fins grâce au coup de pouce de Muriel Pénicaud.

 

Elle a autorisé son licenciement contre l'avis de ses propres services au ministère du travail qui n'y voyaient qu'acharnement anti-syndical de la Poste et sa volonté de se débarrasser de ce militant, comme d'un caillou dans son soulier.

 

Dans un deuxième temps, la grève de solidarité des facteurs s'est transformée en grève contre la dégradation de leurs conditions de travail, avec des horaires plus longs, une charge de travail plus importante et la déshumanisation de leur fonction opérée par la Poste qui tente de monétiser les multiples services quotidiens que les facteurs rendent aux usagers.

Muriel Pénicaud

 

Ce qu'ils combattent, c'est le glissement vers un système productif où le sens humain disparaît, sacrifié sur l’autel du bénéfice.

 

Le facteur, cet homme ou cette femme de lettres qui distribue à tous les vents ses bonjours et offres de petits services, est facteur de lien social, dans les quartiers et les villages et c'est cela que veut détruire la Poste et que défendent les facteurs.

 

Les 150 postiers des Hauts-de-Seine ne sont pas des écrivains ou des philosophes comme ces grands ancêtres postiers que sont Gaston Bachelard, philosophe français ou Charles Bukowski, écrivain américain.

 

Leur lutte joue toutefois aussi un rôle important, car comme l’écrit Virginie Despentes, fille de postiers :

 

Ce qu’ils défendent c'est « un monde dans lequel on était payé quand on travaillait, et c'était une évidence de l'être. Un monde où les travailleurs avaient des droits, et quand ils décidaient de se mettre en grève pour les défendre, ça pouvait se terminer bien. On parlait déjà de la fin des utopies, mais quelques-unes demeuraient. Alors, face à l'état du monde du travail aujourd'hui, ce n'est pas de la mélancolie que je ressens, mais un désespoir absolu, une sensation de débâcle. »

 

Malgré 150 paies à zéro euro depuis le début du conflit, les postiers du 92 ne battent pas en retraite.

 

En défendant le service public, celui du facteur, de l'enseignant, du cheminot, de l'électricien ou de l'infirmière, c'est un monde qu’ils défendent et que Macron, après tous les autres, tente de défaire.

 

 

En défendant la cause des postiers des Hauts de Seine, c'est une société de droits collectifs et de solidarité que nous défendons, c'est notre propre humanité que nous préservons, la meilleure part de notre histoire et de nous-mêmes.

 

Voilà pourquoi nous appelons à les soutenir par tous les moyens possibles y compris financiers en participant à la caisse de grève.

 

Aidons-les à gagner !

 

 

Pour participer à la caisse de grève des postiers du 92

https://www.lepotcommun.fr/pot/kgmfkl66

 

In le club mediapart

Défendre le service public, c'est défendre un monde qu'ils veulent détruire, le nôtre, celui de nos enfants....!
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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 12:31
Magasin Nippon Rakuten

Magasin Nippon Rakuten

 

COMMERCE / Grde Distri / Walmart / AMAZON / Rakuten

 

 

 

Walmart et Rakuten s'associent dans une grande bataille contre Amazon

 

 

 

Au Japon, cette association va permettre à Rakuten de proposer directement à ses clients une plus large offre de produits alimentaires distribués jusqu'à présent par la chaîne de supermarchés Seiyu. 

 


Le géant américain de la distribution et le leader de l'e-commerce au Japon viennent de dévoiler une grande alliance stratégique.


 

Malmenés sur leurs marchés respectifs par Amazon, Walmart, le géant américain de la distribution, et Rakuten, le pionnier nippon de l'e-commerce, viennent d'annoncer qu'ils allaient s'associer aux Etats-Unis et au Japon afin d'offrir de nouveaux services en ligne à leurs clients de plus en plus tentés par l'offre globale de leur grand concurrent.

 

 

Dans un communiqué diffusé ce vendredi matin à Tokyo, les deux sociétés ont annoncé le lancement d'une « nouvelle alliance stratégique » qui va notamment déboucher, au second semestre de 2018, sur la création d'une coentreprise mêlant les capacités complémentaires des deux partenaires.

 

Au Japon, cette association va permettre à Rakuten de proposer directement à ses clients une plus large offre de produits alimentaires distribués jusqu'à présent par la chaîne nippone de supermarchés Seiyu GK, contrôlée depuis la fin des années 2000 par l'américain Walmart.

 

Ensemble, les deux partenaires opéreront un nouveau service de ventes en ligne baptisé « Rakuten Seiyu Netsuper » qui sera intégré à l'actuel écosystème Rakuten déployé dans l'Archipel.

