DROCOURT
Après Dia, une nouvelle activité commerciale ou artisanale à l’étude
C’est en musique qu’a débuté à l’Agora la cérémonie des vœux Drocourtois, sous la baguette de Christophe Duhem.
Sans tomber dans « le pessimisme et la sinistrose » tant 2016 ne fut guère mieux que 2015 avec son lot d’attentats et la politique intérieure marquée par la loi travail, « sa précarité et moins de garanties sociales », le maire, Bernard Czerwinski, fait sienne cette citation de Victor Hugo, « je suis de ceux qui pensent et affirment qu’on peut détruire la misère ».
Et pour l’élu, nous avons les moyens de tendre vers cela en 2017 lors des deux consultations électorales, « tout est une question de fibre ».
Une question de fibre
La fibre industrielle passée avec la mine, la sidérurgie ou encore l’industrie textile avec ses usines et ses ouvriers. Mais pas de nostalgie de la part de l’élu, juste le constat que « l’investissement dans l’outil de travail a laissé place à l’investissement spéculatif à l’heure où l’on évoque la 3e révolution industrielle ».
La fibre associative dont Drocourt est bien dotée puisqu’elle compte 27 associations. Puis la fibre solidaire avec le Téléthon organisé depuis 20 ans, les Restos du cœur et le Secours populaire qui devrait bénéficier prochainement d’un lieu réhabilité et adapté route d’Arras.
La fibre d’entreprendre avec la quarantaine de commerçants et artisans implantés sur la commune.
Et le maire de déplorer la cessation d’activités du magasin Dia, l’occupation illicite de son parking par les gens du voyage et son devenir, « ni une salle des fêtes, ni une salle de sports, sa remise aux normes serait trop coûteuse » mais une nouvelle activité commerciale ou artisanale, « ce sera l’un des chantiers 2017 ».
Puis la fibre de la gestion de la commune.
À l’horizon 2017, se profile l’ouverture de l’EHPAH devant accueillir les résidents du foyer des Genêts lors sa démolition pour laisser place à un futur EHPAD en 2018. Et pour accroître l’offre de logements, développer l’attractivité de Drocourt, le PLU a été modifié et l’enquête publique se termine.
Côté travaux, l’aménagement des cours d’école va se poursuivre dans le cadre du programme Vivons en forme de la CAHC ainsi que la rénovation d’équipements dont la salle Ruffin-Saussez et la rénovation des logements de la cité de la Parisienne en pourparlers.
Tout ceci par « une gestion rigoureuse malgré la baisse des dotations de l’État ».
La cérémonie s’est terminée par des extraits de la comédie musicale Aremberg qui se jouera le 24 février à l’Agora.
Sourcing: LVDN / ISABELLE CONYNCK