COUP DE GUEULE
Un salarié d'un supermarché Leclerc à Périgueux a été licencié pour avoir volé puis mangé une banane dans le magasin. Le salarié nie les faits avec fermeté, et dément la version de son ex employeur.
De temps en temps, voire beaucoup trop souvent, au fil des infos ici ou là, nous croisons des actes de procédure à licenciement diligentés à l'encontre de salariés de la part de dirigeants de la grde distri, pour des motifs absolument hors de propos, ou de circonstances.
Personne n'a oublié la caissière de Dia licenciée pour avoir piochée dans la poubelle située sur le parking pour quérir quelques feuilles flétries pour ses lapins, et tant d'autres que nous avons portés à votre connaissance.
Carrefour, Dia, Monoprix, Auchan, Leclerc, Lidl, O'Frais, A2Pas, liste non exaustive, ont déjà abondamment fait l'objet de nos têtes de gondoles de la délinquance sociale et managériale.
Hier nous relations les péripéties d'une salariée Auchan licenciée, dont les faits viennent d'être retoqués par le tribunal, aux termes de deux longues années de procédure, et qui a du vendre sa maison pour survivre avec ses trois enfants. Elle a depuis du déménager loin de ses racines familiales pour reconstruire une vie décente, et trouver un nouvel emploi dans un environnement plus propice à une vie professionnelle normale. Elle reste en attente de la décision du Cph, pour licenciement abusif, sans cause ni réelle ni sérieuse.
Lire l'article: http://foed.over-blog.com/2017/10/longuenesse-la-caissiere-accusee-de-complicite-de-vol-a-auchan-vicky-vandesavel-a-ete-relaxee.html
Autre article sur les méthodes d'harcèlement de la même enseigne:
http://foed.over-blog.com/2016/10/pressions-injures-mises-a-l-ecart.auchan-tete-de-gondole-au-tribunal-d-amiens.html
Les trop nombreux cas de femmes enceintes licenciées sous de fallacieux motifs ont également fait l'objet de plusieurs posts dans nos pages, au fil des années.
Ces procédures sont instruites en dépit du bon sens, et totalement disproportionnées par rapport aux faits évoqués et aux circonstances d'espèces.
En voici une nouvelle, qui met, une fois n'étant certes pas coutume, l'enseigne d'E. LEclerc, toujours prompt à donner des leçons à qui veut l'entendre, et lui tendre un micro, ou braquer stylos et caméras devant lui. Comme s'il s'était enrichi en défendant notre pouvoir d'achat.
Ce n'est ni la première affaire ni la dernière malheureusement que notre Blog relate.
BM
Dénoncé par un collègue, Raphaël B. a été renvoyé pour faute grave après avoir mangé une banane dans la réserve du magasin. Son employeur l'accuse de vol. Il dément
L'affaire qui concerne Rafaël B. et sa banane a été plaidée lundi 30 octobre devant le conseil des prud'hommes de Périgueux.
Parole de salarié:
Citation, in Ouest France:
"La journée se passait bien, on était entre les fêtes et il y avait beaucoup de monde. Cela m’était déjà arrivé de faire une hypoglycémie alors je suis retourné à mon casier vers 14 h 30 – 15 heures prendre une banane", explique Raphaël Beauvieux, contacté mardi matin. Fin de citation
L'avocat du salarié licencié met tout de même en avant le manque de proportion de cette décision et réclame donc que le licenciement pour faute grave subi par son client soit requalifié en "licenciement sans cause réelle et sérieuse" avec le paiement d'indemnités et de dommages et intérêts.
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