 


Distribution

Amazon toujours plus proche du sommet


Les achats effectués sur cette plateforme seront notamment intégrés au système de points de fidélité qui s'est imposé au Japon comme l'un des atouts de Rakuten. Les livraisons d'achats pourront être effectuées depuis les magasins Seiyu répartis dans le pays ou depuis un centre logistique dédié que les deux entreprises se proposent d'ouvrir ensemble

 

Une contre-attaque sur les livres numériques


Aux Etats-Unis, Walmart va, lui, proposer un nouveau service de vente de livres numériques en s'appuyant sur la société Kobo, basée au Canada mais contrôlée par Rakuten.

 

S'attaquant ainsi au coeur d'activité historique d'Amazon, le distributeur américain va commencer à proposer, plus tard dans l'année sur son site walmart.com, le très large catalogue de livres numériques et audio proposés par Kobo.

 

Il mettra aussi en vente les liseuses conçues par la société pour concurrencer les Kindle d'Amazon, ainsi que des cartes d'achat de livre digitales dans ses 4.000 magasins.


 

Apple veut contester l'hégémonie d'Amazon dans les livres numériques.


Amazon ouvre son premier supermarché sans caisse


Ce nouvel accord conforte la stratégie de Walmart, qui a renoncé à développer seul son écosystème digital et préfère désormais multiplier les acquisitions ou les partenariats avec des spécialistes du secteur pour doper son offre en ligne.

 

Il compte ainsi sur l'expertise de Rakuten dans l'expérience client, l'utilisation des Big Data et l'intelligence artificielle pour résister aux assauts d'Amazon.

 

« Nous cherchons constamment de nouveaux moyens de simplifier le quotidien de nos clients en leur offrant une expérience parfaite dans nos magasins et aussi en ligne », a commenté, dans un communiqué, Doug McMillon, le PDG de Walmart.

 

Une percée dans l'alimentaire


Voyant ses parts de marché se faire grignoter par Amazon, Hiroshi Mikitani, le patron de Rakuten, espère, lui, progresser rapidement sur le segment des ventes en ligne d'alimentaire, qui n'ont pas encore vraiment séduit la clientèle japonaise et où son concurrent américain reste peu présent.

 

 

Pour appréhender marques et enseignes, certaines étant moins connues chez nous, dont les logos ont été inclus dans notre article:

 

Rakuten, Inc. est une société de services internet. Rakuten Ichiba est le plus grand site de commerce en ligne du Japon avec plus de 105 millions d'utilisateurs enregistrés et 44 201 marchands.

 

Seiyu est une entreprise de grande distribution japonaise fondée en 1965. Le géant américain Wal-Mart a commencé son acquisition en 2002 et en possède aujourd'hui 100 %

 

Apple est une entreprise multinationale américaine qui conçoit et commercialise des produits électroniques grand public, des ordinateurs personnels et des logiciels informatique

 

Kobo Inc. est une société canadienne, originaire de Toronto, spécialisée dans les liseuses électroniques et les livres numériques. Depuis 2012, elle est la propriété du groupe japonais de nouvelle technologie Rakuten.​​​​​​

 

(source Wiki)

 

Sourcing:   Yann Rousseau, in Les Echos

 

 

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0301210819215-walmart-et-rakuten-sassocient-dans-une-grande-bataille-contre-amazon-2148414.php#H7ZsWzRhK1uMHGe7.99

Logos marques et enseignes cités dans l'article
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6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 23:41
Suicide d'un salarié au Monoprix du Raincy, le magasin reste ouvert

Grande distribution

 

Selon un article parus sur le Bondy Blog que nous citons ici, au Monoprix du Raincy, un salarié se suicide, le magasin ne ferme pas

 


Un salarié du magasin Monoprix du Raincy (Seine-Saint-Denis) s’est donné la mort sur son lieu de travail jeudi matin. Trois heures plus tard, le magasin rouvrait ses portes malgré le choc des salariés.
Plusieurs d’entre eux témoignent des conditions de travail difficiles. 

Au 4 avenue de la Résistance, au Raincy, les collègues d’Alain sont sous le choc. Le salarié du magasin Monoprix de la commune de Seine-Saint-Denis s’est donné la mort sur son lieu de travail jeudi matin.
Selon nos informations, l’employé libre-service, salarié depuis 34 ans, s’est défenestré du troisième étage de l’établissement aux alentours de 7h15 après avoir pris son service à 6h.

