Gentilly le 28 mars.
Le magasin Dia situé rue d’Arcueil à Gentilly a été victime d’un vol à main armé jeudi soir.
Le caisson de la caisse d'une employée a été emportée par les voleurs;
Ce braquage fait suite à de nombreuses situations antérieures de braquages, d'incivilités divers et d'agressions. Les salariés sont sous le choc;
Deux hommes armés d’un pistolet ont fait irruption dans le magasin vers 20 heures.
Une détonation a été entendue sans faire de blessé. Aucun impact de balle n’a été retrouvé pour le moment. Une enquête est ouverte.
Nombreux sont les habitants de Gentilly à être inquiets d’apprendre qu’un nouveau magasin a été braqué.
« Ca n’arrête pas en ce moment à Gentilly. Il y a eu le Franprix, puis le tabac… J’ai peur que les commerces finissent par fermer. » Ces mots des riverains, et voisins des autres enseignes reviennent en boucle tellement se sont concentrés dans cette commune les actes d'incivilité, les agressions, et les braquages.
Vendredi, le responsable national Erteco, la société du groupe Carrefour qui exploite le magasin sous enseigne Dia était sur place.
Un vigile était posté à l’entrée.
Pour combien de temps questionne les membres de l'équipe du magasin?
Les représentants du personnel nous disent qu'habituellement, suite à une agression violente ou un braquage la direction pratique un peu de saupoudrage pour quelques jours, une petite semaine tout au plus, qui se voudrait sécuritaire, mais qui n'est en rien dissuasif.
Situation: Le magasin Dia en est à son 4ème braquage en moins de deux ans.
Les salariés sont choqués, et travaillent sous l'emprise de la peur, et se rendent au magasin avec la peur au ventre, selon les dires des uns et des autres, qui souhaitent pour d'évidentes raisons garder l'anonymat. En effet, il ne fait pas bon auprès de la hièrarchie de secteur de parler aux délégués.
Certains sont sous médicaments pour tenir le coup.
Trés régulièrement à chaque braquage, et agression, le Chsct de l'établissement Dia Paris auquel est rattaché ce magasin a dûment enquêté sur les circonstances de ces actes qui pénalisent les salariés, et influent négativement sur leur santé, mettant en péril leur sécurité au travail.
Les Délégués du personnel, sous l'action de FO ont tout aussitôt décrété et mis en place un droit d'alerte. Un droit de retrait est également envisagé en tout début de semaine.
Une réunion exceptionnelle du Chsct, impulsée par les élus du syndicat FO Erteco, doit se tenir en début de semaine.
Lors de cette réunion, les élus feront valoir les différentes observations et préconisations enregistrées et portées à la connaissance de la direction à chaque braquage, lesquels ont donné lieu à des enquêtes, et missions.
Il est patent, et trés clairement établi que la direction de la région, malgré les nombreux rappels du secrétaire et des membres du Comité, n'a pas donné suite, ni mis en oeuvre ces préconisations, ni assuré un suivi régulier dans le cadre de la prévention des risques encourus par les salariés de ce magasin.
La responsabilité de la direction est clairement établie dans son manquement aux règles les plus élémentaires de sécurité, de prévention des risques, mettant en danger la santé et la sécurité les salariés de ce magasin.
Les élus représentants du personnel et le Chsct sauront faire valoir le doit en la matière, ainsi que l'application des préconisations exprimées dans les compte rendus d'enquêtes, dans le cadre de la protection et des mesures de prévention des salariés de cet établissement.
Les Délégués du personnel, sous l'action de FO ont tout aussitôt décrété et mis en place un droit d'alerte. Un droit de retrait est également envisagé en tout début de semaine.
C'est le quatrième braquage en deux ans avec plusieurs altercations concernant les jeunes du lycée professionnelle a coté qui viennent pendant les coupures des cours
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