Espérance de vie en hausse : pour qui ?
Le rapport 2017 sur l’état de santé de la population française a été publié jeudi 11 mai par la Drees, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, et l’agence nationale Santé publique France. La presse l’a examiné.
La Drees l’assure : Les Français sont globalement en bonne santé par rapport aux pays de niveau de richesse similaire. En 2015, l’espérance de vie des femmes était de 85 ans et celle des hommes de 78,9 ans. Mais il y a un mais : cependant, des écarts existent encore entre les classes sociales, les genres et les aires géographiques.
Pour le moins : un homme diplômé et cadre vivra en moyenne plus longtemps qu’un homme sans diplômes et ouvrier. Ainsi l’espérance de vie d’un cadre à 35 ans est supérieure de 6,4 ans à celle d’un ouvrier sur la période 2009-2013, selon le rapport. L’écart est encore plus grand – 7,5 ans – selon le niveau de diplôme (supérieur ou aucun diplôme). La différence est toutefois plus faible chez les femmes selon la catégorie sociale. Mais ces écarts restent considérables.
Les déterminants de santé tels que la nutrition, l’activité physique, et la consommation de tabac sont aussi fonction des gradients sociaux. Par exemple les enfants d’ouvriers souffrent toujours davantage de surcharge pondérale et de mauvais état de santé bucco-dentaire que les enfants de cadres.
La devise santé serait donc : longévité, inégalités, disparités.
Revue de presse compilée par MICHEL POURCELOT / FO Hebdo
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