Une enquête a été ouverte, menée par le service de l’accueil et d’investigation de proximité du commissariat du Raincy.
Contacté, le parquet de Bobigny n’était disponible ni jeudi en fin de journée ni ce vendredi matin. La direction du magasin n’a pas souhaité répondre à nos questions, renvoyant au service de communication national de Monoprix.
“Une cellule psychologique a été mise en place et restera active jusque samedi. Une enquête de police est en cours. C’est un collaborateur qui avait des soucis personnels”, nous indique laconiquement Marion Denonfoux, directrice de communication du groupe, sans vouloir donner plus de précision. Nous avons rencontré la famille aujourd’hui qui a souhaité que nous restions discrets sur cette affaire”.

Malgré le suicide du salarié, le magasin a rouvert : “J’ai répondu à des clients qu’il y avait eu un problème technique”

“Je suis choquée. C’était un collègue que l’on côtoyait tous les jours, témoigne Chloé*, une employée du magasin. C’était une personne sociable qui parlait à tout le monde mais qu’il fallait laisser tranquille quand il n’était pas bien”.
Véronique*, salariée depuis un an et demi dans le magasin, est arrivée au magasin à 10h30 pour démarrer sa journée de travail : “Quand je suis arrivée, je suis montée en salle de pause : là, certains collègues pleuraient car ils avaient vu le corps allongé sur le trottoir”. Laurent*, un autre salarié, témoigne : “Beaucoup le connaissaient depuis des années.
Depuis son retour de vacances cet été, Alain avait perdu beaucoup de poids, il ne parlait plus trop. Je sentais qu’il était beaucoup stressé. Avant, il venait facilement vers les autres mais là, il avait changé“.

Le supermarché est resté portes closes jusque 11h, heure à laquelle il a rouvert ses portes “après décision conjointe avec les salariés”, indique la directrice de communication de l’enseigne.
Cette version est contredite par celle de Laurent. “On a tous été convoqués par la directrice qui a proposé de parler de ce qui s’est passé si on le souhaitait. Puis, elle nous a dit que le mieux était d’ouvrir le magasin.
Il faut dire qu’il y avait des hauts dirigeants régionaux. Avec des collègues, on s’est dit ‘Mais c’est une blague !’ Et qu’il fallait mieux qu’ils ferment le magasin pour la journée. C’était la moindre des choses tout de même ! Mais personne n’a osé rien dire “.

Cette situation a obligé des salariés à affronter les interrogations des clients du magasin. “À mon poste, certains me posaient des questions sur ce qui s’était passé le matin, poursuit Laurent.
La direction nous avait demandé de garder le secret, de ne pas faire de bruit pour ne pas faire peur à la clientèle. Ce n’était pas facile à gérer. Moi, j’ai répondu à des clients qu’il y avait eu un problème technique ce matin”.

“Nos conditions de travail nous détruisent physiquement et psychologiquement”

“Pourquoi Alain s’est-il suicidé et pourquoi sur le lieu de travail ?” s’interroge Chloé. À ce stade, aucun élément ne permet de l’expliquer. En revanche, plusieurs salariés du magasin Monoprix du Raincy témoignent de conditions de travail très difficiles.
C’est le cas de Mathilde*, une jeune employée de caisse.” Quand je m’occupe des livraisons de courses, je rentre chez moi avec le dos cassé, surtout qu’il y a eu une phase où nous n’avions que deux roulettes à partager avec le livreur pour une vingtaine voire une trentaine de livraisons de courses à préparer par jour.

 

Il m’est même déjà arrivé de pousser, à la main, sans roulette, des bacs de livraison remplis de plusieurs packs d’eau”.

Chloé, travailleuse handicapée en invalidité à 65 %, a fait état à de nombreuses reprises, à la direction, de son épuisement professionnel. “Je suis sur trois postes : accueil, pour le remboursement des articles par exemple, caisses et livraisons. Ce n’est pas tenable, surtout que pour tout cela je suis payée seulement 1 250 euros net, explique la salariée. Je suis épuisée. J’ai craqué de nombreuses fois.
Pendant plus de 8 mois, je cumulais 9 jours de travail pour un jour de repos. J’ai même fait jusqu’à 11 jours de travail pour 1 jour de repos mais ils n’en ont rien eu à faire. À plusieurs reprises, j’ai averti de cette situation à la direction, par courrier notamment, mais ils n’y voyaient rien d’anormal.
Nos conditions de travail nous détruisent physiquement et psychologiquement. Le médecin du travail a fini par intervenir. On vient enfin de me changer mes horaires avec deux jours de repos”.

Abandons de poste, arrêts-maladie, dimanches travaillés non majorés

Les salariés témoignent aussi de collègues régulièrement en arrêt maladie, d’abandons de poste, de dimanches travaillés non majorés.
Ils font aussi état de conditions de travail matérielles pénibles : sièges et caisses usés que la direction ne souhaiterait pas remplacer, absence de climatisation l’été. Ces éléments ont été signalés à l’inspection du travail, témoignent les salariés qui racontent également la présence dans les rayons d’aliments périmés et de fruits non datés.

