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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
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Le ton monte : voies ferrées investies, autoroutes bloquées ; après les grèves et les blocages chez les routiers, chez les cheminots et dans les raffineries, les centrales nucléaires sont entrées dans la danse. Des milliers de manifestants sont venus gonfler les effectifs des défilés et rassemblements au Havre, Rennes, Rouen, Lyon, Saint-Nazaire, Caen, Périgueux, Montpellier et Marseille.
Ouvert ce 25 mai à La Rochelle (Charente-Maritime) et placé sous la présidence du secrétaire général de la Confédération FO, Jean-Claude Mailly, le XXII e congrès de la fédération FO Métaux accueille jusqu'au 27 mai près de 900 délégués des différents secteurs professionnels représentés au sein de la fédération.
Ce jeudi 26 mai sera encore une journée de mobilisation clé contre le projet de Loi travail.
A l’appel des syndicats dans l’action depuis début mars, cette journée de manifestation viendra conforter le développement des grèves engagées depuis la semaine dernière. Elle prépare aussi la journée de grève interprofessionnelle et la manifestation nationale à Paris le 14 juin.
70% pour le retrait
Nouveau sondage rendu public mercredi 25 mai et nouveau soutien massif au retrait du projet de loi Travail : un véritable "plébiscite" selon BFM TV, commanditaire du sondage, puisque 70% des personnes interrogées ont répondu en ce sens.
59% d’entre elles renvoient aussi la responsabilité des tensions sur l’exécutif toujours selon ce sondage.
Mais, bien plus important que les sondages, la participation ce jeudi 26 aux manifestations et divers rassemblements et actions sera un facteur déterminant pour venir à bout de la surdité d’un gouvernement de plus en plus isolé, au point même de se prendre la langue dans les lapsus et les contradictions...
Le principe de faveur au centre des débats
D’une certaine façon une première victoire est que plus une personne, pas un commentateur de l’actualité sociale et économique n’ignore que le point central contesté est celui de l’inversion de la hiérarchie des normes ou la suppression du principe de faveur.
Cet article 2, qui fait la philosophie du texte que dénonce, depuis le début, la confédération FO.
Tout le monde a compris qu’il s’agissait de livrer les salariés dans les entreprises, et les petites et moyennes entreprises elles-mêmes, à la loi d’une compétitivité s’exerçant sur le coût du travail. L’objectif n’est pas de pouvoir négocier au niveau des entreprises des adaptations permettant d’appliquer dans les meilleurs conditions, voire d’améliorer les droits établis au niveau de la branche, mais de permettre, au prétexte d’accords majoritaires ou par référendum, de faire moins : à commencer par réduire le paiement des heures supplémentairement à 10%, alors que la majoration est aujourd’hui établie à +25% pour les huit premières heures sup par les accords de branche.
Qui prend qui en otage ?
Là est d’ailleurs la logique du chantage ! Celui que ne manqueront pas d’exercer les donneurs d’ordres sur les sous traitants pour obtenir un rabais de coûts.
FO a clairement indiqué qu’elle entendait continuer la mobilisation et appelait à l’amplifier réaffirmant sa « détermination à la fois dans l’action et en réclamant le dialogue ».
Au premier ministre qui a contredit son propre groupe parlementaire, en redisant qu’il était hors de question de retirer la loi ou de revenir sur l’article 2, Jean Claude Mailly a rétorqué qu’il ne fallait pas confondre autorité et autoritarisme.
Les manifestations, grèves, rassemblements... dans les départements
La meilleure réponse sera celle de la participation aux actions, dans un premier temps, ce 26 mai comme à Paris, où la manifestation partira de la place de la Bastille à 14h, à Saintes (Charente Maritime) à 10h devant le Palais de justice, dans les Bouches du Rhône où les syndicats appellent ensemble « toutes leurs structures à prendre toutes initiatives, à convoquer dans toutes les entreprises, administrations, établissements des assemblées de salariés pour discuter et amplifier le mouvement de grève », à Toulouse, où une manifestation partira de Compans-Caffarelli à 14h30, à Lyon où le rendez vous est donné à 13h00 à la Manufacture des Tabacs, ou encore à Lille où ce sera à 14h30 place de Paris, ... à suivre sur le fil #FO26Mai et sur le ici même.
