Aujourd'hui souhaitons une bonne fêtes des Mères à toutes les mamans du monde entier. Voir notre article sur ce thème, suivre le lien: : http://foed.over-blog.com/2017/05/fetes-des-meres.html
La personnalité du jour
Abdelkader ibn Muhieddine
Abdelkader ibn Muhieddine (en arabe : عبد القادر بن محي الدين (ʿAbd al-Qādir ibn Muḥyiddīn)), connu comme l'émir Abdelkader ou Abdelkader El Djezairi, né le 6 septembre 1808 à El Guettana et mort le 26 mai 1883 à Damas, est un chef religieux et militaire algérien qui mène une lutte contre l'invasion française de l'Algérie au milieu du xixe siècle.
Savant musulman et soufi, il se retrouve de façon inattendue à mener une campagne militaire. Il constitue un groupement de tribus algériennes qui, pendant de nombreuses années, résistent avec succès contre l'une des armées les plus avancées d'Europe.
Son respect constant pour ce qu'on appelle désormais les droits de l'homme, surtout en ce qui concerne ses opposants chrétiens, suscite une admiration généralisée, son intervention cruciale pour sauver la communauté chrétienne de Damas d'un massacre en 1860, lui amène des honneurs et des récompenses du monde entier.
En Algérie, ses efforts pour unifier le pays contre les envahisseurs extérieurs le voient salué de « Jugurtha moderne » et sa capacité à combiner autorité religieuse et politique, le conduit à être acclamé de « prince parmi les saints, et saint parmi les princes ».
Le nom Abdelkader est parfois translittéré « 'Abd al-Qadir », « Abd al-Kader », « Abdul Kader » ou d'autres variantes. Il est souvent désigné simplement comme l'émir Abdelkader (puisque El Djezairi veut dire « l'Algérien »). « Ibn Muhieddine » est un patronyme qui signifie « fils de Muhieddine », et « al-Hasani » est un patronyme honorifique indiquant sa descendance de Hasan ibn Ali, le petit-fils de Mahomet.
On lui donne souvent, aussi les titres d'émir « prince » et shaykh « cheikh ».
Origines familiales
Abdelkader naît près de la ville de Mascara en 1808, d'une famille de l'aristocratie religieuse originaire du Rif. Son père, Muhieddine (ou « Muhyi al-Din ») al-Hasani, est un muqaddam dans une institution religieuse affiliée à la confrérie soufie Qadiriyya et revendique une descendance de Mahomet, via les Idrissides. Abdelkader est donc un shérif, et a le droit d'ajouter à son nom le patronyme honorifique d'al-Hasani (« descendant d'al-Hasan »).
Il grandit dans la zaouïa de son père qui, au début du xixe siècle, est le centre d'une communauté florissante sur les bords de la rivière de l'Oued el Hammam.
Comme les autres étudiants, il reçoit une éducation traditionnelle en théologie, jurisprudence et grammaire ; il est dit qu'il savait lire et écrire à l'âge de cinq ans. Élève doué, Abdelkader réussi à réciter le Coran par cœur à l'âge de 14 ans, recevant ainsi le titre de hafiz. Un an plus tard, il est allé à Oran pour poursuivre ses études. Il est un bon orateur et peut exciter ses pairs avec poésies et diatribes religieuses.
En 1825, il part avec son père faire le pèlerinage à La Mecque. Là-bas, il rencontre l'Imam Chamil ; les deux discutent longuement de différents sujets. Il se rend également à Damas et à Bagdad, et visite les tombes de musulmans notables, tels que Ibn Arabi et Abdelkader al-Jilani, également appelé El-Jilali en Algérie.
Cette expérience cimente son enthousiasme religieux. Sur le chemin du retour, il est impressionné par les réformes menées par Méhémet Ali en Égypte. Il revient à sa patrie quelques mois avant l'arrivée des Français.
(wikisource)
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