Depuis l’arrivée d’une nouvelle directrice en mai 2017, les choses commencent un peu à bouger : un préparateur de commandes a été embauché pour les livraisons, des nouveaux terminaux de cartes bancaires ont été installés, des petits chauffages, qui font aussi climatiseurs, ont été disposés à chaque caisse en attendant une climatisation générale.

“C’est un magasin où tout va bien et où l’ambiance est plutôt bonne”
Face à ces témoignages, l’enseigne se dit “surprise“.
“Nous nous sommes entretenus toute la journée avec les collaborateurs et la direction, assure la directrice de communication de Monoprix. Je peux vous dire que c’est un magasin où tout va bien, où les collaborateurs sont unis et où l’ambiance est plutôt bonne”.
Sourcing : 
  Nassira EL MOADDEM, in  Le Bondy Blog  avec Libération

 

 

 

* Les prénoms ont été changés

 

Note

Une nouvelle fois, et sans présumé des résultats de l'enquête en cours, la direction est dans le déni de réalité des conditions d'exécution des contrats de travail, se dit surprise, et renvoie les salariés à des problèmes personnels, son seul souci étant le maintien de l'ouverture du magasin

BM

Suicide d'un salarié au Monoprix du Raincy, le magasin reste ouvert
Suicide d'un salarié au Monoprix du Raincy, le magasin reste ouvert
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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 09:48
L'UD FO 93, UN COMITÉ DÉPARTEMENTAL REVENDICATIF !
L'UD FO 93, UN COMITÉ DÉPARTEMENTAL REVENDICATIF !

LE BILLET

UN COMITÉ DÉPARTEMENTAL REVENDICATIF !

 

Plus de 150 délégués ont participé au comité départemental, assemblée générale annuelle des syndicats FO de Seine-Saint-Denis, le jeudi 29 juin dernier. Tous les intervenants ont affirmé leur détermination à combattre la volonté du gouvernement de réduire le code du travail à la portion congrue permettant aux employeurs d’avoir des salariés taillables et corvéables à merci et de remettre en cause, une nouvelle fois, les conventions collectives et les entreprises à statuts. Ce gouvernement veut aussi s’attaquer aux emplois dans les fonctions publiques, à la sécurité sociale ainsi qu’a notre système de retraite par répartition.

Le département de la Seine-Saint-Denis subit depuis plusieurs années une politique austéritaire mise en place par la collectivité territoriale ou les mairies. Les luttes sont nombreuses afin de faire face à ces velléités de casser, d’externaliser et de précariser alors que dans le même temps, des millions sont attribués aux entreprises sans aucune contrepartie dans le cadre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE).

Les délégués, dont plusieurs dizaines participaient pour la première fois à ce comité départemental, et beaucoup de jeunes militants ont voté une résolution dans laquelle ils indiquent clairement leur opposition :

  • Aux ordonnances,
  • À la création d’un code du travail par entreprise permis par la loi El KHOMRI dont ils demandent l’abrogation,
  • À l’augmentation de la CSG de 1,7 %,
  • Aux suppressions de 120 000 emplois de fonctionnaires, 
  • À la territorialisation de l’école.

En conséquence, il nous faudra rester mobilisés, même si nous nous trouvons en période de congés annuels bien mérités !

 

L'UD FO 93, UN COMITÉ DÉPARTEMENTAL REVENDICATIF !

6 612 700

C'est le nombre de
DEMANDEURS D'EMPLOIS 
inscrits à Pôle emploi 
en mai 2017.


... Et le code du travail 
n’y est pour rien !

L'UD FO 93, UN COMITÉ DÉPARTEMENTAL REVENDICATIF !

Texte complet de la prise de parole de notre camarade FO CPF

Nadine secrétaire générale du syndicat FO CPF à la tribune, lors de sa prise  de parole (texte ci dessus)

Nadine secrétaire générale du syndicat FO CPF à la tribune, lors de sa prise de parole (texte ci dessus)

Reza Pinchan, secrétaire général UD FO 93

Reza Pinchan, secrétaire général UD FO 93

L'UD FO 93, UN COMITÉ DÉPARTEMENTAL REVENDICATIF !
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26 mai 2017 5 26 /05 /mai /2017 15:27
Emmanuel Macron a amorcé sa réforme du Code du travail.

Emmanuel Macron a amorcé sa réforme du Code du travail.

Loi Travail.
Non, nous ne pourrons pas être payés moins que le Smic

Emmanuel Macron a amorcé sa réforme du Code du travail.
Principal changement introduit par son programme : des règles au niveau de l’entreprise pourront déroger aux accords de branche. De là à être payés en fonction du bon vouloir du patron ?
Pas si simple. Explications avec Jean-Emmanuel Ray, professeur à l’école de droit de Paris 1 Sorbonne et membre du club des juristes.