Le gouvernement, de son côté, reste droit dans ses bottes, notamment sur sa volonté d’inverser la hiérarchie des normes, ce qui constitue une rupture sociale, économique et républicaine au regard de l’égalité de droits.
On a même entendu le Premier ministre expliquer que les syndicats dans ces secteurs (FO et CGT) racontaient n’importe quoi puisque, selon lui, une négociation d’entreprise ne pourrait pas remettre en cause un accord de branche.
Visiblement le Premier ministre n’a pas lu le projet car ce qu’il décrit c’est la situation actuelle, celle que remet en cause le projet de loi ! À la condition qu’il en reste aux dispositions actuelles respectant la hiérarchie des normes ! D’ailleurs, sur la question des heures supplémentaires, le gouvernement a fini par donner raison aux routiers.
Il faut donc maintenir la pression afin que les pouvoirs publics comprennent que nous ne lâcherons pas, que ce n’est pas un petit prurit syndical, mais une vraie détermination à préserver et à améliorer les conditions de la négociation collective pour les générations actuelles et à venir, contre le dumping social et économique.
C’est pourquoi les sept organisations dans l’action ont pris des décisions le 19 mai au soir. Tout en appelant à une 8e journée de manifestations, le 26 mai, les organisations syndicales ont décidé :
• D’organiser, à l’initiative de FO (cf. la déclaration de la Commission exécutive confédérale), une grande manifestation nationale interprofessionnelle à Paris le 14 juin 2016. Il est important de s’y préparer, cela va booster la mobilisation.
Alors, le 14 juin à Paris, venons nombreux, « à pied, à cheval ou en voiture » !
• De mettre en place une votation citoyenne sur les lieux du travail pour recueillir des signatures contre ce projet de loi.
Rien n’est jamais définitif, y compris le 49-3 !
Il nous appartient de faire entendre raison au gouvernement.
Nous sommes, nous, le syndicalisme réformiste.
D’autres revendiquent cette étiquette. Mais comme le disait un syndicaliste italien, il ne faut pas confondre réformisme et transformisme.
La confédération Force Ouvrière apporte son soutien à l’ensemble des salariés en grève qui mènent actuellement des actions contre ce projet de loi.
Le bras de fer continue face au comportement de blocage du gouvernement.
C’est avec détermination à la fois dans l´action et en réclamant le dialogue que Force Ouvrière continue la mobilisation et appelle à l’amplifier.
Les manifestations du 26 mai et la journée de grève interprofessionnelle et de manifestation nationale du 14 juin prochain seront autant de moments forts pour exprimer mécontentement et revendications.
Force Ouvrière appelle l’ensemble des salariés à rejoindre les actions de ces deux journées.
Une réunion Inter-syndicale en présence de Force Ouvrière et de la CGT ainsi qu’une Assemblée générale se sont tenues ce matin à l’entrepôt ATAC – Simply Market de Cournon.
Pour répondre à l’appel national du 26 mai 2016, le Syndicat ATAC – Simply Market Logistique et l’UD FO 63 se mobilisent et organisent un piquet de grève sur l’entrepôt de Cournon.
Rassemblement dés 2h00 du matin au niveau des 2 entrées du dépôt ATAC – Simply Market (Cournon d’Auvergne).
Une communication sur site est déjà en place afin de mobiliser le plus grand nombre de salariés pour le retrait de la loi El Khomri.
Le parcours parlementaire du projet de loi Travail est loin d’être bouclé.
Adopté en force le 12 mai en première lecture à l’Assemblée nationale par la procédure du 49-3, il arrive au Sénat. Il sera débattu dans l’hémicycle du 13 au 24 juin. Les sénateurs n’ayant pas le pouvoir de renverser le gouvernement, le 49-3 n’y est pas applicable.