 

Après cette première journée de consultation hier, on se dirige bien vers une inversion de la hiérarchie des normes ?

 

 

Ce terme d’inversion de la hiérarchie des normes est faux. C’est un slogan. La Constitution et la loi restent toujours au-dessus des conventions collectives.
La réforme voulue par Emmanuel Macron est un nouveau positionnement entre l’accord de branche et l’accord d’entreprise. Mais la loi Fillon de mai 2004, puis El Khomri d’août 2016 avaient déjà amorcé ce changement. Si un accord majoritaire est signé, le chef d’entreprise peut déjà sortir des contraintes de la branche, par exemple pour tout ce qui touche au temps de travail.

 

Emmanuel Macron veut élargir cette possibilité à d’autres domaines ?

 

Sans doute. Mais pour le moment on ignore à quoi exactement.
Dans son programme, il évoque les salaires… À quoi peut-on s’attendre ?

 

 

Le constat d’Emmanuel Macron est juste : dans une même branche, des entreprises vont bien et d’autres vont mal. Si une entreprise ne peut pas payer le salaire minimum conventionnel imposé par la branche, elle monte un plan de sauvegarde de l’emploi ou dépose le bilan.

 

Le problème avec les accords de branche est qu’ils ont été souvent négociés pendant les Trente Glorieuses (1945 - 1975). On avait alors accordé beaucoup d’avantages car l’économie était florissante. Or, ce n’est plus possible aujourd’hui car la situation des entreprises est trop disparate. On ne peut ici se contenter d’une position de principe.

 

Mais on ne pourra pas être payés moins que le Smic ?

 

Bien sûr que non : aucune dérogation n’est prévue. Le Smic reste le salaire incompressible, partout, pour tous. Il n’y a aucun souci là-dessus. Autre preuve de l’absence d’inversion de la hiérarchie des normes.

 

Les chefs d’entreprise pourront décider de diminuer notre salaire ?

 

Pas davantage. Rien ne pourra être fait sans la signature de syndicats qui auront obtenu plus de 50 % des suffrages. Il faudra qu’ils signent. Et un accord majoritaire pour donner l’autorisation de déroger aux salaires minima de la branche, ça risque d’être très, très compliqué. Même si, il faut le rappeler, la CGT signe aujourd’hui entre 60 et 70 % des accords au niveau des entreprises.
L’idée de la réforme, c’est que les problèmes du terrain doivent être résolus sur le terrain.

 

 

Quid des entreprises qui n’ont pas de représentants syndicaux ?

 

Ce serpent de mer du droit du travail a été envisagé depuis longtemps : les branches prennent en charge la couverture des PME. En France on a une situation inédite : 7 % des salariés sont syndiqués mais 95 % des salariés sont couverts. Aucun pays au monde n’a une telle différence, due à l’extension des conventions de branche.

 

Les PME sont très demandeuses de ces conventions où les partenaires sociaux de branche leur donnent un accès direct à la flexibilité, ou leur préparent des accords-type. Cela leur facilite considérablement les choses, car, pour introduire plus de flexibilité il faut un accord collectif. Sinon, dans ma PME où je n’ai pas de négociateurs syndicaux ou de comité d’entreprise, je n’aurais pas accès à la flexibilité, et les grosses entreprises auraient des avantages concurrentiels sur moi.

 

Qui serait concerné ?

 

Les 52 % des salariés travaillant dans des entreprises de moins de 50 salariés, donc en dessous du seuil de représentation syndicale. Mais aussi certaines entreprises plus importantes, où il n’y a aucun syndicat comme pour certaines sociétés de services et d’ingénierie informatique.

 

Pouvez-vous rappeler à quoi sert un accord de branche ?

 

La fonction d’une branche est de créer une concurrence loyale, en protégeant les entreprises d’un dumping social interne. La compétition est rude entre les entreprises au niveau du service après-vente, des produits, etc. Mais les salaires minima sont indérogeables. Aucune entreprise du secteur ne peut aujourd’hui descendre en dessous du salaire minimum défini pour l’embauche d’un ouvrier de ce secteur.

 

Une autre solution est juridiquement possible, mais tactiquement risquée :
l’entreprise en cause va-t-elle attirer les meilleurs candidats ? Fidéliser ses meilleurs collaborateurs ?

 

Sourcing de l'information: eurodif-fo.com

 

Avertissement

 

NDR / BM

Propos rapportée de Jean-Emmanuel Ray, professeur à l’école de droit de Paris 1 Sorbonne et membre du club des juristes, n'engageant pas  le Blog, ni sa rédaction, ni FO CPF. 

BM

Loi Travail. Non, nous ne pourrons pas être payés moins que le Smic
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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 08:34
Le salarié ne doit pour autant pas abuser de cette liberté.

Le salarié ne doit pour autant pas abuser de cette liberté.

La jurisprudence sur les réseaux sociaux n’en est donc qu’à ses débuts.

La jurisprudence sur les réseaux sociaux n’en est donc qu’à ses débuts.

Réseaux sociaux : Droits et risques pour les salariés

       
La montée en puissance des réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter, et leur utilisation par les salariés soulève de nouvelles difficultés au sein des entreprises.
Une étude réalisée par le cabinet d’avocats Proskauer fait ressortir que  40% des employeurs interrogés indiquent avoir rencontré des difficultés liées à l’utilisation de ces réseaux par leurs salariés.
Depuis peu, les juges sont saisis du problème. La jurisprudence sur les réseaux sociaux n’en est donc qu’à ses débuts.

 

1. Publications des salariés sur les réseaux sociaux

Le salarié jouit, aussi bien dans l’entreprise qu’à l’extérieur de celle-ci, d’une liberté d’expression, qui ne peut, en principe, subir de restrictions (Cass.soc.22 juin 2004, n°42-446).

Le salarié ne doit pour autant pas abuser de cette liberté.

 

Les propos tenus par lui, sur l’organisation ou le fonctionnement de l’entreprise, ne peuvent donner lieu à aucune sanction sauf en cas d’abus.
Cet abus est caractérisé lorsque le salarié emploie des termes injurieux, diffamatoires ou excessifs (CA, Reims, 9 juin 2010, n°09-03205).
Mais qu’en est-il lorsque ces propos sont tenus sur des réseaux sociaux ?

La question s’est d’abord posée de savoir si l’employeur méconnaît le secret des correspondances en consultant les publications de ses salariés sur les réseaux sociaux.

La Cour d’appel de Reims a répondu par la négative, jugeant que l’employeur qui consulte le “mur” de ses salariés ne viole pas le secret des correspondances, puisque  le salarié a choisi de faire de ses publications un espace public, et que le non-respect du secret des correspondances supposerait que l’employeur utilise des moyens déloyaux pour y accéder (Cass. soc. 2 mai 2001, n°98-455).

Restait à déterminer si les publications des salariés pouvaient faire l’objet d’une sanction disciplinaire.

Seuls les juges du fond se sont, pour l’instant, prononcés sur la question. En attendant que la Cour de cassation soit saisie du problème, les avis rendus divergent, retenant tantôt la faute, tantôt l’absence de faute.

Toutefois, la jurisprudence semble distinguer selon que les propos ont été tenus sur un profil “ouvert” ou “fermé”.

Il a ainsi été jugé que la publication sur un réseau social ouvert à un large public, de propos de nature à porter atteinte à l’image de l’entreprise ainsi qu’à l’autorité et à la réputation de l’employeur, constituait un abus pouvant justifier un licenciement (Cons.prudh.Boulogne-Billancourt, 19 novembre 2010).
Ce sont les paramètres du compte, choisis par le salarié, qui vont déterminer si les propos tenus sont publics ou privés, de sorte que les publications postées sur un profil ouvert dépassent la sphère privée.

En conséquence, les insultes proférées sur les réseaux sociaux relèvent de l’abus de la liberté d’expression dès lors qu’elles sont accessibles à tous.

Toutefois, si rien ne prouve que le salarié n’avait pas limité l’accès de son “mur” à un cercle restreint, le licenciement faute grave n’est alors pas justifié (CA Rouen, 15 novembre 2011, n°11-01830).


2. Utilisation des réseaux sociaux pendant le temps de travail

Les connexions Internet du salarié, au temps et au lieu de travail, établies à l’aide du matériel informatique fourni par l’entreprise, sont présumées avoir un caractère professionnel. Par conséquent, l’employeur peut les contrôler, y compris en l’absence de l’intéressé (Cass. Soc 9 février 2010, n° 08-45253).

Selon les recommandations de la CNIL, il n’est pas souhaitable d’interdire totalement au salarié d’utiliser les outils informatiques professionnels à des fins personnelles. Un usage raisonnable et modéré des connexions à Internet doit donc être toléré par l’employeur (Rapports de la CNIL, mars 2001 et février 2002).

Toutefois, aucune disposition légale n’interdit à l’employeur de bloquer l’accès à certains sites, comme les réseaux sociaux.

D’où l’utilité, pour nombre d’employeurs, de négocier une charte d’utilisation de l’outil information et d’internet.