Le texte devrait être largement amendé.
La commission des Affaires sociales a démarré ses auditions le 17 mai.
Les secrétaires confédéraux Didier Porte (secteur juridique) et Marie-Alice Medeuf-Andrieu (conventions collectives) ont été entendus le 18 mai. Cette dernière a demandé le retrait d’un projet de loi qui « donne les moyens de contourner les syndicats et d’imposer par la force une réduction des droits des salariés ».
Projet de Loi Travail : audition de syndicats de salariés par Force Ouvrière
Le texte, examiné en procédure accélérée, n’est débattu qu’une fois devant chaque chambre. Si la version adoptée par le Sénat diffère de celle issue de l’Assemblée nationale, une commission mixte paritaire (sept sénateurs et sept députés) tentera de trouver un texte de compromis.
En cas d’échec, le projet de loi passera à nouveau devant l’Assemblée nationale, qui a le dernier mot. Là encore, le gouvernement pourra imposer son diktat via le 49-3.
Le texte peut encore être modifié
À chacune de ces étapes le texte peut être modifié. Pour maintenir la pression, les sept organisations qui exigent le retrait de la loi Travail appellent à la mobilisation. Elles mettent aussi en place une grande votation des salariés et devaient interpeller solennellement François Hollande.
L’inversion de la hiérarchie des normes, au cœur du projet de loi, est la ligne rouge qui en fait la philosophie contestée pour FO.
Après avoir affirmé aux routiers que le projet de loi ne mettait pas en cause le primat de l’accord de branche – ce qui a valu au Premier ministre une interpellation de Jean-Claude Mailly lui demandant s’il l’avait bien lu –, le gouvernement a finalement dû concéder, face à la mobilisation, qu’il pourrait exonérer la branche de l’application de la suppression du principe de faveur contenue dans la loi Travail.
Il vient ainsi d’en démontrer tout le danger, dénoncé depuis le début par FO !
Les dossiers de six employées des sanitaires publics de la Ville Paris, qui manifestent depuis un mois pour sauver leur emploi suite à un changement de prestataire, ont été examinés en référé aux prud'hommes de Paris le 26 août. Le jugement est attendu pour l'après-midi du 27 août.
A ce rassemblement de rue, qui aura lieu à un endroit non encore défini, prendront part des délégations de FO de l'ensemble des territoires.
Il y aura des prises de parole de dirigeants dont M. Mailly.
Il s'agit d'affirmer "nos positions et nos revendications" et "c'est aussi une forme d'avertissement au gouvernement pour lui dire qu'il ne peut pas continuer ainsi", a précisé le secrétaire général de FO.
Cette initiative, à l'appel de la seule FO, "est une étape dans la construction d'un rapport de force" pour "faire entendre les revendications" des salariés, selon lui.
Le rassemblement intervient avant le Congrès de FO, du 2 au 6 février 2015, à Tours. En janvier 2013 et en janvier 2014 la centrale avait organisé de grands meetings nationaux à Paris à la Halle Freyssinet.
Dans un communiqué, la Commission exécutive de FO a précisé que cette mobilisation est décidée "face à la dégradation de la situation en termes de salaires, d'emploi, de protection sociale et de services publics". Elle intervient aussi "face à la rigueur budgétaire et aux attaques du gouvernement en matière de droits des chômeurs, de seuils sociaux, de travail le dimanche, de contrat de travail unique ou d'allocations familiales".
FO dénonce aussi le pacte de responsabilité.
M. Mailly a souligné qu'il avait rencontré jeudi son homologue de la CGT Thierry Lepaon pour faire un "tour d'horizon" de la situation, mais aucune initiative commune n'a été décidée par les deux centrales.
La CGT et FO avaient défilé ensemble en 2013 et au premier trimestre 2014 contre la réforme des retraites et le pacte de responsabilité.
Mais FO ne s'était pas jointe aux dernières mobilisations organisées par la CGT les 26 juin et 16 octobre.