L’intérêt d’une telle charte n’est pas limité, loin s’en faut, aux entreprises du CAC 40 et vaut aussi bien pour les PME que pour les TPE.


Sourcing: Réseau de communication du syndicat FO armatis.lc, sous rédaction  Me Quoirez
D’où l’utilité, pour nombre d’employeurs, de négocier une charte d’utilisation de l’outil information et d’internet.

D’où l’utilité, pour nombre d’employeurs, de négocier une charte d’utilisation de l’outil information et d’internet.

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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 14:38
Les entreprises ne peuvent désormais plus dire qu'elles ignorent les problèmes de discrimination des femmes.

Les entreprises ne peuvent désormais plus dire qu'elles ignorent les problèmes de discrimination des femmes.

l'interdiction de toute discrimination entre hommes et femmes date de... 1983.

l'interdiction de toute discrimination entre hommes et femmes date de... 1983.

Egalité hommes-femmes : la menace du juge
Les entreprises ne peuvent désormais plus dire qu'elles ignorent les problèmes de discrimination des femmes.
Les salariées françaises étaient appelées à cesser le travail, mercredi à 15 h 40, l'heure symbolique à partir de laquelle les femmes fournissent un travail gratuit du fait de l'inégalité salariale persistante entre les sexes.
Syndicats et associations féministes se sont associés pour relayer en France un appel qui couvre 35 pays. Un signe de la montée de la revendication d'égalité professionnelle.

 

 

On aurait pu penser que ce mouvement s'accompagne d'un fort développement du contentieux judiciaire.
D'autant que l'interdiction de toute discrimination entre hommes et femmes date de... 1983.
« Curieusement, il y a eu jusqu'à présent très peu de contentieux, comme si tout le monde avait accepté que l'égalité se rétablisse dans le temps par le biais de la négociation avec les syndicats », note un avocat, côté entreprises, qui travaille sur la discrimination.
La justice a cependant rendu des décisions pouvant donner des sueurs froides aux DRH. Le premier arrêt majeur date de 2010.
La situation de la plaignante était peu commune : une cadre très diplômée, avec cinq enfants, de retour au travail après dix ans de congé parental. La cour d'appel de Paris a condamné son employeur à la réintégrer après son licenciement - un droit reconnu à partir de 2003 - et à lui verser 350.000 euros dont près de 160.000 euros de préjudice financier.
La discrimination des femmes est devenue pour les entreprises un vrai risque financier.
Beaucoup plus que la timide pénalité financière en l'absence d'accord ou de plan d'action pour l'égalité professionnelle. Et ce risque ne va pas diminuer avec la possibilité offerte depuis l'an dernier aux syndicats et associations de lutte contre les discriminations d'engager des actions de groupe.
Des dossiers complexes

 

 

Cela pourrait contribuer à lever un obstacle de poids au développement des contentieux : les dossiers de discrimination sont en effet complexes à monter, même si le salarié ne doit apporter que des éléments de présomption, car la charge de la preuve est inversée.
Cela explique en partie pourquoi, jusqu'à présent, ce sont pour l'essentiel des cadres qui ont osé aller au contentieux : l'individualisation de la rémunération rend les discriminations plus aisément identifiables.
En outre, « les femmes cadres qui ont répondu aux exigences de surinvestissement professionnel ont cru que leur employeur les remercierait. Elles n'acceptent pas d'être envoyées balader à leur retour de congé maternité », note Emmanuelle Boussard-Verrecchia, une avocate côté salariés.

 

Mais le contentieux pourrait se développer.
Cette experte « commence à voir arriver des dossiers de non-cadres ». Et la justice pourrait se montrer de plus en plus sévère. « Les juges se sont montrés plutôt indulgents jusqu'à présent pour les employeurs quand l'affaire n'était pas caricaturale, mais cette période de tolérance va finir, car les entreprises ont eu dix ans pour traiter le sujet », prévient une avocate côté entreprises.
L'obligation de négocier a seize ans, celle de l'intégrer dans les négociations salariales onze ans et la pénalité financière six ans.

 

Sourcing :  FOEURODIFBOUCHARA

L'obligation de négocier a seize ans, celle de l'intégrer dans les négociations salariales onze ans et la pénalité financière six ans.

L'obligation de négocier a seize ans, celle de l'intégrer dans les négociations salariales onze ans et la pénalité financière six ans.

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 10:51
Joëlle Noldin, Présidente de la CPNE FP de la branche FCD, fait valoir la certification professionnelle
Joëlle Noldin, Présidente de la CPNE FP de la branche FCD, fait valoir la certification professionnelle
Joelle Noldin, déléguée syndicale FO , représentante du personnel   Présidente CPNE  (branche commerce à prédominance alimentaire)

Joelle Noldin, déléguée syndicale FO , représentante du personnel Présidente CPNE  (branche commerce à prédominance alimentaire)

😀😀CléA 1er certification Inter-Prof 

Une certification interprofessionnelle visant à valoriser et reconnaître des compétences acquises mais parfois ignorées par les salariés eux-mêmes👍

📁Le Certificat CléA est une certification interprofessionnelle qui a pour objectif de mettre ces personnes en confiance en leur faisant prendre conscience qu’ils disposent de savoir-faire et de compétences, en les accompagnants à chaque étape selon leur propre rythme dans l’acquisition de la totalité du Certificat CléA.

📘La CPNE (Commission Paritaire Nationale de l’Emploi), qui représente plus de 600 000 salariés, dont 84% d’employés/ouvriers, a acté très rapidement sa volonté de se « lancer » et de mettre tout en œuvre pour délivrer la nouvelle certification CléA aux salarié(e)s de la branche.

📘En effet, pour les membres de la CPNE, cette certification tient toute sa place à côté des autres dispositifs de formation. CléA est une nouvelle certification accessible qui permet aux salarié(e)s de valoriser leurs compétences acquises.

📕Notre objectif est de permettre aux salarié(e)s d’être à l’aise et surtout de ne pas être en « situation d’échec ».
Dans le cas où la validation est partielle, un parcours de formation est proposé, c’est la deuxième étape. Les salarié(e)s bénéficient de 5 années pour finir la validation des domaines manquants.

📘La CPNE a ainsi décidé à l’unanimité le 10 mars 2015, de mettre en œuvre « CléA » dans la branche.

🗓Nous avons donc mis en place un groupe de travail paritaire qui s’est réuni plusieurs fois, pour travailler sur la contextualisation du référentiel, sur le processus de mise en œuvre, ainsi que sur la rédaction des cahiers des charges d’habilitation d’organismes évaluateurs et d’organismes de formation.
Concernant la communication, nous l’avons adapté à notre secteur, avec des témoignages salariés. Nous avons participé, sur la base du volontariat, à une évaluation préalable à CléA sur les 7 domaines afin de permettre à chaque membre de bien appréhender ce dispositif.

 

Notre jury CPNE, fort de son expérience dans la délivrance de CQP de branche et inter-branches (plus de 2 500 par an) est ainsi prêt à examiner les dossiers d’évaluation CléA.

📘Nous avons habilité 4 organismes à dispenser, auprès des salariés de la branche, les évaluations et/ou les formations conduisant au certificat CléA.
  1. Ameri-C : évaluations et formations des salariés de la branche

  2. 2A2C : évaluations et formations des salariés de la branche

  3. AFPA : évaluations et formations des salariés de la branche
  4. Centre de formation et de compétences pour les évaluations des salariés des entités intégrées du groupe carrefour et des salariés d’entreprises liées au groupe carrefour par un contrat de franchise.

🛑La FGTA FO très impliquée, est persuadée que ce nouveau dispositif de certification, (fruit du travail des partenaires sociaux) va permettre aux salarié(e)s d’identifier et de valoriser leurs compétences acquises tout au long de leur vie.

🛑La FGTA FO confirme son engagement en faveur l’employabilité des salariés ne détenant aucune certification.
🛑Pour cela, la FGTA FO est signataire de l’accord relatif à l’insertion et à la promotion professionnelle, « 100 000 chances pour demain ».
Cet accord rend obligatoire, pour toutes les entreprises relevant de notre convention collective, la proposition d’une évaluation préalable à CléA à tous les salarié(e)s sans certification (RNCP ou CQP), recruté(e)s dans le cadre d’un contrat de professionnalisation


Joelle Noldin, déléguée syndicale FO , représentante du personnel

Présidente CPNE  (branche commerce à prédominance alimentaire)

Une certification interprofessionnelle visant à valoriser et reconnaître des compétences acquises mais parfois ignorées par les salariés eux-mêmes

Une certification interprofessionnelle visant à valoriser et reconnaître des compétences acquises mais parfois ignorées par les salariés eux-mêmes

La FGTA FO confirme son engagement en faveur l’employabilité des salariés ne détenant aucune certification.

La FGTA FO confirme son engagement en faveur l’employabilité des salariés ne détenant aucune certification.

la FGTA FO est signataire de l’accord relatif à l’insertion et à la promotion professionnelle, « 100 000 chances pour demain ».
la FGTA FO est signataire de l’accord relatif à l’insertion et à la promotion professionnelle, « 100 000 chances pour demain ».

la FGTA FO est signataire de l’accord relatif à l’insertion et à la promotion professionnelle, « 100 000 chances pour demain ».

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